Saverne ([savɛʁŋ]Écouter, Zàwere en alsacien[tsɑːvəʁə], Zabern en allemand) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Saverne
Le château des Rohan, façade donnant sur la ville.
1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique.
Saverne est située au nord-ouest du département du Bas-Rhin, à la limite du département de la Moselle (commune de Danne-et-Quatre-Vents) et de l'ancienne région Lorraine.
Saverne se trouve à 33 km au nord-ouest de Strasbourg, 87 km au nord-est de Nancy, 96 km au sud-est de Metz et 368 km à l'est de Paris (distance orthodromique)[1].
Le col de Saverne sépare les basses Vosges gréseuses ou Vosges du Nord et les hautes Vosges gréseuses ou Hautes Vosges.
La commune est située dans une zone de sismicité modérée[2].
Relief et hydrographie
La ville occupe une position stratégique sur le col de Saverne (413 m d'altitude), un des passages naturels entre le plateau lorrain (Nancy, 270 m; Phalsbourg, 200 à 380 m) et la plaine d'Alsace (Strasbourg, 140 m d'altitude) à travers l'extrémité nord du Massif des Vosges.
Le canal de la Marne-au-Rhin à Saverne.La rivière Zorn près de la gare.
La commune est arrosée par la Zorn[3], affluent de la Moder, elle-même affluent du Rhin. La Zorn a comme affluents locaux (en rive gauche): le ruisseau de la Fontaine Mélanie et le Schlettenbach (en partie souterrain).
Mais le principal cours d'eau est le canal de la Marne au Rhin, qui relie Vitry-le-François à Strasbourg; il entre dans la ville par une double écluse (anciennement, les deux écluses n° 30 et 31), avec une différence de niveau entre l'amont et l'aval de 5,10 m.
Un port de plaisance situé au centre de l'agglomération accueille une base de location de bateaux.
Climat
Saverne a un climat tempéré chaud. La température moyenne annuelle est de 9,7°C.
Les précipitations sont importantes et, même pendant le mois le plus sec, il y a beaucoup de pluie. La classification de Köppen-Geiger est de type Cfb. Les précipitations moyennes annuelles sont de 658mm[4].
Article détaillé: Climat du Bas-Rhin.
Urbanisme
Typologie
Saverne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saverne, une agglomération intra-départementale regroupant huit communes[8] et 18 734 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[13].
Le SCoT de la Région de Saverne a été approuvé à l'unanimité le et entre dans la phase de suivi et de mise en œuvre[14].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (66,5%), zones urbanisées (15,8%), terres arables (6,7%), prairies (5,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4%), cultures permanentes (1,6%), zones agricoles hétérogènes (0,3%)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Voies de communication et transports
Article connexe: Communauté de communes du Pays de Saverne: Transports.
Transports urbains
La commune propose deux moyens de transports urbains: des voitures en libre service (Citiz) et un service de transport à la demande baptisé «La Comète»[17].
En avril 2020, la ville annonce la mise en place en 2021, d'une ligne de bus régulière reliant l’hôpital au centre aquatique l'Océanide en passant par la gare et le centre-ville. Cette ligne utilisera un bus électrique et sera gratuite[18].
Routes
La commune se trouve sur le tracé de l'ancienne RN 4 (Paris-Strasbourg via Vitry-le-François, Saint-Dizier et Nancy) et de l'autoroute A4 (Paris-Strasbourg via Reims et Metz).
À l'échelle locale, Saverne est reliée à Lutzelbourg par la D 132 et à Brumath par la D 421.
Saverne est traversée par la ligne Paris– Strasbourg, à la sortie de la vallée de la Zorn. La gare de Saverne, construite dans les années 1850, est aujourd'hui une importante gare TER pour les mouvements pendulaires entre Strasbourg et Nancy. Elle bénéficie également d'une liaison vers Paris en TGV. Le TGV a ramené le meilleur temps de parcours vers la capitale à 2h40min.
Dans le cadre des travaux du second tronçon de la LGV Est européenne (mis en service le 3 juillet 2016), un tunnelier de 2 200 tonnes a creusé, d'août 2010 à 2013, le tunnel de Saverne (4 km de long, nécessitant environ 7 mois de creusement par tube, à raison d'une avancée moyenne de 22,50 m par jour, réalisée sans interruption nocturne en travail posté)[19], tout en supprimant les effets de fragmentation écologique induit par les lignes à grande vitesse non enterrées[19]. Ce tunnel traverse un sous-sol marno-calcaire (à l'est) ou gréseux, faillé dans une zone centrale d'environ 500 m[19]. Il a nécessité: 307 000 m3 d'excavations par tube, 31 000 voussoirs, 60 000 m3 de béton de structure et de remplissage, 614 000 m3 de marinage dont 320 000 m3 réutilisés sur place, et 8 200 tonnes d'acier[19].
Pistes cyclables et sentiers
Saverne est une étape sur le parcours cyclable longue distance EuroVelo 5 (via Romea Francigena). Ce parcours emprunte le chemin de halage aménagé du canal. Il est revêtu sur toute sa longueur entre la sortie du tunnel d'Arzviller et Strasbourg, où il rejoint l'EV15 (Véloroute Rhin) qui relie Rotterdam à Andermatt en Suisse.
L'ancienne voie ferrée entre Saverne et Molsheim a été reconvertie en piste cyclable.
Anciens noms: Tabernis au IIIesiècle[20], Tres Tabernae au IVesiècle, Ziaberna à la fin du Vesiècle puis sous la forme allemande Zabarnam en 841.
En allemand: Zabern[21]. Dans la première moitié du XIXesiècle, Saverne était également connue au niveau postal sous les alias allemands de Elsas-Zabren et Zavren[22].
Histoire
Les voies de passage du col de Saverne.
Saverne conserve les traces d'un passé qui remonte à l'Antiquité: vestiges du mur d'enceinte romain, mur médiéval, église romane, cloître, maisons anciennes remarquables.
Antiquité
Dans la Gaule pré-romaine, le site de Saverne relevait de la cité des Médiomatriques qui, au IIesiècleav. J.-C., avaient installé un oppidum près du col: l'oppidum du Fossé des Pandours, situé sur un éperon rocheux aujourd'hui réparti entre les communes de Saverne et d'Ottersthal. Aucune trace d'occupation gauloise antérieure n'a été retrouvée.
Dans l'Empire romain, une agglomération gauloise nommée «Tres Tabernae»[23], apparaît dès le Iersiècle de notre ère à côté d'un camp romain.
Au IIIesiècle, la ville de Tres Tabernae, située sur les hauteurs, est fortifiée, comme nombre d'autres villes de l'Empire à cette époque.
Moyen Âge
À partir de 1236, Saverne fait partie des possessions des princes-évêques de Strasbourg, qui la conserveront jusqu'à la Révolution.
En 1394, Saverne devient même résidence épiscopale ce qui favorise son développement: l'habitat urbain s'étend hors de l'enceinte romaine. Une ville basse s'établit au-delà de la porte «Mitteltor» et est précédée de l'autre côté de la Zorn par une agglomération appelée «Kleinstadt». Moulins et tanneries se développent le long de la Zorn.
Un document atteste la présence de Juifs à Saverne en 1338. L'évêque Robert de Bavière les expulse en 1440 et la ville leur sera interdite pendant près de deux siècles[24].
Temps modernes
Massacre des paysans devant Saverne en 1525 (E. Beyer et E. Gluck, 1862.)
Pendant la guerre des paysans en 1525, Saverne est prise par l'armée du duc de Lorraine; la population est massacrée ainsi que les membres des bandes paysannes qui s'y étaient réfugiés (environ 20 000 morts).
En 1613, l'évêque Léopold d'Autriche consent aux Juifs le droit de commercer, sans toutefois les autoriser à ouvrir boutique. En 1616, il impose aussi un péage réservé aux Juifs (Judenzoll) pour entrer dans la ville[24].En 1632, la communauté juive obtient l'autorisation d'inhumer ses morts sur une pâture communale située sur le Judenberg, ouvert à tout vent et n'a l'autorisation de l'enclore qu'en 1754[25].
En 1634, le Grand Chapitre de Saverne accorde sa protection à deux Juifs. L'évêque Franz Egon de Furstenberg les contraint à habiter dans des maisons d'une cour de la basse-ville, sur la rive droite de la Zorn. L'endroit sera appelé «Judenhof»: la Cour des Juifs. En 1689, le recensement ordonné par l'intendant Jacques de la Grange, donne que six familles juives habitent à Saverne sur les 525 réparties dans la province d'Alsace[26].
La ville est lentement reconstruite après les sièges et les incendies dus à la guerre de Trente Ans. À partir du milieu du XVIIesiècle, un règlement établit que toutes les constructions doivent être de même hauteur et correctement alignées.
Comme le reste de la province d'Alsace, Saverne entre dans le royaume de France.
Au début du XVIIIesiècle, le cardinal Armand Gaston Maximilien de Rohan facilite la construction du quartier entre la Porte Haute et la rue des Bains.
En 1744, pendant la guerre de Succession d'Autriche, Saverne subit un moment d'occupation par les pandoures du baron de Trenck.
En 1779, grâce à la générosité de Salomon Lippmann et Simon Cerf, les Juifs de Saverne disposent d'une première synagogue (pour 36 hommes) située dans la Judenhof. Elle est dirigée par le "substitut-rabbin" Samuel Kahn. À cette époque, la communauté juive de Saverne compte 103 personnes. La plupart sont «peimesshaendler», maquignons, marchands de bestiaux[27].
La fontaine de la licorne.
La cité connait un grand essor démographique au XVIIIesiècle. Malgré l'antisémitisme[28], la communauté juive s'élève à 252 personnes, environ 5% de la population, au recensement de 1806[28].
La Révolution et l'Empire
En 1794, la municipalité jacobine de Saverne ordonne la destruction de toutes les pierres tombales juives dans la ville, les déclarant «manifestations de fanatisme»[26].
Le 29 septembre 1806, par la voix de Joseph Rose, juge de paix du canton de Saverne, Napoléon statue dans l'affaire opposant Louis Wollbrete, premier adjoint au maire de la ville, contre le négociant Lazare Simon, pour avoir proferé des injures contre le Maire, Claude Pierre Monet[29], et condamne le défendeur à un emprisonnement de deux jours et aux dépens à 25,71 francs. Néanmoins, le juge fait remarquer que depuis le début de l'administration dudit maire, les cotes d'imposition des juifs «ont été singulièrement augmentées tant pour leurs impositions personnelles et mobilières que patentes», outre les taxes sur les baux communaux que la communauté juive est seule à payer à Saverne depuis 15 ans; que les citoyennes et citoyens juifs sont «de jour comme de nuit» perpétuellement vexés, insultés, agressées dans les rues (à coups de pierre, de boue, boules de neige, forçage de porte, vol ou dégradation d'objets ou nourriture...) «partout où ils passent», sans que le maire qui leur promet à chaque fois de faire justice à leurs plaintes, ne tienne parole, et qu'il ne se prive pas de dire qu'il veut se débarrasser de tous les juifs de sa ville; que ce même maire «a attenté à la Liberté des Consciences et des Cultes» en ordonnant l'inhumation dans le cimetière juif de Russes décédés d'épidémie lors de leur passage comme prisonniers de guerre dans cette ville. Le juge en déduit que le maire Monet[29] «est un nonchalant pour remplir ses devoirs que lui imposent ses fonctions et un opiniatre ennemi des individus juifs qui sont sous son administration» mais qu'il faut toutefois se prémunir contre «l'insubordination judaïque», d'où la condamnation du défendeur[28].
Un discours prononcé par le député Adolphe Crémieux à Saverne en 1844 conduit à l'abolition du serment More judaico, nécessaire jusque-là par les tribunaux d'Alsace[26]. En 1848, de violentes émeutes anti-juives ont lieu à Saverne, qui pillent et saccagent leurs biens.
Saverne voit l’arrivée du chemin de fer le 29 mai 1851 avec l’ouverture de la section de Sarrebourg à Strasbourg de la ligne Paris - Strasbourg.
Au chemin de fer, s'ajoute la construction du canal menant de la Marne au Rhin en 1853 qui permettent un développement accru du commerce et de l’industrie[31].
Vers 1860, l'activité industrielle contribue à la fondation d'une importante communauté protestante.
De 1871 à 1918, la ville est rattachée à l'Empire allemand, comme toute l'Alsace-Lorraine. Elle fait partie du district de Basse-Alsace. Son nom allemand officiel est «Zabern».
En 1872, c'est à Saverne qu'est fondé le Club vosgien.
Fin 1913, Saverne est le théâtre d'événements au retentissement international, connus sous le nom d'incident de Saverne.
La commune redevient française à la fin de la Première Guerre mondiale.
Le XXesiècle
En 1922, le 10ebataillon de chasseurs à pied, le «bataillon du drapeau» prend garnison à Saverne.
La ville fait partie des territoires annexés par l'Allemagne en 1940; les Malgré-nous sont enrôlés dans la Wehrmacht, les récalcitrants sont assassinés ou déportés[31].
Saverne est libérée le 22 novembre 1944 par la 2edivision blindée du général Leclerc, préalable à la libération de la plaine d'Alsace et Strasbourg.
En 1964, la ville participe à la réconciliation et à l'amitié franco-allemande en inaugurant son jumelage avec la commune allemande de Donaueschingen[31].
Histoire du faubourg Sainte-Madeleine, Saint-Nicolas
Ce faubourg est occupé dès le Iersiècle de notre ère. Il est abandonné au IIIesiècle lors de la construction de la citadelle de la ville haute.
Une léproserie, située en dehors des murs de la ville, y est construite au XIIesiècle puis une chapelle au XIIIesiècle. En 1301, une maison de recluses la close, à laquelle on annexe la chapelle Sainte-Madeleine proche, y est érigée. Le couvent est remplacé en 1456 par la chapelle Saint-Nicolas, celle-ci est entourée d'un cimetière en 1596.
Après l'incendie allumé par les troupes d'Ernst von Mansfeld en 1622, les maisons sont reconstruites. On y trouve des tuileries et la place de la foire. Le faubourg est à nouveau incendié en 1636 par les troupes du duc Bernard de Saxe-Weimar et reste inhabité jusqu'à sa reconstruction en 1673 grâce à l'évêque François-Egon de Furstenberg.
Dès 1675, le faubourg est mis en cendres par les troupes françaises qui se servent ensuite des matériaux pour la construction des nouvelles fortifications et notamment des bastions du faubourg. La reconstruction s'effectue quelques années plus tard avec l'aide de l'évêque et du magistrat de la ville.
La route de la côte de Saverne est construite entre 1728 et 1737. Elle communique avec le faubourg par la route de Paris sur laquelle s'établit une poste aux chevaux et de nombreuses hôtelleries. Au début du XVIIIesiècle, la partie du faubourg entre la porte de Strasbourg et le «Pfliegerst» n'étant pas bâtie, le cardinal Armand Gaston Maximilien de Rohan favorise sa construction en faisant niveler et paver la rue.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes du Bas-Rhin.
Armoiries de Saverne par l'entreprise Kuhn.
Blasonnement:
D'or à la bande de sable chargée d'une licorne bondissante du champ, accornée et onglée d'argent[32].
Commentaires: La licorne des armes a été empruntée à un sceau de la ville datant du XIVesiècle[33]. Elle est représentée aujourd'hui en statue sur la place de la ville.
Le 17 août 1978, le blason de la ville de Saverne a été apposé sur la locomotive BB 15064.
Politique et administration
La sous-préfecture.L'hôtel de ville.
La commune a le statut de sous-préfecture, elle est le chef-lieu de l'arrondissement de Saverne et du canton de Saverne.
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[34]:
total des produits de fonctionnement: 14 743 000 €, soit 1 256 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 13 606 000 €, soit 1 159 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 5 044 000 €, soit 430 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 4 869 000 €, soit 415 € par habitant;
endettement: 13 905 000 €, soit 1 185 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 13,54%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 18,56%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 47,94%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0%;
cotisation foncière des entreprises: 0%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015: médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation: 22 790 €[35].
Intercommunalité
Saverne fait partie de la communauté de communes de Saverne-Marmoutier-Sommerau, qui regroupe trente-cinq communes.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Bas-Rhin.
En 2017, au second tour de l'élection présidentielle à Saverne, les résultats étaient les suivants: Emmanuel Macron (En Marche) arrive à la première place avec 70,62% des voix. Il devance Marine Le Pen (FN) qui récolte 29,38% des voix. Emmanuel Macron était également en tête dans la localité de Saverne après le premier tour et avait reçu 24,94% des votes.
On décompte 5,82% de votes blancs et 1,81% de votes nuls parmi les votants[36].
Fonctionnaire européen Député européen (1989 → 1992) Député de la 7ecirconscription du Bas-Rhin (1973 → 1986 puis 1988 → 1998) Conseiller régional d'Alsace (1974 → 2009) Président du conseil régional d'Alsace (1996 → 2009) Conseiller général du canton de Saverne (1973 → 1988) Secrétaire d'État chargé de la Sécurité sociale (1986 → 1988)
Stéphane Leyenberger [40] Réélu pour le mandat 2020-2026
UMP-LR
Juriste au Conseil de l'Europe 1er vice-président de la CC du Pays de Saverne (2017 → )
Les données manquantes sont à compléter.
Sécurité
Saverne dispose d'une brigade de gendarmerie, d'une police municipale ainsi que d'une brigade de surveillance intérieure des douanes depuis 1993.
Justice
Le tribunal de grande instance de Saverne.
La compétence territoriale du tribunal de Saverne, juridiction de première instance dépendant de la cour d'appel de Colmar, couvre environ toute la moitié ouest du département.
Mława(Pologne), ville de l'écrivaine polonaise Eva Kotchever.
À l'occasion du 45eanniversaire de son jumelage avec Donaueschingen, les blasons des deux villes ont été mis sur la rame TGV POS 4403, le .
Population et société
La ville de Saverne a connu une croissance modérée du nombre de ses habitants depuis la Seconde Guerre mondiale. La hausse du prix des logements conduit aujourd'hui à construire un habitat plus dense, d'immeubles de taille moyenne sur les terrains encore vacants.
L'aire urbaine de Saverne est constituée de sept communes et comptait 16 366 habitants en 1999.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 11 378 habitants[Note 4], en diminution de 1,99% par rapport à 2013 (Bas-Rhin: +2,76%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 849
3 980
4 163
4 595
5 106
5 352
5 226
5 738
6 407
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1871
1875
1880
1885
1890
1895
5 348
5 331
5 489
5 900
6 201
6 605
6 936
7 341
8 322
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1900
1905
1910
1921
1926
1931
1936
1946
1954
8 498
8 937
9 153
7 316
7 916
8 436
9 141
8 869
8 682
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
9 056
9 682
10 170
10 327
10 278
11 201
11 907
11 685
11 151
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
11 378
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services publics
Hôtel des impôts
Pôle emploi
Bureau de poste
Enseignement
La commune[44] dispose de plusieurs écoles maternelles, écoles primaires[45],[46], collèges et lycées[47].
communauté catholique, Communauté de paroisses du Pays du Haut-Barr, Diocèse de Strasbourg;
communauté protestante;
communauté juive;
communauté musulmane;
communauté bouddhiste.
Santé
La ville dispose du centre hospitalier Sainte-Catherine de Saverne, ayant une capacité d'accueil de 415 lits, et de deux autres établissements hospitaliers.
Sports
Un cyclo-cross se déroule sur le chemin de halage aménagé du canal; il a été le support de deux manches du Challenge la France cycliste de cyclo-cross en 2010 et 2012.
Saverne dispose d'un centre nautique, «l'Océanide»[49].
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
Activités agricoles, élevages, etc.:
production végétale, production animale, activité et emploi agricole, économie et exploitation, industrie agroalimentaire, bois et forêt, agriculture biologique[50].
Eurofins Analyses pour l'Environnement, Eurofins Hygiène du Bâtiment et Eurofins Environnement Logistique, laboratoire d'analyses sur sols, air, eaux, sédiments, boues et mâchefers. Installée à Saverne depuis 2005, l'entreprise emploie 310 salariés en 2016[51]
Haemmerlin, fabrication de brouettes
Hager, entreprise de fabrication de matériel électrique
Kuhn, entreprise de matériel agricole
Plate-Forme Technologique Extrusion, plate-forme de recherche et de développement en plasturgie
Saverne Transports, transports et entreposage, à Steinbourg
Industries disparues
Adidas, le siège social français s'installe à Dettwiller en 1959 puis à Landersheim en 1973. En avril 2018, il quitte la région de Saverne pour le nouveau quartier d'affaires du Wacken à Strasbourg[52]. Une usine de chaussures de la marque était également implantée à Dettwiller jusqu'en 1992. Un magasin d'usine reste ouvert à Landersheim;
SAIT Mining, fabricant de matériel électrique pour les mines. Implantée à Saverne depuis 1925, la société employait 400 personnes dans les années 1970. La production est arrêtée le 1er mars 2016[53].
Verrerie Avril, usine spécialisée dans le verre optique installée à Saverne à partir de 1884 et appartenant à la dynastie de verriers Avril. L’entreprise a disparu en 1970 et les bâtiments ont été rasés en 2001 lors de l’agrandissement des locaux de l’entreprise Kuhn[54].
Lieux et monuments
Article détaillé: Liste des monuments historiques de Saverne.
Le château des Rohan[55] et son musée. Son immense façade néoclassique rappelle la gloire des Princes-Évêques et témoigne du rôle historique de Saverne, siège de l'Évêché pendant plusieurs siècles;
La tour Cagliostro[62] où Cagliostro se serait livré à ses obscures expériences plus proches de l'alchimie que de la science. De son autre nom Joseph Balsamo, il fut également impliqué dans la fameuse «affaire du collier de la reine»;
Oppidum dit fossé des Pandours de l'époque de la Tène ayant subi des remaniements à différentes époques; une partie constituée d'un rempart de terre et d'un fossé est nommée dès 1744 «fossé des Pandours» par la tradition populaire car des troupes impériales d'origine hongroise s'y étaient retranchées pendant la guerre de succession d'Autriche; ce rempart se poursuit entre le Baerenkupfel et le Koepfel au niveau duquel il a été restauré au IXeouXesiècle par un mur de pierre sèche avec armature en bois[63];
Fortifications[64]. L'enceinte de la ville haute date de l'époque romaine; elle fut construite vers 310 en réutilisant les matériaux d'une forteresse du IIesiècle (vers 236); restaurée en 357 par Julien (empereur romain); subsiste dans la partie inférieure de l'enceinte médiévale qui en a conservé la trace et les nombreuses tours; selon la tradition au VIIIesiècle elle aurait eu 52 tours; rasée par l'évêque Wigéric de Metz en 923 et restaurée par Henri Ier de Germanie; elle est à nouveau restaurée avant 1193; l'enceinte de la ville moyenne daté du XIVesiècle; et fit l'objet de restaurations en 1344; l'enceinte de la ville basse serait de 1316; à la fin du XVesiècle et au début du XVIesiècle le système défensif est renforcé par des bastions; en 1592, le front nord-ouest de la ville basse est renforcé par une citadelle et différents ouvrages; au XVIIesiècle importantes destructions et restaurations: en 1650 les bastions et la citadelle sont démolis en application du traité de Münster de 1648; ils sont remis en état par Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne en 1674; en 1677 François Michel Le Tellier de Louvois ordonne la destruction des murs; en 1683, Louis XIV ordonne la reconstruction qui eut lieu en 1684; la citadelle fut restaurée en 1702 et abandonnée en 1733;
Arsenal, construit dans la 2emoitié du XVIesiècle ou au début du XVIIesiècle d'après les éléments d'architecture; servit d'arsenal à la ville jusqu'en 1631; endommagé en 1678 lors de la destruction des fortifications et reconstruit; distribution intérieure remaniée mais la cave voûtée et l'escalier du XVIIesiècle subsistent; remplois: portail de la maison 78 Grande Rue, fontaine;
Ancien fort Matthias Gallas (détruit). Après avoir pris Saverne en 1635, le comte Matthias Gallas fait construire un fort au-delà du col de Saverne; pris en 1636 par les troupes de Bernard de Saxe-Weimar; retranchements remis en état par le maréchal François de Neufville de Villeroy en 1704;
Grange aux dîmes, construite en 1609 par le prieur du chapitre Notre-Dame comme grange dîmière qui servira jusqu'à la Révolution; agrandissement vers l'arrière en 1720: le mur pignon postérieur porte l'inscription attestant le droit de surbâtir; vendue comme bien national en 1791, elle appartient ensuite à des brasseurs qui l'utilisent comme séchoir à malt;
Ancien hôtel de ville, un premier hôtel de ville avait été édifié près de l'église; en 1467 construction d'un nouvel hôtel de ville en style gothique, près de la porte de la ville moyenne; endommagé en 1636 pendant la guerre de Trente Ans; en 1755 suppression du 2eétage trop vétuste; projet de reconstruction en 1772 par Le Roy, en 1773 par Salins de Montfort, dernier projet au XIXesiècle, aucun ne fut réalisé; destruction en 1803;
Relais de poste, après le raccordement du faubourg à la route du col en 1737, le maître de la poste aux chevaux construisit un relais pouvant abriter une trentaine de chevaux qui périclita après la mise en service du chemin de fer; vendu aux enchères l'édifice est acheté en 1858 par la ville de Saverne qui l'aménagea en gendarmerie d'après un projet de l'architecte Louis Furst de 1859; les bâtiments furent vendus en 1899 à la congrégation des pères du Saint-Esprit qui en firent une école; de l'ancien relais ne subsiste que le corps de logis;
Puits, dont l'origine aurait remonté aux Romains, remis en état par la commune en 1543 dans le style de la Renaissance; peut être mis en rapport avec celui commandé à Denis Roritzer pour la place devant l'hôtel de ville;
Moulin municipal[65], construction d'un nouveau moulin municipal intra muros en prévision d'un siège des Armagnacs; après avoir détruit l'ancien moulin épiscopal on commença en 1444 la construction qui fut achevée en 1445, date sur une porte; il fit l'objet d'adjonctions successives au cours des siècles et des vestiges étaient englobés dans des bâtiments modernes; jusqu'à la Révolution, les boulangers de Saverne avaient l'obligation d'utiliser le moulin municipal; canal d'alimentation comblé en 1966; destruction après inventaire en 1969; vestiges conservés au musée de Saverne; marque de tâcheron, inscription;
Moulin à Kreuzfeld, fondé par l'évêque de Strasbourg vers 1700; le bâtiment principal date du XVIIIesiècle; a servi comme restaurant; le bâtiment d'exploitation est de 1829;
Hospice Sainte-Catherine, hôpital d'hospitaliers, premier hospice construit extra muros dans la ville basse, XIIeouXIIIesiècle par les frères hospitaliers; 1511: construction nouvelle hospice pour miséreux; 1573: importants remaniements à la chapelle; début XVIIesiècle l'hospice à trois corps de bâtiments; 1636: destruction lors de l'incendie de la ville basse; 1653: reconstruction bâtiment supérieur, 1659: bâtiment inférieur, 1662: chapelle Sainte-Catherine; 1747: destruction et reconstruction immédiate sur plans de Joseph Massol avec remplois provenant de la Bergkirche et des bastions; pendant la Révolution la chapelle désaffectée sert de magasin puis de logement jusqu'en 1835; en 1885 et 1886 construction nouvelle aile et installation nouvelle chapelle dans bâtiment préexistant actuellement à l'abandon; ancienne chapelle détruite vers 1968, destruction de l'hôpital en 1968 après inventaire; parties déplacées au musée de Saverne escalier et quatre statues de l'ancienne chapelle.
La Grand'rue avec à gauche l'hôtel de ville.
Ancien moulin municipal.
Vestiges des fortifications.
Ancien hospice Sainte-Catherine.
Édifices religieux
L'église et cloître des Récollets, rue Poincaré[66],[67],[68], XIVesiècle, un orgue Dubois y a été édifié en 1763[69]. Les trois cloches sont de 1812-1844[70].
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Saverne, place de l'Église, ou église paroissiale de chanoines de Saint-Augustin dite Notre-Dame-de-la-Nativité, puis Saint-Barthélémy[72],[73]. Le clocher-porche et les murs latéraux du vaisseau central remontent au milieu du XIIesiècle; dans la 2emoitié du XIVesiècle surhaussement de la tour et transformation de la nef: reconstruction de l'extrémité orientale de la nef lors du remplacement vers 1380 du chœur roman; chœur, voûte en 1420 et 1440; église paroissiale sous le vocable de saint Barthélémy attesté depuis 1285; devient en 1485 église collégiale des chanoines séculiers du couvent des augustins, d'où l'érection d'un jubé; en 1493 construction d'une chapelle consacrée en 1496 à la Vierge et destinée à la sépulture de l'évêque Albert de Bavière, principal commanditaire des grands travaux d'agrandissement de l'église; en 1494 construction ou remaniement du collatéral; entre 1493 et 1501 nouvelle transformation de la nef: toit surhaussé et construction d'une voûte; en 1503 nouvelle consécration à la naissance de la Vierge; construction de la sacristie à la fin du XVesiècle; en 1619 construction par Conrad Dancker et Wolf Kohler d'une salle capitulaire dite Ritterstube; détruite en 1875; en 1691 et 1694 restauration de la tour et de la voûte du collatéral; en 1717 déplacement du jubé contre le revers de la façade, sa balustrade sera déposée en 1826 et partiellement rétablie entre 1874 et 1876; en 1760 la flèche gothique de la tour est remplacée par un toit en pavillon par François Pinot; suppression du campanile du chœur en 1842; mise à jour en 1983 de peintures murales dans le chœur, portant la date 1494, et dans la nef, portant la date 1596. Les trois cloches de l'église des Récollets ont été récupérées en 1919 après l'armistice de 1918[74],[75],[76].
Église Notre-Dame-de-la-Nativité.
Intérieur de l'église Notre-Dame-de-la-Nativité.
Christ aux stigmates (XVIIIesiècle) et fonts baptismaux (XVIIesiècle).
Vierge à l'enfant de Nicolas de Haguenau (XVesiècle) et deux anges (XVIesiècle).
Couvent de sœurs de la congrégation de Notre-Dame Saint-Jean-Baptiste. En 1658 les sœurs de la congrégation Notre-Dame de Dieuze installent leur couvent et une école dans un bâtiment racheté au seigneur de Birkenwald; agrandissement par la construction de nouveaux bâtiments grâce à une donation de l'évêque en 1663, le couvent comporte alors trois corps de bâtiments avec sur la porte d'entrée un relief représentant les armes de l'évêque François Egon de Furstenberg, actuellement déposé au musée; en 1716 le couvent acquiert l'auberge de la Couronne qui est attenante et en 1736 un terrain de l'autre côté de la rivière afin d'y implanter un jardin relié par un pont; en 1752 remplacement de la chapelle trop petite par une église sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, entourée d'un cimetière pour les religieuses; en 1778 construction d'un bâtiment pour le logement des pensionnaires; couvent supprimé en 1792; bâtiments partagés entre différents acquéreurs; vestiges dans des façades de la grand rue et à l'angle de la rue de la Gare; église démolie.
Église paroissiale Saint-Germain[77], puis église de la Nativité-de-la-Vierge dite Bergkirche ou Dietkirche. Ancienne église paroissiale Saint-Germain située extra muros sur la hauteur de la Bergschanz; date de construction inconnue pouvant remonter au Xe ou au XIesiècle; en 1484 elle est rattachée à l'église Saint-Barthélémy transformée en église collégiale et dédiée à la Nativité de la Vierge, mais elle continue à être régulièrement desservie; lors de la construction de la citadelle en 1581, elle sert de corps de garde et de caserne puis est réconciliée; abandonnée en 1714 et détruite en 1747; les matériaux sont réemployés dans la construction de l'hôpital.
Église paroissiale Sainte-Croix[78]. Église du village disparue de Kreuzfeld, fondée au XIIesiècle; restaurée ou reconstruite en 1626; fermée car délabrée après 1758; le cimetière qui l'entourait apparaît encore sur le cadastre de 1825 où le bâtiment est mentionné comme bergerie, le plan de l'église est conservé dans le logis actuel; vestiges au musée de Saverne; marque de tâcheron.
Chapelle Saint-Nicolas. Élevée en 1456 à l'emplacement du couvent des béguines et de la chapelle Sainte-Marie-Madeleine; détruite par la foudre en 1515, elle est reconstruite en 1529 par l'évêque Guillaume III von Hohnstein (1506 - June 29, 1541); en 1596, le terrain environnant est transformé en cimetière; détruite en 1622 dans l'incendie du faubourg; ses matériaux servent à la construction de la chapelle Sainte-Catherine de l'hôpital; reconstruite en 1673 par Jean Georges Wurmel, elle abrite dès lors les sépultures de cette famille jusqu'en 1755; en 1839 le cimetière est transformé en place; la chapelle est détruite en 1849 après la construction de la nouvelle chapelle du cimetière.
Chapelle Saint-Vit (chapelle de pèlerinage)[79]. Construction fin XVesiècle ou début XVIesiècle; restaurations fin XVIesiècle et début XVIIesiècle; transformée en exploitation agricole en 1793 et construction d'une grange avec cave voûtée en berceau qui subsiste; le tout brûla en 1865; grotte mentionnée en 1338, abritant une petite chapelle dénommée chapelle inférieure en 1542; la grotte de Saint-Vit, ou Vitsgrotte, était dédiée à sainte Aurélie aux XVIIeetXVIIIesiècles; en 1818, le culte de saint Vit y fut transféré avec l'ancien autel de la chapelle supérieure; l'aménagement actuel date de 1947; les statues sont conservées au musée et à l'église paroissiale; maison de l'ermite mentionnée des 1520; reconstruite en 1590; agrandie en 1781; détruite dans l'incendie de 1865.
Chapelle Saint-Nicolas, rue de l'Ermitage, nouvelle chapelle du cimetière.
Chapelle du château du Haut-Barr.
Chapelle Sainte-Catherine de l'hôpital, rue Edmond About (moderne)
Chapelle Saint-Florent, Congrégation du Saint-Esprit, rue de Paris
Chapelle Saint-Michel
Église protestante, place des Dragons. La première église fut édifiée rue du Zornhof entre 1845 et 1847 et démolie en 1898; elle fut remplacée par l'édifice actuel construit en 1896. L'orgue [80],[81]
Chapelle de protestants Notre-Dame-des-Sept-Douleurs[82]. Construction en 1843, consécration en 1849; en 1957 le collatéral gauche est transformé en chapelle réservée aux protestants; construction du clocheton en 1958. La cloche date de 1652[83].
Église néo-apostolique, rue de l'Ermitage.
Salle des témoins de jehovah, rue de Monswiller
Église évangélique, rue de Monswiller
Synagogue, rue du 19-Novembre. La première synagogue de Saverne se réduisait à une salle dans une maison du quartier juif; construction d'une première vraie synagogue en 1779 grâce à des dons; en 1835 construction d'une nouvelle synagogue plus spacieuse dans la rue de l'ancienne synagogue; détruite par un incendie en 1850[84],[85].
La roseraie de Saverne est créée en 1898. Elle compte environ 8 500 rosiers, provenant de 550 variétés, répartis sur 1,5 hectare.
Comme son nom l'indique, le jardin botanique du col de Saverne, créé en 1931[99], se trouve à mi-chemin du col de Saverne. Il occupe une superficie de 2,5 hectares.
Richard Stieve (1838-1919), magistrat, fondateur du Club Vosgien à Saverne le .
Paul Acker (1874-1916), écrivain, auteur de romans populaires.
Jean de Pange (1881-1957), historien et écrivain, a vécu à Saverne.
Louise Weiss et les suffragettes, 1935.
Charles Aubry (1803-1883), juriste français, né à Saverne.
Camille Dahlet (1883-1963), homme politique.
Louise Weiss (1893-1983) journaliste, femme de lettres, féministe et femme politique, elle a fait don à la ville de Saverne de ses collections historiques et ethnographiques, réunies au musée de la ville.
Robert Heitz (1895-1984), homme politique, écrivain, critique d’art, artiste peintre et résistant.
Henri Meck (1897-1966), homme politique.
Théo Gerhards (1900-1943), résistant.
Georges Reeb (1920-1993), mathématicien.
Adrien Zeller (1940-2009), homme politique, maire de Saverne, député, secrétaire d'État, président du conseil régional d'Alsace.
Régis Gurtner (1986), footballeur de l'Amiens SC surnommé «Le mur de Picardie»[112].
Cindy Brand (1994-), chanteuse française germanophone.
Pavel Canda, artiste-peintre juif d'origine tchèque. Sa tombe se trouve dans l'antique cimetière juif de Saverne situé en pleine forêt au cœur de la nature qui lui était chère et porte l'épitaphe toute simple «Pavel Canda - Artiste Peintre Tchèque».
Daniel Viéné, artiste peintre y est décédé en 2013.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
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Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Géographie Universelle traduite de l'Allemand de Mr. Büsching, tome 4, contenant la France (première partie), Strasbourg, Bauer & Cie, 1770.
Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant, dans un ordre alphabétique général, les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, 1845.
Renée Neher-Bernheim, «Un pittoresque témoignage des manifestations populaires d'antisémitisme en Alsace sous Napoléon», Revue des Sciences sociales de la France de l'Est, no2, , p.37-49 (lire en ligne).
«Monet» écrit Mounet dans l'acte de 1806. Il existe une place Monet à Saverne qui rend hommage à ce maire.
Vœux pour le mariage de Johann Peter Lombardini d'Oberbronn, notaire royal à Saverne, et d'Eva Waldt de Wasselonne. Texte rédigé en 1820 par Charles Frédéric Weizsacher, instituteur et ami des mariés. Exposition Vies protestantes: le mot et l'image au Musée alsacien de Strasbourg, 2017.
Notice noIA00055636, base Mérimée, ministère français de la Culture Fortification d'agglomération.
Notice noIA00055412, base Mérimée, ministère français de la Culture Moulin municipal.
Notice noPA00084955, base Mérimée, ministère français de la Culture Ancien couvent des Récollets et église Saint-Antoine-de-Padoue.
Notice noIA00055457, base Mérimée, ministère français de la Culture Couvent de récollets Notre-Dame-de-l'Annonciation, Saint-Antoine de Padoue, de Jésuites.
Notice noIM67004383, base Palissy, ministère français de la Culture cloches couvent de récollets puis de jésuites Notre-Dame-de-l'Annonciation, actuellement église Saint-Antoine-de-Padoue.
Notice noPA00084954, base Mérimée, ministère français de la Culture église paroissiale Notre-Dame-de-la-Nativité.
Notice noIA00055464, base Mérimée, ministère français de la Culture Église paroissiale de chanoines de Saint-Augustin dite Notre-Dame-de-la-Nativité, puis Saint-Barthélémy.
Notice noPM67000285, base Palissy, ministère français de la Culture cloche cloche dite Burgerglocke de l'église paroissiale de chanoines de Saint-Augustin Notre-Dame de la Nativité Saint-Barthélémy.
Notice noIM67004340, base Palissy, ministère français de la Culture cloche dite Bürgerglocke.
Notice noIM67004341, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1836 église paroissiale de chanoines de Saint-Augustin Notre-Dame-de-la-Nativité, puis Saint-Barthélémy.
Notice noIA00055791, base Mérimée, ministère français de la Culture Église paroissiale Saint-Germain, puis église de la Nativité-de-la-Vierge dite Bergkirche ou Dietkirche.
Notice noIA00055408, base Mérimée, ministère français de la Culture Église paroissiale Sainte-Croix.
Notice noIA00055448, base Mérimée, ministère français de la Culture Chapelle Saint-Vit (Chapelle de Pèlerinage).
Notice noPM67001088, base Palissy, ministère français de la Culture église protestante: orgue de tribune: partie instrumentale de l'orgue.
Notice noPM67001087, base Palissy, ministère français de la Culture église protestante: orgue de tribune.
Notice noIA00055452, base Mérimée, ministère français de la Culture Chapelle de Protestants Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
Notice noIM67004363, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la chapelle de protestants Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
Notice noIA00055453, base Mérimée, ministère français de la Culture Synagogue.
Saverne, Cité des roses. Ville d'art et d'histoire
Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663p. (ISBN2-7165-0250-1)
Saverne, pp. 393 à 404
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Saverne, pp. 1121-1122
Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Saverne, Editions Publitotal, , 389p.
Carte n°5 Alsace-Lorraine
Michel Hérold et Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Editions Inventaire général, , 328p. (ISBN2-271-05154-1)
Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Saverne, pages 188 à 191
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
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