Mijanès est une commune française, située dans le sud-est du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Donezan, qui faisait jadis partie du comté de Razès puis du comté de Foix.
Mijanès | |
![]() Vue générale de Mijanès. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Foix |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute Ariège |
Maire Mandat |
Christian Dubuc 2020-2026 |
Code postal | 09460 |
Code commune | 09193 |
Démographie | |
Gentilé | Mijanésiens |
Population municipale |
61 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 43′ 54″ nord, 2° 03′ 25″ est |
Altitude | Min. 1 037 m Max. 2 541 m |
Superficie | 39,95 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Haute-Ariège |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://mijanes.fr |
modifier ![]() |
Il s'agit d'une sorte de plateau granitique isolé du monde, entouré d'un écrin montagneux et occupé par sept villages. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Bruyante, le ruisseau de Paillères et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le site « Quérigut, Orlu », la « haute Vallée de l'Aude et Bassin de l'Aiguette » et « Quérigut, Laurenti, Rabassolles, Balbonne, la Bruyante, haute vallée de l'Oriège ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Mijanès est une commune rurale qui compte 61 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 595 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Mijanésiens ou Mijanésiennes.
La commune de Mijanès se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 45 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 18 km d'Ax-les-Thermes[2], bureau centralisateur du canton de Haute-Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Quillan[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Rouze (1,2 km), Artigues (1,8 km), Le Pla (2,6 km), Campagna-de-Sault (3,2 km), Le Puch (3,9 km), Carcanières (4,6 km), Fontanès-de-Sault (4,7 km), Quérigut (4,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Mijanès fait partie du Donezan, qui faisait jadis partie du comté de Razès puis du comté de Foix. Il s'agit d'une sorte de plateau granitique isolé du monde, entouré d'un écrin montagneux et occupé par sept villages[4].
La Fajolle (Aude), Mérial (Aude) |
Niort-de-Sault (Aude) |
Campagna-de-Sault (Aude), Rouze |
Ascou | ![]() |
Artigues |
Orlu |
Commune située dans le Donezan sur la Bruyante, affluent du fleuve l'Aude. C'est une commune limitrophe avec le département de l'Aude.
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires et plutoniques datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années[6],[7].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 39,95 km2[8],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 39,76 km2[7]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 1 504 mètres. L'altitude du territoire varie entre 1 037 m et 2 541 m[11].
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[12], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[13]. Elle est drainée par la Bruyante, le ruisseau de Paillères, le Rialet, le ruisseau d'Artounant, le ruisseau de Barbouillère, le ruisseau de l'Estagnet, le ruisseau de Salsefrage, le ruisseau de Tourret et le ruisseau du Fournet, constituant un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[14],[15].
La Bruyante, d'une longueur totale de 14,1 km, prend sa source dans la commune de Mijanès et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aude à Rouze[16].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[18]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[17].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22],[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belcaire », sur la commune de Belcaire, mise en service en 1979[24] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[25],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 9,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 018,6 mm pour la période 1981-2010[26]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 59 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[28], à 14,1 °C pour 1981-2010[29], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[30].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[32] :
et un au titre de la directive oiseaux[32] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[36] :
et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[36] :
Mijanès est une commune rurale[Note 9],[42]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[43]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (17,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), eaux continentales[Note 10] (0,5 %)[44].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 163, alors qu'il était de 162 en 2013 et de 160 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 24,8 % étaient des résidences principales, 74,6 % des résidences secondaires et 0,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,8 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mijanès en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (74,6 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,6 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | Mijanès[I 5] | Ariège[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 24,8 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 74,6 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 0,6 | 9,7 | 8,2 |
Le territoire de la commune de Mijanès est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[45],[46].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[47].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Mijanès[48]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[49].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Mijanès est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[50].
Un important incendie a détruit 90 maisons en : 350 habitants sur 475 se trouvent sans abri.
Le , un avion de transport militaire Douglas C-47 "Dakota" de la Royal Air Force à destination des Indes, s'est écrasé à Mijanès sur le pic de la Camisette. Sur les 23 militaires à bord, dix-sept périront dans l'accident. Un autre décédera de ses blessures quelques jours plus tard. Il n'y aura finalement que cinq survivants. Une plaque commémorative est fixée sur la façade de la mairie.
La commune de Mijanès est membre de la communauté de communes de la Haute Ariège[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Luzenac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[51].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, à la circonscription administrative de l'État de l'Ariège et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Haute-Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[52].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1872 | ? | François-Bonaventure Utéza | Droite | Propriétaire |
avant 1981 | 1983 | François Galy | PS | |
1983 | 1995 | Jean-Pierre Bel | PS | Conseiller régional de Midi-Pyrénées |
1995 | 2001 | Jean Jacques Resplandy | PS | |
2001 | En cours | Christian Dubuc | PS | Agent technique |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].
En 2019, la commune comptait 61 habitants[Note 11], en diminution de 14,08 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 6,9 % | 6,9 % | 5 % |
Département[I 11] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 20 personnes, parmi lesquelles on compte 60 % d'actifs (55 % ayant un emploi et 5 % de chômeurs) et 40 % d'inactifs[Note 12],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 13]. Elle compte 17 emplois en 2018, contre 21 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 13, soit un indicateur de concentration d'emploi de 132,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 24,6 %[I 14].
Sur ces 13 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 69 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 76,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 23,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied[I 16].
Sur la commune se trouve la station de ski Mijanès-Donezan :de 1 470 m à 2 000 m d'altitude, compte 45 km de pistes (dont 36 km de ski de fond), 5 téléskis, 10 pistes pour le ski alpin. Elle a été créée en 1961 à l'initiative de Michel Castilla, conseiller général.
Situé à 1 229 m d'altitude et achevé en 1949, le barrage hydroélectrique a généré un lac de retenue occupant 16 hectares pour un volume de 2 millions de m3. Il permet la pratique d'activités de loisir, avec notamment l'aménagement d'un parcours santé.
Le dolmen du col des Trabesses, monument funéraire néolithique très dégradé, se trouve à côté du lieu-dit éponyme, à la croisée de plusieurs anciens chemins (42° 44′ 14″ N, 2° 00′ 42″ E). Accessible depuis la D 25, Il se situe très près du territoire communal, mais néanmoins à l'extrémité sud de la commune de Niort-de-Sault dans le département de l'Aude.
La forge à la catalane de Mijanès est située au lieu-dit la Forge près de la rivière la Bruyante, et proche d'un terrain, la Mouline, où fonctionnait dès le Moyen Âge un moulin de fer (forges à bras, forges de village).
Elle est mentionnée pour la première fois en 1714 quand le marquis d'Usson est autorisé par le roi Louis XIV à construire une forge à la catalane. La forge de Mijanès est construite sur la rivière dont le débit est suffisamment important pour faire fonctionner, par la force hydraulique et motrice, la soufflerie de la trompe ainsi que la roue à palettes de l'arbre moteur. Étant située en amont du village, l'eau qui servait au bon fonctionnement de cette structure était contingentée car elle permettait également de faire tourner les moulins à farine ainsi qu'une scierie. Le minerai de fer venait de la mine de Rancié située dans la vallée de Vicdessos et peut-être de la mine de fer de Boutadiol, et était transporté par des voituriers avec des mulets. La méthode consiste à extraire le fer du minerai par réduction par le carbone, fourni par le charbon de bois. On place dans le fourneau une couche de minerai, une couche de charbon, et cette combustion activée par de l'air soufflé peut atteindre 900 °C.
Pour faire du charbon, on réalise des meules de 10 à 15-20 stères suivant le lieu d'approvisionnement. Un stère de bois de hêtre donne environ 0,3 m3 de charbon pour une masse de 75 kg environ. Huit ouvriers étaient nécessaires pour le fonctionnement de la forge, 4 maîtres et 4 valets. Au foyer, le premier maître chef était chargé de l'organisation générale, de l'entretien du creuset ainsi que de sa construction, du chargement et de la surveillance des opérations. Au maillé (le maître forgeur) revenait la direction du mail, des Rouets et des roues.
C'est dans ces abris que se réfugiaient les bergers et les paysans pour éviter de redescendre au village ; leur qualité et leur simplicité de construction font que ces orrys ont traversé les années sans trop de dégradation. Ils sont nombreux autour du village, mais difficiles à trouver et il convient de se faire accompagner par un guide pour les découvrir.
L'église Saint Jean-Baptiste date du XVIIe siècle, de style Renaissance (façade ravalée en 1965).
On remarque notamment le pic de Balbonne (2 305 m), le Roc Blanc (2 546 m). On accède à la haute vallée de l'Ariège par le port de Pailhères (2 001 m) mais uniquement à la bonne saison.
Découvert en 1968, le gouffre du Mounégou a une longueur de 1 300 m et atteint la profondeur de −324 m.
Sur les autres projets Wikimedia :