Saint-Didier-de-Formans est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Didier-de-Formans | |
Mairie de Saint-Didier-de-Formans. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Communauté de communes Dombes Saône Vallée |
Maire Mandat |
Frédéric Vallos 2020-2026 |
Code postal | 01600 |
Code commune | 01347 |
Démographie | |
Gentilé | Désidérien |
Population municipale |
2 035 hab. (2019 ![]() |
Densité | 311 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 57′ 26″ nord, 4° 46′ 52″ est |
Altitude | Min. 179 m Max. 258 m |
Superficie | 6,54 km2 |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Trévoux |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-stdidierdeformans.fr |
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Les habitants sont appelés Désidériens.
Située en bordure du Val de Saône, au nord de Lyon, la commune de Saint-Didier-de-Formans est traversée d'est en ouest par le Formans.
Jassans-Riottier | Frans | |
Saint-Bernard | ![]() |
Sainte-Euphémie |
Trévoux | Reyrieux |
Saint-Didier-de-Formans est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[4] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,5 %), terres arables (25,8 %), zones urbanisées (23,8 %), prairies (7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les premières traces d'occupation de Saint-Didier-de-Formans remontent à l'âge du bronze et à l'époque gallo-romaine. De nombreux objets de ces périodes y ont été retrouvés. La commune eut différents noms au cours de l'histoire parmi lesquels Vindonissia puis Saint Didier de Riotier ou en Dombes puis de Fromens ou Formans. À la suite de la Révolution de 1789, la commune garda quelque temps le nom de Formans-la-Montagne. C'est aussi à cette date que la commune jusqu'alors séparée en deux parties - de Dombes et de Franc-Lyonnais - fut unifiée.
Le , trente résistants dont Marc Bloch, Lucien Bonnet et Hector Isabella ont été fusillés par la Gestapo. Ils ont été conduits en pleine nuit depuis leur prison de Lyon dans un champ avoisinant au lieu-dit les Roussilles, pour y être exécutés[10].
On relève deux survivants : Jean Crespo mort le à Marseille (des suites de ses blessures) et Charles Perrin, mort le à Villeurbanne.
Durant la Révolution française, la commune prend temporairement le nom de Formans-la-Montagne[11].
La commune de Saint-Didier-de-Formans est membre de la communauté de communes Dombes Saône Vallée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Trévoux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[12].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[13]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Trévoux pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[13], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
juin 1995 | 2014 | Patrick Rousset | DVG | Conseiller général |
mars 2014 | En cours | Frédéric Vallos | SE-DVD | Fonctionnaire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 2 035 habitants[Note 3], en augmentation de 11,94 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
410 | 350 | 394 | 507 | 560 | 642 | 658 | 650 | 686 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
700 | 616 | 661 | 632 | 632 | 585 | 546 | 533 | 507 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
515 | 570 | 520 | 519 | 577 | 576 | 548 | 476 | 599 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
627 | 648 | 665 | 992 | 1 288 | 1 544 | 1 746 | 1 751 | 1 792 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 889 | 2 035 | - | - | - | - | - | - | - |
L'ancienne chapelle seigneuriale appartenait aux Hubert de Saint Didier et a été construite entre 1610 et 1612 par sire Barnoud de Saint Didier. Elle faisait partie de l'église construite au XIe siècle et détruite en 1878 : elle communiquait avec l'église par les ouvertures du mur sud (côté de l'actuel cimetière). La pseudo abside, ajoutée au XVIIIe siècle, comporte quelques traces de la sacristie. Le mur Sud avec ses deux fenestrons appartenait à l'église (XIe siècle), les arcades gothiques ont été rajoutées plus tard.
La borne du Franc-Lyonnais est une rares indications conservées délimitant les régions du Franc-Lyonnais et de la Dombes.
![]() |
Blason | D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux roses d'argent et en pointe d'un croissant du même[19]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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