Esquelbecq (prononcé [ɛskɛlbɛk]; en néerlandais : Ekelsbeke[1]) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Esquelbecq | |
![]() Mairie d' Esquelbecq. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Dunkerque |
Intercommunalité | Communauté de communes des Hauts de Flandre |
Maire Mandat |
Didier Roussel 2020-2026 |
Code postal | 59470 |
Code commune | 59210 |
Démographie | |
Gentilé | Esquelbecquois, Esquelbecquoises |
Population municipale |
2 116 hab. (2019 ![]() |
Densité | 167 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 53′ 11″ nord, 2° 25′ 55″ est |
Altitude | Min. 11 m Max. 29 m |
Superficie | 12,7 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Esquelbecq (ville isolée) |
Aire d'attraction | Dunkerque (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Wormhout |
Législatives | Quatorzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.esquelbecq.com/ |
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Esquelbecq est située à 24,8 km de Dunkerque, 60 km de Lille et à 16,7 km d'Oost-Cappel sur la frontière belge et à 60 km des côtes anglaises. Elle est traversée par l'Yser.
La gare d'Esquelbecq est desservie par les trains TER Nord-Pas-de-Calais de la ligne d'Arras à Dunkerque.
Les aéroports les plus proches sont ceux de Ghyvelde (30 km), Marck (48,8 km) et Lesquin (67,5 km).
Route : autoroute A25 sortie 15 direction Wormhout (3 km) puis Esquelbecq (2 km).
Crochte Bissezeele |
Socx | |
Zegerscappel | ![]() |
Wormhout |
Ledringhem |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Watten », sur la commune de Watten, mise en service en 1970[8] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 792,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 58 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Esquelbecq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Esquelbecq, une unité urbaine monocommunale[18] de 2 115 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,9 %), zones urbanisées (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Hiccclesbeke, Hiklesbeka, Ecclesbeka, avant de se fixer au XVIIe siècle sur Ekelsbeke[25].
Sur la carte IGN de 1950, on trouve les noms de lieux-dits Zuid Galg Houck, Klocke Houck, Zuid Houck, la Plaine au bois, Pavé de Bergues[26].
Esquelbecq était située sur le territoire des Ménapiens. Une voie romaine venant de Cassel traversait le village pour aboutir à Mardyck[27]. Cette voie romaine correspond plus ou moins au tracé de la route départementale 52 actuelle.
Une toute première installation humaine à Esquelbecq existait au Ve siècle : lors de leur invasion de la Gaule en 451, Attila et les Huns dévastent Bergues, alors appelée Groenbergh et plusieurs villes et villages de la région, Arras, Thérouanne, Tournai, etc., ainsi que Wormhout, Esquelbecq, avant de se diriger vers Amiens et Paris[28].
IXe siècle : Première apparition du nom dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer. La vie de saint Folquin, y est retracée. L’évangélisateur meurt à Esquelbecq le 14 décembre 855, lors d'une tournée pastorale, Esquelbecq étant alors située dans le diocèse de Thérouanne dont Folquin était évêque. Au XIXe siècle, une maison du village située sur la grand-place, portant une statue du saint dans une niche de la façade était considérée par la tradition comme celle où il trépassa[29]. En 1181 et 1210, les reliques, conservées à Saint-Omer, furent amenées temporairement à Esquelbecq, à la demande du village, amenant à chaque fois des miracles (guérisons de maladies anciennes, lueurs dans le ciel la nuit...)[30]
Le village est détruit par les Vikings en 880[31].
En 1199, Philippe, abbé de l'abbaye de Saint-Winoc de Bergues, conclut un accord avec le sire Guillaume de Tymbron (Thiembronne?) pour le partage des dîmes d'Esquelbecq[32].
Esquelbecq relevait de la châtellenie de Bergues et de la Cour féodale ou Peron de Bergues. Cette Cour féodale était propriété du souverain (comtes de Flandre puis rois de France) et étroitement imbriquée avec la châtellenie qui s'étendait sur toutes les communes autour de Bergues[33], d'où de nombreux litiges entre les deux pouvoirs concernant leurs droits et pouvoirs respectifs. La seigneurie et baronnie d'Esquelbecq relevait de la Cour féodale et appartenait au XVIIIe siècle à la famille de Guernonval. Le baron d'Esquelbecq possédait à cette époque la seigneurie de Ledringhem[34].
Implanté au bord de l’Yser, le bourg fut dès le Moyen Âge protégé par un château et un seigneur. De cette lointaine construction et de ses occupants, aucun document ne nous est parvenu à ce jour.
Depuis le Moyen Âge et jusqu’en 1821 cinq familles seigneuriales y régnèrent : L’histoire est connue avec certitude depuis la fin du XIIIe siècle, plus exactement 1299, date à laquelle la fille de Thierry d’Esquelbecq, Béatrix, seule héritière du lieu, épouse Gauthier de Ghistelles.
Gauthier ou Wauthier de Ghistelles, seigneur d'Esquelbecq et de Ledringhem, descendant du Gauthier ci-dessus, était également en 1436 gouverneur de La Madeleine, hôpital-léproserie, situé à Bergues mais en dehors de la ville. Avant lui, avant 1428, un autre seigneur d'Esquelbecq avait déjà rempli cette fonction[35].
Durant plusieurs générations, le château restera dans la famille : Jean, Gérard, Jean, Gauthier… Jeanne qui épousera Louis d’Hallewyn. On peut penser que les d’Hallewyn, seigneurs français furent contraints de vendre leurs biens en Flandre alors sous la domination espagnole. Cette vente eut lieu le 4 février 1584 (vente approuvée par Philippe II le 18 février)[36], l’acheteur et nouveau seigneur et « comte » d’Esquelbecq n’était autre que Valentin de Pardieu, né à Saint-Orner, gouverneur de Gravelines, seigneur de la Motte. Il meurt au siège de Doullens le , n’ayant aucun héritier. Valentin de Pardieu avait fait campagne avec les armées de Charles Quint.
En 1560, après la destruction de Thérouanne par Charles Quint, Esquelbecq fut placée par bref du Pape Pie IV dans l'évêché d'Ypres, doyenné de Bergues[37].
C’est à Philippe Levasseur ou Le Vasseur, seigneur de Guernonval, son neveu que Valentin de Pardieu donna ses terres par testament du 13 août 1592[38]. Fait chevalier d’Esquelbecq, puis premier baron du même lieu en 1612, il aura à cœur de relever les ruines du village dont il restaure le château (1606) et l’église (1610). Il meurt en 1633. La terre et seigneurie d'Esquelbecq, tenue du comte de Fauquembergues, (Fauquembergues est détenue depuis des siècles par des membres de la maison de Saint-Omer) est ainsi élevée au rang de baronnie, par lettres données à Bruxelles le 12 janvier 1612, au profit de Philippe Le Vasseur, dit de Guernonval, chevalier, seigneur d'Esquelbecq, membre du conseil de guerre, gouverneur et capitaine de la ville de Gravelines[38].
Philippe Levasseur de Guernonval a obtenu que quelques os de Saint Folquin soient donnés à l'église du village, placée sous le patronage du saint, afin de marquer la reconstruction de l'église pillée et dévastée lors de la furie iconoclaste du XVIe siècle. L'arrivée des reliques eut lieu le 14 août 1618 lors d'une cérémonie présidée par Guillaume de Loemel, abbé de Saint-Bertin en présence de nombreux ecclésiastiques. En souvenir de l'évènement, tous les 50 ans, le 14 août, était organisée une procession autour du village avec la châsse du saint, ainsi en 1668, 1718, 1768. A cette occasion, pour le passage du saint, on jetait des ponts provisoires en bois et feuillages verts sur l'Yser[39].
Durant 225 ans, Esquelbecq « appartiendra » à la famille de Guernonval. Louis de Guernonval né à Esquelbecq en 1729 fut le dernier à être enseveli dans la crypte de l’église Saint Folquin en l’an X.
En 1790 la commune fut érigée en chef-lieu de canton comprenant sept municipalités. Mais elle ne le demeura que deux ans, et c’est Wormhout, commune plus importante qui lui succéda.
En 1793 Esquelbecq connut également la fureur des patriotes. Tout ce qui rappelait l’ordre ancien fut pillé, cassé ou enlevé. Disparurent ainsi le gibet de la place, les armoiries incrustées dans les murs du château, l'église fut vidée de ses objets précieux.
bataille d’Esquelbecq : Si elle ne fut qu’un épisode de la guerre qui opposa la jeune république au reste de l’Europe, elle fut d’importance pour le village car elle engendra la fin de la magnificence du château. Cette bataille intervint dans le cadre de la bataille d'Hondschoote qui permit de lever le siège de Dunkerque fait par les Anglais[40].
Après la Révolution française, sous le premier Empire, se tiennent chaque année à Esquelbecq trois foires de seconde classe, héritées de l'époque antérieure à la Révolution, pour marchandises et bestiaux; en 1803, elles ont eu lieu les 15 prairial (4 juin), 15 messidor (4 juillet), 15 fructidor (2 septembre)[41].
XIXe siècle : Ruinés par la bataille de 1793 et 15 jours d’occupation ennemie, les de Guernonval l’abandonnèrent tout à fait, ils le vendirent en 1821 à M. Louis Colombier, négociant lillois. Il fut à l’origine de l’essor de la commune pour laquelle il obtint le passage de la voie ferrée et la construction d’une gare. L’arrivée des premiers trains en 1848 fut à l’origine de l’implantation d’industries et de commerces du négoce.
Alphonse Bergerot, marié à la petite-fille de Louis Colombier, fut maire pendant 56 années (de 1851 à 1908) et marqua de son empreinte le village. En 1857, il écrit avec M. Diegerick, l’archiviste d’Ypres, l’histoire du château et des seigneurs d’Esquelbecq. Il fonde la maison de retraite en 1867, l’école Saint Joseph en 1888, dote l'église d'une nouvelle chaire…
En 1854, à la suite d'une commission d'enquête nommée par l'archevêque de Cambrai René-François Régnier, la véracité des reliques de Saint Folquin est confirmée et les os sont replacés dans l'église du village le 14 décembre 1854, lors d'une cérémonie officielle en présence d'une foule considérable. Ces reliques cachées pendant la Révolution française retrouvèrent ainsi leur place occupée depuis 1618[42].
À la veille du XXe siècle, Esquelbecq compte pas moins de trois marchés par semaine les dimanche, mercredi et samedi[43].
Elle a été une douloureuse époque pendant laquelle près de 80 esquelbecquois perdirent la vie.
Esquelbecq a accueilli des troupes de passage. En décembre 1914, un régiment stationnant à Esquelbecq a envoyé un détachement au commandement d'étapes (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front) de Steenvoorde. Parmi ce détachement, dix hommes sont absents illégalement depuis 48 heures le 6 décembre. Ils sont signalés à la prévôté (gendarmerie) de Wormhout[44]. L'un d'eux rentre le lendemain et écope de 15 jours de prison[45].
En décembre 1914, Esquelbecq est le siège d'un dépôt regroupant les chevaux malades des cantonnements des environs (pour pouvoir être identifiés les chevaux portent un numéro de matricule sur le sabot)[45].
En début 1915, se trouve à Esquelbecq un commissaire militaire chargé de superviser ce qui se passe sur les différentes voies ferrées (à l'époque, il existe nombre de petites voies ferrées, lignes désaffectées de nos jours, reliant les villages entre eux). Ainsi, le 3 février 1915, lorsqu'un wagon prend feu sur les rails à Rexpoëde, le commissaire militaire d'Esquelbecq est prévenu[46].
Esquelbecq fait partie en 1917 du commandement d'étapes basé à Quaëdypre. La commune dépend également du commandement d'étapes installé à Bergues en 1917-1918[47].
Lors de la grande offensive allemande sur les monts de Flandre en avril 1918, des milliers de soldats revenant du front tout proche, furent soignés ici. Plus de 600 d’entre eux succombèrent à leurs blessures, aux gaz de combat ou à la maladie et furent enterrés dans un cimetière provisoire, en bordure de la route de la gare, puis définitivement en dans un terrain plus en retrait offert par l’État français[réf. nécessaire].
L’occupation allemande débuta le par une bataille pour la conquête du nœud routier de Wormhout visant à empêcher les alliés de faire retraite vers Dunkerque. Le soir de cette bataille, 86 prisonniers britanniques furent exécutes par les S. S. de la garde d'Adolf Hitler sur le territoire d'Esquelbecq au lieu-dit la Plaine au Bois[48]. Un mémorial, en témoignage de ce crime de guerre, est érigé route de Wormhout, et plus récemment la grange du massacre a été reconstruite à l’identique. Le général S. S. du régiment Leibstandarte Adolf Hitler (L.A.H.) était Sepp Dietrich. Il ne fut pas condamné pour ces crimes pas plus que Wilhelm Mohnke qui dirigeait le deuxième bataillon dont un détachement de 12 S. S. furent chargés du massacre (massacre de Wormhout).
La commune se trouve depuis 1803 dans l'arrondissement de Dunkerque du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la quatorzième circonscription du Nord.
Après avoir été fugacement le chef-lieu d'un canton d'Eskelbec de 1793 à 1801, la commune est rattachée en 1801 au canton de Wormhout[49]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 11 à 45 communes.
La commune était membre de la communauté de communes de l'Yser, créée fin 1996.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des collectivités territoriales françaises (2008-2012)[50], celle-ci fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes des Hauts de Flandre, dont Esquelbecq est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1945
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1945 | 1947 | George Ammeux | Négociant | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1947 | 1957 | Paul Beun | Minotier | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1957 | 1971 | André Ammeux | CNIP | Négociant | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1971 | 1998 | Gabriel Deblock[54] | RPR | Herbager Député de la 14e circonscription du Nord (1993 → 1997) Conseiller général du canton de Wormhout (1985 → 1998) Démissionne en 1998 pour raisons de santé | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1998 | août 2015[55] | Jean-Michel Devynck | DVD | Agriculteur Vice-président de la CC des Hauts de Flandre (2014 → 2015) Décédé en fonction | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
novembre 2015[56],[57] | En cours | Didier Roussel Réélu pour le mandat 2020-2026[58] |
DVD | Retraité de l'aviation civile | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[60].
En 2019, la commune comptait 2 116 habitants[Note 8], en augmentation de 0,47 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 480 | 1 594 | 1 694 | 1 771 | 1 804 | 1 893 | 1 927 | 1 960 | 2 015 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 958 | 1 949 | 1 912 | 1 866 | 1 913 | 1 856 | 1 810 | 1 832 | 1 762 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 736 | 1 783 | 1 705 | 1 592 | 1 544 | 1 466 | 1 426 | 1 576 | 1 524 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 517 | 1 559 | 1 592 | 1 907 | 1 979 | 2 124 | 2 216 | 2 121 | 2 124 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 116 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 052 hommes pour 1 058 femmes, soit un taux de 50,14 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
6,5 | 75-89 ans | 10,2 |
15,0 | 60-74 ans | 16,1 |
24,3 | 45-59 ans | 23,3 |
18,4 | 30-44 ans | 17,5 |
15,3 | 15-29 ans | 14,6 |
20,0 | 0-14 ans | 16,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Un chemin de randonnée pédestre de 10 km, le circuit « Des chênes au château » emmène à travers la commune et la campagne environnante[64]. Il en existe une version plus courte de 5,9 km[65].
On peut également signaler :
Depuis 2007, Esquelbecq possède le label Village du livre. C'est l'un des huit villages du livre de France et le seul village à posséder ce label au nord de Paris.
Depuis 2009, Esquelbecq fait également partie du réseau Village Patrimoine, coordonné par les Pays de Flandre.
Au XVIIe siècle, précisément le 21 Janvier 1655, la baronne d'Esquelbecq, Marie-Jacqueline Triest, est assassinée par sa servante, qui dans la nuit enterre le cadavre dans le parc du château. Mais le chien de la châtelaine déterre le corps et la servante est confondue puis pendue. Depuis, la Dame au petit chien apparaîtrait dans le parc du château chaque nuit de 21 Janvier. Après le meurtre de sa femme, Hubert de Guernonval fit faire un tableau représentant la Sainte-Vierge et l'Enfant Jésus, entourés de plusieurs personnes en prière, dont le baron et la baronne accompagnée de son chien. Ce tableau a disparu lors de l'incendie de 1976[79].
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Les armes d'Esquelbecq se blasonnent ainsi : « D'or au chevron d'azur accompagné de trois étoiles de gueules »[80],[81]," Le blason officiel d'Esquelbecq est celui de Valentin de Pardieu (1529-1595) accompagné de sa devise vaincre ou mourir. On lui attribue souvent, par erreur, le blason des Ghistelles d'Esquelbecq : « De gueules au chevron d'hermines, accompagné de trois molettes à six rais d'argent[82],[80].». |
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La zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) appelée "réservoir biologique de l'Yser" se situe à Esquelbecq[Note 9]. Le milieu est du type "Forêt de Frênes et d'Aulnes des fleuves médio-européens", favorable à la présence de l'anguille (Anguilla anguilla) et du brochet (Esox lucius). Un niveau moyen de prospections concerne 2 espèces de poissons (la loche de rivière, Cobitis taenia et l’able de Heckel Leucaspius delineatus) et un niveau faible de prospections concerne une espèce d'insectes (azuré des nerpruns, Celastrina argiolus).
Le sentier de grande randonnée 130 (GR de l'Yser) passe à Esquelbecq.
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