À l'est du département de la Dordogne, la commune de Plazac se trouve en partie nord-ouest du Périgord noir. Proche de la vallée de la Vézère, elle est arrosée par un petit affluent de la Vézère, le Vimont.
En rive gauche du Vimont et traversé par la route départementale 6, le bourg de Plazac se situe, en distances orthodromiques, dix kilomètres à l'ouest-sud-ouest de Montignac-Lascaux et douze kilomètres au sud-sud-ouest de Thenon.
La commune est également desservie au sud-est par la route départementale 45. Au nord, le territoire communal est traversé ou bordé sur environ dix kilomètres par le sentier de grande randonnée GR 36.
Communes limitrophes
Carte de Plazac et des communes avoisinantes.
Plazac est limitrophe de cinq autres communes. À l'est, son territoire est éloigné d'environ 450 mètres de celui de Thonac.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Plazac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3b-c, date du Coniacien moyen à supérieur, composée de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no783 - Thenon» et «no784 - Terrasson» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Plazac.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
AF :
Altérites de type Rouffignac: argile sableuse ferrugineuse jaune-brunâtre à rougeâtre, à graviers et silex piégés dans les paléokarsts, dolines ou épandage résiduel, cuirasse ferrallitique plus ou moins pisolithique associée
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5b :
Campanien 2: calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie (formations de Marsaguet, de Segonzac et sommet de Trémolat)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4b :
Santonien moy.: Calcaires crayo-argileux, marnes et calcaires argileux à huîtres (P. vesicularis) (formation du Peuch)
c4a(Bs) :
Santonien inf.: marnes à huîtres, calcaires crayeux gris en plaquettes à bryozoaires, puis grès carbonatés et sables jaunes (formation de Boussitran)
c3b-c :
Coniacien moy. à sup.: calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le sentier de grande randonnée GR 36 près d'Escoffie.
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 82 mètres[6] au sud, à côté du château du Peuch, là où le Vimont quitte la commune pour entrer sur celle de Fleurac, et 289 mètres[6] à l'ouest, en limite de la commune de Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 33,77 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 34,4 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Vimont et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Vimont, d'une longueur totale de 12,67 km, prend sa source à Bars et se jette dans la Vézère en rive droite, en limite de Tursac et de Peyzac-le-Moustier[16],[17]. Il traverse la commune du nord au sud sur près de six kilomètres, dont un kilomètre et demi sert de limite naturelle à Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac.
Le Vimont au niveau d'un chemin situé au sud-ouest du bourg.
Réseaux hydrographique et routier de Plazac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Vézère-Corrèze». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]
Moyenne annuelle de température: 12,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sarlat», sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995[26] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 854,5 mm pour la période 1981-2010[28].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Brive», sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 41 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 12,7°C pour la période 1971-2000[30], à 12,7°C pour 1981-2010[31], puis à 13,0°C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Plazac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35].
La commune est en outre hors attraction des villes[36],[37].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (57,8%), prairies (17,6%), zones agricoles hétérogènes (17,1%), terres arables (4,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8%)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Plazac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].
Plazac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42],[43].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Plazac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 51,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[46].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2008, par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].
Toponymie
Le nom de Plazac vient d'un nom de personnage gallo-romanPlasius ou latin Platius suivi du suffixe -acum, indiquant le «domaine de Plasius ou de Platius»[47],[48].
En occitan, le nom de la commune s'écrit Plasac[49].
Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[50].
Histoire
Plaque située à Plazac, commémorative des réfugiés de Bootzheim.
La première mention connue du village remonte à 1169 sous la forme «Plazat». Trois siècles plus tard, le château est identifié en latin comme Fortalitium de Plazaco[47].
En 1939, des habitants du village alsacien de Bootzheim ont trouvé refuge à Plazac.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Plazac a, dès 1790, été rattachée au canton de Rouffignac qui dépendait du district de Montignac.
En 1800, le canton de Rouffignac est supprimé et la commune est rattachée au canton de Montignac dépendant de l'arrondissement de Sarlat renommé en arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965.
Intercommunalité
En 2002, elle intègre dès sa création la communauté de communes de la Vallée de la Vézère. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes de la Vallée de l'Homme.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[51],[52].
du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda;
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages
Panneau de jumelage avec Bootzheim.
Bootzheim(France) (Bas-Rhin).
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[59].
En 2019, la commune comptait 688 habitants[Note 10], en augmentation de 0,15% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 580
1 415
1 467
1 691
1 621
1 694
1 645
1 637
1 723
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 726
1 636
1 638
1 586
1 524
1 413
1 523
1 389
1 415
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 179
1 157
1 064
809
798
761
690
626
603
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
522
424
427
502
543
577
686
703
699
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
688
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En 2013, Plazac est organisée en regroupement pédagogique intercommunal[61] (RPI) avec les communes de Peyzac-le-Moustier et Saint-Léon-sur-Vézère au niveau des classes de maternelle et de primaire. La commune se charge des classes de cours élémentaire et de cours moyen. La maternelle et le cours préparatoire ont lieu à Saint-Léon-sur-Vézère.
Manifestations culturelles et festivités
De 2003 à 2012, festival Mixi-Thé chaque année en janvier, manifestations sur le thème du thé[62]. Il n'a pas été reconduit en 2013[63].
Festival Più di Voce en Périgord, chaque année durant la deuxième quinzaine de juillet depuis 2006, festival professionnel d'art lyrique[64].
Économie
Emploi
En 2015[65], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 281 personnes, soit 40,4% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (cinquante-trois) a augmenté par rapport à 2010 (quarante-cinq) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 18,8%.
Établissements
Au , la commune compte 131 établissements[66], dont 81 au niveau des commerces, transports ou services, quinze dans la construction, quinze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quinze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et cinq dans l'industrie[67].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'ancienne chapelle du château est devenue l'église Saint-Martin des XIIIeetXVIIesiècles. Elle a fait l'objet d'une inscription en 1926 au titre des monuments historiques, annulée lorsqu'elle a été classée avec l'ensemble du château en 2005[68],[69].
Château des Évêques de Périgueux et ancien cimetière, XIIe, XIIIe, XVeetXVIIesiècles. Son inscription de 1998 a été annulée lors du classement au titre des monuments historiques en 2005[68].
Ruines du château de la Vergne, datant de la première moitié du XVIesiècle, incendié en 1923[70].
Nehnang Samten Choling: institut d'étude et de méditation bouddhiste sous l'autorité spirituelle de Kyabje Palden Pawo Rinpoche[71]. C'est aussi à Plazac qu'est localisé le comité de traduction Padmakara, une association de traducteurs de textes du bouddhisme tibétain.
Bien que le lieu-dit le Peuch soit sur le territoire communal, en limite sud, le château du Peuch, connu dès le XVesiècle, est implanté sur la commune voisine de Fleurac[72].
Le clocher de l'église Saint-Martin.
Vestige d'un enfeu de l'église Saint-Martin.
L'église attenante au château de Plazac.
Tombes dans le vieux cimetière.
La halle.
Patrimoine naturel
À l'extrême limite sud-est du territoire communal, la Côte de Jord, coteau calcaire ensoleillé en rive droite de la Vézère, est un site protégé pour sa flore aussi bien en tant que zone Natura 2000[73] que comme zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I[74],[75].
Personnalités liées à la commune
Marcel Secondat (1900-1994), né à Plazac le , résistant et historien du Périgord[76].
Michel Chrétien, responsable national de l'Alliance écologiste indépendante (AEI), vice-président de La France en action jusqu'en 2007, habite au lieu-dit le Bousquet, hameau de la commune de Plazac.
Héraldique
Blason
Coupé, au premier de gueules parti à l'église fortifiée d'or ouverte du champ et aux trois lions couronnés de même et posés en bande, au deuxième d'azur à deux fûts de canon en sautoir accompagnés d'une fleur de lys et d'une crosse épiscopale, le tout d'or.
Détails
Officiel, blason présent sur le site internet de la commune[77].
Adolphe Darpeix, «Station préhistorique de La Forge commune de Plazac (Dordogne)», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1934, tome 61, p.328-350(lire en ligne)
Marcel Secondat, «Évolution économique d'une Communauté rurale: Plazac depuis le XVIIIe siècle», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1975, tome 102, p.177-195, p.313-341, 1976, tome 103, p.34-62, p.89-100
Marcel Secondat, «L'église romane de Plazac», Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, no114, , p.145-170 (lire en ligne)
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Décédé en fonctions.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN2-86577-215-2), p.270-271.
«Plaisia»: A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2eédition, Librairie Guénégaud, 1reédition en 1963, (ISBN2-85023-076-6), p.533.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии