Le Fresne-Poret est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 218 habitants[Note 1].
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Le Fresne-Poret | |
![]() L'église Saint-Jean-Baptiste. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Avranches |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie |
Maire Mandat |
Pascal Grente 2020-2026 |
Code postal | 50850 |
Code commune | 50193 |
Démographie | |
Gentilé | Fresnais |
Population municipale |
218 hab. (2019 ![]() |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 42′ 37″ nord, 0° 49′ 47″ ouest |
Altitude | Min. 204 m Max. 316 m |
Superficie | 10,08 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Mortainais |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est au sud-est du département de la Manche, limitrophe de l'Orne et à proximité du Calvados, et donc entre Mortainais, bocage virois et bocage flérien. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie place la commune à l'ouest de l'unité des hauts pays de l’ouest ornais et du Mortainais située majoritairement au nord-ouest du département de l'Orne et caractérisée par un « paysage rude, marqué par un relief complexe modelé par les cours d’eau qui en divergent comme d’un château d’eau »[1]. Son bourg est à 8 km à l'est de Sourdeval, à 10 km au sud-ouest de Tinchebray et à 13 km au nord-est de Mortain.
Deux routes départementales se croisent dans le bourg. La D 60 permet au sud de joindre Barenton et au nord-est Tinchebray. La D 83 mène au nord-ouest à Saint-Martin-de-Chaulieu et au sud-est à Ger. Sourdeval est accessible à l'ouest en empruntant la D 60, puis la D 499 dès la limite communale franchie.
Fait exceptionnel pour une commune de la Manche, Le Fresne-Poret est très majoritairement dans le bassin de la Loire (Heussé, Saint-Georges-de-Rouelley et Ger, sont aussi dans ce cas), par son sous-affluent l'Égrenne qui délimite le territoire du nord-ouest à l'est. Plusieurs courts affluents parcourent le territoire communal dont l'un contourne le bourg. Seule une petite partie au sud-ouest du territoire alimente la Sée Rousse, une des ramifications de la Sée, fleuve côtier.
Le point culminant (316 m) se situe au sud-ouest, près du lieu-dit la Frainée, sur la ligne de partage des eaux. La cote de 314 m est également atteinte plus au sud, près de la Ferme et des Hautes Brousses. Le point le plus bas (203/204 m) correspond à la sortie de l'Égrenne du territoire, au sud-est. La commune est bocagère.
Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : la Bobichère, l'Étre Niobey, la Mannière, la Thébaudière, la Gauterie, l'Haltière, la Huberdière, le Pont d'Égrenne (au nord), le Val Petit, le Bas Pont, la Petite Vallée, le Bourg Donné, le Petit Bourg Donné, les Brousses, Frévalet, la Vente Loisel, les Brousses Guermont, le Bois du Fresne, le Beaulieu, le Moulin du Fresne, la Fieffe aux Chèvres (à l'est), les Oziers, les Carreaux, le Moulin du Pont Auray, la Noë Aubay, l'Embûche de Bas, le Sot Coin, l'Embûche, la Brousse au Cheval, le Petit Ruet, le Bas Pied Fût, les Prés (au sud), la Ferme, les Hautes Brousses, la Fieffe Boulay, la Rochais, la Clairière, la Valette, le Maupas, le Maupertuis, la Frainée, les Auges, le Logis, les Hayes, l'Aujardière, le Bourg et la Goderie (à l'ouest)[2].
Sourdeval | Saint-Christophe-de-Chaulieu (Orne) | Tinchebray-Bocage (Orne) (comm. dél. de Saint-Jean-des-Bois) |
Sourdeval | ![]() |
Ger |
Sourdeval, Ger |
Ger | Ger |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Cornier-des-Landes », sur la commune de Tinchebray-Bocage, mise en service en 1951[11] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[12],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de précipitations de 1 113,2 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 57 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[15] à 11,9 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[17].
Le Fresne-Poret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[18],[19],[20].
La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (80,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), forêts (0,8 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Le Fresne en 1398, de Fraxino en 1412[25], Le Frene Poret entre 1753 et 1785[26].
Fresne a pour origine l'arbre, le frêne, et Poret est un nom de famille[27]. Cette explication vaut pour une appellation créée à l'époque médiévale, mais au XVIIIe siècle, cet ajout doit certainement correspondre à autre chose. Étant donné le grand nombre de toponymes homologues en Normandie, on peut penser qu'ici, le déterminant a simplement un rôle distinctif.
Le gentilé est Fresnais[28].
Le Fresne-Poret est la dernière commune de la Manche à être libérée lors de la bataille de Normandie par les 28e et 29e divisions d'infanterie américaines le .
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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…1792 | 1795… | Jacques Lalouël | ||
…1796 | 1798… | Jean Lalouël | ||
1798 | 1799 | Julien Lalouël | ||
1800 | 1813 | Jean-Jacques Moulin | ||
1813 | 1821 | Jean-Charles Lalouël | ||
1821 | 1828 | Michel-Gabriel Lalouël | ||
1828 | 1830 | Jean-Jacques Moulin | ||
1830 | 1832 | Michel-Gabriel Lalouël | ||
1832 | 1845 | Jean-Baptiste Juhel[29] | ||
1845 | 1846 | Casimir Moulin | faisant fonction | |
1846 | 1851 | Casimir Moulin | ||
1851 | 1852 | Claude-Louis Mauger | ||
1852 | 1873 | Victor-Michel Juhel | ||
1873 | 1892 | Charles Debon | ||
1892 | 1892 | Emmanuel Moulin | ||
1892 | 1915 | Prosper Buffard | ||
1915 | 1919 | Auguste Levallois | ||
1919 | 1922 | Victor Roulleaux | ||
1922 | 1923 | Artur Fourré | ||
1923 | 1925 | Adrien Labiche | ||
1925 | 1929 | Alexis Lecointre | ||
1929 | 1933 | Fernand Favrie | ||
1933 | 1935 | Gustave Bazin | ||
1935 | 1940 | Alexis Lecointre | ||
1940 | 1940 | Théophile Bazin | faisant fonction | |
1940 | 1942 | Gustave Moulin | ||
1942 | 1953 | Ferdinand Sillère | ||
1953 | 1986 | Albert Durand | ||
1986 | mars 2001 | Daniel Hamon | SE | Agriculteur |
mars 2001[30] | En cours | Nicole Miquelard[31] | SE | Agricultrice |
Une partie des données est issue de la liste établie par Jean. Pouëssel et Nicolas Garel[32] |
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2019, la commune comptait 218 habitants[Note 8], en augmentation de 4,81 % par rapport à 2013 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Le Fresne-Poret a compté jusqu'à 1 095 habitants en 1841.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
900 | 849 | 986 | 976 | 1 006 | 1 076 | 1 095 | 1 048 | 1 009 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
951 | 860 | 827 | 812 | 803 | 739 | 731 | 686 | 603 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
590 | 580 | 560 | 481 | 448 | 459 | 463 | 427 | 396 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
382 | 357 | 312 | 317 | 277 | 241 | 235 | 234 | 209 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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216 | 218 | - | - | - | - | - | - | - |
Étienne Juhel Deslandes (c. 1744-1824). Descendant d'une famille de maîtres drapiers de Vire, son grand-père Denis Juhel a fait partie de la délégation venue demander au ministre Colbert de nouveaux statuts pour les drapiers de Vire. Aubergiste, cultivateur, il se présente comme représentant du tiers état du bailliage de Mortain à l'Assemblée préliminaire aux États généraux qui se tient à Coutances. Il n'est pas retenu pour l'Assemblée parisienne. Il est conseiller municipal du Fresne-Poret.
Il enverra deux de ses petits-fils, Victor Achille Juhel-Desmares et Louis Auvray (futur maire de Saint-Lô) à l'école polytechnique récemment créée. Son fils Jean Baptiste Juhel qui prend sa suite comme aubergiste sera maire de la commune du Fresne-Poret.
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