Chanu est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 1 259 habitants[Note 1].
Chanu | |
![]() Le bourg. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Argentan |
Intercommunalité | Communauté de communes Domfront Tinchebray Interco |
Maire Mandat |
Michel Legalle 2020-2026 |
Code postal | 61800 |
Code commune | 61093 |
Démographie | |
Gentilé | Chanusiens |
Population municipale |
1 259 hab. (2019 ![]() |
Densité | 80 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 43′ 43″ nord, 0° 40′ 40″ ouest |
Altitude | Min. 226 m Max. 321 m |
Superficie | 15,72 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Flers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Domfront en Poiraie |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.chanu.eu |
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La commune est en Bocage flérien. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie la classe au cœur de l'unité des hauts pays de l’Ouest ornais et du Mortainais qu'il caractérise par « un paysage rude, marqué par un relief complexe modelé par les cours d’eau qui en divergent comme d’un château d’eau »[1]. Son bourg est à 6,5 km au sud-est de Tinchebray, à 9 km à l'ouest de Flers et à 17 km au nord de Domfront.
Le bourg de Chanu est traversé par trois routes départementales. La D 54 permet de rejoindre Domfront au sud et la route Flers - Tinchebray au nord, tout comme la D 257 qui rejoint cette route à Landisacq. La D 229 rejoint Flers à l'est et permet de rejoindre la route Tinchebray - Domfront à l'ouest. Tinchebray peut être plus directement atteint par la D 225 qui se prolonge au sud-ouest pour aller vers la route Flers - Domfront et, au-delà, La Ferrière-aux-Étangs. Enfin, la D 809 part de Chanu qu'elle relie à Larchamp au sud.
Le territoire communal est à cheval sur la ligne de partage des eaux de l'Orne et de la Loire. Les ruisseaux du Sud et de l'Ouest de la commune confluent au sud pour créer la Halouze qui court se joindre à la Varenne. Les eaux du nord du territoire alimentent la retenue d'eau créée sur la Visance, qui sépare Chanu de Landisacq, celles de l'ouest rejoignant le Hariel en dehors du territoire communal, ces deux rivières étant des affluents de la Vère, qui rejoint l'Orne par les eaux du Noireau.
Le point culminant (321 m) se situe en limite ouest, près du lieu-dit la Foutelaie, sur la départementale 22. Le point le plus bas (226 m) correspondait à la sortie de la Visance du territoire, au nord-est, avant la mise en eau de la retenue. La commune est bocagère.
Les stations météorologiques les plus proches sont Caen-Carpiquet (la plus proche), Alençon-Valframbert et Granville-Pointe du Roc, toutes situées entre 50 km et 70 km de Chanu. Le Mortainais et l'Ouest du bocage flérien s'en différencient toutefois nettement pour la pluviométrie annuelle qui, à Chanu, avoisine les 1 000 mm[2].
Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire, la Cour, la Chancellerie, Bellevue, le Hamel, la Pichardière, la Martinerie, la Maçonnière, la Tardivière, le Brulai, le Bourg, Visance (au nord), les Clos, le Chesnay, la Renaudière, l'Aubrière, la Guibourgère, la Flaudrière, le Petit Moulin, la Plançonnière, le Moulin de la Blaire, la Blaire, le Rocher Blais, les Nogeries, Vaubaillon, la Havasière, les Bissons, la Bullée, le Mont de la Roue (à l'est), la Polinière, Terre Neuve, le Pont Herbout, le Bourg Neuf, la Masure, les Huttereaux, la Mainfrère, la Bunodière, la Racinière, les Brousses, la Billotière, Jérusalem, la Gonfrère, la Mottinière, la Basse Métairie, la Haute Métairie, la Haie, la Besnardière, les Forgettes (au sud), les Hauts Vents, les Fontaines, la Fillière, la Thiboutière, la Lanfrère, le Moulin des Fresnayes, la Pajottière, la Maigrière, les Fresnayes, Préaux et la Foutelaie (à l'ouest)[3].
Tinchebray-Bocage (comm. dél. de Tinchebray, par un angle) |
Landisacq | Saint-Paul |
Tinchebray-Bocage (comm. dél. de Saint-Cornier-des-Landes) |
![]() |
Saint-Paul |
Tinchebray-Bocage (comm. dél. de Saint-Cornier-des-Landes) |
Tinchebray-Bocage (comm. dél. de Larchamp) |
La Chapelle-Biche Saint-Clair-de-Halouze |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Cornier-des-Landes », sur la commune de Tinchebray-Bocage, mise en service en 1951[12] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[13],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de précipitations de 1 113,2 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, dans le département du Calvados, mise en service en 1945 et à 54 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[16] à 11,2 °C pour 1981-2010[17], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[18].
Chanu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[19],[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Flers, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (73,1 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), terres arables (3,4 %), zones urbanisées (3 %), forêts (0,3 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Chanuz en 1228[26],[27].
L'origine du toponyme n'est pas élucidée. René Lepelley émet l'hypothèse d'un lien avec le gaulois cassanos, « chêne »[28],[29].
Le gentilé est Chanusien.
L'église Saint-Martin de Chanu était un prieuré-cure de l'abbaye de Belle-Étoile qui possédait la seigneurie de Chanu (les deux tiers nord-est de la paroisse) et fut souvent en conflit avec les seigneurs de La Fresnaye qui possédaient le tiers sud-ouest de Chanu[30]. Cette partition, renforcée par la géographie, se traduit dans les liaisons familiales. Si tous se rencontrent à l'église, ceux du nord-est sont tenus de porter leurs grains au moulin de la Blaire et d'assister aux assemblées d'habitants des religieux, ceux du sud-ouest utilisent le moulin des Fresnayes et paient leurs rentes seigneuriales au château[31].
Avant la Révolution, le fief de la Fresnaye était de la vicomté de Vire, sergenterie de Vassy et le reste de la paroisse de la vicomté de Domfront et de la sergenterie de Lonlay-l'Abbaye[32].
En 1236, Mathilde de La Lande donne tout ce qu'elle possède à Chanu aux religieux de Belle-Étoile : une trentaine de masures, ensembles de maisons et terres de quelques arpents à plus de 60 hectares représentés par un aîné. Leurs noms rappellent celui de leurs propriétaires, l'Aubrière, le Chesnay, Vaubaillon, la Plançonnière… Les familles Hubert, Boucher, Planson, de Larchamp, Racine et Hélie sont présentes au XIVe siècle. Les Planson et Hélie maitrisent l'écrit et sont greffiers, tabellions et notaires. Les plus nombreux sont les Leprince qui possèdent trois masures et sont présents en 1409. Une branche devient de Princey en 1625.
Les seigneurs de la Fresnaye sont issus de puissantes familles normandes : du Bois veuve de Samoy et de Méheudin, de Saint-Germain, d'Harcourt, de Sainte-Marie, de Neufville et les comtes de Flers. De 1417 à 1450, pendant l'occupation anglaise, ils restent fidèles au roi de France et leurs biens sont confisqués. En 1451, les Anglais partis, les héritiers partagent les terres sans oublier Jehan Chancerel[34] qui a reçu quelques gages sur les biens de la veuve de Méheudin. La Chancellerie rappelle le nom de cette famille, la plus nombreuse de la seigneurie. Elle donnera deux prieurs de Chanu et un abbé de l'abbaye de Belle-Étoile[35]. En 1589, le manoir seigneurial est attaqué, tourelles et murailles partiellement démolies, les meubles et les titres volés[36].
En 1795 et 1796, la chouannerie normande bouleverse le Bocage. On note plusieurs escarmouches à Chanu et la violente bataille du Val de Préaux entre les Républicains et les chouans le 15 mai 1796[37].
Anciennement, avait lieu un pèlerinage annuel (la Vierge était honorée sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Route).
L'activité sidérurgique est attestée dans la baillie de Tinchebray dès le début du XIIe siècle par la présence d'un groupe de férons dans les comptes de l'échiquier de Normandie en 1180 et 1185. En 1463, Thomas Breosne, 1469, Gervais Leprince, et 1476, Jehan Chancerel de Chanu, sont férons et utilisent le minerai de la minière de Beaumont à Saint-Rémy-sur-Orne.
Être féron, c'est accomplir une double tâche de direction de la forge et de production de fer, il est l'homme sans qui le métal ne peut légalement être produit, il réduit le minerai, est maître de forge. Le métier est héréditaire, organisé et protégé. C'est un artisan très qualifié porteur de tours de mains ancestraux.
La production de fer exige une grande quantité de bois et place le féron dans la dépendance des possesseurs de forêts, le baron de Flers pour la forêt de Halouze et le baron de La Lande-Patry pour le bois Dauphy et le bois de Larchamp. En 1473, le baron de Flers a fait ouvrir une minière dans sa forêt de Halouze et dit que si les férons ne prennent de sa mine, ils n'auront pas son bois. En 1489, c'est au tour d'Alix De Larchamp, dame de La Lande Patry de s'attaquer aux privilèges des férons devant l'échiquier d'Alençon[39].
La Révolution du haut fourneau et la masse de capitaux qu'elle exige va être complètement maîtrisée par la noblesse soucieuse de valoriser ses forêts. En 1499, Alix De Larchamp, baronne de la Lande-Patry avoue dans la paroisse de Larchamp : mine, minière et fourneaux à faire fer[40].
Les férons vont faire face à cette révolution en se spécialisant dans la production de clous bien adaptée au fer cassant des forges de Larchamp et d'Halouze. En 1608, le développement de la clouterie permet la construction de la première fenderie normande à Larchamp pour fournir du fer en verges aux cloutiers. Ils utilisent la production des fenderies normandes mais aussi celle du Maine dont ils rencontrent les maîtres de forges aux foires de Domfront. La distribution dans tous l'Ouest de la France, la Bretagne en tête et jusqu'à Paris se fait par messagerie et colportage[41].
Les cloutiers et maîtres cloutiers se fournissant directement aux forges vont vite être remplacés par des marchands fabricants qui donnent aux cloutiers le fer en verges pour le travail de la semaine, récupèrent le produit fini contre paiement et avance de fer. Ils[42] furent en relation avec Louis Berryer[43], maître de la forge de Halouze de 1648 à 1659 qui allait devenir un personnage important auprès de Colbert, gérer la forge de Chailland pour Mazarin et faire valoir par ses créatures de nombreuses forges normandes.
En 1723, la zone cloutière de Chanu et son centre de commerce Tinchebray sont d'un niveau national et dans le dictionnaire[44] du commerce, à l'article clouterie, on lit : « en Basse Normandie, Tinchebray fournit presque autant de broquettes (petits clous) que Charleville, plus grosse par leur qualité mais moins cher ». Dans un mémoire de 1761, « Chanu est un village sur Domfront qui donne son nom à beaucoup d'autres voisins où il est consommé en clous de toutes sortes, 2 000 tonnes de fer (la production d'une quinzaine de forges de Basse-Normandie et du Maine), Chanu est la capitale du clou normand »[45]. En 1796, pendant la chouannerie, on se bat dans les forges, un marchand, Madeline Pichardière est tué[46]. En 1813, dans le recensement pour la « garde d'honneur » de l'Empereur, on peut mesurer la réussite des marchands fabricants, Jean Duchesnay : 1 000 F de rente, Jean Chancerel de la Billotière : 3 000 F de rente, son fils Gilles : 5 000 F de rente plus son commerce qui est considérable[47].
Vers 1826 se fondent différentes fabriques pour les serrures : Hélix et Bourdon[48]. 27 serruriers vivent entre le Chesnaye et Pont Herbout[49].
En 1830, les marchands de clous se plaignent de la concurrence des pointes fines de la Manufacture de l'Aigle[45].
En 1831, les serruriers sont 214, 103 entre le Chesnaye et Pont Herbout et les cloutiers 118[50].
En 1835, la concurrence des pointes fines de l'Aigle est confirmée par les registres de la chambre consulaire de Tinchebray, le nombre des ouvriers cloutiers a diminué de moitié depuis 1789. En 1839, la clouterie entre en décadence. En 1845, les Chancerel et Delarue sont qualifiés de négociants et se diversifient, ils s'étaient au fil des générations constitués en dynasties familiales. En 1848, l'importance des capitaux accumulés permet la création à Tinchebray d'une banque chargée d'émettre des fonds au profit de l'activité commerciale du canton de Tinchebray[45].
En 1842, il reste quatre fabricants de clous : Delarue, Haillet, Havas et Hélix contre dix-sept fabricants de quincaillerie, serrurerie et serrures en cuivre pour la marine[51].
En 1856, la clouterie n'emploie plus que 89 cloutiers contre 186 serruriers[52]. Vers 1860, Jules Delalande de Chanu va s'établir à Tinchebray et ajoute à sa fabrication, la ferronnerie d'Art. Delarchamp son successeur va continuer la même fabrication. Dans l'annuaire de l'Orne, on trouve les principaux marchands de clous forgés : Delarue, Havas, Hélix, Dugué, en 1870, Huard, en 1883 : Bourdon, Dubois, Vigournamur[53].
En 1905, il ne reste plus qu'un fabricant de clous : Victor Dumont, 12 cloutiers et 127 serruriers[54].
En 1911, monsieur Bouvet forge des objets d'Art, landiers, pelles, chandeliers, ferrures pour des armoires suivant les plans de ses clients[55].
Chanu est un des rares villages où l'histoire des familles est connue depuis sept siècles grâce à l'état civil depuis 1595[56], le notariat 1641[57] avec des actes isolés depuis 1570[58], les archives du fief de la Fresnaye dans le chartrier du château de Flers conservé à la médiathèque de Flers, les archives départementales de l'Orne avec l'important fonds de l'abbaye de Belle-Étoile : 11 dossiers d'aveux[59] et 11 [60] sur les assemblées d'habitants dont celui de 1563[61] tenu après le pillage de l'abbaye par Jehan Chancerel pour reconstituer le patrimoine des religieux et qui donne le nom de tous les aînés et puînés, les décisions de l'assemblée.
Candidats ou listes ayant obtenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1966 | 1989 | Nicolas Frebet | SE | Chef d'entreprise de transport |
1989 | 1995 | Phillipe Pinguet | SE | Médecin généraliste |
1995 | mai 2020 | Thierry Aubin[66] | DVD puis MoDem | Enseignant |
mai 2020[67] | En cours | Michel Legalle | SE | Technico-commercial |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[67].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[69].
En 2019, la commune comptait 1 259 habitants[Note 9], en diminution de 1,41 % par rapport à 2013 (Orne : −3,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Chanu a compté jusqu'à 2 819 habitants en 1841.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 280 | 2 307 | 2 391 | 2 344 | 2 662 | 2 763 | 2 819 | 2 740 | 2 772 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 568 | 2 617 | 2 554 | 2 472 | 2 466 | 2 451 | 2 394 | 2 145 | 1 927 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 797 | 1 662 | 1 540 | 1 339 | 1 331 | 1 265 | 1 244 | 1 149 | 1 131 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 135 | 1 147 | 1 141 | 1 237 | 1 189 | 1 206 | 1 268 | 1 276 | 1 277 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 257 | 1 259 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 313 €[72]. La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 765 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,0 % d'actifs dont 66,6 % ayant un emploi[72]. On comptait 378 emplois dans la zone d'emploi, contre 373 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 513, l'indicateur de concentration d'emploi est de 73,7 %, la zone d'emploi offre donc un peu moins de trois emplois pour quatre habitants actifs[72].
Victor-Edmond Leharivel-Durocher (1806-1878), sculpteur, né et mort à Chanu.