Breuil est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Le canal du Nord limite à l'est le territoire communal.
L'Ingon, rivière très poissonneuse, traverse le village et se jette dans le canal du Nord[1].
Urbanisme
Typologie
Breuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (84,8%), zones urbanisées (11,3%), forêts (3,8%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Broïlium est le nom du village à l'époque gallo-romaine[1].
De l'ancien français breuil, d'origine gauloise, désignant un «petit bois» ou un «petit bois entouré d'une haie».
Histoire
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Le village a été desservi de 1890 à 1949 par l'embranchement d'Offoy à Ercheu des chemins de fer départementaux de la Somme, un réseau de chemin de fer secondaire à voie métrique exploitée par la société générale des chemins de fer économiques.
Première Guerre mondiale
Évacué en urgence avant les bombardements allemands de la Première Guerre mondiale, en 1917, le village n'a conservé que trois maisons après les faits de guerre[1], et est considéré comme détruit à la fin de la guerre[9],[10],[11]. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [12].
La ligne de chemin de fer militaire à voie étroite réalisée pendant la guerre apparaissait toujours sur un plan de 1920[9], et servait sans doute aux besoins de la reconstruction.
Articles détaillés: Occupation de la France du Nord-Est par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouvait jusqu'en 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , elle en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[13]
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 canton de Roye[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Ham.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[15], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[16].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[17],[18].
Exploitant agricole Fils du précédent Réélu pour le mandat 2020-2026[23],[24]
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2019, la commune comptait 43 habitants[Note 2], en diminution de 23,21% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
119
120
130
193
230
233
239
227
200
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
189
219
220
201
164
169
146
133
156
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
163
144
150
63
81
77
94
97
95
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
86
96
68
59
69
66
51
57
47
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
43
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Firmin, avec des mosaïques représentant saint Firmin et saint Clair. Cette église a été complètement reconstruite en 1925, après la destruction lors de la Première Guerre mondiale[1] de celle édifiée en style néogothique dans la deuxième moitié du XIXesiècle[28].
Château, reconstruit en 1925[1], après les destructions de la guerre[29].
Deux sentiers de randonnée traversent le village[1].
Monument aux morts, réalisé par Valentin-Charles Molliens [30].
L'église Saint-Firmin.
Autre vue de l'église.
Détail de la mosaïque de Saint-Firmin, dans l'église saint Médard.
Le monument aux morts.
Panneau d'histoire locale.
Personnalités liées à la commune
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Carte spéciale des régions dévastées: 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
Réélu pour le mandat 2014-2020: «Liste des maires de la Somme»[PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
Cécile Latinovic, «Le nouveau maire de Breuil est Charles de Witasse-Thézy: Son élection au siège de maire s’est déroulée vendredi 27 février. Son nom n’est pas inconnu dans la commune: il est l’un des fils du maire disparu en décembre 2014. Portrait et ambitions», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Le maire de Breuil encore indécis pour les Municipales», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Charles de Witasse Thésy est devenu maire de Breuil en mars 2015, après le décès de son père Daniel».
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