Tremblecourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Pour le seigneur de Tremblecourt, voir Louis de Beauvau.
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Tremblecourt | |
La mairie. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes Terres Touloises |
Maire Mandat |
Régis Favret 2020-2026 |
Code postal | 54385 |
Code commune | 54532 |
Démographie | |
Population municipale |
165 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 22″ nord, 5° 56′ 27″ est |
Altitude | Min. 223 m Max. 316 m |
Superficie | 6,08 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Toulois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.tremblecourt.fr |
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D’après les données Corine land Cover , le ban communal de 604 hectares comprend en 2011, plus de 77% de terres arables et de prairies, 19% de forêt et seulement près de 5% de zones urbanisées[1].
Le territoire est arrosé par le ruisseau de Naly-fontaine et comporte plusieurs sources, ce ruisseau n'est pas recensé par le SANDRE.L'altitude moyenne de Tremblecourt est de 280 mètres environ.
Domèvre-en-Haye | Domèvre-en-Haye | Rogéville |
Domèvre-en-Haye | ![]() |
Rogéville |
Manoncourt-en-Woëvre | Manoncourt-en-Woëvre | Rosières-en-Haye |
Tremblecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,6 %), forêts (18,8 %), prairies (9,6 %), zones urbanisées (5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Tremblecurt (1127-1168), Tremblecort (1245), Tramblecourt (1249), Tranblecourt (1273) et Tramblecort (1275), sont les graphies recensées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe[9].
Le toponyme n'apparaît pas avant 1127-1168, sous la forme « Tremblecurt » : l'on reconstitue la forme latine Tremuli curte, où le premier élément peut être un anthroponyme latin ou le nom de l'arbre. Le substantif curtis désignait au Haut Moyen Âge un centre d’exploitation rurale : ce type de toponyme est caractéristique du Haut Moyen Âge et dénote un terroir confié par le roi à un grand en vue d’une opération de défrichement[10].
L'abbé Grosse[11], érudit du XIXe siècle, voit dans la racine Tremul un sobriquet appliqué au village du fait de la réputation effrayante de ses seigneurs en s'appuyant sur l'étymologie latine qui a effectivement donné le verbe trembler (voir l'article Anecdote).
Au lieu-dit Bois Lajus (fig1) une monnaie gauloise a été découverte à une époque indéterminée et un établissement gallo-romain a été mis en évidence lors de prospections aériennes[12], au XXe siècled'autres sites d'époque gallo romaine datés du IIIe siècle av. J.-C. ont été signalés[13] sur la commune.
H. Lepage rapporte, à la fin du XIXe siècle qu'un château-fort, dont les ruines se laissaient encore apercevoir vers 1500, se situait proche de l’église actuelle[14] :
«On peut remarquer, par la trace des fossés qui en dessinent l'enceinte; que c'était un petit donjon s'élevant sur un plan à peu près carré,d'environ 20 mètres de côté, flanqué de tours aux angles, dont on a retrouvé les soubassements il y a près de vingt-cinq ans. À la même époque, on a découvert encore,sûr cet emplacement, une citerne, une auge, des couperets...»
Il ajoute que des sépultures furent découvertes au pied du château vers 1870.
Jules Beaupré mentionne dans son répertoire l’existence d'une chemin reliant la voie romaine Langres-Metz passant à Rosières-en-Hayes[15]. Ces éléments permettent de supposer que le village s'est formé à proximité d'un établissement gallo-romain le long d'une voie secondaire reliant la voie Romaine Toul-Metz à la commune de Pannes. (Fig1 - ban communal)
Le Village a été ravagé par la peste, incendié par les Suédois et détruit en grande partie pendant la guerre de trente ans[14].
«On prétend que la terreur, inspirée par les seigneurs de ce village, lui a mérité primitivement le nom de Tremblecourt, Tremendi- Curia ou Tremuli- Curia : un de ses farouches barons, qui s'élançait comme un vautour sur les manants de la plaine , porta ses armes jusqu'à Condé-sur-Moselle ( Custines), et périt dans la rivière aux acclamations de ses vassaux ; le repaire que ces maîtres féroces habitaient fut renversé dans le 15e siècle .»
«Étant de passage à Tremblecourt ayant là mission d'acheter un petit cochon pour le 39e d'artillerie camper à Jezainville… »[16]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1995 | 2014 | Marie-José Fournier | ||
2014 | mai 2020 | Marie-Jeanne Chrétien | ||
mai 2020 | En cours | Régis Favret [17] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 165 habitants[Note 3], en diminution de 17,09 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
231 | 259 | 263 | 292 | 316 | 312 | 295 | 320 | 314 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
302 | 305 | 293 | 283 | 276 | 287 | 277 | 266 | 282 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
292 | 254 | 218 | 215 | 200 | 196 | 202 | 189 | 189 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
172 | 175 | 199 | 167 | 152 | 185 | 190 | 197 | 171 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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165 | - | - | - | - | - | - | - | - |
E Grosse indique dans son dictionnaire pour le XIXe siècle :
«Territ. : 596 hect., dont 259 en labours, 68 en bois, 81 en prés et 63 en vignes,dont les produits sont durs, froids et peu généreux : on en fait cependant une assez grande exportation.»[11]
indiquant ainsi le caractère essentiellement agricole de l’économie à cette époque..(cf. carte historique du vignoble lorrain)
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[22]), la commune de Tremblecourt était majoritairement orientée [Note 4] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant production de céréales et d'oléagineux ) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 865 hectares (surface cultivable communale) en hausse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est renforcé de 558 à 595 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 4 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 7 unités de travail[Note 6].
Dans la sacristie de l'église Saint-Epvre, une inscription rappelle que le sieur François Bernard, greffier en chef de la Cour souveraine, natif de Tremblecourt et décédé à Nancy, le 19 février 1750, a fait diverses fondations dans l'église et a légué, dans ce but, 500 livres à la fabrique, suivant l'acte d'acceptation de l'évêque, en date du 22 septembre 1733.
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Blason | |
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