Sainte-Colome (en béarnaisSenta-Coloma ou Sénte-Couloume) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Sainte-Colome
Vue générale sur Sainte-Colome depuis le nord.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement
Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité
Communauté de communes de la Vallée d'Ossau
Maire Mandat
Jean-Pierre Garrocq 2020-2026
Code postal
64260
Code commune
64473
Démographie
Gentilé
Saints-Colombiens/Saints-Colomois
Population municipale
358 hab. (2019 )
Densité
38 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 06′ 12″ nord, 0° 24′ 06″ ouest
Altitude
Min. 347 m Max. 618 m
Superficie
9,35 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Pau (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2
Législatives
Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Sainte-Colome
Géolocalisation sur la carte: France
Sainte-Colome
Géolocalisation sur la carte: Pyrénées-Atlantiques
Sur le plan historique et culturel, Sainte-Colome fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
Le Landistou prend source sur la commune au nord-est du village, et se dirige vers le nord-est pour rejoindre le Béez (affluent du gave de Pau) sur la commune de Bruges12,5 km plus loin[6].
À l'est, la commune est bordée par l'arriou d'Ombratiou et par son affluent le ruisseau de la fontaine de Mesplé, ce dernier alimenté sur le territoire de la commune par le ruisseau de Subercase. Le ruisseau d'Ombratiou se jette dans le ruisseau Lestarrès, affluent du Béez[6].
Le gave d'Ossau coule à moins de 250 m de la pointe ouest de la commune[6].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]
Moyenne annuelle de température: 12°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 9,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Asson», sur la commune d'Asson, mise en service en 1970[12] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[13],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13°C et la hauteur de précipitations de 1 304,6 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Pau-Uzein», sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 33 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[16], à 13,4°C pour 1981-2010[17], puis à 13,8°C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].
Un espace protégé est présent sur la commune:
la «tourbière de Pédestarrès», objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 33,8ha[21].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux», constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la «directive Habitats»[23],[Carte 1]:
le «gave de Pau», d'une superficie de 8 194ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 7] encore vivace[24];
la «tourbière de Louvie-Juzon», d'une superficie de 31,22ha, une tourbière haute d'intérêt majeur en particulier valeur palynologique[25];
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensée sur la commune[26],[Carte 2]:
le «tourbière de Louvie-Juzon» (38,69ha), couvrant 2 communes du département[27].
Urbanisme
Typologie
Sainte-Colome est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[28],[29],[30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[31],[32].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (61,2%), forêts (36,7%), terres arables (1,6%), zones agricoles hétérogènes (0,4%)[33].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Lieux-dits et hameaux
Les hameaux incluent Augareils, Minda et de nombreux petites unités dispersées dans les replis de montagne[6].
Le territoire de la commune de Sainte-Colome est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].
Sainte-Colome est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[36]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[37],[38].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[39]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[40].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Colome.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[41]. 88,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[42].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 2007, 2009 et 2021[34].
Toponymie
Le toponyme apparaît sous les formes Sancta-Columba (vers 1100[43], titres de Mifaget[44]),
Sente-Colome (1277[43], cartulaire d'Ossau ou Livre rouge[45]), Sanctus-Silvester de Sainte-Colome (1655, insinuations du diocèse d'Oloron[46]), Sainte-Colomme (1863, dictionnaire de Paul Raymond[43]).
Selon la légende le nom vient de sainte Colombe, jeune martyre à Sens vers l'an 300[47].
Andouste, mont situé sur la commune, est mentionné en 1443[43] sous la forme Andoste (règlement de la Cour Majour[50]).
Histoire
Préhistoire
La grotte Tastet[51],[52],[53],[54],[55] fait partie d'un groupe de huit gisements connus en grotte et en abri datant du Magdalénien moyen et supérieur situés dans un rayon de moins de 2 kilomètres autour de la ville d'Arudy, à une altitude comprise entre 400 et 500 m[56]. Parmi celles-ci, sur Arudy la grotte d'Espalungue (aussi appelée grotte d'Izeste) qui a livré un abondant mobilier décoré[57] et où F. Garrigou a trouvé entre autres un os métatarsien humain portant trois stries[58]; la grotte Saint-Michel, également riche en art mobilier[57]. Mais la grotte Tastet est la seule grotte ornée connue (en 2013) dans les Pyrénées béarnaises[59].
La grotte Tastet se trouve dans la pointe ouest de la commune, entre le GR78 et la D232 menant à Sévignacq-Meyracq[6]. Elle est à environ 512 m d'altitude sur le versant est du bassin d'Arudy, dans une barre calcaire haute d'environ 2,5 m, orientée NO-SE et qui affleure à cet endroit sur plusieurs dizaines de mètres au milieu de formations de marnes schisteuses[60].
De nos jours, son entrée fait 0,5 m de hauteur pour une largeur de 1 m. Elle ouvre sur une salle de 10 m2 pour une hauteur maximum de 2 m, suivie d'une galerie étroite et rectiligne d'environ 15 m de long orientée vers le sud-est[n 1],[60]. Il semble qu'au Magdalénien son entrée ait été précédée d'un auvent, aujourd'hui disparu[59].
Elle a été fouillée à partir de 2012 par l'équipe de Jean-Marc Pétillon[61], avec une 8e campagne de fouilles en 2020[62]. L'intérieur de la grotte leur a livré des séquences du Magdalénien moyen récent[61] (environ 17 800 à 16 800 ans cal. AP à l'intérieur, surmontant une couche du début du Magdalénien moyen datée à 18 000 - 17 800 ans cal. AP[63].
L'extérieur, sous l'ancien auvent[64], a été fouillé jusqu'à une couche datant du tout début du Magdalénien moyen (vers 19 ka cal. AP)[65].
Le Magdalénien supérieur est totalement absent du site[66].
Elle a livré 74 pièces d'industrie osseuse dont 33 du Magdalénien moyen récent: lissoirs et aiguilles à chas en os; et en bois de renne des outils intermédiaires de type coin/ciseau, plusieurs pointes de projectiles uniquement à biseau simple, des fragments de baguettes demi-rondes[67].
L'industrie lithique de la même époque inclut un outillage sur lames régulières façonnées au percuteur tendre organique; une dizaine de fragments de lames robustes en silex du Bergeracois; des supports de microlithes fabriqués à partir de blocs ou d’éclats, dont presque une centaine de lamelles à dos tronquées de type triangle scalène[68].
Sa décoration pariétale, dans le style du Magdalénien moyen, inclut deux bisons, deux chevaux et une série de traits gravés, le tout en un panneau d'environ 1 m2 sur la paroi sud de la petite salle[59]. Elle est connue depuis les années 1970[69].
Moyen-Âge
Durant les XIIeetXIIIesiècles, les seigneurs de Sainte-Colome se livrèrent à des expéditions punitives contre les habitants de la commune limitrophe de Pont-Long. En 1385, Sainte-Colome comptait 91 feux et dépendait du bailliage d'Ossau.
Au XIVesiècle, la grande peste fut particulièrement virulente et l'on dénombra 90 décès à Sainte-Colome et 40 au hameau du Bourdelat. En août 1569, en pleine guerre de Religion, Sainte-Colome a été victime d'une attaque de Montgoméry.
Paul Raymond note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
XIXesiècle
La commune de Lys a été séparée de Sainte-Colome en 1858.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1995
2001
Paul Garrocq
2001
2008
Jean Boussou
2008
2014
Jean Boussou
Intercommunalité
La commune fait partie de six structures intercommunales[70]:
la communauté de communes de la Vallée d'Ossau;
le syndicat d'eau de la vallée d'Ossau;
le syndicat d'électrification du Bas-Ossau;
le syndicat de la perception d'Arudy;
le syndicat de regroupement pédagogique de Sainte-Colome et Sévignacq-Meyracq;
le syndicat intercommunal d'assainissement de Sainte-Colome.
Sainte-Colome accueille le siège du syndicat de regroupement pédagogique de Sainte-Colome et Sévignacq-Meyracq.
La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-Béarn.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[72].
En 2019, la commune comptait 358 habitants[Note 12], en diminution de 0,28% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 591
1 441
1 487
1 460
1 680
1 740
1 826
1 777
1 755
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 789
676
654
630
616
589
603
574
543
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
507
508
486
434
386
358
315
321
299
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
322
280
284
256
283
268
326
334
365
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
356
358
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage ainsi que vers l'horticulture (hibiscus). Sainte-Colome fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Des carrières de marbre, aujourd'hui fermées, subsistent sur le territoire de la commune.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
Ruines du château.
Grotte Tastet, seule grotte ornée connue dans les Pyrénées béarnaises[59], datant du Magdalénien (voir plus haut la section «Préhistoire»)
Oppidum protohistorique.
Château, ancienne maison forte des XIIIeetXIVesiècles, inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques le 29 avril 1999[p 1]. Il a été incendié en 1569, lors de la campagne des Huguenots pour reprendre le Béarn à Charles IX[75]. Durant cet épisode (troisième guerre de religions), les Huguenots étaient commandés par Gabriel de Montgomery, lieutenant général de la reine de Navarre, Jeanne III d'Albret.
Maisons du XVIesiècle et du XVIIesiècle. Certaines s'ornent de linteau ouvragé ou de personnages et d'angelots encadrant les fenêtres.
Lavoir.
Monument aux Morts.
Plaque en mémoire de 18 Poilus de 1914-1918 (dans l'Eglise).
Patrimoine religieux
Les trois croix.
Église Saint-Sylvestre de style gothique flamboyant, des XVeetXVIesiècles, classée Monument Historique le 12 juillet 2001[p 2]. L'église contient un certain nombre d'objets classés[p 3]:
deux sculptures: une Vierge à l'Enfant[p 4] et un Christ en croix[p 5]
deux tableaux: Vierge et St Jean devant la Croix[p 6], et St François-Xavier tenant un crucifix et un livre[p 7]
le retable latéral sud et sa sculpture: St Sébastien[p 8]
Autel, retable et tableau: Assomption de la Vierge[p 9]
Étape sur le chemin du Piedmont pyrénéen (ou el cami deu pé de la coste), un itinéraire secondaire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Calvaire du Boilä Trois croix, dominant le village.
Sainte Colome se trouve sur deux itinéraires du pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle. Celui de la voie du piémont qui passe par Sévignacq-Meyracq et Bescat pour rejoindre Oloron Sainte-Marie et un autre qui passe par Louvie-Juzon pour gagner Laruns.
Équipements
La commune possède une école primaire et un parc de jeu aménagé par la commune.
Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN2-213-59961-0), p.30.
«Sainte-Colome, carte interactive» sur Géoportail. Couches «Cartes IGN classiques», «Limites administratives» et «Hydrographie» activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne[sir journals.openedition.org], consulté le ).
Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208p. (BNF31182570, lire en ligne)..
Cités par Pierre de Marca dans son Histoire de Béarn
Cartulaire d'Ossauou livre rouge, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit du xvesiècle..
Insinuations du diocèse d'Oloron, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrits du xviiesiècle..
Michel Grosclaude (préf.Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416p. (ISBN9782350680057, BNF35515059), p.75..
[Marsan 1980] Geneviève Marsan, «Trois pièces d'art mobilier de la grotte d'Espalungue à Arudy (Pyrénées-Atlantiques)», Bulletin de la Société préhistorique française, vol.77, no6, , p.181-187 (lire en ligne[sur persee]).
[Garrigou & Martin 1964] Félix Garrigou et Louis Martin, «L'âge du renne dans les Basses-Pyrénées (caverne d'Espalungue)» (Séance du 17 avril 1864), Comptes-rendus de l'Académie des Sciences, t.58, , p.757 (lire en ligne[sur documents.univ-toulouse.fr], consulté le ), p.2.
[Garate et al. 2013] Diego Garate, Olivia Rivero, Raphaëlle Bourrillon et Jean-Marc Pétillon, «L'art pariétal de la grotte Tastet (Sainte-Colome, Pyrénées-Atlantiques, France): au carrefour des traditions artistiques tardiglaciaires», Paleo, no24, , p.103-120 (présentation en ligne, lire en ligne [sur academia.edu]).
[Langlais & Pétillon 2019] Mathieu Langlais et Jean-Marc Pétillon, «Les Pyrénées, une frontière pré-historiographique pour le Magdalénien? Réflexions à partir du Magdalénien moyen récent de la grotte Tastet (Sainte-Colome, Pyrénées-Atlantiques)», dans Marianne Deschamps, Sandrine Costamagno, Pierre-Yves Milcent, Jean-Marc Pétillon, Caroline Renard et Nicolas Valdeyron (dir.), La conquête de la montagne: des premières occupations humaines à l'anthropisation du milieu (Actes du 142e congrès du CTHS, avril 2017), Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, coll.«Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques», (lire en ligne [PDF] sur hal.archives-ouvertes.fr).
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