La Chevallerais est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
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La Chevallerais | |
![]() L'église paroissiale. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Blain |
Maire Mandat |
Tiphaine Arbrun 2020-2026 |
Code postal | 44810 |
Code commune | 44221 |
Démographie | |
Gentilé | Chevalleraisiens |
Population municipale |
1 536 hab. (2019 ![]() |
Densité | 150 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 28′ 06″ nord, 1° 40′ 12″ ouest |
Altitude | Min. 18 m Max. 42 m |
Superficie | 10,23 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Guémené-Penfao |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://lachevallerais.fr/ |
modifier ![]() |
La Chevallerais est située à 30 km au nord de Nantes, 40 km au sud de Châteaubriant, à 5 km à l'est de Blain et à 55 minutes des plages les plus proches (Saint-Brévin-les-Pins et Pornichet)
Selon le classement établi par l'Insee en 2010, La Chevallerais est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).
La Grigonnais | Puceul | |
Blain | ![]() |
Saffré |
Héric |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blain », sur la commune de Blain, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 831 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 32 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[13].
La Chevallerais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), zones urbanisées (7,9 %), prairies (7,6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous la forme La Chevalleraie au XVIIIe siècle[21].
Le nom de Chevallerais remonterait au Moyen Âge et fait référence au patronyme Chevalier dont elle est la propriété (le terminal « -ais » signifie « propriété de »). Ce patronyme renvoie à un ancien noble déchu ou montant à cheval[22].
Selon le site de mairie, le nom de la commune viendrait du fait qu'elle était un lieu de leurs rendez-vous des chasseurs qui venait traquer le gibier dans la forêt environnante. Ces derniers, appartenant à la noblesse, se considéraient comme des chevaliers[23].
La Chevallerais possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : La Chevaleraè (écriture ELG, prononcé [la.ʃvɑl.ʁə])[24]. Le nom breton de la commune est Kergaval mais le breton n'est plus parlé à La Chevallerais depuis le IXe siècle.
Autrefois, le territoire était une forêt qui rejoignait celles de la Groulaie et de Saffré[23].
La construction d'une chapelle, dite « chapelle du Vœu », premier élément figurant dans les archives de Saffré, daterait de 1620. Elle aurait été consécutive à un accident de chasse dont l'auteur involontaire aurait promis cette construction dédiée à Notre-Dame-de-Bonnes-Nouvelles, si sa victime guérissait de ses blessures. La chapelle fut incendiée en 1794 par les patriotes du district de Blain. La statuette de Notre-Dame-de-Bonnes-Nouvelles fut miraculeusement sauvée par une fillette à qui un des soudards la confia. Cette statuette polychrome fait toujours partie du patrimoine paroissial[23].
La Chevallerais obtint le statut de paroisse en 1842, mais faisant partie de la commune de Puceul depuis la Révolution[23].
La Chevallerais est érigée en commune le [25].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Daniel Boistuaud | ||
mars 2008 | mai 2020 | Élisabeth Cruaud | DVG | comptable |
mai 2020 | En cours | Tiphaine Arbrun | DVG | Artiste |
La commune est créée en 1949 par démembrement partiel de Puceul. Le recensement de 1946 tient compte de ce découpage.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 1 536 habitants[Note 6], en augmentation de 1,86 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
607 | 541 | 512 | 499 | 495 | 546 | 652 | 652 | 1 149 |
2008 | 2013 | 2018 | 2019 | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 291 | 1 508 | 1 541 | 1 536 | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 11,4 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 796 hommes pour 745 femmes, soit un taux de 51,65 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 0,5 |
2,0 | 75-89 ans | 3,2 |
7,5 | 60-74 ans | 9,3 |
20,1 | 45-59 ans | 16,6 |
26,4 | 30-44 ans | 28,3 |
13,2 | 15-29 ans | 12,8 |
30,5 | 0-14 ans | 29,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
Sur le territoire de la commune se situent deux écoles scolaires, l'école publique « L'Écol'Eau » et l'école privée Saint-Aubin.
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