D’après les données Corine land Cover , le ban communal de 1434 hectares comprend en 2011, plus de 27% de terres arables, 27% de prairies, 35% de foret et seulement près de 2% de zones urbanisées[2].
Le ban communal est fortement arrosé par les ruisseaux[2] suivants: Le Terrouin (sur 2.819 km) ,Ruisseau de Menil-La-Tour (sur 3.308 km), Ruisseau du Moulin de Lacore (sur 4.186 km), Ruisseau de la Naue (sur 1.533 km), Ruisseau de Rehanau (sur 0.219 km), Rupt de Bagneux (sur 0.005 km)
Le territoire est limité à l'ouest par le Terrouin qui ceinture avec le ruisseau des Frax (?) un vaste espace boisé: le bois de Lagney, la route départementale n° 904 ferme l'espace à l'Est.
Le bourg de type village-rue , situé au sud de la forêt de la Reine, semble avoir évolué le long de l'actuelle RD 908 à partir du lieu-dit très ancien le Rozoy (le Rosoir)
Etant donné la proximité du site des Roises[3] à Lucey, il est possible de voir ainsi une toponymie possible de cet ancien lieu, lié à l'activité de rouissage du chanvre.
Lagney (ban communal)
Entrée de Lagney
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes:
Lagney est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (35%), prairies (27,7%), terres arables (27,6%), cultures permanentes (6,7%), zones urbanisées (3%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Larneyum, Laviniacum (1033); Capella de Lagniaco (1051); Vineæ de Lagneio (1179); Laugney (1299); Langney (1352); Langneyum (1402) et Lagny (1594), sont les différentes graphies recensées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe[11].
Le toponyme est formé de l'anthroponyme latin Lavinius et du suffixe gallo-romain -acum, formation typique de l'Antiquité tardive et de l'époque mérovingienne. Il semble apparaître sous la forme Larneio dès 622/654[12],[13].
Dans un article des études touloises, il est indiqué que le village pourrait aussi avoir tiré son nom du vignoble (Vinea)[14]
Histoire
Les répertoires archéologiques[15] mentionnent une voie se rendant de Ménil-la-Tour à la Meuse qu'il est difficile de positionner au nord de la commune ou sur la commune voisine de Sanzey:
«Voie antique de Ménil-la-Tour à la Meuse, par Boucq, passant à l'extrémité Nord-Ouest du territoire.» ou «Restes d'une voie allant du Sud au Nord à l'extrémité orientale du territoire. Un embranchement s'en détachait, allant vers la Meuse, par Sanzey et Boucq.»
Préhistoire et antiquité
Beaupré signale dans son ouvrage sur la Meurthe[15]:
«En 1837, en reconstruisant l'église, on déterra des squelettes ensevelis dans des troncs d'arbres; quelques-uns étaient accompagnés d'armes. À la Haye le-château, et au lieu-dit d'éventé, traces d'anciennes habitations; en ce dernier endroit, médailles, dont une en or.»
La nécropole située sous l’église a été rattachée à la civilisation mérovingienne par les archéologues[16], la carte archéologique de Gaule[17] est plus circonspecte quant aux trouvailles sur les autres lieux-dits, bien que la logique voudrait que ces indices soient ceux d'une occupation gallo-romaine (Villa?).
Les communes voisines de Lucey et surtout Royaumeix ont été assez riches en découvertes archéologiques, aujourd'hui présentées dans les musées de Toul et de Nancy.
Moyen-âge
Les sources indiquent qu'en 1051[18], le village dépendait de l'abbaye de Poussay et n'était alors qu'une chapelle, et qu'il passa au chapitre de la cathédrale de Toul en 1334[19]. Par ailleurs la présence de deux pressoirs à vin, habituellement de privilège du temporel laisse supposer la main mise de deux seigneurs sur la commune.
Époques récentes
Le , le duc Charles IV, à l'exemple de quelques-uns de ses prédécesseurs,prend sous sa sauvegarde et protection les habitants de Lagney près Lucey, moyennant une redevance de 12 deniers par ménage[19].
En 1626, l'abbaye de Poussay céda son droit de nommer l'officiant de Lagney au chapitre de la cathédrale de Toul. Les deux tiers des grosses et petites dimes revenaient aux chanoines toulois et le dernier tiers au curé. En 1695, la nef de l'église de Lagney fut apparemment remise en état par les paroissiens ;le chapitre de Toul confirma, en 1741, que des réparations ont bien été effectuées[20].
E. Grosse indique, en 1836, dans son dictionnaire statistique, quelques chiffres économiques: le territoire est de 1434 hectares cadastrés, dont 636 en terres arables, 453 en forêts, 140 en près et 135 en vignes, dont les produits sont assez estimés[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2019, la commune comptait 498 habitants[Note 3], en augmentation de 0,81% par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle: +0,38%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
643
705
780
754
846
829
797
778
763
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
687
671
635
785
587
564
585
543
509
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
571
504
433
397
307
289
277
277
283
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
272
299
346
418
413
460
467
491
506
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
498
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Cultes
Liste des curés
M. l'abbé Bayon (1668-1676) - Enterré devant le maître-autel
M. l'abbé Nicolas Paille (1676-1696) - Enterré devant le maître-autel
M. l'abbé François Rouyer (1696-1737) - Scolarise les jeunes filles du village.
M. l'abbé Blampain (1737-1781) - Enterré devant le maître-autel
M. l'abbé François Clément (1782-1791) - Exilé à cause de la Révolution, mort à Nancy en 1820.
M. l'abbé Berseaucourt (1791-1803) - prêtre jureur
M. l'abbé Dominique Beaudot (1803-1816), mort à Nancy.
M. l'abbé François-Xavier Sauret (1816-1853) - chanoine de Notre-Dame-de-Bonsecours pendant 10 mois.
M. l'abbé Jean-Nicolas Perrin (1853-1891) -enterré dans le cimetière de Lagney
M. l'abbé Léon Renaud (1891-1901) - En 1893, il restaure la Belle-Croix, érigée au bas de la Grande Rue.
M. l'abbé Joseph-Modeste Demange (1901-1920) - créateur de la légion Jeanne-d'Arc
M. l'abbé Charles-Émile Rolin (1921-1927) - chevalier de la Légion d'honneur
M. l'Abbé Alfred-Félix Partoy (1927-1935)
M. l'abbé Aurélien-Joseph-Alfred Laroppe (1935-1936)
M. l'abbé Gérard (intérim de 1936-1942, curé de Lucey)
M. l'abbé Maurice Roset (1942-1951)
M. l'abbé Bouvier (1951-1959)
M. l'abbé Cayotte (1959-1967)
M. l'abbé Marc Demange (1967-1979) - dernier prêtre domicilié dans la commune.
Actuellement, Lagney appartient au "secteur pastoral" Saint-Gérard-du-Toulois-Nord.
M. l'abbé Bernard Forin (1979-2013)
M. l'abbé Roger Thsimanga (depuis 2013).
Économie
E Grosse[21] indique, en 1836, dans son dictionnaire statistique, quelques chiffres économiques:
le territoire est de 1434 hectares cadastrés, dont 636 en terres arables, 453 en forêts, 140 en près et 135 en vignes, dont les produits sont assez estimés.(cf. carte historique du vignoble lorrain)
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[28]), la commune de Lagney était majoritairement orientée[Note 4] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 848 hectares (supérieure à la surface cultivable communale) en nette augmentation depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 400 à 322 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 8 (10 auparavant) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 19 unité(s) de travail[Note 6]. (15 auparavant)
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Église XIXe s. dédiée à Saint-Clément (pape et martyr). Reconstruction de l'église en 1837. Dans l'église diverses statues dont celle de saint Pierre Fourier et une chasse contenant des reliques de saint Pierre Fourier.
Calvaires de la commune (utilisés lors des processions des rogations)
Chemin de la croix le Parrain (3 calvaires)
Chemin de la croix Colas au puits Morson (3 calvaires)
Entrée côté Boucq: calvaire érigée en 1926
Entrée côté Lucey: calvaire
Calvaire au N°56, rue du Rosoir
Calvaire du cimetière
Calvaire rue du Petit-Rosoir
La croix Jurée (restaurée dans les années 80)
La Belle-Croix (Grande-Rue) - 2 statues
Église Saint-Clément.
Croix de chemin.
Croix de chemin.
Croix de chemin.
Croix sculptée.
Patrimoine civil
Monument aux morts
Le bâtiment de l'ancienne mairie-école, la mairie mitoyenne aux deux écoles, à droite celle des garçons, à gauche celle des filles, qui était aussi asile.
Lavoir communal.
Monument aux morts
Mairie-écoles côté école des garçons.
Façade asile, école des filles.
Lavoir, intérieur.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique, logotype et devise
Blason
Détails
Voir aussi
Bibliographie
G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
«Lagney», Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Orientation technico-économique de la commune: production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
Superficie agricole utilisée: superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
Unité de travail annuel: mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862
Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle, Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, .
Cote: NUMM-33691
Auteur:Société d'archéologie lorraine
Titre(s):Mémoires de la Société d'archéologie lorraine
Publication:A. Lepage (Nancy)
LAGNEY. Voie supposée romaine, de Ménil-la-Tour à la Meuse, par Boucq, passant à l'extrémité nord-ouest du territoire. Ancien village déjà indiqué dans les chartes au VIIesiècle et en possession d'une cure au Xème (C.). En reconstruisant l'église, en 1857, découverte de sépultures déposées dans des troncs d'arbres en guise de tombeaux quelques-unes étaient accompagnées d'armes. A la Haie-le-Château et au Haut-d'Eventé, traces d'anciennes habitations en ce dernier canton, il a été trouvé des monnaies...
Jules (1859-1921) Auteur du texte Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes , par le Cte J. Beaupré,..., (lire en ligne), p.80.
Jacques Guillaume, «Legoux René, La nécropole mérovingienne de Cutry (Meurthe-et-Moselle). (Mémoires publiés par l’Association française d’Archéologie mérovingienne, Tome XIV). Saint-Germain-en-Laye, 2005, 543 p. dont 16 en couleur, 201 pl., 1 pl. h.t.», Revue archéologique de l’Est, noTome 54, , p.402–405 (ISSN1266-7706, lire en ligne, consulté le ):
«Quant aux douze tombes en tronc d’arbres, fort intéressantes, car de haute époque et regroupées dans un même secteur, signalons qu’elles sont connues dans d’autres nécropoles de Meurthe-et-Moselle, notamment à Andilly, Burthecourt-aux-Chênes, Crion et Lagney.»
.
Hamm, Gilles., La Meurthe-et-Moselle, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, (ISBN2-87754-091-X et 9782877540919, OCLC890475393, lire en ligne).
Augustin Calmet, Histoire ecclésiastique et civile de Lorraine, qui comprend ce qui s'est passé de plus mémorable dans l' archevêché de Trèves, et dans les évêchés de Metz, Toul et Verdun, depuis l'entrée de Jules César dans les Gaules jusqu'à la mort de Charles V, duc de Lorraine, arrivée en 1690, avec les pièces justificatives... Le tout enrichi de cartes géographiques, de plans de villes... par le R. P. Dom Augustin Calmet,..., Jean-Baptiste Cusson, (lire en ligne), p.431 Preuves de l'Histoire de Lorraine - Fondation de l'Abbaye de Poussay.
Henri (1814-1887) Auteur du texte Lepage, Les communes de la Meurthe: journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département.... Volume 1: par Henri Lepage,..., (lire en ligne), p.530
«Par lettres datées de la Saint-Remy 1344, le chapitre de la cathédrale de Toul rachète d'Henri,comte de Bar, les villages de Lucey et de Langney,qui avaient été engagés à son père Edouard par l'évèque Thomas de Bourlémont, et déclare quitter ledit comte des prises et dommages qu'il a pu faire sur les terres de son église pendant lesguerres qu'il avait eues, en 1342 , avec le duc de Lorraine.»
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