Royaumeix est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est[2].
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Royaumeix | |
![]() Le centre-bourg. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes Terres Touloises |
Maire Mandat |
Tony Chenot 2020-2026 |
Code postal | 54200 |
Code commune | 54466 |
Démographie | |
Gentilé | Royaumeixois, Royaumeixoises [1] |
Population municipale |
390 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 46′ 44″ nord, 5° 52′ 16″ est |
Altitude | Min. 224 m Max. 257 m |
Superficie | 21,57 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Toulois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Royaumeix est un village perché sur un plateau de 250 m d’altitude à proximité de la forêt de la Reine.(Fig 1- ban communal)
D’après les données Corine land Cover[3], le ban communal de 2 178 hectares comprend en 2011, plus de 12 % de terres arables, 7,7 % de prairies, 72 % de forêt, 3 % de surfaces en eau et seulement 1,4 % de zones urbanisées.
La commune est aujourd’hui traversée par la route départementale 904 (ex-route nationale 404) mais les chroniques archéologiques signalent un ancien chemin traversant la commune du nord au sud pour relier Toul à Pannes vers Bavay (parfois nommé Chemin Brabant car ce dernier a fait partie de la Lotharingie) ainsi qu'un ancien chemin des Romains vers Trondes.
Le domaine communal s’étend sur une forme complexe dont il semble à la vue des cartes qu'une grande partie ait été amputée au profit de la commune de Ménil-la-Tour (fig 1), voire d'autres communes pour ce qui est de la forêt de la Reine.
C'est justement sur une de ces parties amputées de la commune de Ménil-la-Tour, près de l’étang Colnait , que se situait une tuilerie exploitant au XVIIIe siècle les ressources en argile Callovien de la contrée[4].
Le territoire est arrosé par 14 cours d'eau[5] :
Ruisseau d'Esch(e) | 1.036 km |
Ruisseau la Rehanne | 4.954 km |
Ruisseau de Woevre | 3.531 km |
Ruisseau de l'Etang Bezoilles | 1.513 km |
Ruisseau de l'Etang Colnait | 0.889 km |
Ruisseau de l'Etang de Bailly | 1.442 km |
Ruisseau de l'Etang de la Grande Naue | 2.016 km |
Ruisseau de l'Etang des Souches | 1.985 km |
Ruisseau de l'Etang Naue | 2.805 km |
Ruisseau de l'Etang Neuf | 2.526 km |
Ruisseau de Mafroneau | 1.315 km |
Ruisseau de Rosiere | 0.66 km |
Ruisseau de Vassenaux | 0.86 km |
Rupt de Bagneux | 0.897 km |
R . DEGRON[6] explique dans une étude l'histoire et la formation de ce massif
«La forêt est inscrite au centre du grand massif de la Reine, qui recouvre également plusieurs bois communaux et particuliers L'histoire de l'abbaye de Rangéval nous apprend que la forêt de la Reine s'appelait au XIIe siècle le bois de "Weuivre" (Woëvre). Lors de sa création en 1152, la communauté religieuse avait été dotée par la comtesse Hadwide d'Apremont d'un important domaine situé principalement au sommet des côtes de Meuse avec, en plus, un important droit d'usage sur la vaste forêt qui s'étendait alors dans la dépression argileuse[7]. Au XIIIe siècle, de nombreux travaux et défrichements furent entrepris dans le vaste bois de Woëvre . De nombreuses communes, aujourd'hui voisines de la forêt, se seraient particulièrement développées à cette période.
Pendant le Moyen Âge, la région fut le théâtre d'un important essor démographique avec, en corollaire, une intense activité agricole . Pour que la mise en valeur des terres défrichées soit bonne, l'assainissement des sols humides de la plaine argileuse était nécessaire . II y eut donc à la même époque la formation de nombreux étangs, censés drainer les eaux de ruissellement qui avaient bien sûr pour autre fonction la production piscicole ; la vidange et l'assèchement étaient suivis d'une mise en culture et d'un pâturage des troupeaux. Dans le cadre d'un cycle triennal, les habitants des communes voisines profitaient donc des fonds d'étangs fertiles, moyennant redevance auprès du comté d'Apremont ou de l'abbaye de Rangéval.»[7]
![]() |
Mandres-aux-Quatre-Tours | Ansauville | Minorville | ![]() |
Geville | N | Minorville | ||
O Royaumeix E | ||||
S | ||||
Boucq | Sanzey | Andilly |
Royaumeix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,8 %), terres arables (12,1 %), prairies (7,7 %), eaux continentales[Note 3] (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones urbanisées (1,4 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Rouaumez (1290) ; Ruaumeix (1299) ; Ruameix (1385) ; Rualmeix (1441) ; Rouwaulmeix (1485) ; Rouaulmey (1551) ; Renouaumey (XVIe siècle) ; Rouaumeix (1602) ; Royaumaix ; Libremeix (à la Révolution) sont les différentes graphies rencontrées[15].
Royaumeix dériverait du latin Regalis hortus, qui aurait évolué vers Regia mansio, pour devenir Royaumaix puis Royaumeix en vieux français, selon une première théorie[16].Le toponyme n'apparaît que vers 1275 (1290 ? selon CHENOT[2]) sous la forme Rualmeis ou Ruaimeis, le meix de Rouauld (anthroponyme d'origine germanique)[17] d'après A WIRTH.
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Libre-Meix.
Le toponyme Royaumeix présente la particularité de contenir une seule fois chacune des six voyelles (particularité que l’on retrouve dans d’autres communes comme Nyoiseau, Chaouilley, ou Pouillenay).
Les sources historiques et archéologiques[18],[19] indiquent qu'une voie ancienne, dite chaussée de Brunehaut (parfois chemin Brabant), venant de Bernécourt ou de Royaumeix, allait vers Pannes.(Fig 1)
Olry[18] précise qu'en 1868-69 M. Benoit instituteur, a recueilli, des haches, des pointes de lances, de dards et de flèches, en silex.(cf.galerie d'image)
J Beaupré[18] indique :
«Le bois de Royaumeix s'appelle forêt de la Reine (fig. 1) ; on y rencontre, en plusieurs endroits, des ruines d'établissements sidérurgiques, un des cantons s'appelle même Forges à fer.»
C Husson et P Benoit rapportent [19]:
«Au sud du village, on a recueilli des monnaies, des armes, des poteries et un Bacchus en bronze. Aux lieux-dits Au Haut du Fossé, aux Ouillons (Fig 1), au Haut de Marbouché, au Coin du Ménil, au Grand Jardin, à la Chèvre et, à proximité de l'Etang-Véry, substructions avec débris de tuiles plates, de poteries, de meules, de pierres plates striées et des monnaies romaines (E. OLRY, p. 324-325. — B. R., p. 125. — B. E., p. 135). Au lieu-dit Au Haut du Fossé, mise au jour de substructions romaines avec hypocaustes. Les fouilles ont procuré quelques objets de fer, des clous, une clé, un couteau en forme de serpe, une clé en cuivre, des débris de poterie, d'amphores, de vases, d'ossements d'animaux, des fragments de mosaïque, etc[20]»
À Royaumeix (En fait sur le territoire de Ménil-la-Tour), lieu-dit le trou d'Enfer (Fig 1), une vingtaine de squelettes étaient alignés sur le chemin, entre Andilly et Royaumeix, à 25 cm de profondeur. Dans un champ attenant à ce chemin, reposaient huit autres squelettes dont les têtes s'effritèrent quand on voulut les prélever. Il semblerait que ce terrain ait été rempli de cadavres à une époque très reculée[21].
La reine Clotilde (v. 475 - 545) y fit bâtir un palais protégé par une épaisse forêt. C’est sans doute ce palais qui appartint, par la suite, à la reine Brunehaut, à Clotaire II et au roi Dagobert Ier, roi d’Austrasie qui le donna entre 632 et 638 à Theudefried, 15e évêque de Toul.
C’est à la période qui s’écoula, de la mort de Charlemagne (814) à l’an 1000 qu’il faut faire remonter la ruine des établissements de la Forêt de la Reine et sans doute du village situé aux Ouillons (Fig 1). Le bourg fut à nouveau détruit au XVIIe siècle probablement pendant la guerre de Trente Ans, puis une autre fois en 1710.
Le , le premier bataillon du 32e RIT rassemblé à Groslay et Montmagny, s'embarque en gare de Pantin, à destination de Toul. par décision du général commandant la première Armée française , le bataillon passe en entier à la 88e division d'infanterie, à Royaumeix, où le bataillon arrive le 18. Les compagnies s'installent au cantonnement : la première à Mesnil-la-Tour, la seconde à Bouconville, la troisième à Aussonville, la quatrième à Boucq et Royaumeix avec la section de mitrailleuses et sont immédiatement employées à divers travaux du secteur (exploitation de forêts, réfection des voies de 0,60, creusement de boyaux, déchargement de matériel)
À partir du , une brigade (2 régiments) et la totalité de l'artillerie de la 1re DIUS américaine sont intégrées à la 1re armée française. Elle relève la division marocaine dans le secteur de Ménil-la-Tour, Royaumeix.
Les vignobles, 12 hectares avant 1914, ont maintenant totalement disparu[22].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Jacques Harrouard | PS | |
mars 2008 | 2014 | François Contat | SE | |
2014 | mai 2020 | Patrick Flabat | ||
mai 2020 | En cours | Tony Chenot [23] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2019, la commune comptait 390 habitants[Note 4], en augmentation de 12,72 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
274 | 343 | 366 | 350 | 368 | 424 | 426 | 420 | 454 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
408 | 408 | 398 | 390 | 385 | 386 | 395 | 365 | 353 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
360 | 310 | 272 | 257 | 235 | 220 | 220 | 297 | 253 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
229 | 234 | 250 | 254 | 279 | 325 | 338 | 346 | 381 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
390 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et faiblement viticole, au XIXe siècle :
« Surf. territ. : 592 hect., dont 300 en forêts, 80 en prés et 12 en vignes, dont les produits sont médiocres, et 100 en terres labourables, le reste en étangs.»[28],[15]
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du ministère de l'Agriculture (Agreste[29]), la commune de Royaumeix était majoritairement orientée [Note 5] sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 442 hectares (surface cultivable communale) stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 407 à 180 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 4 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 12 unités de travail[Note 7].
Le village a longtemps été organisateur et hôte du festival Courant d'Art.
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Blason | Blasonnement : parti, au 1er coupé d'azur à une tour d'argent maçonnée de sable surmontée d'un rat passant d'argent et d'azur à trois fasces ondées d'or ; et au 2ede gueules à une épée renversée d'argent mise en pal. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |