Louvie-Juzon (en béarnaisLobier-de-Baish ou Loubié-de-Bach) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
La commune de Louvie-Juzon se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 27 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 22 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4]:
Izeste (0,8 km), Castet (2,0 km), Sainte-Colome (2,1 km), Arudy (2,2 km), Sévignacq-Meyracq (3,0 km), Bielle (3,8 km), Bilhères (4,0 km), Bescat (4,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Louvie-Juzon fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
La commune est traversée par des affluents du gave d'Ossau, entre parenthèses la forme francisée):
le Béez et ses affluents:
le ruisseau le Casteran (Castéra),
le ruisseau de Cousi,
le cau de Heus et son affluent:
le caude l'Aiga (Aygue),
le ruisseau de Hont Lana (Hont Lane),
le ruisseau l'Isou,
le ruisseau du Lacot et son affluent:
le ruisseau de la Sègue,
le ruisseau Lestarrès (11,4 km en France) et ses affluents:
le ruisseau le Bordialar (Bourdiala) et son affluent:
le ruisseau l'Artigau,
le ruisseau de Ramasaugue,
le ruisseau d'Ombratiu (Ombratiou) et son affluent:
le ruisseau de la fontaine de Mespler (Mesplé),
le ruisseau de Moncaut (2,8 km) et ses affluents:
le ruisseau l'Abeurada (Abeurade),
le ruisseau de Moncaut (1,1 km).
le gave d'Ossau.
l'Ouzom.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]
Moyenne annuelle de température: 12,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 10,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Laruns-Artouste», sur la commune de Laruns, mise en service en 1943[12] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[13],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 8,7°C et la hauteur de précipitations de 1 635,4 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Pau-Uzein», sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 35 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[16], à 13,4°C pour 1981-2010[17], puis à 13,8°C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].
Un espace protégé est présent sur la commune:
la «tourbière de Pédestarrès», objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 33,8ha[21].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux», constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6].
Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la «directive Habitats»[23],[Carte 1]:
«le gave d'Ossau», d'une superficie de 2 300ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[24];
le «massif du Moulle de Jaout», d'une superficie de 16 350ha, abritant en particulier six espèces rares, menacées à l’échelle mondiale. Certaines de ces espèces comme le Géranium de Bilhère ne se rencontrent qu’en Haut Béarn. D’autres, comme la Bartsie en épi (Northobartsia spicata), qui ne se rencontre en Béarn que sur le massif de Jaout, lui confèrent toute son originalité), qui ne se rencontre en Béarn que sur le massif de Jaout, lui confèrent toute son originalité[25];
le «gave de Pau», d'une superficie de 8 194ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 7] encore vivace[26];
la «tourbière de Louvie-Juzon», d'une superficie de 31,22ha, une tourbière haute d'intérêt majeur en particulier valeur palynologique[27] et deux au titre de la «directive Oiseaux»[23],[Carte 2]:
les «pènes du Moulle de Jaout», d'une superficie de 4 399ha, un vaste ensemble montagneux comprenant des falaises exposées à l'Ouest, caractérisée par des habitats ouverts, forestiers et rupestres pyrénéens typiques favorisant la présence d'espèces ornithologiques majeures[28];
les «pics de l'Estibet et de Mondragon», d'une superficie de 4 648ha, sont une zone de montagne de moyenne à haute altitude avec occupation du sol alternant habitats ouverts, forestiers et rupestre[29].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Cinq ZNIEFF de type 1[Note 8] sont recensées sur la commune[30],[Carte 3]:
la «montagne du Rey, Pene Peyrau et crête des Garroques» (767,36ha)[31];
les «pelouses, landes et boisements du pic Merdanson et du pic Mondragon» (2 759,1ha), couvrant 3 communes du département[32];
le «pic de Males Ores» (1 075,55ha), couvrant 3 communes du département[33];
le «réseau hydrographique du gave d'ossau à l'amont d'arudy et ses rives» (586,79ha), couvrant 12 communes du département[34];
le «tourbière de Louvie-Juzon» (38,69ha), couvrant 2 communes du département[35];
les «bassins versants amont de l'Ouzom (rive gauche) et du Béez» (9 662,23ha), couvrant 4 communes du département[36];
le «réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques» (3 000,84ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[37];
le «réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents» (6 885,32ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[38];
la «vallée d'Ossau» (43 624,41ha), couvrant 13 communes du département[39].
Urbanisme
Typologie
Louvie-Juzon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10],[40],[41],[42].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Arudy, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[43] et 4 250 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[44],[45].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[46],[47].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (61,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,7%), prairies (10,7%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,2%), zones agricoles hétérogènes (2,2%), zones urbanisées (2,1%), terres arables (2%), mines, décharges et chantiers (0,5%)[48].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].
Lieux-dits et hameaux
Pè de Horat (Pè-de-Hourat);
Pè d'Estarra/e(s?) (Pè-d-Estarres).
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Louvie-Juzon est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[49]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[50].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron, l'Ouzoum, l'Estarrèsou et le Béez. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1997, 2007, 2009, 2013, 2018, 2019 et 2021[51],[49].
Louvie-Juzon est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[52]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[53],[54].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[55]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[56].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Louvie-Juzon.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[57]. 58,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 12],[58].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval de barrages de classe A[Note 13]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[60].
Toponymie
Le toponyme Louvie-Juzon apparaît[61] sous les formes Luperium (1100, titres de Mifaget),
Lobier (1154, titres de Barcelone[62]), Lobierr-Juso (1270, titres d'Ossau[63]), Lobiher-Jusoo (1376, montre militaire de Béarn[64]), Lobier-Jusoo (1385, censier de Béarn[65]), Lobier-Jusson, Lobie-Juso et Loubié (respectivement en 1538, 1614 et 1675, réformation de Béarn[66]). Le toponyme Le Hourat (en occitan «trou», «percée») est mentionné[61] sous la forme Forat de Lobier-Juson en 1443 dans le registre de la Cour Majour de Béarn[67].
Louvie, lobièr en béarnais, a une origine latine et signifierait domaine de Lupinus. Juzon (Jusan) veut dire en aval[70].
Histoire
En 1385, Louvie-Juzon comptait 80 feux et dépendait du bailliage d'Ossau[61].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1995
2008
Charles Sable
2008
En cours
Patrick Labernadie
Intercommunalité
La commune fait partie de cinq structures intercommunales[71]:
la communauté de communes de la Vallée d'Ossau;
le SIVU assainissement de la vallée d’Ossau;
le syndicat d'eau de la vallée d'Ossau;
le syndicat d'électrification du Bas-Ossau;
le syndicat de la perception d’Arudy.
La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-Béarn.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[73].
En 2019, la commune comptait 1 042 habitants[Note 14], en diminution de 4,32% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 288
943
1 355
1 470
1 531
1 590
1 603
1 680
1 691
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 681
1 692
1 753
1 703
1 699
1 751
1 679
1 685
1 683
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 698
1 631
1 625
1 349
1 265
1 229
1 197
1 191
1 177
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 108
1 049
1 057
1 023
1 014
981
1 100
1 089
1 064
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 042
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[74] puis Insee à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage. Louvie-Juzon fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. La pureté des eaux du gave d'Ossau a permis le développement de la pisciculture.
A Pé de Hourat, une petite pisciculture appelée "La truite d'Ossau" bénéficie d’un cadre préservé et des eaux du Béez d'une excellente qualité (issue des sources et résurgences alimentées par les Pyrénées). L’élevage est axé sur une production artisanale de truites et ombles de fontaine, dans une démarche responsable et éthique (voir plus d'informations sur le site https://truite-ossau.fr/).
Culture locale et patrimoine
Le lavoir de Pé-de Hourat.
Entrée dans Louvie-Juzon.
Un axe principal de Louvie-Juzon.
Nouvelle rocade de Louvie-Juzon.
Le lavoir de Pé-de Hourat.
Patrimoine civil
Maisons des XVIIeetXVIIIesiècles.
Patrimoine religieux
Église Saint-Martin des XVIeetXVIIesiècles, finalement achevée en 1890.
La construction de l'église a débuté au 1er quart du XVIesiècle, la nef principale et le collatéral sud datent de cette époque, ils sont tous deux couverts d'une voute en arcs brisés. Le collatéral nord a été ajouté au 3ème quart du XVIIesiècle ainsi que l'atteste la date gravée (1671) sur la porte de style classique débouchant sur ce collatéral nord. La façade occidentale et le clocher ont été reconstruits à la fin du XIXesiècle (1890)[76],[77].
Église Saint-Martin de Louvie-Juzon
L'intérieur recèle un grand nombre d'objets classés au titre de monuments historiques:
autel et retable du XVIIIesiècle au nord du chœur avec une toile représentant Saint-Antoine en prière[79] (comme habituellement dans son iconographie, Saint-Antoine est accompagné d'un cochon), ce retable est surmonté d'une toile représentant Saint-Martin donnant la moitié de son manteau à un pauvre
autel et retable du XVIIIesiècle (Sacré-cœur?)[80]
autel et retable du XVIIIesiècle au sud du chœur avec une toile représentant Saint-Martin évêque[81]
Christ en croix du XVIIe (?)
Retable de Saint-Martin évêque
Saint-Martin évêque
Retable de Saint-Antoine
Devant d'autel sous le retable de Saint-Antoine
Saint-Antoine en prière
Retable du sacré-cœur
Saint-martin partageant son manteau avec un pauvre
l'orgue de tribune de la 2ème moitié du XVIIIesiècle[82],[83] fabriqué par François Mauroumec, il est constitué d'un buffet à trois tourelles[84], il a été restauré en 1984
Orgue de tribune
autel, tabernacle, croix, 6 chandeliers d'autel, retable, tableau d'autel représentant saint-Ambroise évêque (ou Saint-Géminien), et 3 tableaux (la Vierge de l'Apocalypse, saint-Laurent et sainte Catherine d'Alexandrie)[85]
le maître-autel du XVIIIesiècle est de type autel-tombeau, il comporte une représentation de l'agneau aux sept sceaux (représentation tirée de l'Apocalypse de Jean)
le tabernacle du XVIIIesiècle reprend cette même représentation de l'agneau aux sept sceaux, elle est encadrée de deux colonnettes torses ornées de pampres de vigne
des chandeliers en tilleul
l'ensemble du retable est du XVIIIesiècle, il est constitué de bois de tilleul peint et doré, il a été restauré en 2001 par les entreprises Férignac (menuiserie), Dufon (polychromie, dorure, dorure à l'eau sur les chandeliers) et l'atelier Albers-d'Assay (toiles, mises sur châssis)
au premier niveau, un tableau d'autel du XVIIIesiècle représente Saint-Ambroise selon le Ministère de la Culture, or ce tableau peint par H. Poublan (ou Goublan) est une copie partielle d'un tableau du Guerchin intitulé "(La Vierge à l'Enfant avec quatre saints). Dans le tableau du Guerchin, le même personnage représente Saint-Géminien et non Saint-Ambroise, il présente une ville (Modène) et non un livre comme sur ce tableau[86]. 4 colonnes torses entourent le tableau, elles sont ornées de pampres de vignes à leur base, elles supportent une corniche surmontée de volutes
au deuxième niveau, trois tableaux sont encadrés de chaque côté par 2 colonnes torses et un ange portant une corne d'abondance. À gauche, une toile représente Saint-Laurent portant son attribut de martyr, le gril. La toile du centre représente une vierge à l'enfant en femme de l'apocalypse, elle est couronnée de douze étoiles, debout sur un croissant de lune, Jésus transperce la tête du serpent symbolisant Satan, évocation de Marie, deuxième Eve, écrasant le serpent à l'origine du péché originel commis par la première Eve. A droite, la toile représente Sainte-Catherine accompagné de l'instrument de son martyre, la roue.
au troisième niveau, la colombe du Saint-Esprit sur un fronton sculpté est entourée de la Vierge à gauche (elle est posée sur un croissant de lune) et de saint-Antoine (?) à droite. Dans ce dernier niveau, deux colonnes torses supportent une corniche ornée de volutes.
un bas-relief en bois peint et doré du XVIIesiècle[87] représentant le baptême du Christ (reprise d'une toile de Murillo conservée au Staatiche Museen de Berlin). Le cadre du bas-relief est orné de godrons et surmonté de deux têtes d'anges
une chaire à prêcher du premier quart du XVIIesiècle[88], un atlante soutient la chaire constituée de panneaux décorés de 4 évangélistes accompagnés de leur symbole respectif (la chaire a été restaurée en 2001 par l'entreprise Dufon)
Chaire du XVIIe
Les 4 évangélistes de la chaire
Le baptême du Christ par Saint-Jean-Baptiste
La nef du XVIesiècle est couverte d'une voute arcades brisées supportées par des colonnes à chapiteau, chaque chapiteau (probablement du XVIesiècle) est sculpté de différents personnages.
Chœur nord-est
Chœur sud-est
Chœur nord
Chœur sud
Chœur nord-ouest
Chœur sud-ouest
Nef sud
Nef nord
Au centre du chœur et au centre de la nef, deux clefs de voute, l'une représentant Saint-Martin évêque, l'autre Saint-Roch, patron des pèlerins, avec son bâton (bourdon), sa cape et son chapelet:
Saint-Martin
Saint-Roch
Les vitraux ont été réalisés, pour la majeure partie d'entre eux par l'atelier Mauméjean de Pau. L'église possède deux vitraux figurés: l'un, le vitrail de Saint-Joseph est signé "Mauméjean Pau 1866", l'autre représente la vierge Marie avec les attributs de la femme de l'Apocalypse (étoiles, croissant de lune). Les autres vitraux sont décoratifs à motifs géométriques.
La médiathèque intercommunale Pau-Pyrénées (ancien château Louvie[90], propriété des barons Bernadotte)
Personnalités liées à la commune
née au XIXesiècle
Raymond Orteig, né en 1870 à Louvie-Juzon est un homme d'affaires américain, d'origine française, qui fut à l'origine en 1919 du Prix Orteig qui lança la course pour relier New York et Paris par voie aérienne et sans escale. C'est Charles Lindbergh qui remporta le prix en 1927.
nées au XXesiècle
François Moncla, né le à Louvie-Juzon, est un joueur français de rugby à XV.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[59].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN2-213-59961-0), p.30.
Carte IGN sous Géoportail
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Michel Grosclaude (préf.Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416p. (ISBN9782350680057, BNF35515059), p.73..
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