Ger est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 807 habitants[Note 1].
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Ger | |
![]() L'église Saint-Mathieu. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Avranches |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie |
Maire Mandat |
Michel Prieur 2020-2026 |
Code postal | 50850 |
Code commune | 50200 |
Démographie | |
Gentilé | Gérois |
Population municipale |
807 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 40′ 54″ nord, 0° 47′ 19″ ouest |
Altitude | Min. 162 m Max. 341 m |
Superficie | 39,78 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Mortainais |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.commune-ger50.fr |
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Couvrant 3 978 hectares, Ger était, avant la création des communes nouvelles issues de la réforme des collectivités territoriales, la troisième commune la plus étendue du département après les communes d'Isigny-le-Buat et Pontorson dont les territoires étaient issus des fusions de communes des années 1970. Ger est la commune la plus orientale du département de la Manche. Limitrophe du département de l'Orne, elle se situe entre Mortainais, Domfrontais et Bocage flérien. Son bourg est à 13 km à l'est de Mortain, à 17 km au nord-ouest de Domfront et à 21 km à l'ouest de Flers[1].
Le territoire est traversé par la route départementale no 157 reliant Mortain à l'ouest à Beauchêne à l'est et Flers au nord-est. Elle croise dans le bourg la D 36 qui conduit à Yvrandes au nord-est et à Barenton au sud, et la D 82 qui permet de rejoindre Lonlay-l'Abbaye au sud-est et Sourdeval au nord-ouest. Partant également du bourg, la D 83 mène au Fresne-Poret au nord-ouest. L'ouest du territoire est traversé par la D 60 qui relie Le Fresne-Poret à Barenton.
Ger est une des rares communes du département majoritairement dans le bassin de la Loire, par son sous-affluent l'Égrenne qui délimite le territoire au nord-est, grossie à cet endroit de nombreux courts affluents. Son propre affluent, la Sonce, collecte les eaux de la majeure partie du territoire, notamment par l'intermédiaire du ruisseau de la Rouérie. Une petite partie à l'ouest du territoire communal est parcourue par la Cance (ruisseau des Vieux Gués) et son premier affluent, le ruisseau de Boutron, et se trouve donc dans le bassin de la Sélune.
Le point culminant (341/342 m) se situe au nord, au lieu-dit les Herbreux. Le point le plus bas (162 m) correspond à la sortie de l'Égrenne du territoire, à l'est. La commune est bocagère, pour partie forestière (forêt de la Lande Pourrie).
Sourdeval | Le Fresne-Poret, Tinchebray-Bocage (comm. dél. de Saint-Jean-des-Bois, Orne) | Tinchebray-Bocage (comm. dél. d'Yvrandes et Beauchêne, Orne) |
Saint-Clément-Rancoudray | ![]() |
Lonlay-l'Abbaye (Orne) |
Saint-Clément-Rancoudray | Barenton | Saint-Georges-de-Rouelley |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Cornier-des-Landes », sur la commune de Tinchebray-Bocage, mise en service en 1951[10] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de précipitations de 1 113,2 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 61 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[14] à 11,9 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[16].
Ger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), forêts (12,2 %), zones urbanisées (1,3 %), terres arables (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de la localité est attesté sous les formes in Gerno en 1082 (A. M. Fonds coll. de l'abbaye Blanche de Mortain) et mota Gerni en 1170 (Léopold Delisle, Notes)[24],[25].
Albert Dauzat propose sans conviction le thème pré-indo-européen gar- « pierre, rocher »[26] (comprendre *gar-, non attesté), solution incompatible avec les formes anciennes qu'il ne connaissait pas (il n'en cite aucune contrairement à son habitude). C'est pourquoi François de Beaurepaire ne se range pas derrière cette opinion et préfère une « origine indéterminée »[24].
Rejointe par René Lepelley et Ernest Nègre, Marie-Thérèse Morlet émet l'hypothèse d'une fixation de l'anthroponyme germanique Gerinus[27],[25],[28], employé de manière absolue.
Le gentilé est Gérois[29],[30].
Cette section répertorie les toponymes des lieux-dits de la commune et leur étymologie.
Si l’activité potière et « l’invention » du grès naissent, au début du XIVe siècle, au contact du gisement d’argile de la Goulande dans la vallée de l’Égrenne (La Haute-Chapelle, Saint-Gilles-des Marais et Saint-Georges-de-Rouelley[32]), la paroisse de Ger voit cependant s’établir rapidement, dès la fin du Moyen Âge, la grande majorité des ateliers potiers de grès produisant de la poterie essentiellement utilitaire connue sous l'appellation poteries de Ger.
La nature de l'argile utilisée permet naturellement l'obtention d'une céramique grésée, c'est-à-dire présentant naturellement une surface vitrifiée imperméable. Elle est facilement reconnaissable à sa teinte foncée et à son aspect légèrement brillant. On la trouve encore de nos jours souvent dans les vieux buffets, rarement sous forme de bouteille mais plus souvent de tasses à calvados par 6, parfois encore accrochées à un tonnelet décoratif traduisant les gouts de l'époque (autres gisements et provenances ayant gardé la tradition plus tardivement, proches des villes et des grands axes).
Bien que ces ateliers se situent à quinze kilomètres du gisement d’argile grésante dont il faut transporter jusqu’à deux cent cinquante tonnes certaines années, ce territoire rural développe rapidement une « proto-industrie » très active et organisée, permettant à une population importante d’y vivre[33],[34].
Les conditions de vie expliquent cette implantation : Ger se situe sur les hautes terres bocagères des collines de Normandie. Le climat s’apparente ici plus à celui d’une moyenne montagne qu’au climat océanique présent aux alentours. À 300 mètres d’altitude, l’hiver, rigoureux, se prolonge assez tard et l’été bref reste frais.
Les terres hétérogènes et peu profondes ne suffisent pas à nourrir toute la population qui possède alors comme solution soit de migrer vers des lieux plus cléments, soit de rechercher d’autres activités que l’agriculture, en exploitant les ressources naturelles locales.
Mais la présence de la grande forêt de la Lande Pourrie, entourant le bourg et les villages de la paroisse de Ger, constitue probablement la raison principale de l’établissement des potiers sur ce territoire. La proximité de cette source d’énergie indispensable, facilement exploitable, économiquement rentable mais très volumineuse est privilégiée puisque les comtes de Mortain autorisent l’exploitation de la forêt et de son bois pour en tirer des redevances en argent mais aussi la surveillance de la forêt.
En 1636, on dénombre sur Ger, dix-neuf maîtres-potiers faisant travailler près de trois cents ouvriers. La période la plus faste est incontestablement la première moitié du XIXe siècle, où l’on aurait compté près de sept cents ouvriers travaillant dans vingt-et-une ateliers, en 1840. La renommée et la qualité de la poterie grésée de Ger la font adopter pour le commerce du beurre d'Isigny : elle est naturellement imperméable. Elle voyage ainsi en France et même outre-atlantique[31] pour atteindre les épiceries fines. Le déclin se manifeste dès le milieu de ce siècle : quinze fabriques en 1870, sept en 1905, deux en 1908. Le dernier feu s’éteint en 1928.
Les potiers de la paroisse de Ger se structurent en confrérie dès le Moyen Âge, vraisemblablement au XIVe siècle. Cette communauté, désignée aussi sous le terme de flarie ou de frairie, constitue un groupe d’artisans dont le rôle est de gérer l’organisation et le fonctionnement de la profession.
Les majeurs, artisans élus qui la dirigent, coordonnent les activités professionnelles et les pratiques religieuses. Maîtres-potiers, épouses, compagnons, enfants représentant plusieurs centaines de personnes dépendent de cette communauté.
Un règlement professionnel, original car élaboré dans un contexte rural, structure la confrérie des potiers sur le plan technique, commercial, social et religieux : il traite des normes de fabrication, des règles commerciales, du fonctionnement de la confrérie et du recrutement de ses membres. Les considérations religieuses, réelles, (devoirs de charité, services funèbres) sont de moindre importance.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1945 | 1965 | René Leconte | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1965 | 1995 | Léon Jouanne | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1995 | mars 2008 | Jean-Marie Frétel | Cadre | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2008[36] | avril 2014 | Catherine Hénault | SE | Préparatrice en pharmacie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
avril 2014[37] | mai 2020 | Valérie Normand | SE-DVD | Caissier comptable taxateur, conseillère départementale[38] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020[39] | En cours | Michel Prieur | SE | Agriculteur | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
Liste des maires avant 1945
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Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[39].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].
En 2019, la commune comptait 807 habitants[Note 8], en diminution de 3 % par rapport à 2013 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Ger a compté jusqu'à 2 820 habitants en 1836.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 514 | 2 646 | 2 796 | 2 732 | 2 612 | 2 820 | 2 685 | 2 665 | 2 624 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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2 577 | 2 602 | 2 522 | 2 386 | 2 331 | 2 241 | 2 231 | 2 095 | 1 965 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 910 | 1 822 | 1 716 | 1 474 | 1 463 | 1 449 | 1 370 | 1 390 | 1 335 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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1 342 | 1 245 | 1 109 | 1 075 | 1 041 | 947 | 863 | 851 | 831 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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806 | 807 | - | - | - | - | - | - | - |
Un parc éolien s'est élevé à la fin de l'année 2010. Exploité par la SNC Éoliennes Ger et d’une capacité de production de 8 MW[44], il est constitué de quatre éoliennes Enercon E82-E2 de 2 MW de puissance nominale chacune, d'une hauteur de moyeu de 98 mètres et d'un diamètre de rotor de 82 m[45], soit une hauteur totale de 139 m. Les quatre éoliennes sont érigées au lieu-dit le Télégraphe[46].
Si la production des potiers de Ger[47] est principalement tournée vers les pots de grès, les ateliers fabriquent également de la poterie commune non grésée.
Les potiers de Ger inventent alors un four mixte, probablement mis au point au milieu du XVIIIe siècle : ces constructions massives (trente m3 de laboratoire) combinent le tunnel à tirage horizontal, pour la cuisson des grès à plus de 1 200 °C et deux chambres de cuisson superposées, à tirage vertical, pour celle des autres terres cuites non grésées cuites à 900 °C, tuiles, briques et pavés. À feu égal, chaque fournée permet ainsi de cuire cinq mètres cubes de pièces en plus !
Le four est mis en chauffe très progressivement afin d’éviter que n’éclate l’argile encore humide des pots. C’est le « petit feu ». Pour assurer cette maîtrise, les potiers n’ont que la possibilité de varier l’alimentation du foyer en bois et de réguler le tirage. Puis le potier effectue le « grand feu » pour atteindre dans le tunnel la très haute température de 1 280 °C.
C’est l’expérience du potier qui permet cette maîtrise très empirique, durant les quatre jours et quatre nuits de chauffe pendant lesquels sont consommés, à chaque fournée, plus de 50 stères de bois.
Dans le village du Placître — site actuel du musée de la céramique — la fouille archéologique des trois fours-tunnels implantés sur le site, réalisée par Philippe Bernouis, Bruno Fajal et François Fichet de Clairefontaine, puis la reconstitution du dernier four ayant fonctionné constituent le dernier témoignage de ces fours mixtes qui ne semblent pas avoir d’équivalent dans les autres centre potiers.
Après dix années de recherches archéologiques, de constitution de collections de poteries et de restauration des bâtiments d’un village potier, un musée ouvre en 1997 à l’initiative du Conseil général de la Manche avec l’appui de l’association des amis de la poterie de Ger. Aujourd’hui le musée de la céramique, implanté dans le village du Placître, témoigne de six siècles de poteries de Ger du Mortainais et du Domfrontais.
Le musée constitue également un lieu de rencontre, de recherche et de formation pour les céramistes d’aujourd’hui. Tous les derniers week-ends d’août : soirée du feu et marché des potiers.
L'église Saint-Mathieu a été conçue au début du XXe siècle par l'architecte gérois Lucien Vaugeois[48].
Bâti au XXe siècle, il est la possession de la famille Jourdain de Thieulloy[48].
Cette section devrait être déplacée dans l'article Forêt de la Lande Pourrie.
Pour plus d’informations, se reporter en page de discussion. Ce bandeau a été placé en juillet 2019.
Poussant sur des sols ingrat (d’où son nom), la forêt de la Lande Pourrie recouvrait une grande partie du Mortainais et du Domfrontais. Surexploité par les potiers pour le combustible, elle était constituée de taillis, de landes et de bruyères. Elle était traversée par les fournisseurs des potiers pour aller chercher la matière première dans les marais au sud du massif. Estimée à 40 000 ha au XIe siècle, atteignant la ville de Tinchebray, elle ne couvre plus que 3 400 ha en 1730 et 1 800 ha à la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, replantée et gérée, elle se cantonne sur les hauteurs et les crêtes gréseuses qui dominent le bas pays, en deux massifs distincts dont le principal au sud de Ger, en bande est-ouest depuis Domfront jusque Mortain, et le deuxième, nettement plus petit au nord de la commune.
En 2008, il a été construit une maison earthship en pneus et verre recyclés comportant quatre pièces pour 120 m2 habitable sur un terrain de 1 300 m2. La construction de cette maison a nécessité 750 pneus usagés, 10 000 bouteilles de verre et 2 000 canettes en aluminium. L'énergie fournie était de 2 000 watts solaires et 400 watts éoliens. En , la maison était en vente pour le prix de 133 000 €[49].
L'Association sportive géroise fait évoluer une équipe de football en division de district[50].
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Blason | Écartelé : au 1er de gueules à deux léopards d'or armés et lampassés d'azur l'un au-dessus l'autre, au 2e d'or à un pommier arraché au naturel fruité de gueules, au 3e d'or à une poterie au naturel, l'anse à senestre ; au 4e de gueules à un sabot contourné d'or posé en bande et à un clou de sable brochant en barre[51]. |
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Détails | Représente la production fruitière, les sabots, les clous et la manufacture de poteries du village. Les léopards d'or sur champ de gueules rappellent les armes de la Normandie Adopté en 2010. |