Minorville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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Minorville | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes Terres Touloises |
Maire Mandat |
Philippe Hennebert 2020-2026 |
Code postal | 54385 |
Code commune | 54370 |
Démographie | |
Gentilé | Minorvillois, Minorvilloises [1] |
Population municipale |
225 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 49′ 03″ nord, 5° 53′ 30″ est |
Altitude | Min. 226 m Max. 253 m |
Superficie | 12,65 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Toulois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village de Minorville est placé sur un plateau vallonné qu'enserrent au sud, le ruisseau de Vassénaux, et au nord , le ruisseau de l'Esch[2]. Le territoire est fortement arrosé de plus par les ruisseaux de la Rehanne, d'Eheyville, de la Ferme St Charles et de Mafroneau. Le bourg s’est développé à la croisée des routes départementales 100 et du chemin de Manonville à Ansauville.
D’après les données Corine land Cover , le ban communal de 1250 hectares comprend en 2011, plus de 70% de terres arables et de prairies, 23% de forêt et seulement près de 2% de zones urbanisées.[3] (Fig1 ban communal)
Grosrouvres | Noviant-aux-Prés | Manonville |
Ansauville | ![]() |
Domèvre-en-Haye |
Royaumeix | Manoncourt-en-Woëvre |
Minorville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,3 %), prairies (31,2 %), forêts (23 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), zones urbanisées (2,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Ecclesia Minulfi villæ Menulfi villa Menolfi villa (1065) ; Menovilli villa (1105) ; Minorvilla (1402) ; Menonville-Saint-Gengoul (1404) ; Menonville-Saint-Gigoul (1407) ; Manonville (1418) ; Manonville-Saint-Gengoult (1420) ; Menoville-Saint-Gegoul (1424) ; Menonville-Saint-Gengolt (1441) ; Menorville-Saint-Gengoulph (1534) ; Menorville-Saint-Gigoulx (1551) et Minorville-Saint-Gengoult (1782), sont toutes les graphies recensées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe[11].
Le toponyme apparaît donc en 1065 sous la forme (ecclesia) Minulfivillae, il est composé de l'anthroponyme germanique Minulf et du latin médiéval villa, grand domaine, puis village[12].
Les chroniques historiques et archéologiques reprennent régulièrement l'hypothèse d'une voie antique située au Nord-ouest du village[13] et que les auteurs modernes considèrent comme une voie romaine secondaire reliant la voie Langres-Metz à la ville de Pannes. Des traces d'occupation très anciennes du territoire sont signalées sous la forme d’outils de l'âge de pierre trouvés sur le ban communal[13].
La fondation du village reste encore mal expliquée même si la toponymie du XIe siècle fait pencher vers l'hypothèse d'une création tardive du Moyen Âge. Les écrits signalent toutefois des restes de substructions au lieu-dit la Côte, (fig1) à l'ouest du bourg[14]. H Lepage indique qu'en 1615, on construisit des prisons, avec poteaux et pilori et que le village initial et son église étaient fortifiés par des fossés, des murailles et une tour crénelée, toutes choses dont il ne reste rien aujourd'hui. À une petite distance, à l'occident du village, une chapelle Sainte-Barbe, reconstruite au commencement du XIXe siècle où l'on venait autrefois, comme aujourd’hui, en pèlerinage pour les maux d'yeux.
L'abbé Grosse indique dans son ouvrage que des seigneurs, le duc de lorraine et le chapitre de la collégiale saint Gengoult se partageaient les revenus de ces terres et que le village possédait un moulin à grain, la vigne n'y était pas cultivée et l'économie resta longtemps uniquement agricole[15].
Des travaux modernes ont fourni des indices supplémentaires sur l’Église médiévale aujourd'hui disparue[16].
Pendant la première guerre mondiale, nombre d'organes de presse furent unanimes à rapporter le contenu de la lettre d'un ecclésiastique adressée au préfet de Meurthe-et-Moselle et soulignant l'attitude patriotique et humaine de l’institutrice de Minorville qui avait organisé un hôpital de campagne dans son école[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
octobre 1995 | octobre 2003 | François Arroyo | ||
octobre 2003 | 2014 | François Macquin | ||
mars 2014 | En cours (au 25 mai 2020) |
Philippe Hennebert[18],[19] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Agriculteur sur grande exploitation |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 225 habitants[Note 3], en diminution de 6,25 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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318 | 337 | 365 | 351 | 374 | 381 | 366 | 369 | 384 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
389 | 401 | 356 | 362 | 364 | 383 | 370 | 359 | 316 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
321 | 324 | 257 | 217 | 208 | 210 | 200 | 187 | 210 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
181 | 174 | 173 | 183 | 173 | 211 | 216 | 240 | 230 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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225 | - | - | - | - | - | - | - | - |
E Grosse[24] indique dans son ouvrage, vers 1836 :
«Surface territ. cadastrée, 1000 hect., dont 693 en terres arables, 188 en forêts et 120 en près.»
ce qui indiquerait que l'économie était essentiellement agricole.
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[25]), la commune de Minorville était majoritairement orientée[Note 4] sur l'élevage de bovins et la production de lait (auparavant sur la polyculture et le poly - élevage ) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 775 hectares (surface cultivable communale) stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est renforcé de 512 à 730 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 5 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 9 unités de travail[Note 6].(15 exploitations/14 unités de travail en 1988)
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Blason | D'argent à la croix pattée de gueules cantonnée aux 1er et 4e d'une coquille et aux 2e et 3e d'un caillou, le tout d'azur[26]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
« Hache de pierre (Musée Lorrain) et broyons ».
« Terr. : 1000 hect., dont 693 en terres arables, 188 en forêts et 120 en prés. ».
« En 2017, des travaux de terrassement liés à la création d’une place située au nord de l’église actuelle de Minorville ont permis de mettre en évidence l’ancien cimetière paroissial ainsi que les vestiges de fondations appartenant à l’église paroissiale médiévale ».
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