Brumath (qui se prononce /bʁy.mat/) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
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Brumath | |
Hôtel de ville de Brumath. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Haguenau-Wissembourg |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Haguenau |
Maire Mandat |
Étienne Wolf 2020-2026 |
Code postal | 67170 |
Code commune | 67067 |
Démographie | |
Gentilé | Brumathois [1] |
Population municipale |
10 081 hab. (2019 ) |
Densité | 341 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 43′ 58″ nord, 7° 42′ 33″ est |
Altitude | Min. 136 m Max. 189 m |
Superficie | 29,54 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Brumath (ville-centre) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brumath (bureau centralisateur) |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.brumath.fr |
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La ville de Brumath est située au nord de l’Alsace dans le département du Bas-Rhin, à 17 km au nord de Strasbourg et à 13 km au sud-ouest de Haguenau. Cette commune compte selon l’INSEE, plus de 10 000 habitants.
Depuis 1970, elle est jumelée avec la ville de Dingolfing en Allemagne. Brumath fait partie de la Communauté d’Agglomération de Haguenau.
Brumath se trouve sur la route nationale 63 à 17 km au nord de Strasbourg et à 13 km au sud-ouest de Haguenau. Elle est également desservie par l'autoroute A4 qui la contourne par l'ouest.
La Zorn traverse la ville et le canal de la Marne au Rhin la longe par le sud-ouest.
Elle est le chef-lieu du canton de Brumath dans l'arrondissement de Haguenau-Wissembourg.
Son territoire est également traversé par sept ruisseaux, tel que le Schlohengraben, traversant le sud de la ville vers l'est ou encore le Rottgraben situé au sud du précédent et s'écoulant dans la même direction. Il y a aussi le Seltenbach qui contourne la ville au nord-ouest. D'autres ruisseaux se trouvent également à proximité tel que l'Hellergraben, le Muhlbach, le Schlossgraben ou encore le Rissbach. La plupart de ces ruisseaux sont des affluents de la Zorn[2].
Bernolsheim Krautwiller |
Rottelsheim | Kriegsheim Weitbruch |
Wingersheim-les-Quatre-Bans Donnenheim |
Geudertheim | |
Bilwisheim Olwisheim |
Vendenheim Eckwersheim |
Geudertheim |
Brumath est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Brumath, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[6] et 11 321 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,8 %), forêts (31,6 %), prairies (12,6 %), zones urbanisées (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %), cultures permanentes (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Brumath est traversée par la ligne Paris - Strasbourg. Sur son ban communal, elle dispose de deux gares : la gare de Brumath et la gare de Stephansfeld toutes deux desservies par les trains TER Grand Est la reliant à Strasbourg en moins de 15 minutes[13].
La ville est désservie par les bus Ritmo de la ville d'Haguenau. Trois lignes ont pour point de départ la gare de Brumath et la relient à Haguenau ainsi que Mommenheim[14].
Brumath dispose d'un réseau routier bien développé comportant une voie rapide, une autouroute ainsi que de nombreuses départementales.
La commune est traversée à l'ouest par l'autouroute A4 la reliant à Paris et Strasbourg. La voie rapide A340/D1340 débute à Brumath et la relie à Haguenau. Parmi les routes départementales, on peut noter la D263G traversant la commune et qui permet de rejoindre Vendenheim et Kriegsheim, deux communes voisines.
La ville est traversée par le canal de la Marne au Rhin à l'ouest de la ville. Elle dispose ainsi d'un petit port de plaisance pouvant également occasionnellement servir pour le transport de vrac (graviers, sable, etc.). Le port de Brumath fut mise en service avant 1945[15],[16].
Brumath, prononcé [bʁymat], apparait au IIe siècle sur la carte du géographe Ptolémée sous le nom de Brokomagos puis au IIIe siècle dans l'itinéraire d'Antonin sous Brocomagus de broco (blaireau) + magos (plaine ou marché agricole). Durant les IIe et IVe siècles, on trouve aussi la forme latine de Brocomagos. Plus tard en l'an 770, le nom de la ville est Brocmagad et en l'an 889 Bruochmagad. Les toponymes plus tardifs sont en 973 Pruomat, en 979 Bruomade et enfin en 1165 Brumat. Ces derniers se sont transformés pour donner le nom actuel de Brumath. Elle est citée sur la table de Peutinger sous le nom de Breucomagus[17].
Brumath fait partie des quelques rares sites d’Alsace qui ont été habités et fréquentés sans interruption depuis plus de cinq mille ans. Le sous-sol de Brumath a livré de remarquables céramiques ornées de mystérieux décors dont le ruban forme le thème principal. Un palais y est attesté en 770[18].
Après la défaite d'Arioviste, battu par Jules César en 58 av. J.-C., les Triboques furent autorisés par les Romains à s'établir sur la rive gauche du Rhin, où ils formèrent la Civitas Tibocorum (cité des Triboques) dont la capitale fut Brocomagus. Pendant près de quatre siècles, la ville se développa dans le cadre de la paix romaine, puis déclina avec l'affaiblissement de l'Empire[19].
Au XIIIe siècle, Brumath devint la capitale du landgraviat de Basse-Alsace puis fut élevée au rang de ville au XIVe siècle et donc entourés de remparts dont il ne reste rien aujourd'hui. En plus des remparts, la ville possédait au moins deux tours-portes ainsi qu'un fossé. Les villes de Haguenau et Strasbourg incendient Brumath en 1389 et font abattre les murs d'enceinte sans doute définitivement. Cependant deux tours-portes et une partie du fossé sont toujours présents en 1702 ainsi qu'un pan de mur visible jusqu'au XIXe siècle.
Partagée entre les familles de Lichtenberg et les Linange, la seigneurie fut l'objet de guerres incessantes entre ces deux maisons[20].
La ville a compté en ses murs jusqu'à trois châteaux dont le plus ancien est mentionné en 1319 en tant que « hus » et étant une possession du chevalier Simon Fürst. Entre 1332 et 1361 deux autres châteaux sont construits par les Lichtenberg et destinés à servir de résidence pour la famille. L'un est détruit en 1389 par les villes de Strasbourg et Haguenau puis à nouveau en 1450 par les Lichtenberg. Le troisième château est également détruit en 1389 et mentionné comme ruine en 1517. Il est reconstruit en style Régence par le comte Jean Reinhard entre 1723 et 1728[21]. Il fut racheté en 1804 par la communauté protestant et transformé en église, ce qu'il est encore aujourd'hui. De nos jours, le château abrite également le musée archéologique de Brumath[22].
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* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sinople sur gueules).
À l'origine au XIIe siècle, les blasons des chevaliers qui résidaient à Brumath portaient une étoile.
On retrouve cette étoile sur les armoiries de la commune en 1670 où le blasonnement indiqué dans l'Armorial d'Alsace est le suivant : « porte d'azur à une dextrochère d'argent, tenant une bannière d'or chargée d'une étoile d'azur ».
En 1876, la bannière seigneuriale du blason est transformée en bannière ecclésiastique. Cette tendance se retrouve dans des extraits de registre de l'époque mais son origine est inconnue.
En 1890, la bannière est remplacée par la branche de chêne qui est le symbole d'une ville propriétaire d'une grande forêt[25].
La charte de jumelage a été signée en 1970 entre la ville de Brumath et la ville de Dingolfing située en Basse-Bavière en Allemagne, à 100 km au nord-est de Munich.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1945
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1945 | 1947 | Charles Christ | Employé de banque | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Charles Metzger | Greffier de tribunal | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Victor Fischer | MRP | Commerçant Conseiller général du canton de Brumath (1958 → 1964) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bernard Schreiner | RPR | Professeur d'allemand Député de la 9e circonscription du Bas-Rhin (1988 → 2007) Conseiller régional d'Alsace (1986 → 1989) Conseiller général du canton de Brumath (1988 → 2008) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
En cours (au 31 mai 2020) |
Étienne Wolf[27],[28] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
UMP-LR | Professeur de religion catholique Conseiller général (2008 → 2015) puis départemental (2015 →) du canton de Brumath | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
Depuis plusieurs années, la ville de Brumath est engagée dans une démarche de ville verte. Cet engagement lui vaut d’être labellisée « Commune nature 2 libellules »[29],[30] pour sa démarche Zéro Pesticides[31]. De plus, la ville de Brumath est aussi reconnue « Ville Fleurie 3 fleurs »[32].
Depuis 2016, l’utilisation des produits phytosanitaires a été bannie au bénéfice du désherbage thermique ou bio, laissant place aux herbes folles et prairies fleuries[33],[34].
La ville de Brumath dispose enfin d’un réseau cyclable d’environ 15 km aménagé pour des liaisons à l’intérieur et à l’extérieur de la ville. Elle est notamment traversée au sud par la véloroute du canal de la Marne au Rhin partant de Strasbourg et allant jusqu’à Sarrebourg en Moselle en passant par Saverne[35].
Avec près de 5 000 emplois pour une population totale de plus de 10 000 habitants, Brumath est un pôle économique et d’emplois, notamment grâce à l’industrie et la logistique, mais surtout du fait d’un tissu artisanal et d’un secteur tertiaire et commercial en pleine mutation.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[36],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 10 081 habitants[Note 5], en diminution de 0,13 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 300 | 2 671 | 3 339 | 4 203 | 4 062 | 4 131 | 3 761 | 4 204 | 4 427 |
1856 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 |
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5 169 | 5 514 | 5 619 | 5 612 | 5 496 | 5 545 | 5 628 | 5 548 | 5 368 |
1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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5 530 | 5 655 | 5 542 | 5 277 | 5 743 | 5 945 | 6 209 | 5 732 | 6 273 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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6 801 | 7 357 | 6 888 | 7 702 | 8 182 | 8 930 | 9 737 | 9 976 | 9 913 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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10 081 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La ville de Brumath présente un total de sept établissements scolaires, gérées par la communauté d'agglomération de Haguenau. Ces écoles sont réparties sur le territoire selon une sectorisation :
Certaines, comme les écoles maternelles Les Cigognes et Arc-en-Ciel ainsi que les écoles élémentaires Pierre-Pflimlin et Rober- Schuman proposent un enseignement bilingue paritaire en allemand et en français.
La ville de Brumath milite pour une culture sans voiture en amenant les animations au plus près des habitants, dans la rue ou encore jusqu’à leur domicile[réf. souhaitée].
Brumath dispose de lieux culturels, notamment la médiathèque Les Triboques qui fait partie du Réseau Lecture Publique de l’Agglomération regroupant les bibliothèques de Donnenheim, Mommenheim et la médiathèque de Brumath. Il existe aussi une école de musique et des associations culturelles.
Inauguré en 1999, le cinéma Pathé Brumath est situé à l'ouest de la ville et comporte 14 salles dont une proposant la 4DX[39],[40].
La ville de Brumath développe sa politique sportive autour de trois axes que sont le sport tous tous, le sport de compétition et le sport santé. Les actions mises en place s’inscrivent dans une démarche de labellisation. Après avoir obtenu en 2019 la labellisation « Ville Sportive »[41] attribuée par le Comité Régional Olympique et Sportif du Grand-Est, la ville de Brumath obtient le label « Terre de Jeux 2024 »[42],[43] par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques. Par l’obtention de ce label, la ville est candidate pour devenir Centre de Préparation aux Jeux et accueillir des délégations étrangères au sein de ses infrastructures.
Rénové et inauguré en 2020, le complexe sportif Rémy-Huckel[44] propose des infrastructures ; il comprend trois terrains de football ainsi qu'une piste d'athlétisme à 8 couloirs en revêtement synthétique[45]. Ce site accueille également une aire multi-glisse avec skatepark et pumptrack ainsi qu’un city stade. Le complexe est doté d’un parcours de cross fitness de plus de 2 km avec des agrès sportifs. L’ensemble de ses infrastructures est disponible en libre accès.
Le plan d’eau est un site pour les loisirs et la détente pendant la période estivale. Depuis 2021, un nouvel exploitant, Alsafun, est chargé de sa gestion et de son exploitation. Les travaux réalisés par ce nouvel exploitant ont permis de rajeunir le site et de développer les activités. Désormais appelé Fun Parc Brumath, le site présente diverses activités : plage, terrains de volleyball et de pétanque, accrobranche, paintball, mini golf, water-jump, ou jeux gonflables aquatiques.
La ville de Brumath dispose d'une résidence seniorée. Se trouve également à Brumath, l’hôpital La Grafenbourg qui est un établissement public de santé ayant une activité principalement axée sur l’accueil et le soin en gérontologie. Enfin, situé à Brumath, L'EPSAN est un centre hospitalier spécialisé dans la prise en charge des adultes, adolescents et enfants atteints de troubles psychiatriques.
La Foire aux oignons est une fête populaire organisée chaque année au sein de la ville de Brumath et accueillant fête foraine, marché du terroir et marché aux puces. Cet événement a lieu sur deux jours, toujours le dernier dimanche de septembre[46],[47],[48].
Plus de quatre-vingts bâtiments sont recensés sur la base Mérimée[49].
Le musée archéologique consacré au passé gallo-romain de Brumath est géré par la Société d’histoire et d’archéologie de Brumath et environs (SHABE). La SHABE s’est donnée pour mission de préserver et mettre en valeur toutes découvertes archéologiques et historiques locales et de veiller à la sauvegarde du patrimoine culturel, historique et archéologique local.
Pour entretenir la mémoire du prestigieux passé de la ville en tant que capitale de cité pendant la période de l’Antiquité gallo-romaine, une statue en bronze a été érigée Cour du Château. Cette œuvre représente Marcus Ulpius Tertius. Elle a été réalisée par l’artiste polonais Piotr Bogdaszewski dans le cadre d’une opération de mécénat.
Brumath dispose de nombreux édifices religieux plus ou moins anciens tel que la nécropole protohistorique et gallo-romaine située dans la forêt à proximité de la commune et inscrit au monuments historiques depuis 2015. On y trouve également plusieurs églises tel que l'église des saints Nazaire et Celse de style néo-classique datant du XIXe siècle, église Notre-Dame de Stephansfeld datant du XIe siècle.
Il y a également une église luthérienne dans l'ancien château, érigé de 1720 à 1726 pour le comte Jean Reinhardt III de Hanau-Lichtenberg, transformée en église luthérienne en 1803 à Brumath et disposant d'une orgue datant 1810 par Michel Stiehr et classé monument historique en 1973[50].
Une église évangélique est également présente depuis 1889 ainsi qu'une chapelle protestante à Stephansfeld. Enfin, Brumath est siège de rabbinat dès le XIXe siècle et une synagogue fut construite en 1801 puis remplacée par la synagogue actuelle en 1846. Endommagée et profanée pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fut transformée en dépôt de vivres ; elle fut rendue au culte en 1957[51].