Quérigut (prononcer [keʁigyt] ; occitan : Queragut) est une commune française située dans le sud-est du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Donezan, qui faisait jadis partie du comté de Razès puis du comté de Foix.
Quérigut | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Foix |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute Ariège |
Maire Mandat |
Jean-François Bataille 2020-2026 |
Code postal | 09460 |
Code commune | 09239 |
Démographie | |
Gentilé | Quérigutois |
Population municipale |
136 hab. (2019 ![]() |
Densité | 3,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 42′ 00″ nord, 2° 05′ 57″ est |
Altitude | Min. 1 022 m Max. 2 359 m |
Superficie | 36,40 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Haute-Ariège |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | querigut-levillage.fr |
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Il s'agit d'une sorte de plateau granitique isolé du monde, entouré d'un écrin montagneux et occupé par sept villages. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aude, la rivière de Quérigut et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (le site « Quérigut, Orlu », le « pays de Sault », la « haute Vallée de l'Aude et Bassin de l'Aiguette » et « Quérigut, Laurenti, Rabassolles, Balbonne, la Bruyante, haute vallée de l'Oriège »), un espace protégé (le « Carcanet ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Quérigut est une commune rurale qui compte 136 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 809 habitants en 1793. Ses habitants sont appelés les Quérigutéens ou Quérigutéennes.
La commune de Quérigut se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 50 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 21 km d'Ax-les-Thermes[2], bureau centralisateur du canton de Haute-Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Quillan[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Carcanières (1,9 km), Le Puch (2,1 km), Le Pla (2,3 km), Artigues (3,2 km), Rouze (4,2 km), Escouloubre (4,9 km), Mijanès (4,9 km), Puyvalador (6,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Quérigut fait partie du Donezan, qui faisait jadis partie du comté de Razès puis du comté de Foix. Il s'agit d'une sorte de plateau granitique isolé du monde, entouré d'un écrin montagneux et occupé par sept villages[4].
Située dans le Donezan, la commune est traversée par la rivière de Quérigut, un affluent de la Bruyante, dans le bassin versant de l'Aude. Son point culminant est le pic de Ginèvre, à 2 382 m. Son altitude la plus faible est de 1 004 m, à l'extrémité du vallon du Carcanet. Une partie du territoire communal se trouve sur la rive droite de l'Aude et appartient donc au massif du Madrès.
C'est une commune limitrophe des départements de l'Aude (par la forêt du Carcanet à l'est) et des Pyrénées-Orientales (par la forêt des Ares, au sud).
Quérigut est le principal bourg de ce petit territoire ariégeois isolé du reste du département. La route départementale 16 qui permet d'accéder en Capcir et en Cerdagne passe sur la commune.
Le Puch | Carcanières | |
Le Pla | ![]() |
Escouloubre (Aude) |
Puyvalador (Pyrénées-Orientales) |
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches plutoniques datant du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années). La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1089 - Saint-Paul-de-Fenouillet » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et sa notice associée.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 36,40 km2[8],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 36,38 km2[7]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 1 337 mètres. L'altitude du territoire varie entre 1 022 m et 2 359 m[11].
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[12], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[13]. Elle est drainée par l'Aude, la rivière de Quérigut, Rec Escur, le ruisseau de Caboulrie, le ruisseau de la Trabe, le ruisseau de l'Esparre, le ruisseau de l'Orri, le ruisseau de Parti, le ruisseau de Pontarrou, le ruisseau de Pucalbeil, le ruisseau de Saint-Jean, le ruisseau des Iles, le ruisseau des Tourettes, le ruisseau du Clot du Singla, constituant un réseau hydrographique de 44 km de longueur totale[14],[15].
L'Aude, d'une longueur totale de 223,59 km, prend sa source dans la commune des Angles et s'écoule du sud vers le nord. Ce fleuve traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Fleury, après avoir traversé 73 communes[16].
La rivière de Quérigut, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Quérigut et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est puis vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Bruyante à Rouze, après avoir traversé 3 communes[17].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[19]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[18].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23],[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belcaire », sur la commune de Belcaire, mise en service en 1979[25] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[26],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 9,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 018,6 mm pour la période 1981-2010[27]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 61 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[29], à 14,1 °C pour 1981-2010[30], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[31].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[32],[33].
Un espace protégé est présent sur la commune : le « Carcanet », une réserve biologique dirigée, d'une superficie de 411,10 ha[34].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[36] :
et deux au titre de la directive oiseaux[36] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[41] : les « montagnes et vallées du Donezan centre et ouest » (8 618 ha), couvrant 12 communes dont 7 dans l'Ariège, 3 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[42], et « le plateau de Quérigut, gorges de l'Aude et forêt du Carcanet » (3 214 ha), couvrant 7 communes dont 5 dans l'Ariège, 1 dans l'Aude et 1 dans les Pyrénées-Orientales[43] et une ZNIEFF de type 2[Note 8],[41] : le « massif de Quérigut et forêt du Carcanet (Donezan) » (12 106 ha), couvrant 32 communes dont 18 dans l'Ariège, 10 dans l'Aude et 4 dans les Pyrénées-Orientales[44].
Quérigut est une commune rurale[Note 9],[45]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[46]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (78,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)[47].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 337, alors qu'il était de 344 en 2013 et de 326 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 23,8 % étaient des résidences principales, 72,7 % des résidences secondaires et 3,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,7 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Quérigut en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (72,7 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,7 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | Quérigut[I 5] | Ariège[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 23,8 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 72,7 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 3,5 | 9,7 | 8,2 |
Le territoire de la commune de Quérigut est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[48],[49].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[50].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Quérigut[51]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[52].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Quérigut est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[53].
Le Donezan, dont Quérigut est le chef-lieu, dépendait de la couronne d’Aragon. En 1208, le roi Pierre II d’Aragon céda le territoire au comte de Foix qui doit lui en rendre hommage, en échange de sa neutralité dans les problèmes de succession du comte d’Urgel. Cette souveraineté passa ensuite aux rois de Navarre, par le mariage de Gaston IV, comte de Foix, avec Eléonore, héritière du royaume de Navarre, puis finit réunie au royaume de France par Henri IV, avec les autres terres des maisons de Foix et d’Albret.
En , un maquis de Résistance sera formé dans la région de Quérigut par Marcel Taillandier, chef de l'Armée secrète toulousaine. Le Donezan sera aussi un terrain de repli du maquis de Picaussel après son attaque en août. Enfin de nombreux passages seront réalisés vers l'Espagne depuis Quérigut.
La commune de Quérigut est membre de la communauté de communes de la Haute Ariège[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Luzenac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[54].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Haute-Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[55].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | Raymond Bernié | DVG | |
mars 2001 | mai 2020 | Roger Vidal[56] | Retraité de l'enseignement | |
mai 2020 | En cours | Jean-François Bataille[57] | Agriculteur sur grande exploitation | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[59].
En 2019, la commune comptait 136 habitants[Note 10], en diminution de 3,55 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 10] | 0 % | 4,4 % | 11,1 % |
Département[I 11] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 62 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 11],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 13]. Elle compte 56 emplois en 2018, contre 46 en 2013 et 41 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 41, soit un indicateur de concentration d'emploi de 135,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38 %[I 14].
Sur ces 41 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 64 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 69 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 21,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
16 établissements[Note 12] sont implantés à Quérigut au [I 17]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 16 entreprises implantées à Quérigut), contre 27,5 % au niveau départemental[I 18].
C'est à Quérigut que se trouve la quasi-totalité des commerces et services du canton, la Poste avec un distributeur à billets, une supérette multiservices avec station-service, un magasin de vêtements.. Présent également un bar restaurant chambres d'hôtes avec pizzas artisanales à emporter. Une fabrique artisanale de couettes avec du duvet d'oie fonctionne au village.
La commune offre quelques hébergements touristiques (gîtes et chambres d'hôtes). Elle dispose également d'un terrain de camping pour tentes et caravanes, situé près du bourg. En direction du port de Pailhères (2 001 m), la station familiale de sport d'hiver de Mijanès a un rayonnement bien au-delà du Donezan.
Quérigut est un lieu de villégiature permettant d'accéder à différents lieux notamment pour la randonnée pédestre : étang de Quérigut, étang du Laurenti et sommet du Roc-Blanc, plateaux et sommets du Capcir et de la Cerdagne, gorges de l'Aude...
1988 | 2000 | 2010 | |
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Exploitations | 5 | 2 | 2 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 137 | 180 | 165 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[62]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[63]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 14] de 2010 (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 165 ha[63].
Les services de santé sont désormais coordonnés dans le cadre d'une maison de santé avec le proche bourg audois d'Axat. avec médecin, infirmière et ostéopathe. Les pharmacies se trouvent à Axat ou aux Angles.