Quincieux est une commune française située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ne pas confondre avec la commune de Quincieu dans le département de l'Isère.
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Quincieux | |
![]() Église du hameau de La Chapelle. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Circonscription départementale du Rhône |
Métropole | Métropole de Lyon |
Arrondissement | Lyon |
Maire Mandat |
Pascal David 2020-2026 |
Code postal | 69650 |
Code commune | 69163 |
Démographie | |
Gentilé | Quincerots, Quincerotes |
Population municipale |
3 495 hab. (2019 ![]() |
Densité | 197 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 54′ 52″ nord, 4° 46′ 40″ est |
Altitude | Min. 167 m Max. 196 m |
Superficie | 17,72 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Germain-au-Mont-d'Or (ville-centre) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | quincieux.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Quincerots et Quincerotes.
Communes du Rhône :
Communes de l'Ain :
Quincieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Germain-au-Mont-d'Or, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 6 552 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), zones urbanisées (8,6 %), eaux continentales[Note 3] (6,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
La commune est traversée par la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles et possède une gare de la SNCF desservie par des trains express régionaux.
Depuis le , la commune est desservie par la ligne 96 des TCL entre Neuville-sur-Saône et la gare de Quincieux.
Durant la période protohistorique, notamment avant la Guerre des Gaules du milieu du Ier siècle av. J.-C., le territoire actuel de Quincieux appartient vraisemblablement aux Segusiaves qui occupent la rive droite de la Saône et dont la capitale est Feurs, aujourd'hui dans la Loire. À l'époque romaine, une voie traverserait la commune pour relier Trévoux à Chasselay[11], tandis qu'une voie naturelle plus ancienne pourrait exister au nord de la commune pour traverser la Saône[11] comme le prouverait la découverte d'une pointe de lance à douille à Chamalant[11], tandis que des éléments de l'Âge du Bronze, telle qu'une épingle à tête discoïdale à décor d'étoile ont été trouvés à Doyère[11]. Une occupation gallo-romaine est attestée au lieu-dit Château Brûlé[11].
Au lieu-dit de Grange-Rouge, un important site dont l'occupation dure de la Protohistoire à l'époque médiévale a été fouillé dans le cadre de la construction de l'autoroute A46[11]. Ce site présente des fosses, notamment en « V », caractéristiques de la période protohistorique et délimitant vraisemblablement un enclos quadrangulaire tandis que le comblement livre du matériel datable entre -120 et -40[11]. Un dépôt métallique est datable du milieu du Ier siècle et une occupation du Haut-Empire est attestée par la présence d'un bâtiment en matériaux légers[11]. Un autre site laténien est attesté au lieu-dit Lima présentant un système de fosses d'enclos[11]. Répartis sur toute la commune, de nombreux objets gallo-romains sont mentionnés attestant l'occupation du site, liée à sa relative proximité avec la colonie de Lugdunum, la Lyon antique[11].
Le a lieu sur le territoire de Quincieux, à proximité de la gare de triage de Saint-Germain-au-Mont-d'Or, le déraillement du « train des vacances » qui fait 6 morts et 91 blessés[12].
Le , le conseil municipal de la commune sollicite l'examen de son adhésion à la Communauté urbaine de Lyon qui accepte cette requête le [13]. La commune a finalement intégré la communauté le .
Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[14].
Les armes de Quincieux se blasonnent ainsi : De gueules à la face ondée d’argent, accompagnée en chef d’un léopard d’or et en pointe d’une chapelle de même ouverte et ajourée de sable.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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ca. 1973 | Maurice Plaisantin | |||
Émile Charrier | ||||
Bernard Fontanel[15] | DVD | Chef d'entreprise | ||
Joël Boucher | DVD | Retraité | ||
En cours (au 19 janvier 2021) |
Pascal David | DVD | Cadre supérieur Réélu pour le mandat 2020-2026 | |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune est membre du syndicat mixte Plaines Monts d'Or[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2019, la commune comptait 3 495 habitants[Note 4], en augmentation de 6,07 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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927 | 972 | 965 | 900 | 990 | 979 | 1 015 | 1 086 | 1 073 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 074 | 1 050 | 1 100 | 1 111 | 1 108 | 1 099 | 1 096 | 1 019 | 959 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
948 | 1 008 | 1 014 | 918 | 1 029 | 1 055 | 1 036 | 1 101 | 1 122 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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1 246 | 1 270 | 1 510 | 1 920 | 2 300 | 2 657 | 2 867 | 2 931 | 3 295 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 480 | 3 495 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[23].
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