Richebourg est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Richebourg | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Béthune |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane |
Maire Mandat |
Jérôme Demulier 2020-2026 |
Code postal | 62136 |
Code commune | 62706 |
Démographie | |
Gentilé | Richebourgeois |
Population municipale |
2 646 hab. (2019 ![]() |
Densité | 153 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 34′ 47″ nord, 2° 44′ 25″ est |
Altitude | Min. 16 m Max. 20 m |
Superficie | 17,31 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Beuvry |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.richebourg62.com |
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La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.
Lestrem | La Gorgue (Nord) | Laventie |
La Couture | ![]() |
Neuve-Chapelle |
Festubert | Violaines |
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par la Loisne aval, cours d'eau naturel de 11,53 km, qui prend sa source dans la commune de Beuvry et se jette dans la Lawe au niveau de la commune de La Couture[2].
Richebourg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[6] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,7 %), zones urbanisées (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), prairies (1,9 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Le village de Richebourg est né de la fusion des villages de Richebourg-l'Avoué et de Richebourg-Saint-Vaast en 1971. Ceux-ci partageaient alors la même église, mais possédaient chacun leur mairie, celle de Richebourg-Saint-Vaast étant située à la Croix-Barbet et celle de Richebourg-l'Avoué au bout de la rue du Moulin-l'Avoué (à ne pas confondre, justement, avec la rue du Moulin-Saint-Vaast, de l'autre côté du village, cet endroit étant par ailleurs considéré comme le lieu-dit Richebourg-l'Avoué par extension). Un nouveau centre-bourg fut ainsi rebâti autour de l'église Saint-Laurent, mais l'agencement du village et les noms de certaines rues gardent le souvenir de cette ancienne scission.
À titre de comparaison, Richebourg-l'Avoué représentait en superficie les 4/5 de la commune actuelle, Richebourg-Saint-Vaast étant le cinquième restant.
Il n'y a pas de hameau à proprement parler, mais on peut noter la présence du Bout-d'el-ville, une partie du village faisant géographiquement partie de Richebourg — les deux entités se touchent —, mais dont les routes pour y accéder passent par la commune de Vieille-Chapelle ou de Laventie et la Gorgue, sans que cela ne l'isole toutefois du reste de la commune.
Pour les lieux-dits, on trouve :
Richebourg est située au croisement de deux routes importantes, celle reliant Béthune à Armentières (la rue du Bois) et celle reliant Estaires à la Bassée (le Grand-Chemin).
L'autoroute A26 passe à Béthune, à 14 km de Richebourg,
Richebourg n'est pas desservie par le train, mais les gares TER de Cuinchy et la Bassée et TGV de Béthune sont proches.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Richesborg (1171), Richeborc (1198), Rikebourt (vers 1200), Richebourg l’Advoüé (1720)[13].
Du vieux-francique *riki (« puissant »). Le sens de « puissant » est encore en usage dans les premiers textes français; celui de « qui possède des biens » ne semble assuré que vers 1265[14].
L'appellation serait d’origine germanique ou flamande, de Richburg (charte du XIIe siècle) ou Richebourg, « château riche » ou « village fertile ».
Richebourg peut aussi correspondre au nom de personne germanique féminin Rice[15], (Ricburgis).
Durant la Révolution, la commune de Richebourg-l'Avoué porte le nom de Richebourg-l'Égalité[16] et celle de Richebourg-Saint-Vaast celui de Richebourg-la-Fraternité[17].
On ne trouve le nom de Richebourg qu’à partir du XIIe siècle, bien que cette terre soit peuplée depuis 311 avant Jésus-Christ. Elle fait partie intégrante du « Pays de l’Alleu », pays issu d’une terre létique, c'est-à-dire d’une zone cédée par l'empire romain à des aventuriers en tout genre, baroudeurs, ou même des captifs prêts à se convertir dans l’agriculture. Ils déboisent et font de cette terre l’une des plus fertiles de la contrée.[réf. nécessaire]
La seigneurie de Richebourg était sous la souveraineté des seigneurs de Béthune :
En 1136, l'abbaye de Saint-Vaast, dont dépend Richebourg décide, à la suite de la décision du pape Urbain II, d’inféoder la moitié de son territoire au seigneur de Béthune, pour que ce dernier défende celui-ci face aux seigneurs qui guerroient continuellement. Ainsi naissent Richebourg-l’Avoué et Richebourg-Saint-Vaast, avec une seule paroisse et donc une seule église.
La succession féodale de Richebourg passe des Béthune aux comtes de Flandre, Flandre-Termonde, Luxembourg-Ligny : voir les articles sur le comte Guy de Dampierre (époux de Mahaut de Béthune) et son fils Guillaume de Termonde.
De 1347 à la destruction quasi totale en 1914-1918 du village, en passant par les guerres de religion (1566), la guerre contre les Espagnols (1635-1640), l'histoire du village fut troublée. En , le duc de Marlborough fit incendier le village lors de la guerre de Succession d'Espagne.
Perceval de Richebourg combat et trouve la mort à la bataille d'Azincourt en 1415[18].
Durant la Première Guerre mondiale, Richebourg est le théâtre, le , de la bataille dite « de la tête de Sanglier », nom donné du fait de la singularité du tracé des tranchées, vu du ciel, à cet endroit. Cette bataille est une diversion lancée par les troupes britanniques du Royal Sussex, la véritable offensive étant celle de la Somme. Mais ce ne fut qu'un massacre pour les Britanniques, et ce jour est parfois surnommé « le jour où le Sussex est mort ».
La commune actuelle résulte de la fusion, le (arrêté du publié au Journal officiel le ) des anciennes communes de Richebourg-l'Avoué (code INSEE 62706) peuplée de 1 090 habitants au recensement de 1968[16] et Richebourg-Saint-Vaast (code INSEE 62707) peuplée de 541 habitants au recensement de 1968[17].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.
La commune est rattachée au canton de Beuvry.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douzième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1959 | novembre 1966 | Charles Bavière | ||
novembre 1966 | mars 1983 | Léon Dekeuwer[19],[20] | Cultivateur, maire honoraire | |
mars 1983 | avril 1991 | Paul Legry[21] | ||
avril 1991 | juin 1995 | Philippe Helle[22] | Photographe | |
juin 1995 | mars 2001 | Ginette Delestrez-Castelain[23],[24] | Contrôleur divisionnaire du Trésor Chevalier de l'Ordre national du Mérite (1990) | |
mars 2001 | mai 2020[25] | Gérard Delahaye | DVG | Cadre à la Chambre des métiers Conseiller départemental suppléant Réélu en 2008 et 2014[26],[27],[28],[29] |
mai 2020 | En cours (au 23 mai 2020) |
Jérôme Demulier | PS | Fonctionnaire territorial[30],[31],[32] |
Les habitants de la commune sont appelés les Richebourgeois[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2019, la commune comptait 2 646 habitants[Note 3], en augmentation de 3,56 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 576 | 1 789 | 1 925 | 1 842 | 1 981 | 1 908 | 1 996 | 1 892 | 2 033 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 068 | 2 171 | 2 268 | 2 269 | 2 114 | 1 992 | 1 981 | 1 912 | 1 926 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 991 | 2 067 | 1 969 | 890 | 987 | 1 009 | 985 | 1 113 | 1 090 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 057 | 1 090 | 1 619 | 2 006 | 2 463 | 2 484 | 2 413 | 2 395 | 2 555 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 638 | 2 646 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 310 hommes pour 1 328 femmes, soit un taux de 50,34 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,3 |
4,6 | 75-89 ans | 6,6 |
19,8 | 60-74 ans | 20,0 |
22,1 | 45-59 ans | 22,2 |
18,9 | 30-44 ans | 19,3 |
14,0 | 15-29 ans | 11,9 |
20,1 | 0-14 ans | 18,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
Les nombreux cimetières et mémoriaux disséminés sur l'ensemble de la commune rappelle la violence des combats qui s'y sont déroulés.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'azur aux cinq cotices d'or, au franc-quartier du même chargé d'une croisette ancrée de gueules. |
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