Saint-Jean-de-Buèges[sɛ̃.ʒɑ̃.də.by.ɛ.ʒə] (en occitanSant Joan de Buòja['sant.'d͡ʒu.an.de.by.'ɔ.d͡ʒo̞]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Buèges et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: trois sites Natura 2000 (le «causse du Larzac», les «gorges de l'Hérault» et les «hautes garrigues du Montpelliérais») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Jean-de-Buèges est une commune rurale qui compte 210 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 788 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier.
Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais.
Géographie
Carte.
Saint-Jean-de-Buèges est située dans la vallée de la Buèges, affluent de l'Hérault, entre côté amont Pégairolles-de-Buèges, commune où se trouve la source de la Buèges, et vers l'aval les gorges de la Buèges en direction de Vareilles. Située dans les Garrigues languedociennes, juste au sud des Cévennes, le bourg se caractérise par ses hautes maisons en pierre ornées de belles portes arrondies et de petites fenêtres, dans un site très encaissé, au pied de son château.
La sous-préfecture Lodève dont le village dépend est située à 48km au sud-ouest et la préfecture Montpellier est située à 45km au sud-est.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 13,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 7,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin de Londres», sur la commune de Saint-Martin-de-Londres, mise en service en 1947[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5°C et la hauteur de précipitations de 1 075,6 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Montpellier-Aéroport», sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 39 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,7°C pour la période 1971-2000[11], à 15,1°C pour 1981-2010[12], puis à 15,5°C pour 1991-2020[13].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Deux sites Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[15]:
les «gorges de l'Hérault», d'une superficie de 21 736ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forêt de Pins de Salzman et chênaie verte) et rupicoles sont bien conservés. La pinède de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-Désert est une souche pure et classée comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forêt développée sur des roches dolomitiques[16];
le «causse du Larzac», d'une superficie de 29 556ha. il fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endémiques[17].
Un site relève de la directive oiseaux[15]: les «hautes garrigues du Montpelliérais». D'une superficie de 45 444ha, ce site abrite trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30% des effectifs régionaux[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[19]:
la «rivière de la Buèges de la source à Saint-Jean-de-Buèges» (18ha), couvrant 2 communes du département[20] et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[19]:
le «causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne» (44 035ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[21];
les «gorges de la Vis et de la Virenque» (9 620ha), couvrant 16 communes dont dix dans le Gard et six dans l'Hérault[22];
le «massif des gorges de l'Hérault et de la Buège» (21 342ha), couvrant 17 communes du département[23].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Jean-de-Buèges.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-de-Buèges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[24],[I 1],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,5% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,6%), forêts (40,4%), zones agricoles hétérogènes (10%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,5%), cultures permanentes (3,3%), prairies (0,1%)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Buèges est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques particuliers: le risque minier et le risque de radon[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Buèges. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 1997 et 2011[29],[27].
Saint-Jean-de-Buèges est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[30].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-de-Buèges.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 39,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 151 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 150 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Risque particulier
L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[34]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[35].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-de-Buèges est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[36].
Spéléologie
Sur le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Buèges au sein duquel court le lit de la rivière Buèges, se trouvent de nombreuses cavités naturelles souterraines, parmi lesquelles les suivantes présentent un intérêt spéléologique particulier.
Grotte du Garrel
Parmi les cavités qui percent la montagne de la Séranne[37], massif au pied duquel se blottit le village, la grotte du Garrel, découverte par la section spéléologique du CLPA en 1974, est la plus importante. C’est grâce à une équipe de plongeurs de ce club et à des travaux de percement d’une entrée artificielle que son exploration a pu être entreprise, exploration rendue difficile par la présence de nombreux dédales de galeries à caractère labyrinthique.
Avec ses 7 500 mètres de galeries topographiées, ses grandes salles (salle des «Niphargus», salle des «Pas Perdus») et ses hautes cheminées remontantes (+300 m) tendant à rejoindre la grotte de l’Ours située plus haut dans le massif, la grotte exsurgence du Garrel est une des plus vastes du département de l’Hérault. Cette grotte, dont les galeries sont temporairement et à l’occasion de fortes précipitations en tout ou partie immergées, alimente à l’étiage et en permanence la source du Garrel.
Ses galeries assez vastes et taraudées par les eaux se développent en deux réseaux bien distincts.
L’un (réseau principal), en direction de la combe des Natges passe pratiquement à l’aplomb de la grotte de l’Ours (cf.infra). En outre, une coloration des eaux souterraines qui circulent temporairement dans l’aven de Fouillac[38], cavité bien connue située non loin du hameau des Natges, montre que cette branche Ouest du réseau principal de la cavité, qui se termine par un siphon faisant actuellement obstacle aux explorations, est en relation avec ces écoulements souterrains. Ce siphon se développe vers le «Devés de Lesplech» c'est-à-dire vers le versant nord du Peyre-Martine dont il collecte les eaux.
L’autre réseau, affluent du précédent et d’aspect très complexe car labyrinthique, se dirige vers le roc du Midi. Il tend à suivre l’orientation de la vallée en empruntant le grand accident tectonique qui limite le versant ébouleux de la montagne de la Séranne.
Les perspectives d’exploration de la cavité restent importantes, tant en développement qu’en prolongement vertical. Toutefois, les difficultés de son parcours limitent quelque peu ces perspectives. Les spéléologues ont cependant espoir d’y atteindre bientôt les dix kilomètres de galeries[39].
Grotte de l'Ours
Une autre cavité, la grotte de l'Ours, dont un des orifices est visible au-dessus du village sous le roc de onze heures revêt une importance particulière dans le système hydrogéologique local. Cette grotte au développement de 320 mètres est une ancienne résurgence, aujourd'hui fossile, de l'ancienne Buèges dont le cours sinueux ancien est visible sous la forme de grands méandres sur le causse de la Celle. L'ouverture tectonique de la vallée de la Buèges a mis fin au fonctionnement de cette résurgence aujourd'hui « suspendue » au-dessus de la vallée.
Histoire
Vue du village et du Roc de Tras Castel: photographie prise entre 1890 et 1910.
Dépendante de la baronnie de Pégairolles, la seigneurie de Saint-Jean-de-Buèges est mentionnée dans des documents historiques dès l'an 990. La seigneurie érige, aux environs du XIIesiècle, une tour maîtresse servant de point de contrôle et de surveillance de la baronnie de Pégairolles. Ce donjon n'abrite qu'une faible garnison.
Le donjon est agrandi aux XIIIe et XIVesiècles et devient un véritable château entouré d'une première enceinte avec meurtrières, d'une citerne et d'un magasin. En 1593, le château devient propriété de Jean de Trinquière puis, en 1679, le seigneur de Cambous (issu d'un puissant lignage et riche propriétaire) rachète le château et entreprend sa transformation.
Aux XVIIe et XVIIIesiècles, le village connait une forte expansion grâce à l'élevage des vers à soie.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de La Sentinelle, Roche-au-Midi et Rochemidy[40].
En 1813, la famille de Turenne vend les ruines du château qui, depuis 1749, sert de carrière de pierres, à Hilaire de Girard du Lac, gentilhomme verrier, dont l'héritière en 1848, épouse Henri Sicard. Si certains remparts sont remontés, le château est reconverti en bergerie. En 1987, Joseph Sicard, maire de Saint-Jean et propriétaire du château, en fait don à la commune et, à partir de 1990 les travaux de sauvegarde et restauration sont entrepris.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
2014
Gilles Mazel
SE
2014
En cours
Laurent Senet
SE
Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].
En 2019, la commune comptait 210 habitants[Note 10], en augmentation de 5,53% par rapport à 2013 (Hérault: +7,63%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
515
492
546
598
637
727
702
765
788
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
766
734
675
623
651
644
614
610
562
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
603
508
431
328
323
321
272
206
182
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
142
115
123
125
124
184
176
168
201
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
193
210
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 90 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 179 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 600 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 116 personnes, parmi lesquelles on compte 77,3% d'actifs (59,7% ayant un emploi et 17,6% de chômeurs) et 22,7% d'inactifs[Note 12],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 33 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 70, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,7% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,1%[I 10].
Sur ces 70 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 18 travaillent dans la commune, soit 26% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,3% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
22 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Jean-de-Buèges au [I 13].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,4 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 22 entreprises implantées à Saint-Jean-de-Buèges), contre 28% au niveau départemental[I 14].
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (24 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 74ha[46],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1984[47].
Les gorges de la Buèges
La source de la Buèges
Des maisons dans le village.
Une rue du village.
Une tour du château et le paysage avoisinant.
Le château de Baulx.
Le village et la vallée.
L'église et l'ancien presbytère.
Église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste et l'ancien presbytère.
Henri Aragon et Odile Bareau, La Buèges: chroniques d'une vallée, S.l., Foyer rural de la vallée de la Buèges, , 365p.
Isabelle Bonnet et Viviane Lagadec, Inventaire du patrimoine bâti de la vallée de la Buèges: Saint-Jean-de-Buèges, Saint-André-de-Buèges, Pégairolles-de-Buèges, S.n., s.l., , 115p.
Louis Cazalet et Jean-Louis Cazalet, Essai historique sur Saint-Jean-de-Buèges, la Causse-de-la-Selle, Pégairolles-de-Buèges et Saint-André-de-Buèges formant l'ancienne baronnie de Pégairolles, Montpellier, Imprimerie Firmin et Montane, , 39p.
François Lambert, Les noms de lieux de la vallée de Buège: essai de microtoponymie sur les communes de Causse de la Celle, Pégairolles de Buège, Saint André de Buège, Saint Jean de Buège et quelques lieux à l'entour, Saint Jean de Buèges (34380), Trescòl, , 112p.
Fonds d'archives
Fonds: Archives communales de Saint-Jean-de-Buèges (1304-1988) [9,00 ml]. Cote: 264 EDT. Montpellier: Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
D. Caumont. « Sur quelques caractéristiques hydrogéologiques et spéléologiques du massif de la Séranne ». Annales du congrès spéléologique des Grands-Causses, 1990, p.79-109
D. Caumont. "La grotte exsurgence du Garrel et son contexte karstique". Annales du congrès spéléologique des Grands-Causses 1979. Bulletin n°2 - 1979, p.157-183
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