Rogues est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Vis et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: trois sites Natura 2000 (le «causse de Blandas», les «gorges de la Vis et de la Virenque» et les «gorges de la Vis et cirque de Navacelles») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Rogues est une commune rurale qui compte 106 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 625 habitants en 1793. Elle fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Rogasois ou Rogasoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Madières, inscrit en 1986.
Géographie
Localisation
Carte.
Rogues se trouve sur le Causse de Blandas à 14 km au sud du Vigan.
Au sud de la commune, partagé avec la commune de Saint-Maurice-Navacelles sur les bords de la Vis.
Autres lieux-dits et écarts
Le Puech, Camasso, le Cros, le Serre, la Clastre, le Canton.
Hydrographie
La rivière Vis et ses gorges, limite sud-ouest de la commune.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat des marges montargnardes», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 10,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 4,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Le Vigan», sur la commune du Vigan, mise en service en 1965[6] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5°C et la hauteur de précipitations de 1 405,8 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Millau», sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 46 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 10,7°C pour la période 1971-2000[10], à 10,9°C pour 1981-2010[11], puis à 11,3°C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[14]:
le «causse de Blandas», d'une superficie de 7 913ha, fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endémiques[15];
les «gorges de la Vis et de la Virenque», d'une superficie de 5 501ha, un grand site régional qui entaille et sépare l'ensemble des grands causses méridionaux. Il présente deux intérêts majeurs: des habitats aquatiques et des ripisylves, avec six espèces de l'annexe II et des habitats de rochers avec des chauves-souris, les pentes avec de grands éboulis et des pentes boisées de hêtraie calcicole[16];
les «gorges de la Vis et cirque de Navacelles», d'une superficie de 20 277ha, qui offrent aux oiseaux les milieux nécessaires à la reproduction, à l’hivernage ou au repos en phase migratoire. Il compte, à différentes périodes de l’année, un grand nombre d’espèces remarquables à l’échelle européenne[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[18]:
les «pelouses de Camp Gourens» (265ha)[19] et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[18]:
le «causse de Blandas» (9 113ha), couvrant 12 communes dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[20];
les «gorges de la Vis» (3 661ha), couvrant 8 communes dont 5 dans le Gard et 3 dans l'Hérault[21];
les «gorges de la Vis et de la Virenque» (9 620ha), couvrant 16 communes dont 10 dans le Gard et 6 dans l'Hérault[22].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Rogues.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Rogues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[23],[I 1],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,9% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (61,3%), forêts (29,6%), zones agricoles hétérogènes (4,9%), prairies (4,1%)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Rogues est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vis. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 1997 et 2015[28],[26].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rogues.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 53,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 112 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 89 sont en en aléa moyen ou fort, soit 79%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Toponymie
Histoire
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Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
dans les années 1800
Pierre Bourrie
mars 2001
mars 2008
Patrick Guyot
mars 2008
mars 2014
Olivier Le Brun
mars 2014
En cours
Martine Durand
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 106 habitants[Note 9], en augmentation de 4,95% par rapport à 2013 (Gard: +2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
625
416
494
443
480
399
474
516
561
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
505
516
507
456
423
413
415
392
361
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
343
317
303
240
208
202
182
156
154
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
146
101
126
124
133
128
109
106
104
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
107
106
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 57 personnes, parmi lesquelles on compte 71,9% d'actifs (66,7% ayant un emploi et 5,3% de chômeurs) et 28,1% d'inactifs[Note 10],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 7]. Elle compte 26 emplois en 2018, contre 20 en 2013 et 19 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 39, soit un indicateur de concentration d'emploi de 67% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,3%[I 8].
Sur ces 39 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 44% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 76,9% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 15,4% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
19 établissements[Note 11] sont implantés à Rogues au [I 11].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,1 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 19 entreprises implantées à Rogues), contre 30% au niveau départemental[I 12].
La commune est dans le Causses du Larzac, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (13 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 1 182ha[38],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Félix de Rogues.
Château de Rogues (édifié sur des bases du XIIesiècle).
Château de Madières Inscrit MH(1986)[39], (existence attestée au début du XIIIesiècle).
Passage de la famille de Madières à celle de Ginestous en 1250. Cette dernière le posséda jusqu'en 1887, année durant laquelle la société des Eaux de la Vis en fit l'acquisition. Abandonné, il fut racheté en 1982, transformé en hôtel-restaurant.
Menhir de la Trivalle.
Ancienne enceinte (parfois désignée comme oppidum).
Irène de Roquefeuil dite de Rogues, XIesiècle[réf.nécessaire].
Famille de Ginestous. Seigneurs de Rogues.
Adrienne Durand-Tullou (1914-2000). Institutrice laïque. Écrivain mais aussi historienne et ethnologue, cette figure atypique est l'auteur de plusieurs ouvrages de référence sur le Causse de Blandas: Le Pays des Asphodèles, Le Loup du Causse, La Légende d'Irène de Rogues ou Légende des Trois Ermites, Les Seigneurs de la Terre, Vissec et son étrange rivière, etc. Elle aida considérablement Odette Teissier du Cros dans la création du Musée Cévenol au Vigan.
Héraldique
Article connexe: armorial des communes du Gard.
Les armes de Rogues se blasonnent ainsi:
D'azur au chevron d'or accompagné de trois ciseaux à deux branches ouvertes en sautoir d'argent[40].
Voir aussi
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet: Rogues.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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