Rouy-le-Grand est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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La commune correspond à un village rural picard, situé à moins de 5 km au nord-est de Nesle. Péronne est à 15 km au nord. La ville la plus importante aux alentours est Saint-Quentin, à 25 km au sud-ouest.
La partie la plus basse de la commune se trouve au sud, le long de la vallée de l'Ingon. Au nord, la partie la plus haute est constituée d'une plaine limitée par une vallée sèche[1].
Le territoire est essentiellement constitué de terres franches. Dans les parties marécageuses, on trouve de la tourbe[1].
Le village est situé sur les bords de l'Ingon, rive nord, près de la confluence avec la Somme.
La commune est limitée au sud par le canal du Nord qui conflue avec le canal de la Somme en limite est du territoire communal.
Plusieurs sources qui alimentent l'Ingon et le contre-fossé, se jettent dans le canal, au Pont de halage[1].
Urbanisme
Typologie
Rouy-le-Grand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (84,2%), forêts (8,3%), zones urbanisées (6,7%), eaux continentales[Note 2] (0,9%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le village tirerait son nom de l'activité de rouissage du chanvre, favorisée par la présence de l'Ingon. Cette dénomination remonterait à l'époque gauloise[1].
Histoire
En 1817, un incendie détruit les archives communales[1].
La pêche est en honneur en 1899 mais les rejets des fabriques causent une forte mortalité au poisson[1].
Première Guerre mondiale
Le village est partiellement détruit pendant la Première Guerre mondiale[9],[10]. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [11].
Articles détaillés: Occupation de la France du Nord-Est par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Nesle[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Ham, dont elle est désormais membre.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[13], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[14].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[15],[16].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2019, la commune comptait 103 habitants[Note 3], en diminution de 4,63% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
182
153
150
178
189
195
199
210
214
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
182
185
193
193
168
164
165
160
146
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
156
145
140
124
139
127
133
110
127
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
120
103
71
115
99
103
107
109
109
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
103
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La scolarité obligatoire relève des établissements scolaires de Nesle[21].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Étienne[22],[23] était une église paroissiale d'époque romane partagée avec Rouy-le-Petit[9]. Reconstruite dans les années 1925 après les destructions de la Première Guerre mondiale en briques rouges, avec des baies en style roman. Son clocher est refait en 2017, et les tuiles remplacées par des ardoises, moins lourdes[24].
L'église contient notamment un bénitier en pierre formé de deux colonnettes avec leurs chapiteaux du XIIIesiècle[25] ainsi que des fonts baptismaux de la même époque[26], un tableau du XVIesiècle sur bois représentant l'entrée du Christ à Jérusalem[27].
Deux étangs communaux et des étangs privés permettent de s'adonner à la pêche de loisirs[9].
Le monument aux morts, construit en 1934, comporte dix noms[28].
Trois calvaires se trouvent dans le village. Le plus ancien date de 1876[9].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice historique et géographique réalisée par l'instituteur, M. Pillot, 1899, Archives départementales, Amiens
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
Arnaud Brasseur, «Municipales: Un cinquième mandat pour Francis Urier», Le Journal de Ham,.
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