Rouy-le-Petit est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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La commune est un village rural picard, situé à 1 km au nord-est de Nesle. La ville la plus importante aux alentours est Saint-Quentin, à 26 km.
Géologie, relief
Un sol argilo-siliceux recouvre un sous-sol perméable sur la majeure partie du territoire[1].
La plaine est inclinée au nord-ouest et au nord. À la fin du XIXesiècle, prairies, herbages ou oseraie couvrent la vallée[1].
Hydrographie
L'Ingon est le cours d'eau principal avec son affluent le Petit-Ingon. Le canal du Nord contourne la commune par l'ouest.
Une nappe alimentant les puits se situait en 1899 à 10 mètres de profondeur, et, à la même époque, la fontaine publique était alimentée par une source[1].
Hameaux et écarts
En 1899, il existait le hameau de Bis-Pont, qui comptait 14 habitants[1]. Il n'était plus mentionné en 1920[2] ou sur les cartographies actuelles.
Rouy-le-Petit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (69%), forêts (22,1%), zones urbanisées (7,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5%), eaux continentales[Note 2] (0,5%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Ruit, Rouher, Roïacum, le nom du village serait d'origine gauloise, lié à la présence de l'Ingon et signifierait «rouissage». En 1218, le cartulaire d'Ourscamp mentionne Petit-Rouy[1].
On trouve aussi Roi-le-Petit, Roy, puis Rouï[1].
Histoire
Dès le XIIIesiècle, on relève mention de la première église.
Antoine de La Fons, seigneur du lieu, est chambellan et bouteiller[Quoi ?] du Vermandois en 1567[1].
Antoine Bourdin est clerc séculier[C'est-à-dire?] en 1685.
L'école est bâtie en 1764. Elle a coûté 191 livres et 11 sols. La commune prend en charge 95 livres et 11 sols[Passage problématique], la fabrique règle les 96 livres restantes.
En 1788-1789, les impositions sont arrivées au double de ce qu'elles étaient auparavant: la misère est grande[1].
À la Révolution française, les marais et les terres qui avaient été enlevées par le seigneur, sont rendus aux habitants[1].
À la suite de l'incendie du moulin à eau, le village ne dispose plus de la force hydraulique en 1899[1].
Le village disposait d'une gare sur l'une des lignes des chemins de fer départementaux de la Somme, un réseau de chemin de fer secondaire à voie métrique, l'embranchement d'Offoy à Ercheu, qui permettant de relier Ham à Noyon par Nesle de 1889 à 1949[10].
Première Gerre mondiale
Le village est largement détruit pendant la Première Guerre mondiale[10],[2]. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [11].
Articles détaillés: Occupation de la France du Nord-Est par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
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Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Nesle[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Ham, dont elle est désormais membre.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[13], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[14].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[15],[16].
Agriculteur Président de la CC du Pays Neslois (2001 → 2016) Président de la CC de l'Est de la Somme (2017 → 2020) Réélu pour le mandat 2020-2026[18],[19]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 109 habitants[Note 3], en diminution de 9,92% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
176
153
188
208
192
194
221
224
219
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
204
202
235
202
195
180
179
170
182
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
174
196
196
132
159
151
141
110
141
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
139
117
126
107
104
125
127
127
122
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
112
109
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Vie associative
En 2019 et depuis quatre ans, des séances d'initiation à la taille des arbres fruitiers sont planifiées chaque année dans le verger conservatoire du village[23].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Éloi[24], reconstruite toute en briques rouges, après les destructions de la Première Guerre mondiale.
Stèle commémorative, faisant office de monument aux morts.
Une stèle commémorant la disparition du soldat Alexis Soudry, pendant la Première Guerre mondiale, est installée à l'entrée du village. Son corps n'a jamais été retrouvé[25].
Un verger-conservatoire ou arboretum a été aménagé en 2001 dans la commune et préserve plus de 100 variétés d'arbres. Il constitue une étape de promenade, derrière l'église[26],[10].
L'église Saint-Éloi.
Monument aux morts
Hommage aux victimes de la Seconde Guerre mondiale.
Panneau d'histoire locale.
Personnalités liées à la commune
François-Louis Bourdon dit Bourdon de l'Oise, du nom de son département, né au Rouy-le-Petit le et mort en déportation à Sinnamary en Guyane, le , un homme politique de la Révolution française.
Sergent Soudry, mort le dans les batailles de la Somme. Une stèle commémore son sacrifice[10].
Benjamin Hodges, sous-lieutenant de l'US Air Force, pilote de chasse abattu le aux commandes de son Mustang, lors des combats de la Libération de la France[10].
Carte spéciale des régions dévastées: 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice historique et géographique réalisée par l'instituteur, M. Cagnard et l'élève Maurice Patté, 1899, Archives départementales, Amiens
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
«Les élus Républicains, prêts pour la primaire», Le Journal de Ham, no46, , p.4«André Salomé, président de la communauté de communes: «À ce jour mon cœur balance entre François Fillon et Nicolas Sarkozy, Fillon pour son programme et Sarkozy pour sa volonté».
Hugues Chaigneau, «Municipales 2020: André Salomé prêt à lâcher la Communauté de communes de l’Est de la Somme, mais pas son poste de maire: En place depuis près de 20 ans aux destinés de l’intercommunalité du Pays neslois puis de celle fusionnée de l’Est de la Somme, le maire de Rouy-le-Petit envisage de passer la main après les Municipales», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Si André Salomé est prêt à prendre du recul à la communauté de communes, il n’envisage pas de tout quitter. Surtout pas au moment où le canal devient une réalité. «Le canal c’est bien; les plateformes, c’est mieux», lance-t-il. Dans sa tête, il se verrait bien garder des attributions à la communauté de communes, sur le canal justement et le développement de la plateforme nesloise «qui sera la première trimodale du tracé», milite Salomé. Pour garder des responsabilités à l’intercommunalité, l’ancien agriculteur devra être réélu pour un sixième mandat dans sa commune de Rouy-le-Petit (120 habitants)».
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