Retiers [ʁətje] est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne, peuplée de 4 438 habitants[Note 1].
Retiers | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Fougères-Vitré |
Intercommunalité | Roche aux Fées Communauté (siège) |
Maire Mandat |
Thierry Restif 2020-2026 |
Code postal | 35240 |
Code commune | 35239 |
Démographie | |
Gentilé | Restérien |
Population municipale |
4 438 hab. (2019 ![]() |
Densité | 107 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 54′ 48″ nord, 1° 22′ 55″ ouest |
Altitude | Min. 41 m Max. 120 m |
Superficie | 41,38 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Retiers (ville-centre) |
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Guerche-de-Bretagne |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.retiers.fr |
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Située au sud-est du département d'Ille-et-Vilaine, à proximité de ceux de la Loire-Atlantique, de Maine-et-Loire et de la Mayenne, la ville de Retiers se place dans l'espace géographique et historique des "portes de Bretagne" sur une ligne Fougères - Vitré - Châteaubriant.
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Marcillé-Robert | Visseiche Arbrissel |
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Le Theil-de-Bretagne | N | Moussé Drouges Rannée (forêt de la Guerche) | ||
O Retiers E | ||||
S | ||||
Coësmes | Martigné-Ferchaud | Forges-la-Forêt |
Le finage de Retiers est limité au nord-est par l'Ardenne, un affluent de rive gauche de la Seiche avec laquelle il conflue dans l'étang de Marcillé-Robert ; le Ruisseau de Renaudet (dont le Ruisseau de Sainte-Croix et celui des Blairies sont des affluents) s'y jette également, la commune de Retiers étant même un peu limitrophe de l'extrême sud de cet étang de Marcillé-Robert.
Le relief de la commune est constitué d'un plateau incliné vers le nord : les altitudes les plus élevées sont au sud de la commune (109 mètres au hameau de Sainte-Croix, 120 mètres à Les Douves des Épinettes un parc éolien a été construit à proximité) et les plus basses au nord (l'étang de Marcillé-Robert est à 46 mètres d'altitude).
Le bourg de Retiers est excentré à l'ouest du territoire communal ; il est limitrophe de la partie nord de la commune du Theil-de-Bretagne, la zone d'activités de la Jaunaie débordant sur le territoire de cette commune et celle de Fromy (usine Lactalis, anciennement Bridel) en est également proche.
Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat rural dispersé en hameaux et fermes isolées.
Deux forêts sont limitrophes de la commune : la forêt du Theil au sud-ouest et la forêt de la Guerche au sud-est.
Un point de suivi de la qualité des eaux de l'Ardenne est présent sur la commune[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Soudan », sur la commune de Soudan, mise en service en 1994[9] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 821,7 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 30 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].
Retiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Retiers, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[19] et 6 091 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,6 %), terres arables (37,3 %), prairies (10,2 %), zones urbanisées (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), forêts (0,2 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Reester en 868[26], Restler en 1198, Resters en 1201, Restiers en 1240, Resteria en 1294 et 1516, Resteriœ en 1571[27].
La situation géographique de Retiers est pour partie à l'origine de son nom : Retiers vient peut être des racines reg (roi) et ester (lieu), littéralement « là où se tient le roi », ou bien breton reter qui signifie Est (par opposition à Ouest). De fait, comme l'indiquent les chartes du cartulaire de Redon, le roi de Bretagne Salomon (IXe siècle) y a séjourné à plusieurs reprises dans une résidence idéalement située pour veiller à la sécurité et l'intégrité des territoires mayennais voisins fraîchement conquis.[réf. nécessaire]
L'allée couverte de La Roche-aux-Fées située à proximité laisse à penser que la région était habitée dès l'âge du bronze (vers -2000 ~ -2500).
La Pierre de Richebourg est un menhir situé dans la partie sud-est de la commune.
Jean-Baptiste Ogée écrit que « cette paroisse est très ancienne ; on prétend qu'elle existait du temps du roi Salomon, en 860. La paroisse de Retiers est citée au Xe siècle dans un acte du Cartulaire de Redon (sous l'expression in aulâ Rester). L'an 1190, Briand de Coësmes[Note 8] donna la moitié des dîmes de Retiers à l'abbaye de Savigny, située dans la Normandie. Briand de Coësmes possédait alors le manoir de la Chesnaudière qui, en 1420, appartenait à Jean de Coësmes, l'un de ses descendants. La terre et seigneurie de Coësmes devait, en 1294, un chevalier à l'armée du Duc de Bretagne »[28].
Cette seigneurie passa aux mains de la famille du Hallai [Hallay][29] (en Landéan) qui habita d'abord le château de la Motte, puis le manoir de la Borderie, et possédait aussi le droit de haute justice de Retiers. En 1330 Guillaume du Hallay[Note 9] possédait à Retiers les manoirs de la Borderie et du Bois-Mâché. Plusieurs membres de cette famille furent capitaines de Laval ou de Fougères. En 1445 Pierre II du Hallay, seigneur du Hallay et de Retiers, après avoir combattu à La Guerche, participa au siège de Fougères en 1449 où il mourut[29]. Le château du Hallai fut forcé, pillé et brûlé, en 1590 par les partisans du duc de Mercœur car c'était une place forte protestante pendant les Guerres de religion[30].
En 1430 le manoir de la Petite-Onglée appartenait à Guillaume Bagar. Dans le même temps Jean Le Bigot possédait la maison noble de la Bigotière, qui disposait du droit de moyenne justice[30].
Pour la jouissances des landes de Retiers, les habitants de la paroisse devaient tous les sept ans « un dîner profittable à tout desservy » au baron de Vitré qui pouvait, en plus de sa suite, « conduire et mener avec luy au dict dîner tous gens d'estat quil luy plasoit » ; un tel dîner eut lieu par exemple en 1399[31].
Retiers faisait alors partie de la châtellenie du Désert.
La tradition locale rapporte qu'en 1597 les habitants de Marcillé-Robert marchèrent en armes contre les huguenots réfugiés au château de la Borderie (en Retiers) et qu'ils les en expulsèrent par le fer et la flamme[32].
Dans la deuxième moitié du XVIIe siècle et le début du XVIIIe siècle la famille du Hallay habite le manoir de la Borderie en Retiers : par exemple Emmanuel du Hallay, chevalier seigneur du Hallay, de la Borderie et de Kergouanton, marquis du Hallay, y est né le et y est décédé le (il fut inhumé dans le chœur de l'église paroissiale).
Plusieurs manoirs, disparus depuis, se trouvaient dans la paroisse : celui du Bois-Macé était la propriété de la famille du Hallay ; celui de la Chenaudière, qui disposait du droit de haute justice, fut successivement la propriété des familles de Coësmes, la Motte, Martin et du Hallay ; celui de la Gilnais disposait d'une chapelle privée. Plusieurs chapelles existant alors ont aussi disparu : la chapelle de la Motte (disparue au XVIIIe siècle), celle de Saint-Mathurin (elle se trouvait dans le bourg), celle de Sainte-Anne (située entre les villages de Launay et la Corbière ; détruite vers 1830)[33].
Deux membres de la famille Legeard furent au XVIIIe siècle notaires et procureurs fiscaux à Retiers : Jean-Baptiste Léonard Legeard, sieur de La Diriays, (1717-1749), auquel succéda dans les deux fonctions son fils Jean-François Marie Emmanuel Legeard (1744-1796).
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Retiers en 1778 :
« Retiers ; à 6 lieues et demie au Sud-Est de Rennes, son évêché et son ressort et à 2 lieues un tiers de La Guerche, sa subdélégation ; on y compte 2 290 communiants[Note 10] : la cure est à l'alternative. (...) Le territoire de Retiers, couvert d'arbres et de buissons, est arrosé au nord par la rivière de Seiche. Il produit du foin et du cidre ; on y voit des landes[30] »
L'assemblée électorale des paroissiens en préparation des États généraux se tint le sous la double présidence de François Nouvel[Note 11], sénéchal, et de Jean Després, ce dernier procureur fiscal de la paroisse, en présence de 37 paroissiens ; quatre députés (François Ory de la Prouvrye, Pierre Garnier de la Jarsais[Note 12], François Boueste[Note 13] et Pierre Guyot[Note 14]) furent élus pour représenter la paroisse à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée et un cahier de doléances fut rédigé[34].
La population de la commune était, parait-il, favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire était celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[35].
Le dernier seigneur de Retiers fut Emmanuel-Agathe du Hallay[Note 15], marquis du Hallay, comte du Montmoron (en Romazy) ; émigré, le manoir de La Borderie lui fut confisqué et revendu à Pierre Garnier de la Jarsais, maire, pour 510 000 livres en assignats.
René Clément, né le au bourg de Retiers, fut vicaire à Brielles de 1784 à 1791 ; insermenté, il fut arrêté le , condamné à mort par le tribunal criminel de Rennes trois jours plus tard, et exécuté le jour même[36].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Retiers en 1843 :
« Rhetiers : Commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui cure de 2e classe. (...) Principaux villages : Haut et Bas-Gonvray, le Plessis-au-Gras, la Guillaumerie, la Rebergerie, le Haut et le Bas-Bouillon, les Riperies, Roman, le Gravier, la Rebechère, Richebourg, la Rivière-au-Morin, la Forge-Cochère, les Bleries, la Retaudière, les Ogodières, la Biardière, la Chambre, la Gérard aïs, Renaudet, Fumeson. Chapelle Sainte-Anne. Maisons notables : château de la Bigotière, Mezin, la Chenaudière, la Borderie. Superficie totale 4 138 hectares 39 ares dont (...) terres labourables 2 594 ha, prés et pâturages 467 ha, bois 146 ha, vergers et jardins 109 ha, landes et incultes 663 ha, étangs 3 ha (...). Moulins : 11 (à vent, de la Bigotière, de la Fontenelle, des Douves, des 4 Vents ; à eau, de la Tour, Vieux-Moulin, de la Bigotière). (...) Il y a marché tous les lundis et foire le premier lundi de juin. La foire se tenait jadis aux carrières de Sainte-Croix[Note 16]. À la suite d'une rixe grave qui y eut lieu, le duc de la Trémouille la supprima et la transféra à Béré (faubourg de Châteaubriant). Géologie : schiste argileux, à la séparation du quartzite et du schiste. On parle le français [en fait le gallo][37]. »
Selon le journal La Dépêche bretonne, dans un article publié en 1905 à l'occasion d'un comice agricole tenu à Retiers, « le canton de Retiers est l'un des plus riches du département, le comice est toujours important. (...) Les sujets exposés étaient cette année encore plus nombreux que d'habitude. Les juments suitées, poulains et pouliches ont fait l'admiration de tous les visiteurs. Dans la race bovine, à côté des magnifiques vaches laitières et des génisse de formes irréprochables, on remarquait spécialement la quantité et la qualité des taureaux (race Durham-Mancelle). La race porcine a paru considérablement améliorée et se rapprocher de plus en plus de la race craonnaise. Les produits agricoles, malgré la sécheresse de cette année, ont été nombreux et très remarqués »[38].
Le monument aux morts de Retiers porte les noms de 129 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux 7 sont décédés en Belgique, dont 6 dès l'année 1914 ; un (Émile Barbron) est décédé de maladie en Grèce le (donc après l'armistice) dans le cadre de l'expédition de Salonique ; deux sont morts de maladie alors qu'ils étaient en captivité en Allemagne (Louis Sancier et Pierre Reussard, ce dernier est aussi décédé près l'armistice ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français ; parmi eux trois (Jules Bréhier, Isidore Martin et Jean Noël) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Amand Hautbois de la Médaille militaire, Augustin Bécherel, Pierre Favrot et Jules Mahé de la Croix de guerre ; Léon Le Hérissé, lieutenant au 155e régiment d'infanterie, a été fait chevalier de la Légion d'honneur[39].
La cavalcade de Retiers était organisée chaque année (déjà aussi avant la Première Guerre mondiale) ; cette fête était alors réputée[40].
La production de pommes était importante : par exemple au cours du mois d'octobre 1937 plus de 300 wagons chargés de pommes furent chargés en gare de Retiers, sans compter les chargements effectués par camions à destination des distilleries de la région[41].
Le journal résistant Le Pays Gallo écrit en septembre 1944 : « À Retiers nos courageux camarades se sont également distingués. Le 4 août, au cours d'un engagement avec l'ennemi, sur la route du Piré au Ballon[Note 17], trois prisonniers allemands sont faits. Cet exploit est renouvelé le 10 août, où neuf Boches, dont deux sergents, sont capturés et désarmés »[42].
Le monument aux morts de Retiers porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, Jean Bouchard, soldat au 146e régiment d'artillerie lourde hippomobile, tué à l'ennemi le à Connantray-Vaurefroy (Marne) et Robert Régnier[43], résistant , arrêté à La Gravelle, déporté par le train de Langeais au camp de concentration de Neuengamme, disparu le en gare de Lunebourg lors d'un bombardement[39].
L'implantation des établissements Bridel (situés précédemment à Martigné-Ferchaud) vers 1960 a beaucoup contribué à l'essor de la ville. Rachetés par le groupe Besnier en 1990, ils sont désormais membres de Lactalis, y compris l'usine de Retiers.
Le canton de Retiers a été supprimé lors de la réforme administrative de 2015 et Retiers fait désormais partie du canton de La Guerche-de-Bretagne.
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Blasonnement :
De gueules fretté de dix pièces d’hermine. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1792 | Pierre Garnier de la Jarsais | Premier maire de Retiers. | ||
1801 | 1816 | Marie Joseph Jaunay[Note 18] | Officier de santé | |
1816 | 1830 | Bulourde[Note 19] | Laboureur. | |
1830 | 1838 | Jean Hanet[Note 20] | ||
1838 | 1842 | Nom non déchiffré | ||
1842 | 1868 | Victorien Roulleaux[Note 21] | ||
1868 | 1870 | Victorien Roulleaux[Note 22] | Propriétaire. Fils de Victorien Roulleaux, maire précédent. | |
1871 | 1874 | Henri Turoche[Note 23] | ||
1874 | 1876 | Jean Louis Bardoul | ||
1876 | après 1880 | Alexis Lange[Note 24] | ||
avant 1888 | 1909 | Lucien Harel[Note 25] | Conseiller d'arrondissement[44]. | |
1909 | 1932 | Alphonse Richard[Note 26],[45] | Notaire. Conseiller général. Chevalier de la Légion d'honneur[46] | |
1932 | 1941 | Émile Lecrec[Note 27] | Chevalier de la Légion d'honneur. | |
1944 | 1947 | Émile Lecrec | Déjà maire entre 1932 et 1941. | |
1947[47] | mars 1977 | Joseph Egu[Note 28] | DVD | Négociant, conseiller général |
mars 1977 | juin 1995 | André Egu | UDF-CDS | Négociant, conseiller général (1973-1993), sénateur d'Ille-et-Vilaine (1989-1998) |
juin 1995 | juillet 1998 (décès) |
Bernard Papin | Chef d'entreprise | |
septembre 1998 | mars 2001 | Louis Collet | SE | Agriculteur retraité, ancien premier adjoint |
mars 2001 | mars 2014 | Michelle Clouet | UMP | Présidente de la Roche aux Fées Communauté (2008 → 2014) |
mars 2014 | En cours | Thierry Restif | DVD | Ingénieur agronome |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[49].
En 2019, la commune comptait 4 438 habitants[Note 29], en augmentation de 8,56 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 047 | 2 882 | 2 875 | 3 129 | 3 036 | 2 882 | 2 960 | 3 150 | 3 217 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 183 | 3 127 | 3 214 | 3 084 | 3 094 | 3 202 | 3 198 | 3 273 | 3 076 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 091 | 3 084 | 2 965 | 2 758 | 2 746 | 2 897 | 2 899 | 2 911 | 2 822 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 878 | 3 153 | 3 331 | 3 431 | 3 306 | 3 212 | 3 530 | 3 620 | 4 088 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 402 | 4 438 | - | - | - | - | - | - | - |
Retiers est jumelée avec :