Boucq est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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La commune de Boucq est située à la frontière des départements de la Meuse et de Meurthe-et-Moselle, à 16 kilomètres au nord-ouest de Toul, sous-préfecture de Meurthe-et-Moselle; et à 39 kilomètres de Nancy.
Elle fait partie du Parc naturel régional de Lorraine[2].
Le village de Boucq est situé dans le Parc naturel régional de Lorraine, au pied des côtes de Meuse, au sud-est de la forêt de la Reine et au nord de la plaine de la Woëvre.
Hydrographie
Il est traversé par les ruisseaux l'Esch, de Woëvre, de Rosière, des Grands Breuils et de très nombreux biefs d'étangs[3].
Boucq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (58,4%), prairies (20,4%), terres arables (16,6%), zones agricoles hétérogènes (1,9%), eaux continentales[Note 3] (1,4%), zones urbanisées (1,2%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Ad Fines; Alodum in Boiaco; Alodium de Bouch; Boc Bouc (1152); Boucq ou Boucquet (1710) sont les différentes graphies recensées dans les dictionnaires topographiques[11].
Le toponyme apparaît en 922/963 sous la forme Boiaco considérée comme une latinisation erronée et sous la forme française «Bouch». L'on trouve ensuite «Boc» et «Bouc» en 1152; la graphie actuelle date de 1710[11].
Selon Dauzat et Rostaing, ce nom vient de l'allemand Buche, signifiant hêtre[12]: cette étymologie est jugée "peu convaincante" par Aude Wirth[13].
Histoire
Le château en octobre 1918, quartier de Major-général Charles Muir de l´AEF.
Origines de Boucq
Les origines de Boucq restent méconnues. Cependant, les substructions, les fragments de pierres plates et les monnaies romaines mises au jour au lieu-dit La Lochère, permettent d'attester de l'existence du village dès l'époque romaine[14].
Par ailleurs, une élévation en amont de Boucq[réf.souhaitée] laisse supposer[réf.souhaitée] la présence d'une motte castrale au haut Moyen Âge.
Enfin, du Moyen Âge à la Révolution, le village de Boucq est le siège d'une coseigneurie dépendant pour la politique du duché de Bar, et pour la religion du doyenné de la rivière de Meuse et du diocèse de Toul. La seigneurie est tenue en fief pour la première partie par des seigneurs laïcs, et pour la seconde par les prémontrés de l'abbaye Sainte-Marguerite de Rangéval, aujourd'hui située sur la commune de Géville[15].
Boucq au Moyen Âge
Au milieu du Xesiècle, un nommé Rupert vend le fief de Boucq à l'évêque de Toul Gauzelin (922-962)[16].
Puis aux XIe et XIIesiècles, la seigneurie échoit aux sires d'Apremont, dont Gobert qui en fait don d'une partie à l'abbaye de Rangéval en 1152[17].
Dans la première moitié du XIIIesiècle, la part des Apremont passe à la maison de Chambley, par le mariage de la demoiselle d'Apremont.
Le fils de cette dernière, Ferry II de Chambley († 1253), donne à son neveu, Geoffroy de
Brixey († 1278), sa part de la seigneurie, qui entre ainsi dans la maison de Brixey, jusqu'à la mort de Gérard III, en 1363. C'est le père de ce dernier, Jean, qui fait édifier le château de Boucq vers 1340.
À cette date, la part des Brixey passe à son neveu, Jean de Naives, puis à ses descendants, qui vendent leur part à l'abbaye de Rangéval et à Jean de Vattetot, au cours du XVIesiècle[18].
Boucq sous l'Ancien Régime
Par le mariage de la fille de Jean, Philiberte, vers 1600, avec Claude de Fligny, qui récupère le château de Boucq, grâce à un échange effectué avec l'abbaye de Rangéval, la part des Vattetot change de maison[19].
Au milieu du XVIIesiècle, la petite fille des précédents, Marie épouse François de Magnicourt, faisant passer la part des Fligny à la maison de Magnicourt, qui la conserve jusqu'en 1716.
À cette date, la part échoit aux comtes de Fontenoy, avant d'être vendue, en 1739, à la maison de Tardif
d'Hamonville[18].
Affaire du trésor de Boucq
Le 15 avril 1997, deux septuagénaires équipés de détecteurs de métaux mettent au jour, au lieu-dit Val Maillot, un vase en argile contenant environ 200 pièces de monnaie portugaises et espagnoles des XVe, XVIeetXVIIesiècles, frappées à partir de l'or des Incas[20]. Le trésor est alors estimé à 600 000 francs. Déclarée en mairie, cette trouvaille est conservée au nom de la commune dans un coffre-fort, jusqu'à sa vente aux enchères, le 12 décembre 2009, à Nancy, pour 153 310 euros[21]. Entretemps, les deux prospecteurs ont été inquiétés dès 1997 par un procès mené par les services régionaux d'archéologie pour destruction de site archéologique et utilisation de détecteur de métaux[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2019, la commune comptait 354 habitants[Note 4], en diminution de 3,01% par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle: +0,38%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
746
717
909
890
992
1 034
1 046
1 036
1 048
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
887
928
876
834
800
771
764
733
690
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
669
608
574
536
468
457
378
363
391
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
336
305
321
330
333
371
376
369
356
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
354
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
E. Grosse indique dans son ouvrage pour la fin du XIXesiècle:
«Surface territ. cadast., 2268 hect., dont 960 en bois, 600 en terres labour., 200 en prés et 120 en vignes, dont les produits sont peu vantés.»[29]
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[30]), la commune de Boucq était majoritairement orientée[Note 5] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 308 hectares (surface cultivable communale) en baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 528 à 270 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 9 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 10 unités de travail[Note 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre (XIIIe-XVIIIe s) et château (XIVes).Fontaine du Han.
Substructions gallo-romaines, aux lieux-dits le Charme et la Lochère.
Château de Boucq (XIVesiècle), inscrit à l'ISMH[31].
Église Saint-Pierre (XIIIesiècle).
Fontaine du Han.
Mairie.
Personnalités liées à la commune
Gauzelin Ier, évêque de Toul (922-962).
Chanoines prémontrés de Rangéval, seigneurs en partie de Boucq.
Famille d'Apremont, seigneurs en partie de Boucq, aux XIeetXIIesiècles.
Famille de Chambley, seigneurs en partie de Boucq, dans la première moitié du XIIIesiècle.
Famille de Brixey, seigneurs en partie de Boucq, de 1253 à 1363.
Famille de Naives, seigneurs en partie de Boucq, de 1363 à c.a. 1585.
Famille de Vattetot, seigneurs en partie de Boucq, de c.a. 1585 au milieu du XVIesiècle.
Famille de Fligny, seigneurs en partie de Boucq, du milieu du XVIesiècle au milieu du XVIIesiècle.
Famille de Magnicourt, seigneurs en partie de Boucq, du milieu du XVIIesiècle à 1716.
Comtes de Fontenoy, seigneurs en partie de Boucq, de 1716 à 1739.
Famille de Tardif d'Hamonville, seigneurs en partie de Boucq, de 1739 à la Révolution.
Charles-François Charton (1765-1796), général de brigade, mort le 12 septembre 1796, à Castellazzo Bormida, lors de la campagne d'Italie (1796-1797). Son nom est gravé sur la 28ecolonne de l'Arc de Triomphe de l'Étoile, à Paris.
Héraldique, logotype et devise
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G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
Articles connexes
Château de Boucq
Liste des communes de Meurthe-et-Moselle
Liens externes
«Boucq», Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Orientation technico-économique de la commune: production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
Superficie agricole utilisée: superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
Unité de travail annuel: mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Lepage H., Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Comité des travaux historiques et des sociétés savantes, imprimerie impériale, Paris, 1862
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1reéd. 1963), 738p. (ISBN2-85023-076-6)..
Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle: Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, , 313p. (ISBN2-914554-43-5).
Chauvet J-Y., L'inventaire du Toulois, 2epartie: sites archéologiques, Revue Études Touloises no101, Cercle d'études locales du Toulois, Toul, 2006
Jeandemange S., Châteaux et maisons fortes du Toulois: L'inventaire des sites fortifiés (2e partie), Revue Études Touloises no109, Cercle d'études locales du Toulois, Toul, 2004
Lepage H., Les communes de la Meurthe: Journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département, volume 1, imprimerie A. Lepage, Nancy, 1853
Picard B., Histoire Ecclésiastique & Politique de la Ville & Diocèse de Toul, Toul, 1707.
Morlaincourt (Général de), La seigneurie de Bouch (1230-1930), Les Seigneurs de la commune, Société d'Impressions Typographiques, Nancy, 1936
Archives Départementales de Meurthe-et-Moselle, B 76, f° 85-86
Le Républicain lorrain, journal du 16 avril 1997
Le Républicain lorrain, journal du 13 décembre 2009
E. Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe: contenant une introduction historique..., Nabu Press (réimpr.2012) (1reéd. 1836) (ISBN1278248951 et 9781278248950, OCLC936241814, lire en ligne), p.95.
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