Caden [kadɛ̃] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
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Caden | |
![]() L'église Saint-Pierre-aux-Liens. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Vannes |
Intercommunalité | Questembert Communauté |
Maire Mandat |
Bernard Chauvin 2020-2026 |
Code postal | 56220 |
Code commune | 56028 |
Démographie | |
Gentilé | Cadenais |
Population municipale |
1 589 hab. (2019 ![]() |
Densité | 42 hab./km2 |
Population agglomération |
16 444 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 37′ 54″ nord, 2° 17′ 11″ ouest |
Altitude | 60 m Min. 1 m Max. 91 m |
Superficie | 38,1 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Questembert |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le cartulaire de l'abbaye de Redon mentionne pour la première fois la paroisse de Caden en 835 sous l'appellation de Plebs Catin (« lieu de bataille »)[1] ; Codent en 992[2].
Catin, de l'ancien breton Katvan[1], « lieu du combat », de cat, « combat », et man muté en van, « lieu »[2].
En vieux breton Kaden, signifie « bataille ».
Malansac | Saint-Jacut-les-Pins | |
Limerzel | ![]() |
Saint-Gorgon |
Péaule | Béganne |
Caden est située au sud-est de la Bretagne sud, à l'est du département du Morbihan.
Elle est délimitée :
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Jacut-les-Pins », sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins, mise en service en 1986[9] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 896,5 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 34 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[13] à 12,4 °C pour 1991-2020[14].
Caden est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,3 %), prairies (18,5 %), forêts (9,5 %), zones urbanisées (1,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Il s'agit d'une ancienne paroisse primitive qui englobait autrefois le territoire de Limerzel.
Les Gaulois ont d'abord occupé ce territoire, et y ont laissé quelques traces[Lesquelles ?].
Les Romains ensuite, ont laissé une voie allant de Vannes à Rieux (qui se confond ici avec la départementale Vannes-Redon).
Les Bretons, à leur tour, y ont fondé quelques établissement, comme l'indique les toponymes de certains villages (Carcado, Trévelo, la Grée, Bomélo, etc.). On ne sait pas exactement quand le breton fut oublié. La commune voisine Péaule était bretonnante en 1806.
En 1790, la paroisse fut transformée en commune, faisant partie du canton et du district de Rochefort.
À la suppression des districts, en 1800, Caden passa dans l'arrondissement de Vannes.
Au remaniement des cantons en 1801, Caden fut maintenu dans celui de Rochefort.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1794 | François Boulo | ||
1799 | 1817 | Jean Guiho | ||
1817 | 1827 | François Guillotin | ||
1827 | 1830 | Jacques Quistrebert | ||
1830 | 1832 | Joseph Catrevaux | ||
1832 | 1868 | Sébastien Lambert | ||
1869 | 1881 | Yves-Marie Louer | ||
1881 | 1887 | Jean-François Cléro | ||
1888 | 1896 | Jean-Marie Guégan | ||
1896 | 1900 | François Crété | ||
1900 | 1929 | Julien Guillouche | ||
1929 | 1952 | Isidore Brohan | ||
1952 | 1971 | Joseph Clodic | ||
1971 | Ange Brohan | |||
1989 | 2008 | François Hervieux | sans étiquette | |
2008 Réélu en 2014 et 2020[22] |
En cours | Bernard Chauvin | sans étiquette | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2019, la commune comptait 1 589 habitants[Note 6], en diminution de 1,85 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 320 | 2 077 | 2 203 | 2 184 | 2 261 | 2 287 | 2 200 | 2 310 | 2 295 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 247 | 2 250 | 2 246 | 2 282 | 2 348 | 2 449 | 2 460 | 2 371 | 2 389 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 344 | 2 364 | 2 399 | 2 240 | 2 208 | 2 171 | 2 165 | 2 077 | 2 023 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 897 | 1 733 | 1 707 | 1 663 | 1 621 | 1 478 | 1 512 | 1 541 | 1 593 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 632 | 1 589 | - | - | - | - | - | - | - |
La population a augmenté de 0,6 % entre 1999 et 2007, grâce à un solde migratoire positif ( +0,7 %) pour la première fois depuis 1968. Ce solde migratoire compense le solde naturel légèrement négatif (- 0,1 %. Les nouveaux habitants viennent principalement d'une autre commune du Morbihan (49,4 %) ou d'une autre région française (34,8 %). Le nombre de logements a augmenté davantage ses dernières années : 64 logements entre 1990 et 2004 et 50 de plus entre 2005 et 2007. La population active est de 70,4 % en 2007 avec un taux de chômage de 7,5 %.
L'église Saint-Pierre-aux-Liens (1889-1894) :
Édifiée en remplacement d'un ancien édifice religieux.
Le , on a béni la première pierre d'une nouvelle église. C'est un édifice de style ogival, en forme de croix latine, avec des bas côtés séparés de la nef par deux rangées de piliers. C'est une reproduction de l'église d'Arradon.
L'église paroissiale de Caden est sous le vocable de saint Pierre-aux-Liens, dont la fête arrive le 1er août. Les autels latéraux sont ceux de Notre-Dame, de la Trinité, de saint Sébastien, de saint Jean. Une chapelle de l'église, dédiée à sainte Madeleine, appartenait aux seigneurs de Bléhéban, qui y avaient leurs sépultures.
On y voit un cadran solaire réalisé en schiste gravé et daté de 1637. Ce cadran représente une crucifixion et deux personnages au pied de la croix. À la porte de l'église on voit un bénitier en forme d'œuf tronqué, et dans le cimetière un fragment de Lech arrondi, reste d'une antique sépulture.
Les chapelles frairiennes de Caden sont :
La croix de Carlahoux
Les manoirs et châteaux dont celui de La Beraye (XVe – XVIIe siècles) avec sa chapelle, propriété notamment des Bodrual et des Couessin jusqu'à la Révolution.
La commune possède plusieurs fontaines votives (fontaine Saint-Pierre, fontaine Saint-Armel, fontaine Saint-Roux), réputées guérir certaines affections[27].
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Les armoiries de Caden se blasonnent ainsi :
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En 1791, son recteur, Julien Gatinel, refusa le serment à la Constitution civile du clergé, et partit, l'année suivante, pour l'Espagne.
En 1793, le , Caden fournit son contingent d'insurgés pour la prise de Rochefort. Peu après, Pierre Lecars, dit Pelo, se mit à la tête d'une bande de chouans de cette commune et des environs.
Jean-Baptiste Jégo, né en 1896 à Caden, fut un prêtre eudiste qui devint enseignant au collège Sainte-Anne de Pointe-de-l'Église, en Nouvelle-Écosse (Canada). Il écrit et mit en scène plusieurs pièces de théâtre, dont Le Drame du peuple acadien, primée par l'Académie française.