Nohic est une commune française située dans le sud du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits.
Nohic | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn-et-Garonne |
Arrondissement | Montauban |
Intercommunalité | Communauté de communes Grand Sud Tarn et Garonne |
Maire Mandat |
Bernard Doat 2020-2026 |
Code postal | 82370 |
Code commune | 82135 |
Démographie | |
Gentilé | Nohicois |
Population municipale |
1 340 hab. (2019 ![]() |
Densité | 106 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 53′ 28″ nord, 1° 26′ 20″ est |
Altitude | 96 m Min. 75 m Max. 111 m |
Superficie | 12,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Labastide-Saint-Pierre (banlieue) |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Tarn-Tescou-Quercy vert |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.nohic.fr/ |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Rival, le ruisseau de la vergnède, le ruisseau de Pengaline, le ruisseau des Nauses et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Nohic est une commune rurale qui compte 1 340 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Labastide-Saint-Pierre et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Nohicois ou Nohicoises.
Nohic est un petit village situé à 18 kilomètres au sud-est de Montauban et à 40 kilomètres de Toulouse. À quelques centaines de mètres du bourg coule la rivière Tarn. C'est une commune limitrophe du département de la Haute-Garonne. Elle fait aussi partie de l'unité urbaine de Labastide-Saint-Pierre dans l'aire d'attraction de Toulouse.
L’habitat nohicois, de type rural, demeure à l'aune des petites bourgades de Tarn-et-Garonne.
Nohic est limitrophe de cinq autres communes dont deux en Haute-Garonne.
Orgueil | Reyniès | Villebrumier |
![]() |
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Fronton (Haute-Garonne) |
Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) |
La superficie de la commune est de 1 261 hectares ; son altitude varie de 75 à 111 mètres[2].
La commune n'est desservie par aucun réseau de transports en commun, seulement par des lignes scolaires.
Cependant, les lignes 45 et TAD Zone 5 du réseau TM Transports Montalbanais desservent la commune voisine de Reyniès en direction de Montauban. La ligne 717 du réseau liO dessert également les communes voisines d'Orgueil et de Villemur-sur-Tarn vers Montauban ou Saint-Sulpice-la-Pointe. Enfin, le réseau Arc-en-Ciel dessert les communes voisines de Fronton et de Villemur-sur-Tarn, essentiellement les lignes Hop!1 et 51, en direction de Toulouse.
Les gares les plus proches sont celles de Montauban-Villebourbon et de Grisolles.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de rival, le ruisseau de la vergnède, le ruisseau de Pengaline, le ruisseau des Nauses, Fossé de Contrach et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source dans la commune de Jalognes et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Corbarieu », sur la commune de Corbarieu, mise en service en 1993[12] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 711,9 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 16 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] à 14 °C pour 1991-2020[17].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[19], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[20].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 6] est recensée sur la commune[21] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[22].
Nohic est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[23],[I 1],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Labastide-Saint-Pierre, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[I 2] et 10 427 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,8 %), zones agricoles hétérogènes (28,6 %), cultures permanentes (14,4 %), zones urbanisées (7,6 %), mines, décharges et chantiers (7,5 %), eaux continentales[Note 9] (2,6 %), forêts (1,7 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Nohic est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn et le ruisseau de Rival. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2014[29],[26].
Nohic est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 10],[30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 519 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 519 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Le nom Nohic provient du latin novus vicus signifiant « village neuf ». La dénomination « Novige » est apparue aux environs de l'an mil.
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Blason | D'or à un pal ondé de sinople[35]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | ![]() Blason de 1696 |
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[36],[37].
La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne et du canton de Tarn-Tescou-Quercy vert (avant le redécoupage départemental de 2014, Nohic faisait partie de l'ex-canton de Grisolles) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du Terroir Grisolles Villebrumier.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1983 | 2014 | Henri Tregan | Sans étiquette | |
2014 | 2020 | Nadine Marty Guillemot | DVG | |
2020 | En cours | Bernard Doat | Sans étiquette | Maire |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].
En 2019, la commune comptait 1 340 habitants[Note 11], en augmentation de 6,18 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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278 | 266 | 300 | 394 | 407 | 415 | 429 | 432 | 477 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
483 | 512 | 538 | 502 | 522 | 551 | 571 | 547 | 536 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
516 | 509 | 508 | 437 | 474 | 504 | 506 | 541 | 534 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
536 | 666 | 774 | 832 | 905 | 970 | 1 089 | 1 099 | 1 192 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 338 | 1 340 | - | - | - | - | - | - | - |
Nohic fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par une école primaire.
Bibliothèque-médiathèque,
Nombreuses associations sportives
En 2018, la commune compte 510 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 1 312 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 430 €[I 7] (20 140 € dans le département[I 8]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 9] | 7,5 % | 9,4 % | 6,6 % |
Département[I 10] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 868 personnes, parmi lesquelles on compte 80,2 % d'actifs (73,5 % ayant un emploi et 6,6 % de chômeurs) et 19,8 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 129 emplois en 2018, contre 139 en 2013 et 123 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 644, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,9 %[I 13].
Sur ces 644 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 75 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 92,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
91 établissements[Note 14] sont implantés à Nohic au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 91 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 12 | 13,2 % | (9,6 %) |
Construction | 23 | 25,3 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 18 | 19,8 % | (29,7 %) |
Information et communication | 1 | 1,1 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,1 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 2 | 2,2 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 16 | 17,6 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 3,3 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 15 | 16,5 % | (9,3 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,3 % du nombre total d'établissements de la commune (23 sur les 91 entreprises implantées à Nohic), contre 14,9 % au niveau départemental[I 17].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole située dans le sud-est du département de Tarn-et-Garonne[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 53 | 34 | 23 | 13 |
SAU[Note 17] (ha) | 879 | 526 | 569 | 826 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 53 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 34 en 2000 puis à 23 en 2010[45] et enfin à 13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 75 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[46],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 879 ha en 1988 à 826 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 64 ha[45].