Apremont-la-Forêt est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. En dialecte, le village se nommait Apramon.
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Apremont-la-Forêt | |
Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge d'Apremont-la-Forêt. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes Côtes de Meuse Woëvre |
Maire Mandat |
Lionel Plantegenet 2020-2026 |
Code postal | 55300 |
Code commune | 55012 |
Démographie | |
Gentilé | Asperomontais |
Population municipale |
414 hab. (2019 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 51′ 22″ nord, 5° 38′ 23″ est |
Altitude | Min. 231 m Max. 383 m |
Superficie | 32,89 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Mihiel |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
|
La commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine[1].
Han-sur-Meuse | Varnéville | Varnéville |
Saint-Julien-sous-les-Côtes | ![]() |
Varnéville |
Saint-Julien-sous-les-Côtes | Saint-Julien-sous-les-Côtes | Broussey-Raulecourt |
Apremont-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,6 %), terres arables (33,4 %), prairies (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), zones urbanisées (1,6 %), eaux continentales[Note 2] (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le , Apremont est renommé Apremont-la-Forêt.
En 1285, Geoffroi d'Âpremont est l'un des héros du Tournoi de Chauvency.
En 1387, le village est le chef-lieu du comté d'Apremont, alors très puissant (290 villages en dépendaient). Ce comté est alors dirigé par la famille luxembourgeoise d'Autel. C'est seulement en 1599 qu'il est rattaché au duché de Lorraine.
Ce village fut aussi le siège d'un prieuré et d'une collégiale fondée par les impériaux. Le château fut détruit durant la Première Guerre mondiale en même temps que presque tout le village ; l'aide des Américains et de Belle Skinner, une philanthrope d'Holyoke (Massachusetts), a permis de le reconstruire. Une adduction d'eau a été installée grâce à l'administration municipale d'Holyoke en 1922. En honneur de cette aide, le village a renommé sa place principale, « Place d'Holyoke », et sa route principale « Rue Belle Skinner ». En retour, la ville d'Holyoke a renommé une route construite par les soldats américains « Apremont Highway »[9].
Le village au pied des Côtes de Meuse s'appelait Tigéville, dominé par le château d'Apremont entouré de maisons.
Durant la Première Guerre mondiale, le village fut entièrement détruit puis reconstruit. Ce fut un point stratégique du saillant de Saint-Mihiel[10]. Ont combattu durant les combats en forêt d'Apremont les : 10e RI, 13e RI, 27e RI, 29e RI, 33e RI, 34e RI, 56e RI,134e RI, 171e RI, 172e RI, 210e RI, 227e RI, 372e RI, 16e RCC, 1er RA, 37e RA, 48e RA et 4e RG[11].
Le château d'Apremont est reconstruit au XIIe siècle par les sires d'Aspremont-Briey sur une éminence isolée non loin de Commercy. Il fut le chef-lieu d'une baronnie qui relevait de l'évêché de Metz. Au faîte de sa gloire cette baronnie comprenait environ 280 villes et villages[12].
Le , Apremont-la-Forêt fusionne avec Liouville, Marbotte et Saint-Agnant-sous-les-Côtes, sous le régime de la fusion-association[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
19XX | 19XX | Charrois | Maire en 1922 lors de l'inauguration de la fontaine. | |
mars 2008 | mars 2014 | René Huret | se | |
mars 2014 | En cours | Lionel Plantegenet [14] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Les habitants sont nommés les Asperomontais[15].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2019, la commune comptait 414 habitants[Note 3], en augmentation de 5,08 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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383 | 566 | 604 | 592 | 670 | 719 | 725 | 697 | 717 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
658 | 658 | 674 | 620 | 649 | 587 | 601 | 566 | 557 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
560 | 511 | 527 | 212 | 251 | 218 | 234 | 199 | 190 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
179 | 159 | 326 | 284 | 342 | 337 | 388 | 391 | 402 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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396 | 414 | - | - | - | - | - | - | - |
Dans le massif boisé séparant les communes de Marbotte et Liouville, a été construit entre et le fort de Liouville appartenant à la ligne de défense reliant Toul à Verdun. L'édifice est renforcé entre 1892 et 1910. À partir du , les troupes allemandes bombardent le fort avec des obus de gros calibre. Une des deux tourelles, équipée d'un canon de 155 mm, est endommagée le 27. L'arrivée du 8e corps permet au gouverneur du fort de donner l'ordre d'évacuer le . Mis hors d'usage après huit jours de bombardements, le fort ne servira plus que de poste d'observation jusqu'en 1918 où la tourelle restée intacte apportera son soutien aux troupes américaines lors de la reprise du saillant de Saint-Mihiel.
La restauration du fort a été entreprise par l'« Association de Sauvegarde du Fort de Liouville ». Des visites sont organisées tous les troisièmes dimanches de chaque mois d’avril à fin octobre ou sur rendez-vous.
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Blason | Écartelé: au 1er de gueules à la croix d'argent, au 2e d'or à l'enceinte carrée bastionnée aux angles, vue de dessus, de gueules, au 3e d'or à la mitre de gueules chargée d'un cœur-de-lys d'argent boutonné de gueules, au 4e d'argent à la croix pattée de gueules. |
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Détails | Création Robert André Louis et Dominique Lacorde. Adopté le 18 septembre 2018. |
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Blasonnement :
De gueules à la croix d'argent.
Commentaires : Telles sont les armoiries de Geoffroi décrites par Jacques Bretel lors du Tournoi qui eut lieu à Chauvency-le-Château. Ce seigneur avait épousé Isabelle de Quiévrain. |
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Blasonnement :
De gueules à croix d'argent chargée de 5 coquilles de sable.
Commentaires : Armes de Thomas d'Âpremont, frère de Geoffroi, époux de Jeanne de Quiévrain. |
Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou Recueil de preuves, mémoires et notices généalogiques, servant à constater l'origine, la filiation, les alliances et les illustrations religieuses, civiles et militaires de diverses maisons et familles nobles du royaume, volume 9, P. Louis Lainé, 1844, p. 14 à 43 Google livres
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« [In a letter from the mayor of Apremont] I can never thank too much, it read, in the name of the commune of Apremont La Forget [sic] the brave soldiers of the 26th American division and especially the 104th infantry, who really contributed to the deliverance of our village… we have never forgotten you here–everything is a reminder of your generous presence. The village square is named Place d'Holyoke, in memory of the city of that name… the main street is the Rue Belle Skinner, given this honor in memory of the great friend of the commune, a woman with a big heart ».