Saffré est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
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Saffré | |
![]() Les bords de l'Isac. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis |
Intercommunalité | Communauté de communes de Nozay |
Maire Mandat |
Marie-Alexy-Lefeuvre 2022-2026 |
Code postal | 44390 |
Code commune | 44149 |
Démographie | |
Gentilé | Saffréens |
Population municipale |
3 952 hab. (2019 ![]() |
Densité | 69 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 30′ 09″ nord, 1° 34′ 39″ ouest |
Altitude | Min. 17 m Max. 78 m |
Superficie | 57,46 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Guémené-Penfao |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.saffre.fr/ |
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Située au nord de l’agglomération nantaise dont elle est éloignée de 35 km, la commune de Saffré est traversée par la voie express Nantes-Rennes (RN 137, à 2x2 voies).
Puceul | Abbaretz | |
La Chevallerais | ![]() |
Joué-sur-Erdre |
Héric | Nort-sur-Erdre |
La topographie est assez homogène (entre 25 m et 50 m). Elle culmine à 77 m au hameau « La Praie ». Ce promontoire mis à part, le territoire communal se caractérise par un paysage de plaine à l’Ouest avec la vallée de l’Isac et de plateau à l’Est avec la Forêt. À noter : vers 1500, il y eut deux ou trois tremblements de terre, cause probable des gouffres de la Chutenais.
Le sous-sol contient une réserve en eau exploitée après traitement dans une usine (située aux Perrières) au niveau des captages de la Chutenais.
La nappe phréatique située au Nord du bourg et des villages d’Augrain et des Ormes couvre 2 000 ha et dans sa partie la plus profonde elle peut atteindre 300 m. Elle est très vulnérable à la pollution.
La population est répartie dans les nombreux hameaux sur un territoire s’étendant sur 5 746 ha.Cette surface est répartie entre une cinquantaine d’exploitations agricoles qui produisent du lait pour 80 % d’entre elles ; 20 % sont orientées en production de viandes. La forêt de Saffré et différentes parties boisées complètent cette surface...
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nort-sur-Erdre », sur la commune de Nort-sur-Erdre, mise en service en 1950[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 754,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 36 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[13].
Saffré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,7 %), prairies (16,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), forêts (9,6 %), zones urbanisées (3,7 %), eaux continentales[Note 6] (0,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
La localité est attestée sous sa forme latine Saffriacum dès 1123[21].
Le nom de Saffré pourrait provenir de l'anthroponyme gallo-romain Safria, avec le suffixe locatif -acum (domaine).[réf. nécessaire]
Saffré possède aussi un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Safrei (écriture ELG, prononcé [sa.fʁə])[22].
La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Saverieg[23].
Un bras de mer s'avançait jusqu'à Saffré il y a plus de quarante millions d'années. On y a en effet retrouvé des coquillages fossiles identiques à ceux que l'on peut retrouver aujourd'hui en Méditerranée.
L’histoire de la Commune remonte à la plus haute antiquité. On a en effet retrouvé des silex éclatés et des haches en pierre polie en telle quantité qu’il n’y a aucun doute sur l’existence d’une concentration humaine à Saffré bien avant l’époque gauloise. Les plus anciens vestiges d’une présence humaine sur le site de Saffré, telles les haches polies découvertes près d’Augrain, remontent à la fin du troisième ou au début du deuxième millénaire avant Jésus-Christ. On peut rattacher à la même époque néolithique la lame de silex trouvée près du gouffre de la Chutenais, la hache-marteau de Marignac et l’anneau en phtanite recueilli au Jarrier. Mais la découverte la plus marquante fut celle d’un dépôt de 30 haches de bronze faite à la Jossaie en 1965. Saffré venait ainsi ajouter son nom à celui des 11 localités de la Loire-Atlantique, où furent mis au jour des dépôts identiques, que l’on date des alentours de l’an mille avant notre ère, le plus important étant celui de Blain (400 haches).
De la période gallo-romaine, les vestiges sont encore plus évidents. On sait que les gisements de calcaire de la commune étaient exploités par les Romains et on trouve encore parfois à 200 m à l’ouest du bourg des débris de tuiles à rebords, le long d’une ancienne voie romaine (Blain, Saumur...).
Le premier seigneur connu de Saffré semble avoir été Alain de Pierrefeu, en 1097. Un premier château existait au Moyen Âge (XIe – XIIe siècle). L’un de ses successeurs offrit en 1223 un fief aux chevaliers du Temple de Nantes. La châtellenie de Saffré comprenait la paroisse entière de ce nom et s’étendait aux paroisses avoisinantes : Nort-sur-Erdre, Joué-sur-Erdre, Puceul. Plusieurs générations de Tournemine ont ensuite occupé les lieux, pendant plus d'un siècle. En 1542, les d’Avaugour, descendants des Ducs de Bretagne leur succédèrent. Cette famille restera aussi longtemps propriétaire du château de Saffré (jusqu'au début du XVIIIe siècle). Dans un aveu de 1679, le château est décrit ainsi : « le château de Saffré avec ses tours, cernoyé de ses douves et pont-levis, avec les bastiments en dehors, fuie, estang, bois, vignes, prés... ».
Les O'Riordan succédèrent aux d’Avaugour. Leur fille épousa un riche et ambitieux marin, Jacques-Edme Cottin, originaire de Saint-Domingue, qui acheta un titre de noblesse et devint à son tour l'un des propriétaires du château - et le dernier seigneur du lieu.
À partir de 1824, Hubert Le Loup de Beaulieu, nouveau propriétaire du domaine (et maire de Saffré 1825 à 1830), fait effectuer de nombreuses modifications, architecturales et paysagères. Il cède la forêt de Saffré, fait creuser un nouveau lit à l’Isac et détruire tout ce qui pouvait donner l’aspect d’une forteresse (douves, pont-levis, vers 1840). Le château de Saffré devient à cette époque une habitation « moderne ». Alexis Ricordeau (maire de 1902 à 1931), avocat au barreau de Nantes et premier président du conseil d’administration de l’hôtel-Dieu de la ville, acheta le château en 1895. Il fit abattre l’aile ouest (à la suite d'un incendie ?) et réaménagea le bâtiment selon les goûts de l’époque. Son fils Maurice en fut le dernier habitant, avant l’occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale. En 1990, la commune de Saffré a acquis cette propriété, inoccupée depuis lors. C'est sur le site du château que s'est déroulé pendant 10 ans le festival « le Champ du rock ». Le lieu est toujours utilisé pour de nombreuses manifestations associatives (on peut également y visiter un joli potager, des mares), en attendant un usage plus régulier...
La commune est particulièrement célèbre pour avoir été le siège du principal maquis du département au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il a été anéanti par l'occupant allemand dans la nuit du au
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Blasonnement :
D'azur aux trois croix fleurdelysées d'or, au chef du même.
Commentaires : D'après un Brevet d'Hozier (1696). |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1945
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1945 | 1960 | Pierre Mabit | Notaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1960 | 1977 | Pierre Ségalen | DVD | Pharmacien Conseiller général de Nozay (1964 → 1970) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1977 | 1989 | Roger Mary | Agriculteur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1989 | 2008 | Jean Dupas[N 1] | DVG | Agriculteur | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2008 | 2020 | Jocelyne Poulin[N 2] | DVG | Enseignante | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2020 | 2022 | Jean-Claude Raux | DVG- EÉLV |
Professeur de lettres et d'anglais en lycée professionnel Député (6e circ.) (depuis 2022) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2022 | En cours | Marie-Alexy Lefeuvre[N 3] | DVG | Directrice des opérations |
Selon le classement établi par l'Insee, Saffré fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Nozay. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[24]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 94 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 6 % dans des zones « très peu denses »[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2019, la commune comptait 3 952 habitants[Note 7], en augmentation de 5,5 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 226 | 1 466 | 1 613 | 2 639 | 2 822 | 2 940 | 3 073 | 3 265 | 3 385 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 314 | 3 386 | 3 455 | 3 455 | 3 562 | 3 581 | 3 551 | 3 664 | 3 670 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 505 | 3 504 | 3 526 | 3 002 | 2 860 | 2 760 | 2 631 | 2 438 | 2 410 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 336 | 2 320 | 2 206 | 2 492 | 2 608 | 2 678 | 3 248 | 3 329 | 3 680 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 907 | 3 952 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,8 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 996 hommes pour 1 951 femmes, soit un taux de 50,57 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,58 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 0,7 |
4,3 | 75-89 ans | 6,4 |
12,5 | 60-74 ans | 13,6 |
19,5 | 45-59 ans | 17,7 |
23,3 | 30-44 ans | 22,7 |
15,1 | 15-29 ans | 14,4 |
24,9 | 0-14 ans | 24,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
Saffré est jumelée avec:
Winterton est une petite ville de 5 000 habitants, dans le Lincolnshire. Afin de développer les relations entre les deux communes, le Comité de Jumelage Saffré / Winterton organise chaque année des échanges entre familles, agrémentés de visites et de rencontres variées.