Le Theil-de-Bretagne est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 725 habitants[Note 1].
Cet article est une ébauche concernant une commune d’Ille-et-Vilaine.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Le Theil-de-Bretagne | |
![]() Mairie du Theil-de-Bretagne. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Fougères-Vitré |
Intercommunalité | Roche aux Fées Communauté |
Maire Mandat |
Benoit Clément 2020-2026 |
Code postal | 35240 |
Code commune | 35333 |
Démographie | |
Gentilé | Theillais |
Population municipale |
1 725 hab. (2019 ![]() |
Densité | 71 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 55′ 10″ nord, 1° 25′ 47″ ouest |
Altitude | Min. 42 m Max. 106 m |
Superficie | 24,20 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Retiers (banlieue) |
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Guerche-de-Bretagne |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | letheildebretagne.fr |
modifier ![]() |
Le Theil de Bretagne est situé à 30 km environ au sud-est de Rennes. La commune fait partie de la Roche aux Fées Communauté qui compte dix-neuf communes.
Essé | Marcillé-Robert | |
Janzé | ![]() |
Retiers |
Sainte-Colombe | Coësmes |
Au nord-ouest du territoire communal le Ruisseau du Ricordel est un affluent de rive gauche de la Seiche ; il alimente l'étang de la Rigaudière (un étang riche en poissons[1] ), forme un moment la limite communale avec Essé et reçoit un affluent qui traverse la partie nord de la commune, le Ruisseau du Pont Guesdon.
Il existe plusieurs sites naturels :
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Soudan », sur la commune de Soudan, mise en service en 1994[9] et qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 821,7 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 27 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].
Le Theil-de-Bretagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Retiers, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[19] et 6 091 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), forêts (17,2 %), prairies (11,9 %), zones urbanisées (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
La ligne ferroviaire de Châteaubriant à Rennes traverse la commune.
La commune est traversée par une route départementale : la RD 173.
La RD 173 est une voie express à 2×2 voies faisant partie de la liaison entre Rennes et Angers, via Corps-Nuds, Janzé, Retiers, Martigné-Ferchaud, Pouancé, Segré et Le Lion-d'Angers.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Tillia en 1330[26], Le Tai en 1465, parochia de Tillia en 1516[27].
Le nom « Theil » vient du latin tillia, signifiant « lieu planté de tilleul »[27]. Tillia est attesté en 1330[26].
En 1920, le nom de la commune du Theil a été modifié en Le Theil-de-Bretagne.
Le nom de la commune traduit en breton est An Tilh[26]. En gallo, le nom s’écrit Le Teilh[28].
Cet article peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées ().
Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit. Voir la page de discussion pour plus de détails.
L'occupation du territoire de la commune dès le Néolithique est attestée par l'existence de plusieurs sites mégalithiques : le menhir dit de la Pierre de Rumfort ou l'Homme Fort, avec les mégalithes couchés alentours, probables vestiges de l'alignement signalé par J. Ogée en 1779 dans son Dictionnaire historique et géographique de la Provence de Bretagne ; une enceinte mégalithique au lieu-dit Saint-Lyphard ; et deux menhirs à La Motte-Robert[29]. Ces sites sont aussi à mettre en relation avec la célèbre allée couverte de La Roche-aux-Fées située sur la commune limitrophe d'Essé.
La seigneurie du Teil, dans la paroisse de ce nom appartenait à la famille de Rougé. L’un d’eux, Bonabes[Lequel ?], seigneur de Rougé, donne en 1243 un terrain aux moines cisterciens de Melleray un emplacement convenable pour construire une grange dîmière dans son bourg du Teil. La châtellenie du Teil suivit le sort de celle de Rougé et appartint successivement aux seigneurs de Rougé de Derval, de Chateaugiron, de Rieux, de Laval-Châteaubriand, aux ducs de Montmorency et aux princes de Condé.
Quoique la châtellenie du Teil semble avoir toujours appartenu aux sires de Rougé, elle formait cependant une seigneurie distincte, étant séparée de Rougé par la baronnie de Vitré et la châtellenie du Désert, et se trouvant dans le diocèse de Rennes, tandis que Rougé appartenait à l'évêché de Nantes. Le Teil avait son château particulier et sa juridiction distincte de celle de Rougé.
Châtellenie d'ancienneté, la seigneurie du Teil se composait de six principaux bailliages : le grand bailliage du Teil et celui de la Bûcherie en Le Teil et Coësmes, le grand bailliage d'Essé en Essé, et les bailliages de Piré, de Janzé et d'Arbrissel.
Au XVIIIe siècle, les revenus de ces fiefs étaient d'environ 600 livres, plus 205 boisseaux d'avoine, 37 poules, une paire de gants et deux éteufs ou balles de jeu de paume[30].
La haute justice attachée à ces fiefs s'exerçait encore au XVIIIe siècle « dans la ville du Teil, estant néanmoins du ressort de la juridiction de la ville de Châteaubriant, à laquelle viennent les appellations des sentences du Teil » (Archives d'Ille-et-Vilaine, C. 1819). Son gibet, composé de quatre piliers, se dressait sur la lande du Sauldre, au bord du chemin du Teil à Marcillé-Robert. Le sire du Teil était seigneur supérieur et fondateur de l'église du Teil et seulement supérieur des églises d'Essé et d'Arbrissel. Il avait droit de tenir des foires chaque année et un marché tous les lundis « dans sa ville du Teil ».
Enfin, de nombreux seigneurs relevaient du seigneur du Theil, savoir ceux de Sucé, le Loroux, le Boisrouvray, le Boistaillé, Lasse-jambe, le Plessis-Baume, la Trousselière, etc. Le domaine proche de la châtellenie consistait surtout en la forêt du Teil, contenant en 1680 environ 1 150 journaux de terre.
À l'entrée de cette forêt et au bord d'un étang se trouvait le château de la Motte-du-Teil, qui avait dû servir de résidence aux juveigneurs de Rougé, tels que ce Geffroy de Rougé du Teil signalé en 1243. Mais depuis plusieurs siècles cette forteresse n'existait plus, et un aveu de 1628 mentionne seulement l’emplacement de l'ancien château de la Motte du Teil, à présent ruiné. La métairie de la Motte et deux moulins (le moulin de la Motte et celui de Ramet) dépendaient aussi de ce château. Au XVIIe siècle le prince de Condé, baron de Châteaubriant, afféaga les ruines du château de la Motte, aussi bien que la métairie et les moulins, et le tout appartenait en 1680 à René de Lopriac, seigneur de la Rigaudière en la paroisse de Teil (Déclaration de Rougé-au-Teil en 1680).
La terre de la Motte-du-Teil est confisquée aux émigrés François Viard de Mouillemusse et Charles Viard de Jussé. Elle est vendue comme bien national de seconde origine le . Dès lors, le domaine de la châtellenie ne se composa plus que de la forêt du Teil, des halles, de l'auditoire et de la geôle, construits au bourg du Teil : cette geôle ou prison seigneuriale est elle aussi vendue le [31].
La population de la commune était, parait-il, favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[32].
Le curé assermenté du Theil fut assassiné pendant la Révolution[33].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1792 | Mathurin Delaune | ||
1792 | 1794 | Jacques-Joseph Gaucher | ||
1794 | 1795 | M. Houssayais | ||
1795 | 1795 | Mathurin Lépignac | ||
1795 | 1798 | Jean-Baptiste L'Hoir | ||
1798 | 1813 | Pierre Bouttier | ||
1813 | 1821 | Jean-Baptiste L'Hoir | ||
1821 | 1842 | Jean Hervouin | ||
1843 | 1858 | Jean Briand-Destrèces | ||
1858 | 1896 | Félix Loüin | ||
1896 | 1899 | Amand de Léon des Ormeaux | ||
1899 | 1922 | Louis Bordais | ||
1922 | 1937 | Joseph Garnier | ||
1937 | 1945 | André Hoisnard | ||
1945 | 1947 | Jean-Marie Garnier (père) | ||
1947 | 1965 | Rosalie Lebreton | ||
1965 | 1989 | Jean-Marie Garnier (fils) | Retraité | |
1989 | 1995 | Henri Plassier | ||
juin 1995[34] | mars 2014 | Jean-Claude Blouin | DVD | Directeur d'entreprise, conseiller général |
mars 2014[35] | mai 2020 | Marie-Annick Boué | DVD | Retraitée arboricultrice |
mai 2020 | En cours | Benoit Clément | SE | Responsable logistique |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 1 725 habitants[Note 8], en augmentation de 1,11 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 396 | 1 477 | 1 387 | 1 300 | 1 481 | 1 509 | 1 446 | 1 544 | 1 576 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 601 | 1 557 | 1 546 | 1 452 | 1 421 | 1 410 | 1 407 | 1 415 | 1 330 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 219 | 1 192 | 1 181 | 1 088 | 1 120 | 1 127 | 1 063 | 1 073 | 1 029 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 018 | 1 016 | 1 089 | 1 133 | 1 123 | 1 130 | 1 445 | 1 534 | 1 706 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 717 | 1 725 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune compte un monument historique :
Il y a aussi neuf bâtiments inventoriés dont :
Sur les autres projets Wikimedia :