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Saverne ([savɛʁŋ] Écouter, Zàwere en alsacien [tsɑːvəʁə], Zabern en allemand) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Saverne

Le château des Rohan, façade donnant sur la ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin (sous-préfecture)
Arrondissement Saverne
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saverne
(siège)
Maire
Mandat
Stéphane Leyenberger (LR)
2020-2026
Code postal 67700
Code commune 67437
Démographie
Gentilé Savernois
Population
municipale
11 378 hab. (2019 )
Densité 437 hab./km2
Population
agglomération
18 740 hab. (2018 )
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 32″ nord, 7° 21′ 46″ est
Altitude 320 m
Min. 177 m
Max. 463 m
Superficie 26,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saverne
(ville-centre)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saverne
(bureau centralisateur)
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saverne
Géolocalisation sur la carte : France
Saverne
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Saverne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Saverne
Liens
Site web www.saverne.fr

    Ses habitants sont appelés les Savernois.


    Géographie



    Situation


    Représentations cartographiques de la commune
    Mairie
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique.

    Saverne est située au nord-ouest du département du Bas-Rhin, à la limite du département de la Moselle (commune de Danne-et-Quatre-Vents) et de l'ancienne région Lorraine.

    Saverne se trouve à 33 km au nord-ouest de Strasbourg, 87 km au nord-est de Nancy, 96 km au sud-est de Metz et 368 km à l'est de Paris (distance orthodromique)[1].


    Communes limitrophes


    Ottersthal Ottersthal / Monswiller Monswiller
    Phalsbourg / Danne-et-Quatre-Vents N Monswiller / Waldolwisheim
    O    Saverne    E
    S
    Haegen / Gottenhouse Otterswiller Schwenheim / Furchhausen

    Géologie et sismicité


    Le col de Saverne sépare les basses Vosges gréseuses ou Vosges du Nord et les hautes Vosges gréseuses ou Hautes Vosges.

    La commune est située dans une zone de sismicité modérée[2].


    Relief et hydrographie


    La ville occupe une position stratégique sur le col de Saverne (413 m d'altitude), un des passages naturels entre le plateau lorrain (Nancy, 270 m ; Phalsbourg, 200 à 380 m) et la plaine d'Alsace (Strasbourg, 140 m d'altitude) à travers l'extrémité nord du Massif des Vosges.

    Le canal de la Marne-au-Rhin à Saverne.
    Le canal de la Marne-au-Rhin à Saverne.
    La rivière Zorn près de la gare.
    La rivière Zorn près de la gare.

    La commune est arrosée par la Zorn[3], affluent de la Moder, elle-même affluent du Rhin. La Zorn a comme affluents locaux (en rive gauche) : le ruisseau de la Fontaine Mélanie et le Schlettenbach (en partie souterrain).

    Mais le principal cours d'eau est le canal de la Marne au Rhin, qui relie Vitry-le-François à Strasbourg ; il entre dans la ville par une double écluse (anciennement, les deux écluses n° 30 et 31), avec une différence de niveau entre l'amont et l'aval de 5,10 m.

    Un port de plaisance situé au centre de l'agglomération accueille une base de location de bateaux.


    Climat


    Saverne a un climat tempéré chaud. La température moyenne annuelle est de 9,7 °C.

    Les précipitations sont importantes et, même pendant le mois le plus sec, il y a beaucoup de pluie. La classification de Köppen-Geiger est de type Cfb. Les précipitations moyennes annuelles sont de 658 mm[4].

    Article détaillé : Climat du Bas-Rhin.

    Urbanisme



    Typologie


    Saverne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Saverne, une agglomération intra-départementale regroupant huit communes[8] et 18 734 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[13].

    Le SCoT de la Région de Saverne a été approuvé à l'unanimité le et entre dans la phase de suivi et de mise en œuvre[14].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,5 %), zones urbanisées (15,8 %), terres arables (6,7 %), prairies (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), cultures permanentes (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].


    Voies de communication et transports


    Article connexe : Communauté de communes du Pays de Saverne : Transports.

    Transports urbains

    La commune propose deux moyens de transports urbains : des voitures en libre service (Citiz) et un service de transport à la demande baptisé « La Comète »[17].

    En avril 2020, la ville annonce la mise en place en 2021, d'une ligne de bus régulière reliant l’hôpital au centre aquatique l'Océanide en passant par la gare et le centre-ville. Cette ligne utilisera un bus électrique et sera gratuite[18].


    Routes

    La commune se trouve sur le tracé de l'ancienne RN 4 (Paris-Strasbourg via Vitry-le-François, Saint-Dizier et Nancy) et de l'autoroute A4 (Paris-Strasbourg via Reims et Metz).

    À l'échelle locale, Saverne est reliée à Lutzelbourg par la D 132 et à Brumath par la D 421.


    Voies ferrées

    Article connexe : Gare de Saverne.
    La gare.
    La gare.

    Saverne est traversée par la ligne Paris – Strasbourg, à la sortie de la vallée de la Zorn. La gare de Saverne, construite dans les années 1850, est aujourd'hui une importante gare TER pour les mouvements pendulaires entre Strasbourg et Nancy. Elle bénéficie également d'une liaison vers Paris en TGV. Le TGV a ramené le meilleur temps de parcours vers la capitale à 2 h 40 min.

    Dans le cadre des travaux du second tronçon de la LGV Est européenne (mis en service le 3 juillet 2016), un tunnelier de 2 200 tonnes a creusé, d'août 2010 à 2013, le tunnel de Saverne (km de long, nécessitant environ 7 mois de creusement par tube, à raison d'une avancée moyenne de 22,50 m par jour, réalisée sans interruption nocturne en travail posté)[19], tout en supprimant les effets de fragmentation écologique induit par les lignes à grande vitesse non enterrées[19]. Ce tunnel traverse un sous-sol marno-calcaire (à l'est) ou gréseux, faillé dans une zone centrale d'environ 500 m[19]. Il a nécessité : 307 000 m3 d'excavations par tube, 31 000 voussoirs, 60 000 m3 de béton de structure et de remplissage, 614 000 m3 de marinage dont 320 000 m3 réutilisés sur place, et 8 200 tonnes d'acier[19].


    Pistes cyclables et sentiers

    Saverne est une étape sur le parcours cyclable longue distance EuroVelo 5 (via Romea Francigena). Ce parcours emprunte le chemin de halage aménagé du canal. Il est revêtu sur toute sa longueur entre la sortie du tunnel d'Arzviller et Strasbourg, où il rejoint l'EV15 (Véloroute Rhin) qui relie Rotterdam à Andermatt en Suisse.

    L'ancienne voie ferrée entre Saverne et Molsheim a été reconvertie en piste cyclable.

    Le sentier de grande randonnée 53 (Wissembourg-Donon à travers les Vosges du Nord) passe par Saverne.


    Toponymie



    Histoire


    Les voies de passage du col de Saverne.
    Les voies de passage du col de Saverne.

    Saverne conserve les traces d'un passé qui remonte à l'Antiquité : vestiges du mur d'enceinte romain, mur médiéval, église romane, cloître, maisons anciennes remarquables.


    Antiquité


    Dans la Gaule pré-romaine, le site de Saverne relevait de la cité des Médiomatriques qui, au IIe siècle av. J.-C., avaient installé un oppidum près du col : l'oppidum du Fossé des Pandours, situé sur un éperon rocheux aujourd'hui réparti entre les communes de Saverne et d'Ottersthal. Aucune trace d'occupation gauloise antérieure n'a été retrouvée.

    Dans l'Empire romain, une agglomération gauloise nommée « Tres Tabernae »[23], apparaît dès le Ier siècle de notre ère à côté d'un camp romain.

    Au IIIe siècle, la ville de Tres Tabernae, située sur les hauteurs, est fortifiée, comme nombre d'autres villes de l'Empire à cette époque.


    Moyen Âge


    À partir de 1236, Saverne fait partie des possessions des princes-évêques de Strasbourg, qui la conserveront jusqu'à la Révolution.

    En 1394, Saverne devient même résidence épiscopale ce qui favorise son développement : l'habitat urbain s'étend hors de l'enceinte romaine. Une ville basse s'établit au-delà de la porte « Mitteltor » et est précédée de l'autre côté de la Zorn par une agglomération appelée « Kleinstadt ». Moulins et tanneries se développent le long de la Zorn.

    Un document atteste la présence de Juifs à Saverne en 1338. L'évêque Robert de Bavière les expulse en 1440 et la ville leur sera interdite pendant près de deux siècles[24].


    Temps modernes


    Massacre des paysans devant Saverne en 1525(E. Beyer et E. Gluck, 1862.)
    Massacre des paysans devant Saverne en 1525
    (E. Beyer et E. Gluck, 1862.)

    Pendant la guerre des paysans en 1525, Saverne est prise par l'armée du duc de Lorraine ; la population est massacrée ainsi que les membres des bandes paysannes qui s'y étaient réfugiés (environ 20 000 morts).

    En 1613, l'évêque Léopold d'Autriche consent aux Juifs le droit de commercer, sans toutefois les autoriser à ouvrir boutique. En 1616, il impose aussi un péage réservé aux Juifs (Judenzoll) pour entrer dans la ville[24].En 1632, la communauté juive obtient l'autorisation d'inhumer ses morts sur une pâture communale située sur le Judenberg, ouvert à tout vent et n'a l'autorisation de l'enclore qu'en 1754[25].

    Saverne en 1663(Matthäus Merian).
    Saverne en 1663
    (Matthäus Merian).

    En 1634, le Grand Chapitre de Saverne accorde sa protection à deux Juifs. L'évêque Franz Egon de Furstenberg les contraint à habiter dans des maisons d'une cour de la basse-ville, sur la rive droite de la Zorn. L'endroit sera appelé « Judenhof » : la Cour des Juifs. En 1689, le recensement ordonné par l'intendant Jacques de la Grange, donne que six familles juives habitent à Saverne sur les 525 réparties dans la province d'Alsace[26].

    La ville est lentement reconstruite après les sièges et les incendies dus à la guerre de Trente Ans. À partir du milieu du XVIIe siècle, un règlement établit que toutes les constructions doivent être de même hauteur et correctement alignées.

    Comme le reste de la province d'Alsace, Saverne entre dans le royaume de France.

    Au début du XVIIIe siècle, le cardinal Armand Gaston Maximilien de Rohan facilite la construction du quartier entre la Porte Haute et la rue des Bains.

    En 1744, pendant la guerre de Succession d'Autriche, Saverne subit un moment d'occupation par les pandoures du baron de Trenck.

    En 1779, grâce à la générosité de Salomon Lippmann et Simon Cerf, les Juifs de Saverne disposent d'une première synagogue (pour 36 hommes) située dans la Judenhof. Elle est dirigée par le "substitut-rabbin" Samuel Kahn. À cette époque, la communauté juive de Saverne compte 103 personnes. La plupart sont « peimesshaendler », maquignons, marchands de bestiaux[27].

    La fontaine de la licorne.
    La fontaine de la licorne.

    La cité connait un grand essor démographique au XVIIIe siècle. Malgré l'antisémitisme[28], la communauté juive s'élève à 252 personnes, environ 5 % de la population, au recensement de 1806[28].


    La Révolution et l'Empire


    En 1794, la municipalité jacobine de Saverne ordonne la destruction de toutes les pierres tombales juives dans la ville, les déclarant « manifestations de fanatisme »[26].

    Le 29 septembre 1806, par la voix de Joseph Rose, juge de paix du canton de Saverne, Napoléon statue dans l'affaire opposant Louis Wollbrete, premier adjoint au maire de la ville, contre le négociant Lazare Simon, pour avoir proferé des injures contre le Maire, Claude Pierre Monet[29], et condamne le défendeur à un emprisonnement de deux jours et aux dépens à 25,71 francs. Néanmoins, le juge fait remarquer que depuis le début de l'administration dudit maire, les cotes d'imposition des juifs « ont été singulièrement augmentées tant pour leurs impositions personnelles et mobilières que patentes », outre les taxes sur les baux communaux que la communauté juive est seule à payer à Saverne depuis 15 ans ; que les citoyennes et citoyens juifs sont « de jour comme de nuit » perpétuellement vexés, insultés, agressées dans les rues (à coups de pierre, de boue, boules de neige, forçage de porte, vol ou dégradation d'objets ou nourriture...) « partout où ils passent », sans que le maire qui leur promet à chaque fois de faire justice à leurs plaintes, ne tienne parole, et qu'il ne se prive pas de dire qu'il veut se débarrasser de tous les juifs de sa ville ; que ce même maire « a attenté à la Liberté des Consciences et des Cultes » en ordonnant l'inhumation dans le cimetière juif de Russes décédés d'épidémie lors de leur passage comme prisonniers de guerre dans cette ville. Le juge en déduit que le maire Monet[29] « est un nonchalant pour remplir ses devoirs que lui imposent ses fonctions et un opiniatre ennemi des individus juifs qui sont sous son administration » mais qu'il faut toutefois se prémunir contre « l'insubordination judaïque », d'où la condamnation du défendeur[28].

    Vœux de mariage protestant à Saverne, 1820[30].
    Vœux de mariage protestant à Saverne, 1820[30].

    Le grand XIXe siècle (1815-1918)



    Saverne française (jusqu'en 1871)

    Un discours prononcé par le député Adolphe Crémieux à Saverne en 1844 conduit à l'abolition du serment More judaico, nécessaire jusque-là par les tribunaux d'Alsace[26]. En 1848, de violentes émeutes anti-juives ont lieu à Saverne, qui pillent et saccagent leurs biens.

    Saverne voit l’arrivée du chemin de fer le 29 mai 1851 avec l’ouverture de la section de Sarrebourg à Strasbourg de la ligne Paris - Strasbourg.

    Au chemin de fer, s'ajoute la construction du canal menant de la Marne au Rhin en 1853 qui permettent un développement accru du commerce et de l’industrie[31].

    Vers 1860, l'activité industrielle contribue à la fondation d'une importante communauté protestante.

    De grands personnages ont séjourné à Saverne, comme Johann Wolfgang von Goethe et Victor Hugo.


    Saverne allemande (1871-1918)

    De 1871 à 1918, la ville est rattachée à l'Empire allemand, comme toute l'Alsace-Lorraine. Elle fait partie du district de Basse-Alsace. Son nom allemand officiel est « Zabern ».

    En 1872, c'est à Saverne qu'est fondé le Club vosgien.

    Fin 1913, Saverne est le théâtre d'événements au retentissement international, connus sous le nom d'incident de Saverne.

    La commune redevient française à la fin de la Première Guerre mondiale.


    Le XXe siècle


    En 1922, le 10e bataillon de chasseurs à pied, le « bataillon du drapeau » prend garnison à Saverne.

    La ville fait partie des territoires annexés par l'Allemagne en 1940 ; les Malgré-nous sont enrôlés dans la Wehrmacht, les récalcitrants sont assassinés ou déportés[31].

    Saverne est libérée le 22 novembre 1944 par la 2e division blindée du général Leclerc, préalable à la libération de la plaine d'Alsace et Strasbourg.

    En 1964, la ville participe à la réconciliation et à l'amitié franco-allemande en inaugurant son jumelage avec la commune allemande de Donaueschingen[31].


    Histoire du faubourg Sainte-Madeleine, Saint-Nicolas


    Ce faubourg est occupé dès le Ier siècle de notre ère. Il est abandonné au IIIe siècle lors de la construction de la citadelle de la ville haute.

    Une léproserie, située en dehors des murs de la ville, y est construite au XIIe siècle puis une chapelle au XIIIe siècle. En 1301, une maison de recluses la close, à laquelle on annexe la chapelle Sainte-Madeleine proche, y est érigée. Le couvent est remplacé en 1456 par la chapelle Saint-Nicolas, celle-ci est entourée d'un cimetière en 1596.

    Après l'incendie allumé par les troupes d'Ernst von Mansfeld en 1622, les maisons sont reconstruites. On y trouve des tuileries et la place de la foire. Le faubourg est à nouveau incendié en 1636 par les troupes du duc Bernard de Saxe-Weimar et reste inhabité jusqu'à sa reconstruction en 1673 grâce à l'évêque François-Egon de Furstenberg.

    Dès 1675, le faubourg est mis en cendres par les troupes françaises qui se servent ensuite des matériaux pour la construction des nouvelles fortifications et notamment des bastions du faubourg. La reconstruction s'effectue quelques années plus tard avec l'aide de l'évêque et du magistrat de la ville.

    La route de la côte de Saverne est construite entre 1728 et 1737. Elle communique avec le faubourg par la route de Paris sur laquelle s'établit une poste aux chevaux et de nombreuses hôtelleries. Au début du XVIIIe siècle, la partie du faubourg entre la porte de Strasbourg et le « Pfliegerst » n'étant pas bâtie, le cardinal Armand Gaston Maximilien de Rohan favorise sa construction en faisant niveler et paver la rue.


    Héraldique


    Article connexe : Armorial des communes du Bas-Rhin.
    Armoiries de Saverne par l'entreprise Kuhn.
    Armoiries de Saverne par l'entreprise Kuhn.
    Blasonnement :
    D'or à la bande de sable chargée d'une licorne bondissante du champ, accornée et onglée d'argent[32].
    Commentaires : La licorne des armes a été empruntée à un sceau de la ville datant du XIVe siècle[33]. Elle est représentée aujourd'hui en statue sur la place de la ville.

    Le 17 août 1978, le blason de la ville de Saverne a été apposé sur la locomotive BB 15064.


    Politique et administration


    La sous-préfecture.
    La sous-préfecture.
    L'hôtel de ville.
    L'hôtel de ville.

    La commune a le statut de sous-préfecture, elle est le chef-lieu de l'arrondissement de Saverne et du canton de Saverne.


    Budget et fiscalité 2016


    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[34] :

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 790 [35].


    Intercommunalité


    Saverne fait partie de la communauté de communes de Saverne-Marmoutier-Sommerau, qui regroupe trente-cinq communes.


    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Bas-Rhin.

    En 2017, au second tour de l'élection présidentielle à Saverne, les résultats étaient les suivants : Emmanuel Macron (En Marche) arrive à la première place avec 70,62 % des voix. Il devance Marine Le Pen (FN) qui récolte 29,38 % des voix. Emmanuel Macron était également en tête dans la localité de Saverne après le premier tour et avait reçu 24,94 % des votes.

    On décompte 5,82 % de votes blancs et 1,81 % de votes nuls parmi les votants[36].


    Liste des maires


    Liste des maires successifs à partir de 1908
    Période Identité Étiquette Qualité
    1908 1914 Louis Knoepffler Zentrum Négociant en bois
    Député
    novembre 1918 décembre 1918
    (décès)
    Louis Knoepffler   Négociant en bois
    Joseph Wolff MRP puis CD Médecin
    Conseiller général du canton de Saverne (1945 → 1973)
    Adrien Zeller UDF-CDS Fonctionnaire européen
    Député européen (1989 → 1992)
    Député de la 7e circonscription du Bas-Rhin (1973 → 1986 puis 1988 → 1998)
    Conseiller régional d'Alsace (1974 → 2009)
    Président du conseil régional d'Alsace (1996 → 2009)
    Conseiller général du canton de Saverne (1973 → 1988)
    Secrétaire d'État chargé de la Sécurité sociale (1986 → 1988)
    Thierry Carbiener UDF puis MoDem Géomètre-expert
    Conseiller général du canton de Saverne ( → )
    [37]
    (démission)
    Émile Blessig[38] UMP Avocat
    Député de la 7e circonscription du Bas-Rhin ( → )
    Conseiller général du canton de Saverne ( → )
    [39] En cours
    (au 31 mai 2020)
    Stéphane Leyenberger [40]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    UMP-LR Juriste au Conseil de l'Europe
    1er vice-président de la CC du Pays de Saverne (2017 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Sécurité


    Saverne dispose d'une brigade de gendarmerie, d'une police municipale ainsi que d'une brigade de surveillance intérieure des douanes depuis 1993.


    Justice


    Le tribunal de grande instance de Saverne.
    Le tribunal de grande instance de Saverne.

    La compétence territoriale du tribunal de Saverne, juridiction de première instance dépendant de la cour d'appel de Colmar, couvre environ toute la moitié ouest du département.


    Jumelages


    À l'occasion du 45e anniversaire de son jumelage avec Donaueschingen, les blasons des deux villes ont été mis sur la rame TGV POS 4403, le .


    Population et société


    La ville de Saverne a connu une croissance modérée du nombre de ses habitants depuis la Seconde Guerre mondiale. La hausse du prix des logements conduit aujourd'hui à construire un habitat plus dense, d'immeubles de taille moyenne sur les terrains encore vacants.

    L'aire urbaine de Saverne est constituée de sept communes et comptait 16 366 habitants en 1999.


    Évolution démographique


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 3]

    En 2019, la commune comptait 11 378 habitants[Note 4], en diminution de 1,99 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 8493 9804 1634 5955 1065 3525 2265 7386 407
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    5 3485 3315 4895 9006 2016 6056 9367 3418 322
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 4988 9379 1537 3167 9168 4369 1418 8698 682
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 0569 68210 17010 32710 27811 20111 90711 68511 151
    2019 - - - - - - - -
    11 378--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Services publics



    Enseignement


    La commune[44] dispose de plusieurs écoles maternelles, écoles primaires[45],[46], collèges et lycées[47].


    Cultes


    Cultes présents sur la commune[48] :


    Santé


    La ville dispose du centre hospitalier Sainte-Catherine de Saverne, ayant une capacité d'accueil de 415 lits, et de deux autres établissements hospitaliers.


    Sports


    Un cyclo-cross se déroule sur le chemin de halage aménagé du canal ; il a été le support de deux manches du Challenge la France cycliste de cyclo-cross en 2010 et 2012.

    Saverne dispose d'un centre nautique, « l'Océanide »[49].


    Économie



    Entreprises et commerces



    Agriculture

    Activités agricoles, élevages, etc. :


    Tourisme


    Commerces et services

    La brasserie Licorne.
    La brasserie Licorne.

    Industries disparues


    Lieux et monuments


    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Saverne.

    Édifices religieux



    Espaces verts



    Fontaines et puits



    Personnalités liées à la commune


    Maison natale de Paul Acker.
    Maison natale de Paul Acker.
    Louise Weiss et les suffragettes, 1935.
    Louise Weiss et les suffragettes, 1935.

    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


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    2. Didacticiel de la règlementation parasismique.
    3. « Les rives de la Zorn », sur petit-patrimoine.com.
    4. « Climat Saverne: Diagramme climatique, Courbe de température, Table climatique pour Saverne - Climate-Data.org », sur fr.climate-data.org (consulté le ).
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    26. (en) Jewish Encyclopedia : Art. Alsace, 1901-1906 (lire en ligne), p. 455-463.
    27. Alain Kahn, « Histoire de la Communauté juive de Saverne - 2 : (Extrait de la brochure : Centenaire de la Synagogue de Saverne 1900 - 2000) », sur Judaïsme SDV.
    28. Renée Neher-Bernheim, « Un pittoresque témoignage des manifestations populaires d'antisémitisme en Alsace sous Napoléon », Revue des Sciences sociales de la France de l'Est, no 2, , p. 37-49 (lire en ligne).
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    70. Notice no IM67004383, base Palissy, ministère français de la Culture cloches couvent de récollets puis de jésuites Notre-Dame-de-l'Annonciation, actuellement église Saint-Antoine-de-Padoue.
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    73. Notice no IA00055464, base Mérimée, ministère français de la Culture Église paroissiale de chanoines de Saint-Augustin dite Notre-Dame-de-la-Nativité, puis Saint-Barthélémy.
    74. Notice no PM67000285, base Palissy, ministère français de la Culture cloche cloche dite Burgerglocke de l'église paroissiale de chanoines de Saint-Augustin Notre-Dame de la Nativité Saint-Barthélémy.
    75. Notice no IM67004340, base Palissy, ministère français de la Culture cloche dite Bürgerglocke.
    76. Notice no IM67004341, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1836 église paroissiale de chanoines de Saint-Augustin Notre-Dame-de-la-Nativité, puis Saint-Barthélémy.
    77. Notice no IA00055791, base Mérimée, ministère français de la Culture Église paroissiale Saint-Germain, puis église de la Nativité-de-la-Vierge dite Bergkirche ou Dietkirche.
    78. Notice no IA00055408, base Mérimée, ministère français de la Culture Église paroissiale Sainte-Croix.
    79. Notice no IA00055448, base Mérimée, ministère français de la Culture Chapelle Saint-Vit (Chapelle de Pèlerinage).
    80. Notice no PM67001088, base Palissy, ministère français de la Culture église protestante : orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue.
    81. Notice no PM67001087, base Palissy, ministère français de la Culture église protestante : orgue de tribune.
    82. Notice no IA00055452, base Mérimée, ministère français de la Culture Chapelle de Protestants Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
    83. Notice no IM67004363, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la chapelle de protestants Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
    84. Notice no IA00055453, base Mérimée, ministère français de la Culture Synagogue.
    85. Histoire de la communauté juive de Saverne, par Alain Kahn.
    86. « Cimetière de juifs », notice no IA00055786, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    87. 3. Profanations des cimetières juifs.
    88. Bertrand Rieger, Cimetière de Saverne, BRAle2044, juifs alsaciens.
    89. Ancien cimetière israëlite.
    90. Claire Decomps, « Cimetières et rites funéraires juifs dans l’Est de la France du Moyen Âge à nos jours », Diasporas, no 30, 2017, p. 83-101 (fig. 4 : Le cimetière de Saverne, créé en 1634).
    91. Monuments commémoratifs. Synthèse des relevés.
    92. Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945.
    93. « Le monument aux morts situé square Latouche », sur petit-patrimoine.com.
    94. Monument spécifique à une personne.
    95. Monument à des unités militaires, à un régiment Conflits commémorés : 1939-1945 - Indochine (1946-1954) - AFN-Algérie (1954-1962).
    96. L’histoire mouvementée du monument au Morts de Saverne.
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    109. « Puits dont l'origine aurait remonté aux Romains », notice no IA00055792, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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    Voir aussi


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    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    На других языках


    [de] Saverne

    Saverne [.mw-parser-output .IPA a{text-decoration:none}sa'vɛʀn] (deutsch Zabern,[1] elsässisch Zàwere [ˈd̥sɒvəʀə])[2] ist eine Stadt im Unterelsass ( Europäische Gebietskörperschaft Elsass), an der Zorn und dem parallel dazu verlaufenden Rhein-Marne-Kanal gelegen. Die Siedlung ist seit spätrömischer Zeit bezeugt; in der Folge der Teilungen des Fränkischen Reichs kam der Ort 870 zum Ostfrankenreich, das später ins Römisch-Deutsche Reich überging. Seit 1680 gehört die Stadt mit Unterbrechungen zu Frankreich und ist seit 1790 dem Département Bas-Rhin zugeordnet. Seit dem 13. Februar 2014 ist die Stadt Zabern im Sinne der Europäischen Charta der Regional- oder Minderheitensprachen zweisprachig.[3]

    [en] Saverne

    Saverne (French: Saverne, pronounced [savɛʁn]; Alsatian: Zàwere [ˈd̥sɐːvəʁə]; German: Zabern [ˈtsaːbɐn]) is a commune in the Bas-Rhin department in Grand Est in north-eastern France. It is situated on the Rhine-Marne canal at the foot of a pass over the Vosges Mountains, and 45 km (27 mi) northwest of Strasbourg.

    [es] Saverne

    Saverne (en alemán Zabern) es una localidad y comuna francesa de la región de Alsacia, en el departamento del Bajo Rin.
    - [fr] Saverne

    [ru] Саверн

    Саве́рн (фр. Saverne, savɛʁn; эльз. Zàwere, ˈd̥sɐːvəʁə; нем. Zabern (инф.), Цаберн[1][2]) — город и коммуна на востоке Франции в регионе Гранд-Эст[3] (бывший Эльзас — Шампань — Арденны — Лотарингия), департамент Нижний Рейн, округ Саверн (супрефектура), кантон Саверн[4][5].



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