Trévoux est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Trévoux et Le Trévoux.
Ne doit pas être confondu avec Crévoux.
Trévoux | |
La mairie de Trévoux. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Communauté de communes Dombes Saône Vallée (siège) |
Maire Mandat |
Marc Péchoux 2020-2026 |
Code postal | 01600 |
Code commune | 01427 |
Démographie | |
Gentilé | Trévoltiens |
Population municipale |
6 920 hab. (2019) |
Densité | 1 212 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 56′ 28″ nord, 4° 46′ 30″ est |
Altitude | Min. 167 m Max. 256 m |
Superficie | 5,71 km2 |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Trévoux (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-trevoux.fr |
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Ses habitants sont les Trévoltiens et les Trévoltiennes[1].
La ville est construite sur les pentes raides d'un talus qui descend jusqu'à la rive gauche de la Saône.
Située dans le département de l'Ain, elle est limitrophe de celui du Rhône.
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Saint-Bernard | Saint-Didier-de-Formans | ![]() | |
N | Reyrieux | |||
O Trévoux E | ||||
S | ||||
Ambérieux (Rhône) | Quincieux (Métropole de Lyon) |
La limite sud du territoire communal est formée par une courbe de la Saône.
Trévoux est une commune urbaine[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (50,4 %), terres arables (24,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,6 %), eaux continentales[Note 3] (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 3 334, alors qu'il était de 3 021 en 2013 et de 2 894 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 89,7 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 8,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 44,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 55,4 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Trévoux en 2018 en comparaison avec celle de l'Ain et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,5 %) inférieure à celle du département (5,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 48 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (47,8 % en 2013), contre 62,4 % pour l'Ain et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Trévoux[I 1] | Ain[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 89,7 | 86,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,5 | 5,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,9 | 8,1 | 8,2 |
Le principal axe routier de Trévoux est l'ex-RN 433 (devenue RD 933) qui traverse le département de Sermoyer au nord à Massieux au sud.
La ville est située à proximité des autoroutes A6 et A46.
Trévoux est desservie par les lignes 113, 119, 184 et 185 des cars de l'Ain.
Les gares SNCF les plus proches sont celles d'Anse et de Quincieux.
« Trévoux » est un toponyme d'origine francoprovençale, qui dérive peut être du latin trivium (trois voies), ou de trois voltes (méandres) de la Saône.
Le x final ne se prononce pas. Les toponymes francoprovençaux transcrits sous une forme francisée comportent un x terminal s'ils étaient accentués sur la dernière syllabe (exemple : Chamonix), et un z s'ils étaient accentués sur la syllabe précédente (exemple : La Clusaz).
En 843, le traité de Verdun partage l'empire de Charlemagne. La Saône matérialisera la frontière entre le Royaume de France et l'Empire, où se situe Trévoux. C'est à cette situation frontalière que Trévoux devra son statut politique particulier.
À partir du XIIIe siècle, le péage fluvial établi à Trévoux, prend de l'importance et la ville se dote d'un château fort et d'une enceinte.
Trévoux (Trevos au XIe siècle) appartient du XIIe au XIVe siècle aux sires de Thoire-Villars, dont le dernier, Humbert VII, vend le fief en 1402 à Louis II de Bourbon, qui vient de recevoir les biens et titres d'Édouard II de Beaujeu. La réunion de ses terres constitue alors la souveraineté de Dombes dont Trévoux est la capitale.
C'est en 1308, des environs de Trévoux, que le Dauphin de Viennois assiège pendant huit jours le château de Beauregard (Beauregard)[11].
En 1475, Pierre II de Bourbon (1438-1503) obtient de son frère Jehan en apanage le comté de Clermont, la seigneurie de Beaujolais, la principauté de la Dombes où il met en place une puissante organisation administrative qui comprend douze châtellenies, dont Trévoux[Note 4].
Un atelier monétaire fonctionna à Trévoux sous la maison de Bourbon et les princes usufruitiers. On suppose que c'est dans le périmètre de la maison des Sires de Villars que s'était installé, à partir de 1414, le premier atelier de fabrication de la monnaie.
La Dombes demeure la propriété des ducs de Bourbon jusqu'en 1523, date à laquelle le roi François Ier confisque les possessions du connétable de Bourbon pour trahison. Bien que la Dombes soit fief d'Empire et donc hors du royaume, Trévoux est annexé avec le reste des terres des Bourbon. Le roi institue un gouverneur et un parlement. En 1560, au terme d'une transaction entre Charles IX et Louise de Montpensier, sœur du connétable, la Dombes et Trévoux sont restitués aux Bourbon-Montpensier.
À la fin du XVIIe siècle, deux grands princes souverains, Anne-Marie-Louise d'Orléans, dite la Grande Mademoiselle, et son successeur Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine, font édifier deux monuments qui marquent encore aujourd'hui le paysage trévoltien : l'hôpital Montpensier et le palais du Parlement de Dombes.
C'est également à Trévoux qu'un bailliage, puis à partir de 1697, une juridiction d'appel est mis en place.
Trévoux est aussi aux XVIIe et XVIIIe siècles un centre intellectuel. Son statut d'extraterritorialité attire des libraires et imprimeurs désireux de pouvoir exercer sans trop craindre la censure.
L'imprimerie de Trévoux, fondée en 1603, devient célèbre sous le règne de Louis XIV ; ses directeurs fondent une Académie, dite Société de Trévoux, qui publie les Mémoires pour l'histoire des Sciences et des Beaux-arts, plus communément appelés Journal de Trévoux paru entre 1701 et 1775, recueil littéraire fondé et dirigé par des auteurs, pour l'essentiel jésuites parisiens, qui entretiennent par leurs articles philosophiques une longue polémique avec Voltaire et qui combattent violemment les encyclopédistes entre 1745 et 1762[12].
Ils publient également les Mémoires de Trévoux et le Dictionnaire de Trévoux, un des premiers en langue française, qui constitue aujourd'hui encore un ouvrage de référence recherché par les bibliophiles.
Trévoux est aussi connu pour le tréfilage (l'étirage) des métaux précieux, notamment les fils d'or et d'argent utilisés dans l'industrie de la soie lyonnaise. Grâce à son statut particulier, les tireurs d'or qui y viennent pour étirer les fils n'ont pas à payer la taxe sur l'argue royal (machine permettant d'étirer les fils) de Lyon.
L'église de Trévoux construite au XIVe est érigée en collégiale par une bulle d'Adrien VI en 1523[13].
En 1762, la souveraineté de Dombes est définitivement rattachée au royaume de France et perd ses avantages fiscaux et ses particularismes.
En 1790, à la Révolution, Trévoux devient une commune du département de l'Ain et le chef-lieu d'un district avec quatre cantons.
Le Premier Empire lui donne le rang de sous-préfecture avec une juridiction étendue, jusqu'en 1926 sur sept cantons et cent onze communes.
Trévoux conserve néanmoins son industrie de l'étirage d'or et d'argent et devient progressivement la capitale mondiale de la fabrication, non plus du produit mais de l'outil, la filière. En 1865, un ouvrier de Trévoux parvient à percer le diamant, le matériau le plus dur connu. L'industrie trévoltienne de la filière en diamant est florissante au XIXe siècle avant de décliner à nouveau avec les progrès techniques, notamment le perçage par laser.
La ville est une sous-préfecture de l'Ain jusqu'en 1926. De la fin du XIXe siècle jusque dans les années 1950, Trévoux sera un centre important de traitement du diamant.
Lors de la rafle du 26 août 1943, quarante-six juifs résidant à Trévoux sont arrêtés parce que juifs et internés à l'école Bichat à Bourg-en-Bresse. René Nodot, délégué du service social des étrangers pour l’Ain et le Jura, réussira à sauver de la déportation plusieurs d'entre eux.
La ville de Trévoux, capitale du pays de Dombes, a été longuement pourvue d'une synagogue après que les Juifs eurent été chassés des terres de France. Le , le seigneur du lieu permet aux Juifs de continuer à étudier le Talmud comme ils ont accoustumé le temps passé, contrairement à la décision prise à Chambéry en janvier 1417 où les livres des Juifs avaient été saisis, condamnés et brûlés.
Henri de Villars, archevêque de Lyon et seigneur de Trévoux, avait stipulé dans la charte qu'il avait donnée à cette ville en 1300 qu'aucun juif ne devrait être autorisé à s'y installer. Un certain nombre de juifs néanmoins avaient obtenu la permission de s'y établir, moyennant le paiement d'une taxe annuelle de 15 livres.
Bannis de Lyon en 1420, les juifs s'établirent à Trévoux et y formèrent de puissantes confréries, s'occupant principalement de l'étirage de l'or et de l'argent[14]. En 1425, ils furent obligés de contribuer largement à l'emprunt forcé que la ville a dû faire pour la duchesse de Bourbon. Les juifs qui travaillaient l'or et l'argent étaient autorisés à battre monnaie et les gravures étaient fort belles et la frappe était considérable. Lyon ne faisait presque point de lingots pour le trait d'argent, tout venait de Trévoux. Cette industrie faisait vivre à Trévoux plus de 500 personnes qui produisaient jusqu’à 6 000 lingots d'or et pour 160 000 marcs de trait d'argent. Cette industrie était à coup sûr la plus florissante de la ville.
En l'an 1429, les habitants catholiques, jaloux de la prospérité commerciale des juifs, se plaignent à madame Marie de Berry, duchesse de Bourbonnais et dame souveraine des Dombes, et à monsieur Amé de Thalaru archevêque de Lyon, leur prélat, de superstitions que véhiculeraient les juifs dans leurs livres et qui contiendraient des blasphèmes contre la religion chrétienne.
À la demande de l'archevêque, la duchesse de Bourbon a ordonné une enquête, qu'elle a confiée à maître Jean Reux, juge ordinaire du Beaujolais et à maître Jean Namy. juge d'appel du Beaujolais, Jean Chalon, licencié en droit, et à Aymie de Chambéry, juif converti au catholicisme, qui a été chargé d'inspecter les livres hébreux et de traduire les passages répréhensibles. Des perquisitions sont menées. Les livres ayant trait au Talmud sont mis sous clef et les juifs sont sommés de payer chacun vingt-cinq marcs d'argent et de dire vérité sur ce qui leur serait demandé. Un procès fut fait et rapporté au conseil de Madame de Bourbon et il fut fait ordonné aux juifs de quitter la ville de Trévoux. Ainsi furent chassés en 1429 les juifs de la ville de Trévoux et de Dombes[15]. Trois ans plus tard, quelques-uns d'entre eux rentrèrent, mais ils furent de nouveau chassés en 1467, et il y eut une autre expulsion en 1488. Un certain nombre de ces juifs a ensuite pris le nom de «Trabot» ou «Traboto», indiquant leur lieu d'origine[16]
La commune, qui avait été chef-lieu de l'arrondissement de Trévoux, est depuis 1926 située dans l'arrondissement de Bourg-en-Bresse du département de l'Ain (département)[17].
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Trévoux[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Trévoux
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Ain[19]..
Maricourt était le siège de la communauté de communes Saône Vallée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour créer, le , la communauté de communes Dombes Saône Vallée dont Trévoux est toujours le siège. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[20].
Compte tenu de sa population, le conseil municipal de la ville de Trévoux compte 29 membres, dont le maire et ses adjoints[21].
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Ain, la liste DVG menée par le maire sortant Michel Raymond est battue par celle DVD menée par Marc Péchoux, la première obtenant (1 100 voix, 44,19 %) étant devancée par la seconde 1 389 voix (55,81 %) lors d'un scrutin marqué par 37,81 % d'abstention[22]
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Ain, la liste (DVD) menée par le maire sortant Marc Péchoux obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 040 voix (53,25 %), devançant celle (DVG) menée par Patrick Charrondiere (913 voix, 46,75 %), lors d'un scrutin marqué par 46,75 % d'abstention[22]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1870 | 1874 | Johannès Erhard Valentin-Smith | ||
1874 | 1876 | Louis Valentin-Smith | ||
1876 | 1881 | Claude Marie Diot | ||
1881 | 1881 | Donat Bollet[23] | Médecin | |
1881 | 1883 | François Guillot | Républicain | Conseiller général de Trévoux (1871 → 1883) |
1884 | 1887 | Claude Marie Diot | ||
1887 | 1901 | Donat Bollet[23] | Médecin Conseiller général de Trévoux (1889 → 1923) | |
1901 | 1904 | Michel Baratier | ||
1904 | 1912 | Donat Bollet[23] | Républicain démocrate | Médecin Député de l'Ain (1908 → 1912) Sénateur de l'Ain (1912 → 1923) Conseiller général de Trévoux (1889 → 1923) |
1912 | 1925 | Jules Passaquay | Radical | Conseiller d'arrondissement conseiller général de Trévoux (1923 → 1928) |
1925 | 1930 | Léon Marie Pey | ||
1930 | 1933 | Antoine Gallet[24] | Rad. ind. | Conseiller général de Trévoux (1928 → 1940) Député de l'Ain (1936 → 1940) |
1933 | 1936 | Georges André-Fribourg[25] | Radical | Professeur agrégé d'histoire Député de l'Ain (1919 → 1928, 1932 → 1936) |
1936 | 1937 | Pierre Molliard | ||
décembre 1937 | 1941 | Gustave Clavez | SFIO | |
janvier 1941 | 1944 | Émile Dubuis | RPCD | Avocat |
novembre 1944 | 1947 | Gustave Clavez | SFIO | Conseiller général de Trévoux (1945 → 1949) |
novembre 1947 | 1971 | Émile Dubuis | MRP | Avocat Député de l'Ain (3e circ.) (1958 → 1967) Conseiller général de Trévoux (1949 → 1970) |
1971 | 1989 | Michel Vittori | UDR puis RPR | Comptable, membre du Conseil Économique et Social Conseiller général de Trévoux (1970 → 1976) Député-suppléant de Guy de La Verpillière |
1989 | mars 2014[26],[27] | Michel Raymond | PS puis DVG | Enarque, Inspecteur général des affaires sociales[Note 5] Président de la CC Saône Vallée (1992 → 2013) Président de la CC Dombes Saône Vallée (2014 → 2014) Conseiller régional de Rhône-Alpes (2004 → 2010 et 2011 → 2015) Président du Parc naturel régional de la Dombes (2013 → ? ) |
mars 2014[28] | En cours (au 12 novembre 2020) |
Marc Péchoux | DVD-LR | Fonctionnaire Conseiller départemental de Trévoux (2015 → ) Président de la CC Dombes Saône Vallée (2020 → ) Président l’association des maires de l’Ain (2019 → 2020[29]) Réélu pour le mandat 2020-2026[30] |
En 2014, la commune de Trévoux bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[31].
La ville est jumelée avec Ribeira de Peina (Portugal)[32].
En 2015, Trévoux dispose de deux complexes écoles maternelles et élémentaires publiques les Corbettes et Poyat ; d'un collège public Jean-Moulin ; d'un complexe école maternelle, primaire et collège privés La Sidoine, d'un lycée général et technologique du Val-de-Saône, et un ITEP (Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique) associatif, Arc-en-Ciel.[33]
En 2012, l'hôpital de Trévoux fait partie de la communauté hospitalière de territoire de l'hôpital Nord-Ouest[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2019, la commune comptait 6 920 habitants[Note 6], en augmentation de 3,16 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 656 | 2 530 | 2 717 | 3 016 | 2 556 | 2 559 | 2 684 | 2 532 | 3 071 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 749 | 2 794 | 2 863 | 2 655 | 2 889 | 2 698 | 2 661 | 2 687 | 2 662 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 821 | 2 624 | 3 072 | 2 941 | 3 122 | 3 093 | 3 004 | 2 961 | 3 229 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 594 | 4 231 | 4 583 | 4 982 | 6 092 | 6 392 | 6 852 | 6 812 | 6 746 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 702 | 6 920 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dispose d'un cinéma et une médiathèque.
La pratique et l’enseignement de la musique sont assurés par l’association Harmonie[38] de Trévoux. Cet orchestre d’harmonie, composé de plus de 50 musiciens est actif sur la commune depuis 200 ans[39] et gère une école de musique de 240 élèves.
À Trévoux se trouve le siège de l'entreprise Tubesca-Comabi, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de solutions d’accès, de travail et de protection en hauteur.
Le centre-ville comporte plusieurs bâtiments (hôpital, ancien Parlement, etc.) et hôtels particuliers des XVIIe siècle-XVIIIe siècle. L'ensemble est dominé par les ruines d'un château fort du XIVe siècle. À proximité du château se trouvent les restes d'une ancienne porte des fortifications.
L'église de style néo-roman a été construite sur le côté est de la place où se trouve le Parlement. Son édification sur l'emplacement de l'ancienne église-forteresse qui défendait la Porte de Lyon, a été réalisée entre 1899 et 1905, sur un terrain en pente. Du fait de ce terrain, elle a coûté plus cher que prévu pour pouvoir stabiliser les fondations. Inachevée, elle ne possède pas de clocher, et ses cloches sont abritées dans l'édicule en bois au flanc du bâtiment. De plus elle est orientée en sens inverse des églises catholiques classiques avec une entrée à l'est et un chevet à l'ouest toujours à cause du terrain fort pentu.
Une exposition permanente sur la fabrication des filières en diamant, dont Trévoux a été la capitale mondiale[41] jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, est visible à l'office de tourisme Trévoux Saône Vallée. L'exposition s'inscrit dans le cadre agréable et prestigieux d'une maison bâtie à la Renaissance qui comporte encore des éléments architecturaux des XVe, XVIe et XVIIIe siècles.
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Blason | D'or à la tour couverte de gueules ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys du champ, chacune senestrée, en pointe, d'un bâton péri aussi de gueules en bande[42]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |