Saint-Vincent-sur-Oust [sɛ̃vɛ̃sɑ̃syʁust] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Vincent.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Morbihan.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Saint-Vincent-sur-Oust | |
L'île-aux-Pies issue de l'Oust. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Vannes |
Intercommunalité | Redon Agglomération |
Maire Mandat |
Pierrick Le Boterff 2020-2026 |
Code postal | 56350 |
Code commune | 56239 |
Démographie | |
Gentilé | Vincentais, Vincentaise |
Population municipale |
1 563 hab. (2019 ![]() |
Densité | 100 hab./km2 |
Population agglomération |
52 758 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 42′ 02″ nord, 2° 08′ 43″ ouest |
Altitude | 55 m Min. 1 m Max. 60 m |
Superficie | 15,66 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Redon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Guer |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Vincentais.
Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Sanctus Vicientus en 1330 ; sous les formes Vincent en 1793 ; Saint-Vincent en 1801[1] ; Saint-Vincent-sur-Oust en 1936.
Le nom de la commune en gallo est Saent-Veinczant-sur-Out et Sant-Visant-an-Oud en breton[2].
La commune et la paroisse sont placées sous la protection de Vincent de Saragosse, qui est aussi le saint patron des vignerons.
Saint-Vincent-sur-Oust est située sur la rive droite de l'Oust, à la limite du département d'Ille-et-Vilaine.
Saint-Vincent-sur-Oust appartient à Redon Agglomération qui comprend 23 communes pour un territoire de 763,17 km2 et une population totale de 52 758 habitants en 2006.
Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Saint-Vincent-sur-Oust est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Redon et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. communes de la Loire-Atlantique).
![]() |
Glénac | ![]() | ||
Peillac | N | Bains-sur-Oust | ||
O Saint-Vincent-sur-Oust E | ||||
S | ||||
Saint-Jacut-les-Pins | Saint-Perreux |
Saint-Vincent-sur-Oust est bordé au nord et à l'est par l'Oust dont le cours se confond en partie avec celui du canal de Nantes à Brest. La commune appartient au grand site naturel de la basse vallée de l'Oust.
|
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Jacut-les-Pins », sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins, mise en service en 1986[9] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 896,5 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, dans le département de la Loire-Atlantique, mise en service en 1957 et à 41 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,3 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[15].
Saint-Vincent-sur-Oust est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Redon, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (30 %), zones agricoles hétérogènes (26,6 %), terres arables (23,2 %), forêts (12,1 %), zones urbanisées (3,3 %), zones humides intérieures (2,9 %), eaux continentales[Note 7] (1,9 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
De la période préhistorique, peu d'objets ont été découverts sur la commune.
Une pierre longue taillée (un menhir) sur lequel une croix a été installée à l'occasion d'un retour de mission. Ce menhir situé aujourd'hui sur le bord de la route près du village de la Née entouré de deux ifs, provenait du village voisin de la Bogerie. Une autre petite pierre phallique se trouvait (avant le remembrement) au-dessus de ce même village de la Née. Elle était à demi enfoncée en terre et entourée de châtaigniers tétards. Faut-il voir la un site plus récent (Moyen Âge peut être) à cause de l'existence des arbres plantés en rond autour ? La Née est un village très ancien habité à l'époque gauloise.
Quelques haches en pierre polie, datant de l'époque néolithique ont été retrouvées dans différents endroits de la commune.
Plus tard, les Romains ont laissé quelques traces de leur passage : la voie romaine Rieux-Carhaix passait sur la commune au village de la Chaussée. Elle était reliée à la voie romaine de Rieux-Rennes par une voie entre Saint-Vincent et Bains-sur-Oust, traversant l'Oust au passage de Bougro.
Une pièce de l'empereur Dioclétien (245-313 apr. J.-C.) a été retrouvée sous une borne romaine près du village de la Chaussée.
Saint-Vincent-sur-Oust est une ancienne trève de Peillac (Poliac en 848). Elle a été érigée en paroisse au début du XIe siècle après les invasions normandes, sous le vocable de Vincent de Saragosse, diacre espagnol martyrisé à Valence en 305. (Les gens du côté de Ruffiac, au début de ce siècle, parlaient de « Saint-Vincent-de-Peillac » pour désigner la commune).
Saint-Vincent possédait elle-même sa propre trève : Saint-Perreux (appelée aussi trève de Ressac) érigée en commune au XVIIIe siècle. Saint Perreux (pétrock) était le fils d'un roi du Pays de Galles.
Une ancienne église du XVe siècle, agrandie d'une chapelle en 1629 et d'une autre en 1828, se trouvait sur la place actuelle de la Mairie. On peut encore remarquer sue cette place une croix du XVe siècle, classée monument historique.
Deux chapelles (aujourd'hui disparues) existaient : une à Bilaire près du manoir, datant de 1722, sous le vocable de Sainte-Marguerite, l'autre près de Bougro, sous le vocable de Saint-Guillaume.
Il y avait aussi quatre frairies : celle du bourg, du pont, de la Touche et du Ménéhy. Ainsi que les chapellenies du Clos Denis (en Saint-Perreux), du Créneu, de Coyac, du Brétin, de la Bossardière et de la Noé David[23].
Le , l'Assemblée Constituante fonde les municipalités suivant les limites de paroisse. Saint-Perreux est « détachée » de Saint-Vincent et devient une commune en 1790.
Le monument aux morts de Saint-Vincent-sur-Oust porte les noms de 46 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[24].
Un réseau (dit réseau F2) d'accueil d'aviateurs alliés, dépendant du SOE britannique, a fonctionné au château de Boro (avec le soutien de son propriétaire, Pierre de Villeneuve), les aviateurs étant ensuite acheminés vers des plages des Côtes-du-Nord ou du Finistère afin qu'ils traversent clandestinement la Manche[25].
Du 9 au , 27 miliciens Waffen SS et membres de la Bezen Perrot investissent le château. Certains de ses occupants sont torturés puis déportés[26],[27].
Six résistants, dont un inconnu, furent fusillés le dans un bois proche, le Bois de la Grée du Houssac Un calvaire en granite porte une plaque indiquant leurs noms[28].
Le réseau de résistance, formé de résistants de Saint-Vincent-sur-Oust, Rieux, Béganne, Saint-Jean-la-Poterie et Caden fut démantelé[29].
Cinq résistants furent fusillés par les Allemands le au Bois de la Grée du Houssac. Un calvaire en granite porte une plaque indiquant leurs noms[28].
Le monument aux morts de Saint-Vincent-sur-Oust porte les noms de 8 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale[24].
Un soldat originaire de Saint-Vincent-sur-Oust est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et deux pendant la Guerre d'Algérie [24].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Septembre 1792 | Mai 1798 | Michel Tuel | Notaire, au Bourg | |
Mai 1798 | Aout 1813 | Jean-François Tuel | Garde-champêtre, à Larzillac | |
Aout 1813 | Octobre 1815 | Julien Bernarc | Laboureur, à la Gras | |
Octobre 1815 | Octobre 1830 | Frédéric Armand de Pioger | domicilié au château de Boro | |
Octobre 1830 | Août 1836 | Charles Denoual | Laboureur, à Brécihan | |
Aout1836 | Aout 1848 | François Sabot | Arpenteur, à Larzillac | |
Aout1848 | Mars 1894 | François Colet | Cultivateur, au Houssac | |
Mars 1894 | Janvier 1939 | André de Pioger | domicilié au château de Launay | |
Janvier 1939 | Novembre 1947 | François Hallier | Cultivateur, à la Touche | |
Novembre 1947 | Mars 1983 | Léandre Hervieux | URD | Menuisier, au Bourg |
Mars 1983 | 27 mai 2020 | Yvette Année | DVD | Professeur, au Cormier |
27 mai 2020 | En cours | Pierrick Le Boterff[30] | Premier adjoint de sa prédécesseure |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2019, la commune comptait 1 563 habitants[Note 8], en augmentation de 9,99 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
990 | 916 | 918 | 948 | 1 005 | 1 003 | 977 | 964 | 979 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
980 | 938 | 981 | 978 | 999 | 998 | 986 | 962 | 991 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 012 | 1 043 | 1 045 | 1 005 | 981 | 1 016 | 938 | 920 | 905 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
972 | 994 | 1 030 | 1 063 | 1 112 | 1 096 | 1 255 | 1 278 | 1 423 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 512 | 1 563 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 730 hommes pour 798 femmes, soit un taux de 52,23 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 0,9 |
5,1 | 75-89 ans | 8,2 |
20,3 | 60-74 ans | 17,8 |
19,5 | 45-59 ans | 22,1 |
19,0 | 30-44 ans | 18,8 |
13,7 | 15-29 ans | 13,5 |
22,0 | 0-14 ans | 18,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 2 |
8,1 | 75-89 ans | 11,6 |
19,5 | 60-74 ans | 20,5 |
21 | 45-59 ans | 20,3 |
17,4 | 30-44 ans | 16,5 |
15,6 | 15-29 ans | 13,2 |
17,8 | 0-14 ans | 15,9 |
Le nombre total de ménages vincentais est de 418
Ménages de | 1 personne | 2 pers. | 3 pers. | 4 pers. | 5 pers. | 6 pers. ou + |
---|---|---|---|---|---|---|
Saint-Vincent-sur-Oust | 24,4 % | 31,3 % | 16,5 % | 16,5 % | 9,8 % | 1,4 % |
Moyenne Nationale | 31 % | 31,1 % | 16,2 % | 13,8 % | 5,5 % | 2,4 % |
Sources des données : L'Internaute[36] |
Légendes :
Saint-Vincent-sur-Oust est la commune d'origine d'une danse appelée le rond de Saint-Vincent.
En 1967 débute la construction du centre Ti Kendalc'h qui sera en fonctionnement dès .
En 1991, Ti Kendalc'h devient le Centre Per Roy du nom du président de Kendalc'h en poste lors de la construction du 1er bâtiment et qui fut un militant du renouveau de la culture bretonne.
Il est aujourd'hui à l'abandon.
Festivités :
![]() |
Les armoiries de Saint-Vincent-sur-Oust se blasonnent ainsi : |
---|
Sur les autres projets Wikimedia :