La commune de Thonac est située en Périgord noir, à l'est du département de la Dordogne.
Le bourg, traversé par la route départementale (RD) 706, se situe, en distances orthodromiques, six kilomètres au sud-ouest du centre-ville de Montignac-Lascaux et dix-sept kilomètres au nord-nord-ouest de Sarlat-la-Canéda.
La commune est également desservie par les RD 45, 65E et 706E.
Le territoire communal est traversé par le GR 36 sur six kilomètres et demi, celui-ci formant la limite communale sur deux kilomètres et demi, en deux tronçons, face à Montignac-Lascaux et Saint-Léon-sur-Vézère.
Communes limitrophes
Carte de Thonac et des communes avoisinantes.
Thonac est limitrophe de cinq autres communes. Au nord-ouest, son territoire est distant d'environ 450 mètres de celui de Plazac.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Thonac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3b-c, date du Coniacien moyen à supérieur, composée de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no783 - Thenon» et «no784 - Terrasson» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Thonac.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées: sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4b :
Santonien moy.: Calcaires crayo-argileux, marnes et calcaires argileux à huîtres (P. vesicularis) (formation du Peuch)
c4a(Bs) :
Santonien inf.: marnes à huîtres, calcaires crayeux gris en plaquettes à bryozoaires, puis grès carbonatés et sables jaunes (formation de Boussitran)
c3b-c :
Coniacien moy. à sup.: calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 67 mètres et 232 mètres[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 11,62 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 11,36 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Vézère, le Thonac, le ruisseau d'Auberoche, le ruisseau de Fongran et par un petit cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Vézère, d'une longueur totale de 211,2 km, prend sa source en Corrèze dans la commune de Meymac et se jette dans la Dordogne —dont elle est l'un des principaux affluents— en rive droite, à Limeuil, face à Alles-sur-Dordogne[16],[17]. Elle borde la commune de l'est au sud sur trois kilomètres et demi.
Le Thonac, d'une longueur totale de 11,5 km, prend sa source à Bars et se jette dans la Vézère en rive droite sur la commune, face à Sergeac[18],[19]. Il traverse le territoire communal du nord au sud sur huit kilomètres, confluant avec la Vézère au sud-ouest du bourg.
La Vézère en limite de Thonac (à gauche) et Sergeac.
Le Thonac au pont de la RD 706.
Réseaux hydrographique et routier de Thonac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Vézère-Corrèze». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]
Moyenne annuelle de température: 12,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sarlat», sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995[28] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[29],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 854,5 mm pour la période 1981-2010[30].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Brive», sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 36 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 12,7°C pour la période 1971-2000[32], à 12,7°C pour 1981-2010[33], puis à 13,0°C pour 1991-2020[34].
Urbanisme
Typologie
Thonac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[35],[36],[37].
La commune est en outre hors attraction des villes[38],[39].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (55,7%), prairies (17,7%), zones agricoles hétérogènes (16,7%), terres arables (7,2%), zones urbanisées (2,7%)[40].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Thonac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vézère et le Thonac. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999, 2001 et 2008[43],[41]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de la Vézère» approuvé le , pour les crues de la Vézère. La crue historique la plus forte sur le secteur du PPRI pour laquelle des informations sont disponibles est la crue d’octobre 1960. Le débit de pointe de cette crue a été défini à 1 360 m3/s à Montignac, soit une période de retour d’environ 250 ans[44],[45].
Thonac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[46]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[47],[48].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Thonac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[49]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[50]. 35% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[51].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[41].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Monceaux la Virolle, un ouvrage de classe A[Note 10] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[53].
En 1602, Jean de Losse, écuyer, seigneur de Bannes, commandant de la garde écossaise, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, capitaine du château du Louvre et de la citadelle de Verdun est inhumé dans l'église de Thonac[55].
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56],[57].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[62].
En 2019, la commune comptait 250 habitants[Note 11], en diminution de 3,47% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
502
501
511
507
577
556
548
601
613
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
560
513
520
474
458
494
470
460
415
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
410
365
358
297
299
286
290
252
226
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
206
197
226
248
257
240
255
256
256
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
250
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 112 personnes, soit 43,6% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt) a augmenté par rapport à 2010 (onze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,9%.
Établissements
Au , la commune compte 32 établissements[65], dont 21 au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et un dans l'industrie[66].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Le château de Belcayre édifié au XIVesiècle et modifié aux XVIeetXIXesiècles[67].
Le château de Losse, des XVIeetXVIIesiècles, classé au titre des monuments historiques en 2007[68], est visitable. Ses jardins ont été labellisés Jardin remarquable en 2020[69].
La tour penchée de la Vermondie, qui pourrait être d'origine gallo-romaine, est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1941[70].
Le parc muséographique du Thot (espace Cro-Magnon[72]) est un complément au fac-similé de Lascaux 2 dont il est distant de quelques kilomètres[73]. Il reproduit des scènes de la grotte originale (la nef et le puits), non représentées à Lascaux 2. Une salle de réalité augmentée permet de voir des animaux disparus en mouvement (rhinocéros, lion des cavernes ou mammouth)[73]. À l'extérieur, des races animales actuelles (cerfs, chevaux de Przewalski, bisons ou aurochs) donnent une idée de la faune antérieure de cette région[73].
Le château de Belcayre.
Le château de Losse.
Les jardins du château de Losse.
La tour penchée et le manoir de la Vermondie.
Le monument aux morts, adossé au mur nord de la mairie.
Patrimoine religieux
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Thonac[74]. Son style laisse penser qu'elle pourrait dater du XIIesiècle comme nombre d'églises du Périgord[75]. Sa façade ouest se compose d'un clocher-mur à quatre baies campanaires (dont trois sont occupées par des cloches) surmonté d'un fronton composé de deux accolades dans lequel se trouve une autre baie, vide[75]. La nef unique est accostée au nord de la sacristie et au sud d'un bas-côté étroit qui pourrait être le vestige de l'édifice initial[75]. Initialement, elle était entourée de son cimetière[75]. Du XVIesiècle au XVIIIesiècle, cinq membres de la famille de Losse ont été inhumées dans cette église[75]. Le , lors de l'office de la Toussaint, la galerie s'effondre faisant chuter les personnes qui s'y étaient installées, sur d'autres personnes en dessous, faisant de nombreux blessés dont deux graves[75]. L'édifice est réparé probablement en 1903, sans reconstruction de la galerie; Il est restauré en 1982, puis en 1993 (pour le clocher-mur)[75]. L'église recèle une statue du XIIIesiècle en bois représentant la Vierge à l'Enfant, classé au titre des monuments historiques depuis 1960[76]. Une autre statue du XVIIesiècle en pierre taillée représentant le même sujet est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1977[77].
La façade ouest de l'église.
La nef.
Chapelle dédiée à la Vierge Marie dans le bas-côté sud.
Vitrail représentant saint-Pierre enchaîné.
La statue du XIIIesiècle de la Vierge à l'Enfant.
Personnalités liées à la commune
Yvon Delbos (1885-1956), homme politique, né à Thonac.
Hàm Nghi (1871-1944), empereur d'Annam, enterré au cimetière de Thonac
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
D'azur à neuf étoiles à six rais d’or ordonnées 3, 3, 2 & 1[78].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le Turançon, affluent de rive gauche de la Vézère, n'arrose pas la commune de Thonac, entièrement située en rive droite.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[52].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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