Mandres-aux-Quatre-Tours est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Mandres (homonymie).
Mandres-aux-Quatre-Tours | |
Église Saint-Martin. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes Mad et Moselle |
Maire Mandat |
Denis Fourrière 2020-2026 |
Code postal | 54470 |
Code commune | 54343 |
Démographie | |
Population municipale |
187 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 50′ 27″ nord, 5° 48′ 00″ est |
Altitude | Min. 236 m Max. 288 m |
Superficie | 10,24 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Toulois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
L'altitude moyenne de Mandres est de 250 mètres environ. Le ban communal, d’une superficie de 1 037 hectares, comporte en 2011, d'après les données Corine land Cover, près de 45 % de forêts, 50 % de prairies , terres arables et cultures, puis 3.5 % de zones anthropisées (zones industrielles et urbaines)[1]
Le territoire est arrosé par les cours d'eau naturels que sont : le Ruisseau de "l'étang de" Be(l)rupt" (1,745 km), le Ruisseau du Grand Etang (0,2 km), le Ruisseau du Pré St-Martin (1,315 km) et le Ruisseau le Neuf Etang (0,513 km)[2].
Le village est situé au nord de la forêt de la Reine et forme un territoire allongé dans l'axe nord-sud qui fait frontière cantonale et départementale. (Fig 1)
Beaumont | Seicheprey | Bernécourt |
Rambucourt | ![]() |
Hamonville |
Royaumeix | Géville |
Mandres-aux-Quatre-Tours est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,9 %), terres arables (36,3 %), prairies (14,2 %), zones urbanisées (2,9 %), eaux continentales[Note 2] (1,7 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Les différentes graphies du nom de la commune recensées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe sont les suivantes : Mandræ (1033), Balduinus et domus (le château) de Mandles (XIIe siècle), N. doyen de la crestientei de Mandres (1270), La fort Maison de Mandres-en-Weiwre (1339), Mondriæ (1402)[10].
Les sources historiques précisent qu'au lieu-dit A la Côte, canton situé à environ 400 mètres, à l'est du village, on rencontrait des ruines de constructions qu'on croit être celles d'un couvent détruit depuis longtemps[11].
Mandre : signifie chalet, cellule, bergerie etc. du verbe latin manere, rester, lieu ou l'on réside[12].
Au sujet de la présence gallo-romaine, Beaupré rapporte les indications de Liénard , dans son ouvrage sur l'archéologie de la Meuse[13] :
« Au dire de Liénard (Archéologie de la Meuse), on aurait trouvé à Mandres pas mal de monnaies romaines, surtout de monnaies du Bas-Empire. »[14]
Le château, mentionné à partir du XIIe siècle, appartint successivement du XIIIe siècle au XVIe siècle aux comtes d'Apremont, aux ducs de Bar et aux comtes de Blâmont. Il fut détruit sur ordre de Richelieu.
Il ne restait de cet édifice à la fin du XIXe siècle, d'après le mémoire de la société d'archéologie lorraine[11], que la double enceinte et quelques pans de murs, épais de 2 à 5 mètres, conservés dans les habitations modernes, et les fossés, quoique en partie comblés, qui permettaient de constater que le château s'élevait sur un plan rectangulaire ou carré, d'environ 80 mètres de côté. II était flanqué de quatre grosses tours aux angles et au milieu, une grande cour avec trois corps de logis à trois étages. Au second, chambres, salles, chapelles. Entre les deux enceintes, il y avait une basse-cour, une grande écurie, un pressoir et auditoire. En dehors de la seconde enceinte, dont les fossés se continuaient sans interruption, on trouvait la basse-cour du Bayle, celle dite de Toul et au milieu un vivier et un colombier sur quatre piliers.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1965 | juin 1995 | Gilbert Fourrière | ||
juin 1995 | mars 2001 | Denis Fourrière | ||
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Claude Achard | ||
mars 2008 | Avril 2014 | Nicole Gilles | ||
mars 2014 | En cours (au 27 mai 2020) |
Denis Fourrière[15],[16] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Ancien cadre |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 187 habitants[Note 3], en augmentation de 5,06 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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390 | 447 | 437 | 415 | 435 | 429 | 432 | 417 | 442 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
442 | 447 | 417 | 407 | 397 | 387 | 349 | 333 | 333 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
325 | 301 | 252 | 245 | 226 | 227 | 234 | 225 | 206 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
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210 | 187 | 171 | 162 | 170 | 178 | 179 | 180 | 187 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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187 | - | - | - | - | - | - | - | - |
E. Grosse indique dans son ouvrage, vers 1836 :
« Territ. : 791 hect. dont 375 en. forêts, 352 en terres arables et 64 en prés. »[21]
Le village a donc eu une tradition agricole.
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[22]), la commune de Mandres-aux-Quatre-Tours était majoritairement orientée[Note 4] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 819 hectares (supérieure à la surface cultivable communale) en légère augmentation depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 616 à 345 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 9 (18 en 1988) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 12 unité(s) de travail[Note 6]. (21 auparavant)
![]() |
Blason | D'azur à deux bars adossés d'or, accompagnés de quatre croisettes au pied fiché de même, cantonnés de quatre tours d'argent maçonnées de sable. |
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Détails | Les armes de Bar indiquent que Mandres dépendait de ce duché. Quant aux quatre tours, leur représentation dans le blason en fait des armes parlantes. Mandres était le chef-lieu d'une prévôté qui fut supprimée en 1751. |
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