Rexpoëde (prononcé [ʁɛkspud] ; Rekspoede en néerlandais[1]) est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.
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Rexpoëde | |
Clocher de l'église Saint-Omer. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Dunkerque |
Intercommunalité | Communauté de communes des Hauts de Flandre |
Maire Mandat |
Bruno Brongniart 2020-2026 |
Code postal | 59122 |
Code commune | 59499 |
Démographie | |
Gentilé | Rexpoëdois |
Population municipale |
1 977 hab. (2019 ![]() |
Densité | 148 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 56′ 23″ nord, 2° 32′ 27″ est |
Altitude | Min. 7 m Max. 24 m |
Superficie | 13,37 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dunkerque (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Wormhout |
Législatives | Quatorzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.rexpoede.fr |
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Le village flamand est situé à 18 km de Dunkerque, 59 km de Lille, 26 km de Furnes (Belgique).
Warhem | Killem | |
West-Cappel | ![]() |
Oost-Cappel |
Bambecque |
Comme dans tous les villages, il y a ici des hameaux et lieux-dits qui sont : De Nieuwe Meulen (nouveau moulin), den Smesch Heeck (le coin de la forge), t'Swaerte Gat (le trou noir), t'Roede Cruys (la croix rouge), den Paelme Heut (le buis). Duivels Kerkhof (ou cimetière du diable) sera prétexte d'évoquer la légende perpétuée encore jusqu'au premier tiers de ce siècle, et qui voulait qu'en cet endroit, s'élevait un couvent que le courroux céleste fit disparaître en une nuit en punition de la conduite licencieuse des nonnettes, et où nul ne s'aventurait la nuit tombée à cause des feux follets qui poursuivaient les humains, et qui, comme chacun sait, sont des âmes en tourment qui implorent la prière des vivants[réf. nécessaire]...
Le chemin du Preek Hoek qui va du Swaerte Gat jusqu'à Killem, sur le territoire duquel village exista longtemps un estaminet du même nom, rappelle cette fin troublée du XVIe siècle, où les propagateurs du protestantisme tenaient sermon la nuit en des endroits écartés de la campagne, Preek Hoek étant lieu ou coin de prêche[réf. nécessaire].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dunkerque », sur la commune de Dunkerque, mise en service en 1917[8] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 697,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 56 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Rexpoëde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,1 %), zones urbanisées (4,9 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Rexpoëde est mentionné en 1107 sous les noms de Rexpouda, Rikespold, Rikespoud, du germanique Rikis Bothia (demeure de Riki), chef de clan franc probablement.
En 1650, dans sa Flandria Illustrata, Antonius Sanderus dit Rexpoele, lui donnant le sens de Rangée de marais de « Reks » et « Poel », et les cartes ou peintures de châtellenies de Bergues et Furnes disent « Respoue », c'est d'ailleurs ainsi qu'il se prononce couramment en flamand occidental.
Aujourd'hui, et malgré l'apparition du « ë » dans l'orthographe du nom, Rexpoëde se prononce « rexpoude » contrairement à d'autres lieux ou noms flamands comme « Les Moëres » ou encore « Citroën » où la marque du « ë » est prononcée à la française.
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Rexpoëde est située dans la châtellenie de Bergues.
Dans la cour de Baudouin, comte de Flandre, sont identifiés trois Rexpoedois qui ont noms Jacquemart, Digue et Lotard.
En 1269, un Jean de Rexpoëde est curé de Merckeghem[22].
Dans le contexte de l'industrie drapière qui prédomine à Hondschoote, en 1280, foulons et tisserands rexpoedois se joignent à la révolte contre la mainmise corporative d'Ypres. En 1328, à la bataille de Cassel contre le roi de France, Philippe VI de Valois, les milices flamandes vaincues comptent cinquante-six morts de Rexpoëde alors qu'Hondschoote, ville industrielle, en compte cent vingt-huit, ce qui est pour ce village indice d'une certaine concentration humaine.
Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bergues[23].
Lors de la deuxième guerre de Religion, le , les gueux venus d'Hondschoote massacrent à l'autel, durant la messe, le curé Jean de la Fosse et son vicaire Jean de la Marlène, ainsi que le sacristain.
En 1577, Jacques de Bierne, héritier de Charles de Bierne, 1er échevin de Bergues, et de Françoise de Heuchin, écuyer, est seigneur de Rexpoëde et d'Oost-Cappel et possesseur de biens à Bourbourg[24].
Offrant une idée de ce que fut partout cette époque de dissension, de délation et de luttes, Rexpoëde paye son tribut[non neutre] à l'époque révolutionnaire : en 1791, trente hommes et un officier y sont délégués « pour assurer la tranquillité publique et protéger le sieur Colard, capitaine général des douanes, et sa brigade ».
En , les gendarmes durent intervenir et eurent fort à faire pour réprimer une émeute qui avait éclaté lors de la plantation de l'Arbre de la liberté.
En 1793, le curé constitutionnel Vandenheede, farouche patriote[25], dénonce et fait arrêter le conseil municipal ainsi que le sieur Verscheure et ses cinq sœurs, tous acheminés sur la prison de Béthune en attendant leur transfert à Arras pour pourvoir la guillotine de Joseph Lebon. Ils ne doivent leur salut qu'à la chute de Robespierre le IX Thermidor an III (). Vandenheede, de même que quelques autres prêtres (Verwisch curé d'Hazebrouck décapité à Paris, Jacquez curé de Merville), fait partie des révolutionnaires les plus extrémistes, au point qu'un révolutionnaire laïque comme Florent-Guiot, représentant de la Convention dans le département du Nord, les soupçonne de vouloir en réalité un soulèvement de la population contre la Révolution[26].
Le même Vandenheede dénonce le 21 mai 1793, le prêtre Jordaens, curé de Bambecque, ayant refusé de prêter le serment de fidélité à la constitution civile du clergé. Il le dit « dangereux au salut de la République » et signale au district de Bergues, qu'il se cache chez sa mère. Jordaens va être arrêté[27].
En cette même année 1793, le village fut le théâtre de deux combats : le , pour investir la place forte de Bergues, les Anglo-Hanovriens de la Première Coalition, dirigés par le maréchal Wilhelm von Freytag, après avoir réduit Oost-Cappel, font irruption dans le village où les Sans-culottes, aidés par le curé Vanden Heede à la tête d'une quinzaine de jeunes gens du village, résistèrent pendant trois heures à un contre dix ; les 6 et suivants, venant de Bambecque, l'armée républicaine, avec des fortunes diverses, occupe le village et, lors d'un engagement d'avant-garde, tint un moment entre ses mains le prince Adolphus, septième fils du roi d'Angleterre, et garda prisonnier, une partie de la nuit, le maréchal Freytag, dans la « maison du potier ».
Empruntons, depuis Bergues, l'ex Nationale 16A qui, depuis 1963, est dénuée de ses grands arbres qui lui faisaient si belle parure. Dix kilomètres et voilà Rexpoëde, village important et bien bâti, offrant l'ordonnance continue de ses maisons avenantes, souvent à deux niveaux, s'alignant tout au long de ce qui fut, sous l'Ancien Régime, la chaussée royale de Bergues à Ypres et qui fut longtemps pour Dunkerque la route de Lille (pavée seulement au XVIIe siècle).
Bien centré, Rexpoëde a toujours fait figure de bourg ; il n'est que d'évoquer ses deux marchés hebdomadaires, le chemin de fer d'intérêt local (à voie métrique, en activité de à ) le reliant tant à Dunkerque qu'à Hazebrouck lui ouvrant les communications sur Lille et, de là, sur Paris.
Ses quatre brasseries, dont deux dataient du XVIIe siècle, sa distillerie, qui naquit vers 1880 et fut très active jusqu'en 1954où beaucoup fermèrent par dispositions gouvernementales. Une poterie où l'on fabriquait carreaux de terre vernissée, tuiles, tuyaux de drainage et qui était plus que séculaire lorsqu'elle ferma vers 1890 et dont la rue de la poterie nous rappelle l'existence. Émile Coornaert cite aussi une « fabrique » de tabac, mais il y existait encore une briqueterie et une tannerie. Le marché du jeudi devint si important que, en 1894, on décide de l'agrandir de 400 m2 et de paver une partie du cimetière qui devint ainsi la place actuelle.
Contribuant encore à l'animation, s'y tenaient deux neuvaines annuelles, les troisièmes dimanches de juillet et de septembre, dont nous sont restées les ducasses.
Le marché aux bestiaux se tenait place Saint-Pierre qui était l'intersection de la rue principale avec celle de la poterie et la rue nouvelle qui était plus dégagée que maintenant. Il se tenait le dimanche matin.
L'actuelle société de Saint Sébastien est l'héritière ou la survivance de celle que, en 1650, Antonius Sanderus mentionne comme y existant depuis fort longtemps.
C'est en 1866 que fut fondée la première société de musique qui existe encore actuellement. Sapeurs-pompiers et carabiniers y étaient également présents jusqu'en 2000, et jusqu'en 1950, dans trois bourloires, on pratiquait la boule flamande.
En , dans le contexte de tension entre l'Église et l'État à propos de la question scolaire, (Lois Jules Ferry), fut constituée à Rexpoëde, devant Gustave Vansteenberghe, notaire à Hondschoote, une société civile, dénommée Société civile de Rexpoëde, ayant pour objet la fondation et l'exploitation d'un établissement à usage d'école libre, patronage ou hospice ou autres établissements du même type, au choix du conseil d'administration. Le premier directeur fut le curé de la paroisse Charles Louis Yden[28].
En 1895, avant le développement de l'automobile, et à l'époque des petits trains dans les campagnes, une voie ferrée dite des Flandres relie Bergues à Hondschoote via Warhem, Rexpoëde, Killem. Trois trains circulent par jour dans les deux sens, le trajet dure 45 minutes[29].
Un autre train relie Rexpoëde à Hazebrouck, via Bambecque, Herzeele, Winnezeele, Steenvoorde, Terdeghem, Saint-Sylvestre-Cappel, Hondeghem, Weke-Meulen. Le trajet dure 1h35, trois trains circulent par jour dans les deux sens[29].
En 1916, la gare de Rexpoëde fonctionne encore : le village a reçu le 16 août 1916, un train de ravitaillement venant de Dunkerque[30].
En juillet- le château fut le P.C. du général Anthoine, qui à l'époque commandait la Première armée française mise à la disposition du commandant en chef de l'armée britannique, et l'un des adjoints du commandant en chef des armées françaises, le général Pétain, combattant d’Armentières à la mer à Furnes en Belgique.
À ce titre, il reçut successivement en juillet :
puis, jusqu'au :
Rexpoëde est également le siège, de 1915 à 1918, d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes placées sous l'autorité du commandement, en arrière du front[31]. Les communes qui en dépendent sont Hondschoote, Wormhout, Herzeele, Wylder, Bambecque, Socx, Killem, Oost-Cappel, Warhem, West-Cappel, Quaëdypre, Bissezeele[32]. Le 26 janvier 1915, est transféré à Rexpoëde le commandement d'étapes installé jusque là à Steenvoorde[33]. De son côté, Rexpoëde dépend en 1917-1918 du commandement d'étapes de Bergues[32].
La présence de soldats sur la commune est en lien direct avec plusieurs évènements qui se sont produits à cette époque. Parmi ces militaires, se trouvent environ un millier de travailleurs, répartis sur les différentes communes dépendant du commandement d'étapes, et chargés de l'entretien des routes.
Le 3 février 1915, un incendie s'est déclaré dans un wagon garé à Rexpoëde. Il servait d'abri aux convoyeurs des trains de ravitaillement. Un poêle y fonctionnait, une escarbille a probablement enflammé de la paille présente sur le sol. On a commencé à conduire le wagon près du réservoir d'eau lorsque l'explosion de cartouches laissées dans le wagon a stoppé la manœuvre. Quatre fusils, un révolver et quelques équipements ont brûlé. Le commissaire militaire de la gare d'Esquelbecq a été prévenu[34].
Le 22 mars 1915, une bombe lancée par un avion allemand sur un parc de voitures est tombée dans un champ à une trentaine de mètres des voitures, elle n'a causé aucun dégât. Un obus lancé contre l'avion est tombé dans le même champ. Il n'a pas éclaté et s'est enfoncé de 60 cm dans le sol. Une garde a été mise en place pour que personne en s'en approche et le service de l'artillerie de Dunkerque a été avisé[35].
En 1915, des bâtiments annexes aux habitations (granges, appentis,...) sont encore en bois, recouverts de chaume, et peuvent donc facilement flamber lorsqu'un incendie s'y déclare. C'est le cas en fin juillet 1915, dans une ferme de Rexpoëde; les moyens de secours contre l'incendie sont une pompe à incendie. La présence et l'aide des soldats vont permettre de limiter les conséquences du sinistre[36].
L'armée française et l'armée belge sont alliées dans cette guerre, ce qui n'empêche pas les frictions : le 11 août 1915, la gendarmerie du commandement d'étapes de Rexpoëde saisit un chargement d'environ une tonne de paille destinée à l'armée belge (services vétérinaires) et convoyé par deux soldats belges. Ceux-ci ont été renvoyés avec une note mentionnant la saisie effectuée. Celle-ci est faite car l'armée belge avait acheté la paille dans la zone de l'armée française et en dehors des cantonnements qui lui sont réservés. Consigne sera ensuite donnée par l'état-major d'acheter la paille, ou de la requérir si nécessité, pour la distribuer aux corps cantonnés dans le commandement d'étapes[37].
Le 14 août 1915, environ 4 300 militaires (une centaine d'officiers et 4 200 soldats dont 3100 d'un régiment de zouaves) stationnent sur Rexpoëde, soit nettement plus que deux fois la population du village, environ 1 600 personnes[38]. Le 16 août 1916, pas moins de 2 230 hommes de troupe et plus de 500 chevaux sont établis sur Rexpoëde[39].
Le 5 septembre 1915, des cas de fièvre aphteuse sont constatés dans deux fermes dont une occupée par des hommes du 280e régiment d'infanterie. Les précautions réglementaires sont prises[40].
En octobre 1915, il existe à Rexpoëde un « Hôtel du Nord » : le 9 octobre 1915, le commandant d'étapes réquisitionne son magasin pour y stocker l'approvisionnement de réserve, jusque là déposé dans une ferm, route de Bergues[41].
Le 12 octobre 1915, on installe des bains-douches pour les soldats (à l'époque, une très grande majorité d'habitants n'ont pas cet élément de confort chez eux)[42].
Le 24 novembre 1915, deux soldats rentrant de permission trop ivres pour rejoindre leur cantonnement ont été punis de quatre jours de prison par le commandant d'étapes. Le lendemain, a eu lieu une prise d'armes présidée par le général commandant la 45e division d'infanterie, à l'occasion de la remise, sur la place de l'église de Rexpoëde, de croix d'officier et de chevalier de la Légion d'honneur à des officiers[43]. Les scènes mettant en cause un ou quelques soldats qui s'enivrent et causent du scandale dans le village se produisent de temps en temps, cela leur vaut dans l'immédiat un séjour en prison, avant le cas échéant une punition infligée par le régiment.
Le 1er février 1916, le chef de bataillon, responsable du commandement d'étapes écrit à son supérieur, un général résidant à Dunkerque. Il l'informe que l'infirmerie du gîte d'étapes a été installée à l'école libre des filles de Rexpoëde, pouvant accueillir 45 malades. Deux chambres ont été laissées à la disposition de deux institutrices. Le 2 mai 1915, face à l'afflux de malades, 85 personnes, a été réquisitionnée une maison voisine non entièrement terminée appartenant au curé-doyen de Rexpoëde. Celui-ci ne voulait pas la mettre à disposition, malgré l'insistance du chef de bataillon et du maire. D'autres locaux ont été recherchés, en vain, les maisons à Rexpoëde étant petites. Le château semblait être une possibilité en raison de sa grande taille. Mais il faudrait démeubler des pièces et la disposition des locaux ne permet pas facilement de faire un ensemble cohérent et d'y loger l'infirmerie. De plus le propriétaire y loge. Finalement, le nombre de malades a baissé et la maison réquisitionnée suffit comme complément. La négociation continue avec le curé pour conclure un bail. L'école libre de garçons est laissés à disposition du prêtre, qui, par ailleurs, loge dans un grand presbytère, dont de grandes pièces inutilisées pourraient être utilisées comme salles de classes. L'école laïque de filles n'a qu'une pièce, et elle suffit. Le reste du local est occupé par le magasin du gîte d'étapes. À la demande du chef de bataillon, l'école laïque de garçons qui a deux salles de classe en laisse une chaque jour de 13h à 15h, à la disposition du service du Trésor et des Postes de la 45e division d'infanterie[44].
Le 4 février 1916, le médecin-chef de l'infirmerie, médecin aide-major de 1re classe écrit à son tour à son supérieur, médecin directeur du service de santé des étapes, pour lui exposer la situation, les possibilités d'aménagement pour rendre des salles au curé, les inconvénients présentés par le château, la mauvaise volonté évidente du prêtre, et il fournit un plan des locaux[45].
Le 3 février 1916, vers 16h30, un avion biplan anglais armé de deux mitrailleuses a atterri à Rexpoëde. Les deux aviateurs ont déclaré appartenir à l'escadrille n° 20 du Corps Royal des aviateurs anglais, attachée à l'aérodrome de Clairmarais. Ils viennent de Clairmarais et se sont égarés en recherchant leur destination (Djoogland? DJooyland?), d'où leur atterrissage. Ils prévoient de repartir le lendemain. Les deux mitrailleuses ont été déposées au commandement d'étapes et une garde organisée autour de l'appareil. L'avion n'a pu décoller le 4 matin en raison du mauvais temps. Il a tenté de le faire dans l'après-midi. Mais à peine en vol, il a touché un fil téléphonique ce qui le fit changer de direction, et l'empêcha de prendre de la hauteur. Il finit sa course dans un arbre et tomba au sol, non loin de son point de départ. Les premiers secours ont rapidement été donnés, le médecin chef de l'infirmerie du commandement d'étapes a ausculté les deux aviateurs. Il a diagnostiqué des contusions à la tête pour l'un, dans la région lombaire pour l'autre, mais sans gravité apparente pour aucun d'eux. Ils ont été évacués sur l'hôpital de Beveren. L'avion complètement détruit a été gardé pour la nuit. Le 5 février, des mécaniciens anglais sont venus le démonter mais ont oublié sur place les mitrailleuses. Averti, le quartier général anglais a prévu leur enlèvement le 6 février[46].
En février 1916, stationnent sur la commune siège du commandement d'étapes, deux groupes d'ambulances, et a séjourné un temps le 6e régiment de spahis[47], en 1917, des Canadiens et des chasseurs d'Afrique passeront par Rexpoëde[48].
Le 15 février 1916, ont été amenés de Rousbrugghe vers 17 h 00 et immédiatement incarcérés, deux déserteurs du 1er bataillon d'Afrique. Le 17 février vers 11 h 30, ils se sont évadés. Ils ont été repris près de Wylder le même jour à 14 h 00 par les gendarmes du commandement d'étapes. Le brigadier de garde sous les yeux duquel l'évasion a eu lieu a été puni de six jours de prison, peine portée à quinze jours par le superviseur du responsable du commandement d'étapes[49].
Le 5 avril 1916, une équipe cinématographique de l'armée, arrivée le même jour a donné deux séances dans une salle de l'école des garçons. Environ deux cents militaires ont assisté à chacune des séances. Trente enfants ont été invités à la séance donnée le soir[50].
En temps de guerre, on ne pouvait circuler librement sans avoir de laissez-passer établi par le maire de sa commune. Le 2 juin 1916, le chef de poste de la prévôté des étapes (gendarmerie) de Socx, dépendant du commandement d'étapes de Rexpoëde, a arrêté deux cultivateurs de Quaëdypre convoyant à Bergues, l'un une voiture de trèfle, l'autre une voiture de paille. Ils n'avaient pas de laissez-passer du maire de leur village. Alerté, le responsable du commandement d'étapes de Rexpoëde a averti téléphoniquement l'intendance des étapes de Dunkerque. Celle-ci a répondu n'avoir besoin ni de fourrage ni de paille en ce moment. Les deux cultivateurs pouvaient donc en disposer après avoir demandé un laissez-passer au maire de Quaëdypre[51].
Le 17 juin 1916, vers une heure du matin, un taube (avion d'origine autrichienne de type monoplan à ailes et queue de pigeon; en allemand taube signifie colombe ou pigeon; voir Etrich Taube) est passé au-dessus de Rexpoëde et a lancé une bombe. Elle est tombée dans une pâture, près de la voie ferrée de Rexpoëde à Bambecque, à environ 50 m d'un campement anglais et à 150 m du cantonnement du 13e escadron d'étapes. Il n'y a pas eu de blessés. Les dégâts sont insignifiants : des fils téléphoniques cassés, aussitôt réparés. Deux bombes sont également tombées sur Quaëdypre, sans faire de blessés[52].
Pendant cette première guerre mondiale, les pigeons voyageurs jouent encore un rôle non négligeable de transmission des informations, etc. La présence de l'un d'entre aux est donc un évènement signalé dans le journal de marche du commandement d'étapes, comme en juin 2016. L'oiseau qui est immatriculé est transmis par courrier aux autorités supérieures[53].
Le 21 juillet 1916, près du hameau de la Croix Rouge, a eu lieu une collision entre un camion militaire français et un train anglais au moment où le camion franchissait le passage à niveau. Le camion est détruit, le chauffeur grièvement blessé aux deux jambes et conduit à l'hôpital de Beveren, (Beveren-sur-l'Yser). La ou les responsabilités de l'accident ne sont pas établies[54].
En juillet 1916, se situait, à 400 m à l'ouest du centre de la commune de Rexpoëde, un terrain consacré aux exercices de grenade. Le 22 juillet 1916, vers 19h30, quatre enfants jouaient près de l'école communale des filles. L'un d'eux âgé de dix ans, manipulait un bouchon porte détonateur de grenade, trouvé sur le terrain d'exercice. Il a mis le feu à la mèche avec une cigarette. Cela provoqua une explosion. L'enfant a eu 3 doigts de la main droite coupés à hauteur de la première phalange et des blessures légères au visage. Les trois autres n'ont eu que des plaies superficielles au visage. Le médecin major Vallée du 79e régiment d'infanterie territoriale a immédiatement soigné les blessés[55].
Le 30 juillet 1916, un poste de guetteur a été installé dans le clocher de Rexpoëde. Les consignes pour ce poste ont été établies par le général commandant la 174e brigade. Consigne a également été donnée pour que, dès le commencement d'une alerte, militaires et civils soient rentrés à l'intérieur des habitations, en particulier des bâtiments publics (écoles). Ceux-ci resteront ouverts de nuit comme de jour. Toutes les personnes à mettre à l'abri seront de préférence dirigées vers les caves, pour lesquelles la municipalité doit se charger d'indiquer l'entrée[56]. Le 9 octobre 1916, les guetteurs placés dans le clocher sont partis sans être remplacés[57].
Le 2 août 1916, sur le champ de tir de Bergues, pendant un exercice de bombardiers, cinq hommes du 76e régiment d'infanterie territoriale ont été tués. Cinq autres blessés ont été directement transportés à Dunkerque. L'inhumation des morts a eu lieu à Rexpoëde le 3 août 1916[58].
Le 29 août 1916, pendant un exercice de bombardiers au champ de tir de Bergues, deux hommes ont été tués et un médecin-major (Pogy) grièvement blessé puis mort des suites de ses blessures. Les trois appartenaient au 79e régiment d'infanterie territoriale, et ont été inhumés à Rexpoëde le 30 août 1916[59].
En 1916, existe à Rexpoëde une distillerie, située à environ 250 mètres de la commune. Le 19 octobre 1916, elle a commencé à fabriquer de l'alcool pour l'armée. Il est prévu qu'elle travaille pendant trois mois (elle a cessé ses travaux le 22 janvier 1917). Elle fonctionne à l'électricité et le directeur a été averti de devoir peindre les vitres des portes et fenêtres en bleu. En cas d'incursion d'avion ou de zeppelin, le directeur sait devoir éteindre les lumières aussitôt que l'alarme est donnée[60].
Pour assurer sa mission, le commandement d'étapes avait réquisitionné deux salles de l'école laïque de filles. Ces pièces ont servi de magasins de « petits vivres ». Le 13 décembre 1916, les deux salles ont été rendues à la mairie, n'étant plus utiles au commandement d'étapes (le ravitaillement ne se fait plus à Rexpoëde)[61].
Le 24 février 1917, le responsable du commandement d'étapes est informé par un de ses sergents que des prisonniers allemands doivent arriver prochainement pour aider les Anglais à doubler la ligne (de chemin de fer?) Bergues-Provin, les Anglais prévoyant de construire un camp dans un champ sur la commune de West Cappel à un kilomètre du village. L'information provoque la protestation du supérieur du commandement d'étapes : il n'a pas été informé officiellement et à l'avance, comme cela devrait être. Il estime que les Anglais se comportent un peu trop comme s'ils étaient libres d'agir dans cette zone, ce type d'incident étant déjà arrivé et ayant été déjà signalé comme anormal sans résultat[62].
Le 25 avril 1917, un obus non éclaté est tombé dans un champ de la commune. Deux jours plus tard, le même problème se rencontre avec un obus de 75 cette fois. L'arsenal de Bergues a été prévenu afin de le prendre en charge[63].
En août 1917, il existe sur Rexpoëde, une « gare anglaise », qui est sans doute une partie de la gare du village réservée aux troupes anglaises[64].
Le 19 août 1917, à 22 h 10, le poste d'observation placé dans le clocher de l'église de Rexpoëde a reçu un appel téléphonique du commandement de l'artillerie de l'armée. Ordre lui a été donné de sonner les cloches pour donner l'alarme, un avion allemand étant signalé comme ayant franchi les lignes. La batterie anglaise de D.C.A (Défense contre l'aviation) stationnée à West-Cappel a tiré plusieurs salves. Il n'y a pas eu de dégât. Le lendemain, une bombe a été retrouvée non explosée à Bambecque et désarmorcée[65].
Le 20 août 1917, à 8 h 45, un avion allemand venant du nord-ouest est passé au nord de Rexpoëde. Il n'a pas lancé de projectile et a été canonné par plusieurs batteries de D.C.A[66].
Nouvelles alertes aériennes le 22 août 1917 : un avion allemand est passé à 8 h 15 à l'est de Rexpoëde, sans lancer de bombes. Il a été canonné par la D.C.A. Le même jour, à 21 h 20, un autre avion est passé à l'est du village, de nouveau sans avoir lancé de projectile. Aucun dégât n'est signalé[67]. Des alertes de courte durée sur le passage à venir d'avions, restent fréquentes en début septembre 1917, même si elles sont en général de courte durée (autour de dix-quinze minutes le plus souvent).
Le 5 novembre 1917, le responsable du commandement d'étapes rend compte qu fait qu'il a informé tous les tenanciers de débits de boissons, cabarets et restaurants situés sur son territoire, du tarif maximum auquel les « boissons hygiéniques » doivent être vendues aux militaires. Ces prix sont donc encadrés. Les « boissons hygiéniques » en question sont le vin blanc ou rouge et la bière[68].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Dunkerque du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la quatorzième circonscription du Nord.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Hondschoote[69]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Wormhout..
La commune était membre de la communauté de communes de Flandre, créée fin 1993.
Dans le cadre de la mise en œuvre du schéma départemental de coopération intercommunale du Nord, celle-ci fusionne avec ses voisines, formant, le , la communauté de communes des Hauts de Flandre, dont est désormais membre la commune.
Maire en 1802-1803 : Michel Deprez[70].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1854 | après 1854 | Auguste Deprez[72] | Notaire | |
avant 1883 | après 1887 | Charles Dewaele[73] | ||
avant 1887 | 1891 | Charles Dewaele[73] | ||
1892 | 1906 | Louis Thulliez[74]. | Brasseur Petit-fils d'Auguste Deprez | |
avant 1903 | après 1903 | Louis Thulliez[75] | Brasseur Petit-fils d'Auguste Deprez | |
1906 | 1914 | Lucien Bouly de Lesdain[76] | ||
1914 | 1934 | Henri Pouwels | ||
1934 | 1940 | Maurice Beyaert | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1951 | 1961 | Emile Cornil Eugène Deblonde | Ebéniste, chevalier de la Légion d'Honneur | |
1961 | 1965 | Roger Ryckelynck[77] | ||
1966 | 1971 | Stanislas Becuwe[78] | ||
1971 | juin 1995 | Jules Kinoo[Note 8] | ||
juin 1995 | En cours (au 10 janvier 2021) |
Bruno Brongniart | SE | Cadre de gestion retraité Président de la Ligue de football des Hauts-de-France ( 2017[79] → 2021[80]) Vice-président de la CC des Hauts de Flandre (2014 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[81],[82],[83],[84] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[85]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[86].
En 2019, la commune comptait 1 977 habitants[Note 9], en diminution de 4,45 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 912 | 1 835 | 1 883 | 1 939 | 1 958 | 1 963 | 1 955 | 1 977 | 2 001 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 863 | 1 883 | 1 850 | 1 811 | 1 887 | 1 863 | 1 808 | 1 801 | 1 760 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 675 | 1 690 | 1 618 | 1 476 | 1 401 | 1 331 | 1 283 | 1 369 | 1 279 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 241 | 1 154 | 1 167 | 1 384 | 1 534 | 1 546 | 1 728 | 1 754 | 2 011 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 001 | 1 977 | - | - | - | - | - | - | - |
Avec une superficie de 1 337 hectares, Rexpoëde a connu au cours des siècles un graphique ascendant et descendant : 1 350 habitants en 1560, 1 958 habitants en 1848, 1 863 habitants en 1885, pour n'en plus compter que 1167 en 1975.[réf. nécessaire] Depuis 1995, la démographie a de nouveau augmenté sensiblement pour approcher les 2 000 habitants en 2009.
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 000 hommes pour 988 femmes, soit un taux de 50,3 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 0,7 |
5,4 | 75-89 ans | 7,1 |
14,1 | 60-74 ans | 13,6 |
20,0 | 45-59 ans | 19,1 |
20,5 | 30-44 ans | 21,3 |
16,0 | 15-29 ans | 14,5 |
23,6 | 0-14 ans | 23,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Au n° 42, rue du Général Anthoine, le Général Anthoine avait sa résidence.
Maison rurale flamande datant de 1760. On notera plus particulièrement les vent-berges qui protègent la toiture..
Les estaminets ou cafés se comptèrent jusqu'à 71 au début du siècle alors qu'il en reste péniblement un à ce jour[Quand ?].
Au lieu-dit Duivels Kerkhof (Cimetière du Diable) on disait « qu'en cet endroit s'élevait un couvent que le courroux céleste fit disparaître en une nuit en punition de la conduite licencieuse des nonnettes et où nul ne s'aventurait la nuit tombée à cause des feux follets qui poursuivaient les humains... ».
Lors des guerres de Religion, le , les gueux venus d'Hondschoote massacrent à l'autel, durant l'office, le curé Jean de la Fosse et son vicaire Jean de la Marlène, ainsi que le sacristain.
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