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Tinchebray-Bocage est une commune française située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 4 882 habitants[Note 1]. Elle est créée le par la fusion de sept communes, sous le régime juridique des communes nouvelles. Les communes de Beauchêne, Frênes, Larchamp, Saint-Cornier-des-Landes, Saint-Jean-des-Bois, Tinchebray et Yvrandes deviennent des communes déléguées.

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Tinchebray-Bocage

Vallée du Noireau
au sud du bourg de Tinchebray.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Argentan
Intercommunalité Communauté de communes Domfront Tinchebray Interco
(siège)
Maire
Mandat
Josette Porquet
2020-2026
Code postal 61800
Code commune 61486
Démographie
Population
municipale
4 882 hab. (2019)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 46″ nord, 0° 44′ 03″ ouest
Altitude Min. 132 m
Max. 324 m
Superficie 90,88 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Tinchebray-Bocage
(ville isolée)
Aire d'attraction Flers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Domfront en Poiraie
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Tinchebray-Bocage
Géolocalisation sur la carte : Orne
Tinchebray-Bocage
Géolocalisation sur la carte : France
Tinchebray-Bocage
Géolocalisation sur la carte : France
Tinchebray-Bocage
Liens
Site web www.tinchebray.fr

    Géographie


    Située à l'ouest du Bocage flérien, Tinchebray-Bocage est au cœur d'une plus vaste région, le Bocage normand. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie place la commune au cœur de l'unité des hauts pays de l'ouest ornais et du mortainais située majoritairement au nord-ouest du département de l'Orne et caractérisée par un « paysage rude marqué par un relief complexe modelé par les cours d'eau qui en divergent comme d'un château d'eau »[1].

    Le territoire est traversé par la ligne de partage des eaux, le nord dans le bassin de l'Orne avec le Noireau, et le sud dans le bassin de la Loire avec l'Égrenne et la Varenne. Le point le plus bas, 132 m, est à la sortie du Noireau à Frênes et le plus haut à Saint-Cornier-des-Landes, 324 m, entre la Noë-Chesnay et les Monts.

    Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France, mais la pluviométrie annuelle de Tinchebray-Bocage est plus importante et avoisine les 1 100 mm à l'ouest du territoire[2] avec de 190 à 200 jours de pluie par an. Les hautes terres de Saint-Cornier-des-Landes, situées sur une crête à 316 m d'altitude, ont un bioclimat "hyper-humide" caractérisé par des précipitations abondantes toute l'année qui se manifeste par la présence de hêtre[3] (bois de fouteaux dans les textes anciens, micro-toponyme : Foutelaie).

    Le massif granitique de Chanu avec ses points les plus élevés s'étend jusqu'au sud de Frênes au Mont-Crespin, 312 m d'altitude et à l'est de Tinchebray à la Gautierrerie, 309 m. Un autre petit massif de granodiorite est très étroit à Larchamp, plus large entre Saint-Jean-des-Bois et Saint-Clair-de-Halouze. Une crête des cornéennes plus résistantes à l'érosion que les granites traverse: Saint-Cornier-des-Landes, Yvrandes et Saint-Jean-des-Bois[4]. Le minerai de fer est à l'affleurement pour le synclinal Mortain-Domfront-Bagnoles à Larchamp[5].

    Communes limitrophes de Tinchebray-Bocage[6]
    Le Ménil-Ciboult Saint-Quentin-les-Chardonnets Montsecret-Clairefougère (comm. dél. de Montsecret)
    Cerisy-Belle-Étoile
    Saint-Christophe-de-Chaulieu
    Le Fresne-Poret (Manche)
    Landisacq
    Chanu
    Ger
    (Manche)
    Lonlay-l'Abbaye Saint-Clair-de-Halouze
    Saint-Bômer-les-Forges

    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 1 018 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1951 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[14]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records ST CORNIER-DES-LANDES (61) - alt : 306 m 48° 43′ 24″ N, 0° 43′ 42″ O
    Statistiques établies sur la période 1981-2007 - Records établis sur la période du 01-01-1951 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1 0,9 2,9 4,2 7,5 10,2 12,1 12,2 10,1 7,6 3,8 1,7 6,2
    Température moyenne (°C) 3,6 3,9 6,5 8,4 12 14,9 17 17,2 14,5 11 6,7 4,2 10
    Température maximale moyenne (°C) 6,3 7 10,1 12,6 16,4 19,6 21,9 22,1 18,9 14,4 9,6 6,7 13,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17
    08.01.1985
    −14,2
    01.02.1954
    −9,6
    07.03.1971
    −5,5
    11.04.03
    −1
    05.05.1982
    0,4
    02.06.1962
    4,6
    01.07.1960
    3
    30.08.1977
    0
    14.09.1951
    −4
    29.10.1997
    −8
    20.11.1985
    −13
    29.12.05
    −17
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    14,5
    16.01.1996
    19,9
    27.02.19
    23
    30.03.21
    25,5
    30.04.05
    32
    25.05.1953
    34,5
    29.06.19
    37,2
    01.07.1952
    36
    10.08.03
    33,8
    01.09.1961
    25,5
    01.10.1985
    18,9
    02.11.1972
    15,5
    06.12.1979
    37,2
    1952
    Précipitations (mm) 124 90,9 91,8 71,3 85 64,5 68,2 63,9 85,2 119,4 118,8 130,2 1 113,2
    Source : « Fiche 61377001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme



    Typologie


    Tinchebray-Bocage est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tinchebray-Bocage, une unité urbaine monocommunale[18] de 4 933 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Flers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,4 %), zones agricoles hétérogènes (31 %), terres arables (8,3 %), forêts (2,6 %), zones urbanisées (2,3 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].


    Toponymie


    Tinchebray-Bocage reprend le nom de la commune principale, Tinchebray, et le mot bocage qui définit le paysage commun à tous[25].


    Histoire


    Carte de Cassini.
    Carte de Cassini.

    La commune est créée le par un arrêté préfectoral du [26], par la fusion de sept communes, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Beauchêne, Frênes, Larchamp, Saint-Cornier-des-Landes, Saint-Jean-des-Bois, Tinchebray et Yvrandes deviennent des communes déléguées et Tinchebray est le chef-lieu de la commune nouvelle.

    La voie antique qui reliait Augustodurum (Bayeux) et Vieux-la-Romaine (Vieux) à Jublains et Vindunum (Le Mans) servait de limite à Larchamp, Beauchêne, Saint-Cornier-des-Landes, Tinchebray et Frênes[27],[28].

    Les territoires de Tinchebray, Saint-Jean-des-Bois, Saint-Cornier-des-Landes et Beauchêne viennent en partie du déboisement de la forêt de la Lande Pourrie, celui d'Yvrandes y était totalement inclus.

    Les hameaux anciens sont souvent issus de masures (vavassories, aînesses), terres en roture données contre redevances et devoirs par le seigneur à une famille représentée par un aîné qui tient le rôle de prévôt et les aveux, participe aux gages-plèges de la seigneurie. Certaines familles ont laissé leurs noms comme les Degrenne : la Degrennerie à Tinchebray, Aubry : l'Aubrière à Larchamp, Dumaine : la Dumainerie à Saint-Cornier-des-Landes, Aumont : la fieffe Aumont à Beauchêne[29].


    La chouannerie


    Entre 1793 et le Consulat, le bocage contrairement au reste de la Normandie qui reste calme, est le théâtre d'une guérilla sporadique, difficile à réprouver et toujours impitoyable. La chouannerie normande s'identifie aux autres résistances au régime révolutionnaire, de la Vendée, de l'Anjou, du Maine et de la Bretagne. Elle reçoit l'appui et la complicité d'une large partie des populations rurales. Quant au danger qu'elle présentait, il fallut en finir avec l'assassinat de son chef Louis de Frotté[30]. La bourgeoisie de Tinchebray est largement républicaine alors que la campagne reste fidèle à Dieu et au roi.

    En 1790, les ecclésiastiques obligés de prêter le serment civique, quittent leurs presbytères, partent à l'étranger ou restent dans le pays et commencent une vie clandestine. Considérés comme des martyrs, leur influence augmente. Ils sont remplacés par des prêtres jureurs qui face à l'hostilité de la population partent et ferment les églises.

    En , la levée de 300 000 hommes sur tout le territoire ouvre une période de résistance par le refus massif de répondre à l'appel militaire. À Saint-Jean-des-Bois, Michelot Moulin (Michel Moulin), fils d'un taillandier aisé, réquisitionné pour rejoindre les forces républicaines obtient des armes par ruse, déserte et entre dans la clandestinité avec ses compagnons, creusant des souterrains, désarmant les patriotes de Landisacq, Chanu et Saint-Cornier-des-Landes pendant que ceux de Flers désarment Saint-Jean-des-Bois. Sa division occupe les régions de Vire, Condé-sur-Noireau et Domfront avec 1 200 à 1 500 hommes.

    En , Michelot Moulin libère de la prison royale de Tinchebray l'abbé Dulaurant condamné à la guillotine. En , Hoche met en place un système de défense avec des colonnes mobiles de 50 à 60 hommes à Saint-Cornier-des-Landes au Val de Préaux.

    Le , Louis de Frotté attaque Tinchebray avec 800 chouans et y met le feu. 150 républicains ont fortifié la ville, la chapelle Saint-Rémi de Tinchebray servant de citadelle, d'observatoire et de refuge pour les femmes, les enfants et les vieillards. Bilan : 84 maisons brûlées, 2 républicains tués, 20 officiers et environ 80 chouans tués.

    Le , bataille du Val de Préaux à Saint-Cornier-des-Landes et Chanu, 2000 chouans cachés dans la forêt de Saint-Jean-des-Bois attaquent 1500 républicains. Les républicains abandonnent trois voitures et 10 à 11 prisonniers, un gros butin d'armes, de munitions et de vivres.

    Le , Louis de Frotté est fusillé. Entre 1815 et 1824, la royauté récompense les anciens chouans, les veuves et les enfants dont Michelot Moulin[31].


    Le travail du fer, la quincaillerie


    Le travail du fer est attesté dans la région de Tinchebray-Bocage depuis le XIIe siècle. Sur un métier de ferron présent au XVe siècle se superpose, entre La Chapelle-Biche et Saint-Bômer-les-Forges, à l'est, et Saint-Jean-des-Bois et Ger, à l'ouest, une forte activité métallurgique[32].

    Dans ce pays montueux, aux terres maigres, au climat pluvieux, aux chemins impraticables en hiver[33], où le minerai est abondant et les forêts nombreuses, le travail du fer est un complément de l'agriculture bien adapté au caractère normand par sa pratique à domicile et nécessaire par son apport financier[32].

    Cloutiers à Saint-Cornier.
    Cloutiers à Saint-Cornier.

    Au début du XXIe siècle, le système productif local représente 80 % de la production française d'outils de jardin et 25 % de la quincaillerie du bâtiment[44].


    Politique et administration


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2015[45] juillet 2017 Jérôme Nury UMP-LR[46] Vice-président du conseil général, président de la communauté de communes, maire sortant de Tinchebray
    juillet 2017[47] En cours Josette Porquet[48] DVD Retraitée de la fonction publique hospitalière

    Le conseil municipal est composé de trente-trois membres dont le maire et huit adjoints[48].


    Démographie


    Liste des communes déléguées
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Tinchebray
    (siège)
    61486Domfront Tinchebray Interco26,522 590 (2018)98


    Beauchêne61031Domfront Tinchebray Interco10,42249 (2018)24
    Frênes61177Domfront Tinchebray Interco13,31821 (2018)62
    Larchamp61223Domfront Tinchebray Interco8,41303 (2018)36
    Saint-Cornier-des-Landes61377Domfront Tinchebray Interco11,96602 (2018)50
    Saint-Jean-des-Bois61410Domfront Tinchebray Interco9,93182 (2018)18
    Yvrandes61513Domfront Tinchebray Interco10,33155 (2018)15

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2019, la commune comptait 4 882 habitants[Note 7], en diminution de 3,37 % par rapport à 2013 (Orne : −3,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    2013 2018 2019
    5 0524 9024 882
    (Sources : Insee à partir de 2013[49].)

    Culture locale et patrimoine


    L'église Notre-Dame des Montiers, classée au titre des Monuments historiques.
    L'église Notre-Dame des Montiers, classée au titre des Monuments historiques.
    La prison royale de Tinchebray, inscrite au titre des Monuments historiques.
    La prison royale de Tinchebray, inscrite au titre des Monuments historiques.
    La traversée de Tinchebray par la D 22 puis D 924.

    Lieux et monuments



    Monuments historiques classés


    Monuments historiques inscrits


    Musées


    Le patrimoine industriel


    L'activité industrielle de Tinchebray-Bocage fait l'objet d'importants dossiers dans l'Inventaire général du Patrimoine industriel de Basse-Normandie, patrimoine industriel de l'Orne.


    Frênes


    Larchamp


    Tinchebray

    La filature de Rochefort (inscrite au titre des Monuments historiques).
    La filature de Rochefort (inscrite au titre des Monuments historiques).

    Personnalités liées à la commune


    André Breton en 1924.
    André Breton en 1924.

    Saint-Jean-des-Bois


    Tinchebray


    Pour approfondir



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes


    1. Population municipale 2019, légale en 2022.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. « www.donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr (Dreal Basse-Normandie) - Les unités de paysage : Unité 7.4.2 : Les hauts pays de l’ouest ornais et du Mortainais » [PDF] (consulté le ).
    2. « Pluviométrie interannuelle. Normale 1970-2000 » (consulté le ) (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr)
    3. Michèle Lavollé: Le bocage ornais, Tome 1 dans: "Le Pays-Bas-Normand, no 213, 214, 215, 1994 pages: 83, 93
    4. Michèle Lavollé: Le bocage ornais, page: 46
    5. La métallurgie normande, Cahiers de l'inventaire, page: 17
    6. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    7. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    11. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    14. « Fiche du Poste 61377001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Tinchebray-Bocage », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Flers », sur insee.fr (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. « La campagne du XXIe siècle » se dessine dans la France rurale », sur lemonde.fr (consulté le ).
    26. Arrêté du 23 décembre 2014 portant création de la commune nouvelle de Tinchebray-Bocage.
    27. G. Hubert:, Voies antiques, les relations entre Jublains et Vieux.
    28. Jules Appert, Étude sur un embranchement de Bayeux à Vire.
    29. L'abbé Dumaine dans le tome 2 de: Tinchebray et sa région au bocage normand donne les fieffes du Comté de Mortain pour: Tinchebray, Saint-Jean-des-Bois, Yvrandes, Saint-Cornier-des-Landes et Beauchêne, pages: 265 à 386. On peut les retrouver sur la page: Chanu de Généawiki
    30. Alfred Chaudeurge: La chouannerie normande
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    [de] Tinchebray-Bocage

    Tinchebray-Bocage ist eine französische Gemeinde mit 4.882 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Département Orne in der Region Normandie. Sie ist eine sogenannte Commune nouvelle, die durch die Fusionierung der ehemals selbständigen Gemeinden Beauchêne, Frênes, Larchamp, Saint-Cornier-des-Landes, Saint-Jean-des-Bois, Tinchebray und Yvrandes am 1. Januar 2015 entstanden ist.[1] Sie gehört zum Arrondissement Argentan und zum Kantons Domfront.

    [en] Tinchebray-Bocage

    Tinchebray-Bocage (French pronunciation: ​[tɛ̃ʃ(ə)bʁɛ bɔkaʒ]) is a commune in the Orne department in the Normandy region in north-western France. The result of the merger, on 1 January 2015, of the communes of Beauchêne, Frênes, Larchamp, Saint-Cornier-des-Landes, Saint-Jean-des-Bois, Tinchebray and Yvrandes.[2]
    - [fr] Tinchebray-Bocage

    [ru] Теншебре-Бокаж

    Теншебре-Бокаж (фр. Tinchebray-Bocage) — новая коммуна на северо-западе Франции, находится в регионе Нормандия, департамент Орн, округ Аржантан, кантон Донфрон-ан-Пуаре. Расположена в 83 км к северо-западу от Алансона и в 71 км к юго-западу от Кана, в 35 км от автомагистрали А84, на левом берегу реки Нуаре. Первая «новая» коммуна на территории Нижней Нормандии.



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