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Le , elle a fusionné avec la commune voisine de Hombleux qui est devenue une commune nouvelle.
Géographie
Localisation
Grécourt est un village picard du Santerre situé au sud de Nesle et Ham, aisément accessible par les anciennes nationales RN 30 et RN 32 (actuelles RD 930 et RD 932). Situé dans la Somme, il est limitrophes de l'Oise.
Communes limitrophes
Avant la fusion de 2019, Grécourt était limitrophe des communes suivantes:
Le nom du village viendrait de curtis gregis, la métairie du troupeau[1].
Histoire
En 1239, Jean de Croiselle, écuyer, seigneur de Grécourt, obtient l'indépendance de la paroisse. La seigneurie passera ensuite à la famille de Blottefière[1].
Les Prussiens ont occupé le village pendant la guerre franco-allemande de 1870[1].
Première Guerre mondiale
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[2].
Les infirmières du Smith College de New York ont créé un dispensaire dans les ruines du château et son parc, dès la fin 1917[3],[4],[5],[6],[7].
Grécourt a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [8].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Fusion de communes
À la demande de Grécourt, qui ne comptait en 2018 que 21 habitants, cette commune a fusionné le au sein de Hombleux, qui a pris le statut de commune nouvelle[9],[10]. Une telle fusion avait déjà été envisagée en 1971 dans le cadre des dispositions de la loi sur les fusions et regroupements de communes (ou Loi Marcellin)[11].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Grécourt se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Nesle[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune a été rattachée au canton de Ham jusqu'à la fusion de 2019.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[13], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[14].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune a été rattachée jisqu'à la fusion de 2019, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[15],[16].
Dans le cadre de la fusion au , il a été convenu que Grécourt ne serait pas dotée d'un maire délégué, mais serait représentée au conseil municipal de Hombleux par un maire-adjoint, comme à Bacquencourt et Canisy[10].
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2016, la commune comptait 21 habitants[Note 1], en diminution de 8,7% par rapport à 2010 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
104
98
133
129
110
99
96
95
82
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
78
78
82
75
95
78
71
80
63
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
61
44
47
32
27
31
27
40
32
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
32
30
19
25
24
26
24
24
21
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2016
-
-
-
-
-
-
-
-
21
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Mathieu[22] date de 1239, son cœur gothique du XVIesiècle a traversé les épreuves du temps[1].
Château de Robécourt, en direction de Hombleux, du XIXesiècle, des ruines du donjon sont encore visibles[1].
La ferme du Moulin où se tenait autrefois un authentique moulin qui approvisionnait toute la région[1].
L'église Saint-Mathieu.
Chevet de l'église.
Monument aux morts.
Panneau d'informations sur le village.
Personnalités liées à la commune
Jean de Croiselles, écuyer, seigneur du village sous le règne de Saint-Louis. Il a obtenu la création de la paroisse qui est devenue indépendante de celle de Hombleux en 1239[1].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2018, date de référence statistique: 1erjanvier2016.
Références
Panneau d'informations locales sur la place du village.
«Arrêté préfectoral du 7 décembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Hombleux», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2018-086, , p.24-29 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
«Grécourt et Hombleux se sont mis d'accord sur le contrat de mariage», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Mariage entre Hombleux et Grécourt en vue: Le conseil municipal [de Hombleux] a débattu sur la possibilité de fusion avec ce village de 20 habitants», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
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