Hombleux est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Elle a pris le le statut de commune nouvelle à la suite de l'absorption de la commune de Grécourt, qui ne comptait que 21 habitants.
Géographie
Localisation
Ce bourg picard du Santerre est situé à 8 km à l'est de Nesle. Desservi par l'ancienne route nationale 30 (actuelle RD 930), il est aisément accessible par l'autoroute A1 en passant par Roye.
La ligne ferroviaire d'Amiens à Laon traverse la commune.
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La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
Hydrographie
La commune est limitée à l'ouest par le canal du Nord et à l'est par le fleuve côtier la Somme et ses étangs. Le Petit Ingon, le ruisseau Lonchy et l'Allemagne passent également dans le territoire communal.
Voies de communication et transports
Transports en commun routiers
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no52, Nesle - Hombleux - Ham)[2].
Voies ferrées
La commune disposait d'une gare sur la ligne d'Amiens à Laon. À la sortie de la Première Guerre mondiale, elle était desservie par l'ancienne ligne militaire à voie de 0,60 m, Roye - Ham[3].
L'ancienne gare.
Urbanisme
Typologie
Hombleux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
Hameaux et écarts
La commune comprend le hameau de Canisy qui fut lui-même fugacement une commune avant d'être absorbé par Hombleux entre 1790 et 1794[9], ainsi que celui de Bacquencourt. Depuis la fusion au , Grécourt est également devenu un hameau de la commune nouvelle.
Toponymie
Le nom du village pourrait provenir du latin humus hilari, terre fertile et agréable[10].
Histoire
L'origine mérovingienne de la localité est revendiquée localement[10].
Dès 1015, la localité est citée lorsque l'évêque de Noyon attribue les revenus du village à ses chanoines[10].
Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [17].
Articles détaillés: Occupation du Nord-Est de la France par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Le , un bombardement vise la sucrerie. C'est le centre de la localité qui est touché. En plus des dégâts, 44 civils perdent la vie; 4 soldats sont frappés à mort à Hombleux[18].
Fusion de communes
À la suite de la fusion avec Grécourt qui ne comptait plus que 21 habitants, le Hombleux a pris le statut de commune nouvelle[19],[20]. Une telle fusion avait déjà été envisagée en 1971 dans le cadre des dispositions de la loi sur les fusions et regroupements de communes (ou Loi Marcellin)[21].
Grécourt est représenté au conseil municipal d'Hombleux par un maire-adjoint, comme à Bacquencourt et Canisy[20],[22].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Nesle[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Ham.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[23], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[24].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[25],[26].
Liste des maires
Liste des maires successifs de la commune puis de la commune nouvelle[réf.nécessaire]
L'école primaire publique Louis-Sclavis compte 122 élèves en maternelle et en élémentaire à la rentrée scolaire 2017[33].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Orgue ancien de l'église.Dessin du Major Jeffrey Rose: Le clocher de l'église (16 avril 1971).
Église Saint-Médard[34],[35],[36], reconstruite après la Première Guerre mondiale. L'orgue de 1510 et son buffet de la même époque ont été emportés par l'armée allemande en 1917[37]. La chaire à précher du XVIIIesiècle a disparu en 1940[38]. L'église a été dotée d'un carillon de 16 cloches en 1931, à la fin de sa reconstruction[39].
Chapelle funéraire Saint-Charles. Elle a été construite en 1853 et a résisté à la Première Guerre mondiale[40].
Anciens bâtiments d'une râperie industrielle reconstruite après la Première Guerre mondiale[42],[43] pour la société industrielle et agricole du Santerre en brique et structure métallique. L'installation alimentait par une canalisation souterraine l'usine de Ham en jus de betterave ainsi que la distillerie de Nesle, et son activité a cessé entre 1950 et 1960[44].
La raperie en 2015.
Ferme de Canisy, 50 rue du Château à Canisy, dont les parties les plus anciennes datent des XVI eetXVIIesiècles. Elle a été restaurée et modifiée au XXesiècle[45].
Cité ouvrière, 44 à 48 rue du Château à Canisy, semblant dater de la Reconstruction[46].
Salle communale.
Le monument aux morts.
L'église Saint-Médard.
Entrée de l'école.
Panneau d'informations.
Personnalités liées à la commune
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Carte spéciale des régions dévastées: 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«En mémoire des bombardements de 1944», Courrier picard, , p.22.
«Arrêté préfectoral du 7 décembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Hombleux», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2018-086, , p.24-29 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
«Grécourt et Hombleux se sont mis d'accord sur le contrat de mariage», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Mariage entre Hombleux et Grécourt en vue: Le conseil municipal [de Hombleux] a débattu sur la possibilité de fusion avec ce village de 20 habitants», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Réélu maire de la commune nouvelle pour le mandat 2019-2020: Justine Esteve, «Christian Avy élu maire de la commune nouvelle: Après des derniers jours tendus entre les élus, le premier conseil municipal d’après fusion a eu lieu. Le maire sortant, Christian Avy, a été élu à la tête de la commune nouvelle», Le Journal de Ham, no107, , p.16.
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
«Pour Christian Avy, édile d’Hombleux-Grécourt: «Le maire ne peut pas contenter tout le monde»: Après deux mandats et demi de maire, Christian Avy annonce ne pas vouloir repartir en 2020», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Élu depuis 1995 à Hombleux en tant qu’adjoint puis maire en cours de mandat lors du décès de son prédécesseur Yves Vassant, en 2005, Christian Avy explique pourquoi il ne se représentera pas aux Municipales 2020.».
«Qui remplacera Christian Avy au poste de maire de Hombleux?: Pour les élections municipales, deux têtes de listes se sont dévoilées. Quant à la troisième, celle-ci souhaite attendre», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Françoise damiens, «Hombleux: le nouveau maire est installé», Le Journal de Ham, (lire en ligne, consulté le ).
«Un conseil municipal pour les jeunes va être créé à Hombleux: Une première réunion a lieu jeudi 29 octobre», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Hombleux. L'église», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Hombleux. L'église», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Hombleux. L'église et le cimetière», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
«chaire à prêcher», notice noPM80000767, base Palissy, ministère français de la Culture.
«Le carillon d’Hombleux se découvre et se mettra à chanter samedi: Les curieux pourront découvrir le carillon de l’église Saint-Médard, samedi 14 octobre, avant un concert», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.276 (ASINB000WR15W8).
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