Rochefort-en-Terre [ʁɔʃfɔʁ ɑ̃ tɛʁ] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne. En 2016, Rochefort-en-Terre a été élu « Village préféré des Français »[1].
Pour les articles homonymes, voir Rochefort.
Rochefort-en-Terre | |
![]() Place centrale de Rochefort-en-Terre. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Vannes |
Intercommunalité | Questembert Communauté |
Maire Mandat |
Stéphane Combeau 2020-2026 |
Code postal | 56220 |
Code commune | 56196 |
Démographie | |
Gentilé | Rochefortais, Rochefortaises |
Population municipale |
641 hab. (2019 ![]() |
Densité | 525 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 42′ 01″ nord, 2° 20′ 07″ ouest |
Altitude | Min. 22 m Max. 80 m |
Superficie | 1,22 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Questembert |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | rochefort-en-terre.fr |
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Pluherlin | Pluherlin | |
Pluherlin | ![]() |
Malansac |
Pluherlin | Malansac |
La commune de Rochefort-en-Terre, de petite superficie, est bâtie sur le flanc sud d'une crête rocheuse bordée au nord par les Landes de Lanvaux. Elle est entourée par les communes de Pluherlin et de Malansac. Le ruisseau de Saint-Gentien (ou Gueuzon), modeste affluent de rive droite de l'Arz, forme un méandre qui entoure et sert de limite à la commune au sud, à l'est et au nord-est, un de ses affluents lui servant de limite au nord-ouest du finage communal, lequel a un relief assez accidenté : si les cours d'eau précités coulent entre 40 mètres côté amont pour le ruisseau de Saint-Gentien à son entrée sur le territoire communal (au niveau de l'étang du Moulin neuf) et 23 mètres d'altitude (à la sortie du territoire communal), le château se trouve à l'emplacement du point le plus élevé, à 63 mètres d'altitude.
La partie rurale est très peu étendue et se trouve essentiellement à l'ouest et au sud-ouest de la ville ancienne (quartiers de la Mare, la Vacherie et la Croix aux Moines) où se développe la périurbanisation, la ville ancienne ne pouvant s'étendre en raison de son emplacement exigu et des mesures de protection du site.
La ville est traversée par la D 777 (ancienne Route nationale 777) qui se dirige vers l'ouest vers Questembert et vers l'est vers La Gacilly, une déviation, la D 777a permettant de contourner la ville par le nord. Au sud-est, La D 21 relie Rochefort-en-Terre à Malansac. Questembert et Malansac disposent de gares sur la Ligne ferroviaire de Rennes à Quimper via Redon.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pleucadeuc », sur la commune de Pleucadeuc, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 902,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 31 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[12] à 12,4 °C pour 1991-2020[13].
Rochefort-en-Terre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (36,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,5 %), forêts (30,8 %), prairies (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (15,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), eaux continentales[Note 6] (0,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Attesté sous la forme latine Rupes Fortis en l'an 1260[21].
Roc'h-an-Argoed en breton.
Si le toponyme français est une traduction littérale du toponyme latin, la traduction du toponyme breton serait "Rocher de l'Argoat", « Rocher du pays des terres ».
Le prieuré Saint-Michel de la Grêle fut fondé dès le XIe siècle par l'un des premiers seigneurs de Rochefort à l'emplacement de la chapelle Saint-Michel[22].
La cité est dotée au XIIe siècle d'un château construit sur l'éperon rocheux par les seigneurs de Rochefort. Il a été construit selon un plan pentagonal[23] et prend la place d'anciennes fortifications gallo-romaines. Le bourg se développe à partir du château et son nom apparaît en 1260 sous la forme de Rupes castris[24]. Il comporte de nombreux services administratifs et est le siège d'une seigneurie puissante : dès le XIIe siècle, la châtellenie de Rochefort figure parmi les principales seigneuries du pays vannetais[25]. Le domaine seigneurial s'étendait sur plus de 5 000 hectares[26].
Le plus ancien seigneur de Rochefort connu est Thibaud, qui vivait en 1280. Cette seigneurie fut érigée en châtellenie en 1304 en faveur de Thébaud par le duc Jean Ier de Bretagne ; Guillaume IV de Rochefort fut évêque de Léon entre 1346 et 1349 ; en 1374, la seigneurie passa aux mains de la maison de Rieux par le mariage le de Jean III de Rieux (1377-1431), avec Jeanne de Rochefort. En 1440 Jean de Rieux fonda le monastère des Cordeliers de Saint-François de Bodelio[27], situé à Malansac. Le , Jean IV de Rieux, sire de Rieux et de Rochefort, ordonne que pendant toute sa vie, en l'église de La Tronchaye, soient dits tous les jours « matines, prime, tierce, sexte, none, vêpres et complies, avec une messe votive, à diacre et sous-diacre, comme dans les églises cathédrales ou collégiales ». En conséquence il créa six chapelains et un doyen, et assigna aux premiers trente livres monnaie de rente, et aux seconds quarante livres, et quinze livres qu'il promit pour l'entretien du luminaire. Son fils Claude de Rieux (1497-1532), rendit cette fondation perpétuelle par ses lettres du [28].
La châtellenie s'étendait sur une dizaine de paroisses ; au sud, celles de Limerzel, Questembert, Péaule, Caden fournissaient les ressources issues de la culture et de l'élevage ; au nord, celles de Pluherlin et Malansac le bois des Landes de Lanvaux ; au centre se situait le bourg aux fonctions artisanales et commerçantes[29].
La chapelle Saint-Roch, dédiée à saint Roch, fut construite en 1527 après l'éradication d'une épidémie de peste.
Pendant les Guerres de la Ligue, en , le prince de Conti et le maréchal d'Aumont assiégèrent la ville et le château de Rochefort, qui résistèrent à ces attaques « et à plus de 2 500 coups de canons qui ne purent faire une brèche pour l'assaut ». Le , le duc de Mercœur fit lever le siège. En 1594, Nicolas de Talhouët prit le château et le fit raser. Il a été depuis reconstruit et appartint au XVIIIe siècle à la maison de Nétumière[28].
Jean-Baptiste de Larlan Kercadio[30] et son fils François Julien de Larlan Kercadio[31], tous deux comtes de Rochefort, furent aussi tous les deux présidents à mortier au Parlement de Bretagne. En 1737, leur petit-fils et fils « haut et puissant seigneur Messire Jean Anne Vincent Larlan de Kercadio[32], chevalier (...) », mousquetaire, est comte de Rochefort, marquis de la Dobrays, seigneur de Questembert, etc. et des châtellenies de Malestroit et autres lieux[33].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Rochefort en 1778 :
« Rochefort ; petite ville et trève de la paroisse de Pluherlin, près de la rivière d'Ars ; à 7 lieues à l'est de Vannes, son évêché, à 15 lieues de Rennes et à 4 lieues ½ de Redon, sa subdélégation. Le séjour de l'endroit est très agréable. On y remarque un très beau château et une collégiale.(...) Rochefort, Keralio et annexes forment une haute justice, qui appartient à Madame de Nétumière[28]. »
En , le château fut assigné et pris par les chouans. Trois administrateurs du district (Lucas Boucherel, Duquerno et Denoual), qui faisaient partie de la vingtaine de républicains qui s' y étaient réfugiés, qui s'étaient rendus pour éviter la mise-à-sac de la ville et obtenir la vie sauvé, furent massacrés sauvagement et leurs restes promenés à travers les rues de la ville. La commune a pris les noms de Rochefort-des-Trois et de Roche-des-Trois pendant quelques années[34].
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
En 1800, Rochefort est chef-lieu de canton. Une activité industrielle s'y développe autour des ardoisières, des clouteries et tanneries.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Rochefort en 1843 :
« Rochefort : commune formée de l'ancienne ville et paroisse de ce nom, aujourd'hui cure de 2e classe. En 1790, Rochefort fut créé chef-lieu de district. Il y a aujourd'hui en cette ville bureau de poste, brigade de gendarmerie à pied, bureau d'enregistrement, perception des contributions directes. (...) Rochefort est une petite ville située au fond d'un vallon abrupt que forme l'une des extrémités de la chaîne ds montagnes schisteuses dans laquelle est l'exploitation ardoisière de Malansac. Les ruines du vieux château qui donna son nom à cette ville la dominent encore et semblent, du haut de leur colline rocheuse, veiller sur elle. La collégiale de La Tronchaye (...) a subsisté telle que le maréchal de Rieux l'avait instituée. Depuis, elle est devenue l'église paroissiale de Rochefort ; c'est un édifice irrégulier, dont la construction peut remonter aux premières années du XVe siècle. Sa façade nord est assez belle, mais elle semble avoir été enfouie par l'élévation assez extraordinaire du cimetière, qui la borde. Les tombeaux des seigneurs de Rochefort étaient dans cette église ; ils furent détruits pendant la Révolution. L'on dit qu'une sainte Vierge et un saint Joseph ne sont autres que deux statues d'une comtesse et d'un comte de Rochefort, sauvées alors de la destruction. (...) Le vieux château de Rochefort, à demi ruiné du temps de la Ligue, puis rebâti, a été détruit dans les guerres de la Révolution, à la suite d'un combat entre les insurgés bretons et les Républicains, qui s'en emparèrent. Il y a foire le deuxième lundi de chaque mois ; marché tous les mardis. (...) Géologie : schiste argileux. On parle le français[35]. »
L'abbé Pierre Marot, précédemment recteur de Sérent, fut curé de Rochefort-en-Terre pendant 21 ans à partir de 1844[36]. Il fit des recherches archéologiques, découvrant des objets de l'âge de pierre et de l'âge du bronze[37].
Un texte publié en 1887 présente les ardoisières exploitées depuis longtemps à Rochefort-en-Terre : « La société actuelle date de 1860 (...) : elle exploite (...) quatre carrières à ciel ouvert ou en galerie. Elle occupe 350 à 400 ouvriers et produit 16 millions d'ardoises [par an] (...), expédie ses ardoises dans toute la France. (...). Il convient, au sujet de l'ardoise de Rochefort, d'insister sur sa dureté, son élasticité et sa résistance à la flexion, qualités premières de tout schiste ardoisier »[38].
En 1892, la commune prend le nom de Rochefort-en-Terre.
Vers la fin du XIXe siècle, Naïa, une sorcière connue, hantait à Rochefort-en-terre le vieux château ruiné des Rieux. « Instruite, intelligente, crainte et respectée, elle fait le bonheur des photographes. On la prétend capable de manipuler les braises, de lire entre les lignes de la main, de prédire l'amour, de parler au démon Gnâmi et, bien entendu, de jeter des sorts... »[39].
À partir de 1903, Alfred Klots, propriétaire du château, invite des peintres dans la cité et met en place les activités touristiques. Il eut l'idée en 1911 de lancer un concours à travers la ville : celui des « fenêtres fleuries », devenu au fil du temps celui des « villages fleuris »[40].
Des autodafés de manuels scolaires proscrits par l'église catholique furent organisés dans plusieurs communes du Morbihan comme Férel, Belz, Rochefort, Gestel et Saint-Thuriau en 1910[41].
Le monument aux morts de Rochefort-en-Terre porte les noms de 24 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[42]. Parmi eux, Alphonse Maigné "tombé glorieusement sur le champ de bataille au Four de Paris[43] (Argonne) le âgé de 29 ans" selon une plaque commémorative située dans la chapelle du château de Rochefort-en-Terre[44].
Le monument aux morts de Rochefort-en-Terre porte les noms de 5 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[42].
Deux soldats originaires de Rochefort-en-Terre (Raymond Denis et Arthur Le Borgne) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine, le premier en 1946 en Cochinchine, le second en 1949 au Tonkin[42].
En 2009, la commune entre dans la communauté de communes de Questembert.
En 2016, l'émission présentée par Stéphane Bern, Le Village préféré des Français, désigne Rochefort-en-Terre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Pierre Legal | ||
1792 | 1793 | Jean-Louis Duperron | ||
1793 | 1795 | Mathurin Ramet | ||
1795 | Jy Haudebert | |||
1798 | 1800 | François Augustin Le Clainche | ||
1800 | 1815 | Jean Mace | ||
1815 | François Augustin Le Clainche | |||
1815 | 1827 | Julien Lacambre | ||
1827 | 1832 | Dominique Robin | ||
1832 | 1834 | Désiré Charles Dany | ||
1834 | 1840 | François Marie Vignard | ||
1840 | 1842 | Ambroise Félix Moigno | ||
1842 | 1847 | Charles Adolphe Desgoulles | ||
1847 | 1848 | Alphonse Lamarre | ||
1848 | 1852 | Jacques Juhel | ||
1852 | 1865 | Joseph Herveou | ||
1865 | 1869 | Jacques Juhel | ||
1869 | 1871 | Vincent Gruel | ||
1872 | 1874 | Jean-Marie Simon | ||
1874 | 1882 | Joseph-Marie Digo | ||
1882 | 1888 | Jean Bahon | ||
1888 | 1891 | Jean-Marie Juhel | ||
1891 | 1893 | Joseph Le Besconte | ||
1893 | 1904 | Louis Gruel | ||
1904 | 1929 | Gurval Poirier | ||
1929 | 1934 | Jules Gruel | ||
1934 | 1939 | Victor Limon Duparcmeur | ||
1939 | 1947 | Léonine de Saint-Quentin | ||
1947 | 1977 | Jean Blanchard | ||
1977 | 1995 | René Belliot | RPR | Conseiller général |
1995 | 1999 | Marie-Thérèse Le Brun | ||
1999 | 2001 | Lucienne Abgrall | ||
2001 | 3 juillet 2020 | Jean-François Humeau | ||
3 juillet 2020 | En cours | Stéphane Combeau[45] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].
En 2019, la commune comptait 641 habitants[Note 7], en diminution de 4,9 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
615 | 596 | 555 | 695 | 695 | 697 | 732 | 735 | 767 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
730 | 676 | 692 | 678 | 706 | 658 | 637 | 644 | 653 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
685 | 737 | 716 | 638 | 604 | 575 | 555 | 682 | 609 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
662 | 670 | 599 | 613 | 645 | 693 | 683 | 733 | 662 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
640 | 641 | - | - | - | - | - | - | - |
La croissance de la population de Rochefort-en-Terre entre 1990 et 2007 est due à son solde migratoire. Le solde naturel négatif (- 3,8 %) a été compensé par le solde migratoire positif (+ 4 %). Cette tendance a commencé entre 1975 et 1982 en s'accentuant de recensement en recensement : 75/82 - 1 % et + 1,3, 82/90 - 2 % et 2,7 %, 90/99 - 2,7 % et + 3,5 %. Ainsi la population se renouvelle par un apport de population. Au recensement de 2007, 57,2 % de la population habitait la commune depuis plus de 5 ans. Les nouveaux arrivants venant en majorité du département du Morbihan (30,3 %), 1,9 % de la Bretagne, 8,1 % d'une autre région de la France métropolitaine, 0,8 % d'un Département d'Outre Mer et 1,7 % d'un autre lieu.
La commune abrite, en 2007, 378 logements soit 68 de plus qu'en 1999 : 77,, 6 % de maisons et 21,8 % d'appartements. Ce sont principalement des résidences principales (73,1 %), avec une petite part de logements secondaire (20,1 % et quelques logements vacants (6,8 %). Le parc immobilier comprend une majorité de logements anciens (50,2 % achevé avant 1949). La cité s'est dotée régulièrement de nouveaux logements, principalement des maisons, : 11,2 % entre 1949 et 1975, 27,5 % entre 1975 et 1989 et 11,2 % entre 1990 et 2004. 45,6 % des logements principaux ont plus de cinq pièces.
La cité comporte de nombreux monuments historiques :
Une chapelle est mentionnée au XIIe siècle à Rochefort. Elle était de style roman comme le montre l'empreinte dans le mur Nord du transept et le clocher. L'église actuelle a été en grande partie construite au XVe siècle : église paroissiale, elle est érigée en collégiale par le maréchal Jean de Rieux en 1498. Elle se dote alors de stalles et s'orne d'un jubé qui a été déplacé à la tribune. Agrandie et restaurée en 1533 par le Seigneur de Rochefort, elle est dotée d'une façade gothique flamboyant.
Au XVIIe siècle, le chœur où officiaient les chanoines est fermé par un retable de pierre. La collégiale est agrandie d'une nouvelle nef au sud pour accueillir les paroissiens. La collégiale est restaurée et accueille deux retables venant de l'ancien couvent de Bodélio en Malansac. En 1802, Rochefort devient paroisse et doyenné.
En 1925, la collégiale est classée monument historique. De grands travaux ont été entrepris pour cela. Le chœur est réaménagé par l'enlèvement du retable de pierre qui est placé dans l'arrière chœur. deux vitraux sont composés : un au chevet et un au transept sud représentant la découverte de la statue de Notre-Dame-de-la-Tronchaye. La collégiale abrite, sans doute depuis le XIIe siècle, la statue de Notre Dame-de-la-Tronchaye trouvée dans un arbre par une bergère. Rochefort est devenue depuis ce temps là un lieu de pèlerinage. En 1925, le pape a autorisé de couronner la statue de la Vierge Marie.
La commune compte une école primaire de 60 élèves : l'école Sylvain-Pradeau.
La commune a obtenu différents labels :
Par ailleurs, Rochefort-en-Terre est arrivé en première place du classement 2016 de l'émission télévisée Le Village préféré des Français[54].
Le village est élu « merveilleux Village de Noël » le [55], durant l'émission de TF1 qui l'a choisi en fonction des illuminations, des spécialités culinaires ou encore des traditions de Noël.
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Les armoiries de Rochefort-en-Terre se blasonnent ainsi :
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