Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pays de Sault, un plateau situé entre 990 et 1310 mètres d'altitude fortement boisé. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Aude, le ruisseau d'Aguzou, le ruisseau de Campagna et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (le «pays de Sault» et la «haute Vallée de l'Aude et Bassin de l'Aiguette») et onze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Escouloubre est une commune rurale qui compte 71 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 853 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Escouloubrais ou Escouloubraises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église de l'Invention-Saint-Étienne, classé en 1982.
Géographie
Localisation
Le village d’Escouloubre est l’un des plus hauts de la montagne audoise (960 m dans les Pyrénées). Il est situé aux confins de l'Aude, à la limite de l’Aude, de l’Ariège et des Pyrénées-Orientales. Escouloubre se trouve près de la confluence située à Rouze (Ariège) de la Bruyante avec l'Aude, à environ 20 km d'Axat, à environ 35 km de Quillan, quelque 50 km de Limoux, la sous-préfecture et 88 km de Carcassonne, la préfecture.
La commune s'étend depuis l'Aude jusqu'au massif de Madrès, où on peut voir, sur le col de la Maranne, une pierre marquant la limite des trois départements (Aude, Ariège et Pyrénées-Orientales).
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Escouloubre se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[2].
Voies de communication et transports
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Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique «Côtiers méditerranéens»[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par l'Aude, le ruisseau d'Aguzou, le ruisseau de Campagna, le ruisseau de Cayrole, le ruisseau de la Canal, le ruisseau de la Lauze, le ruisseau d'en Bernard, le ruisseau de Parti, le ruisseau de Rebiscagné, le ruisseau des Escaliers, le ruisseau du Counc et le ruisseau du Pountarrou, qui constituent un réseau hydrographique de 26 km de longueur totale[5],[Carte 1].
L'Aude, d'une longueur totale de 223,59 km, prend sa source dans la commune des Angles et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Fleury, après avoir traversé 73 communes[6].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat semi-continental», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 9,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 7,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 8,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Belcaire», sur la commune de Belcaire, mise en service en 1979[12] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 9,6°C et la hauteur de précipitations de 1 018,6 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Carcassonne», sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 56 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,7°C pour la période 1971-2000[16], à 14,1°C pour 1981-2010[17], puis à 14,5°C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[20]:
le «pays de Sault», d'une superficie de 71 499ha, présentant une grande diversité d'habitats pour les oiseaux. On y rencontre donc aussi bien les diverses espèces de rapaces rupestres, en particulier les vautours dont les populations sont en augmentation, que les passereaux des milieux ouverts (bruant ortolan, alouette lulu) et des espèces forestières comme le pic noir[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Sept ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[23]:
le «flanc nord du Madres» (664ha), couvrant 4 communes dont 3 dans l'Aude et 1 dans les Pyrénées-Orientales[24];
la «forêt de Gesse» (1 797ha), couvrant 5 communes du département[25];
la «forêt domaniale de Montnaie-Gravas» (1 043ha), couvrant 3 communes du département[26];
le «l'Aude et son affluent la Bruyante» (37ha), couvrant 6 communes dont 4 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude[27];
les «pelouses et prairies du col des Moulis» (240ha)[28];
le «plateau de Quérigut, gorges de l'Aude et forêt du Carcanet» (3 215ha), couvrant 7 communes dont 5 dans l'Ariège, 1 dans l'Aude et 1 dans les Pyrénées-Orientales[29];
la «ripisylve des gorges de l'Aude» (88ha), couvrant 9 communes du département[30];
les «gorges de l'Aude et de l'Aiguette» (5 612ha), couvrant 10 communes du département[31];
le «massif de Quérigut et forêt du Carcanet (Donezan)» (12 107ha), couvrant 16 communes dont 9 dans l'Ariège, 5 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[32];
le «massif du Madres» (8 031ha), couvrant 10 communes dont 4 dans l'Aude et 6 dans les Pyrénées-Orientales[33];
le «plateau du Roquefortais» (1 876ha), couvrant 3 communes du département[34].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Escouloubre.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Escouloubre est une commune rurale[Note 7],[35]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[36].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,1% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (94,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (59,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,8%), prairies (2%), zones agricoles hétérogènes (1%)[37].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Escouloubre est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Escouloubre.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 8,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 207 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 sont en en aléa moyen ou fort, soit 1%, à comparer aux 94% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40],[Carte 3].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval des barrages de Matemale et de Puyvalador, deux ouvrages de classe A[Note 8], situés dans le département des Pyrénées-Orientales. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[42].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Escouloubre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[43].
Toponymie
« Il s'agit d'un lieu qui était hanté par les couleuvres. »[réf.nécessaire]
Histoire
Le territoire d'Escouloubre apparait dans l'histoire avec la mention de l'église Saint-Jean de Combret (aujourd'hui lieu-dit Crombet) dans les possessions de l'abbaye de Saint-Martin-Lys en 910 et par une bulle du Pape Agapet II à cette abbaye en 954. Dans un autre document de 958, le lieu d'Escouloubre est cité pour la première fois comme touchant au territoire de Combret[44]. À cette époque ces territoires font partie de la vicomté de Fenouillèdes et de la seigneurie de Casteldos (aujourd'hui au Bousquet) et ceci jusqu'à sa disparition en 1258, entérinée lors du traité de Corbeil. Combret aurait été déserté au XIIesiècle[45]. Le seigneur du castrum de Casteldos, Bernard de Sauton, est brulé pour hérésie cathare à Perpignan en 1259 en présence du roi d'Aragon[46].
Une tour fortifiée y est établie au XIesiècle.
Selon la légende, en 1255, Géraud de Niort s'installe à Escouloubre après sa défaite à Niort et y meurt en 1256. Ses descendants vivront occasionnellement à Escouloubre: on trouve deux apothicaires et le premier maire du village.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Escouloubre est membre de la communauté de communes des Pyrénées audoises [47], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Quillan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[48].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Limoux, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[47].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Haute-Vallée de l'Aude pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[47], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[49].
Liste des maires
Le premier maire de la commune est Jean-Paul de Niort, descendant direct de Géraud de Niort, de 1790 à 1810[50].
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
1810
Jean-Paul de Niort
?
?
Elie Paychenq
1971
1977
Marcel Bonneric
1977
1989
Achille Vidal
1989
1995
Jean Bonneric
mars 1995
En cours
Jacques Petit
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].
En 2019, la commune comptait 71 habitants[Note 9], en diminution de 14,46% par rapport à 2013 (Aude: +2,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
725
712
751
707
749
809
814
853
851
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
806
773
793
798
759
626
710
680
665
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
585
600
508
450
384
351
330
273
220
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
181
137
85
86
114
90
97
101
94
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
77
71
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 29 personnes, parmi lesquelles on compte 69% d'actifs (62,1% ayant un emploi et 6,9% de chômeurs) et 31% d'inactifs[Note 10],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 21 emplois en 2018, contre 29 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 19, soit un indicateur de concentration d'emploi de 110,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 31,3%[I 8].
Sur ces 19 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 90% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 47,4% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 36,8% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,8% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
6 établissements[Note 11] sont implantés à Escouloubre au [I 11].
Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 6 entreprises implantées à Escouloubre), contre 8,8% au niveau départemental[I 12].
Pays d’élevage, de forêts et de vastes étendues propices aux randonnées, à la chasse aux sangliers et à la cueillette des champignons. Ses eaux chaudes sulfureuses sodiques, aux propriétés anti-rhumatismales, font la renommée de sa station thermale au début du siècle.
Deux usines hydroélectriques fonctionnent sur la commune. La plus ancienne est celle du Carcanet, une des premières apparues dans la région au début du XXesiècle, construite par la Société Méridionale de Transport de Force, avec ses diverses conduites forcées amenant l'eau depuis le Capcir et le barrage de Matemale, construit en 1959. Cette eau traverse ensuite la montagne sous Roquefort-de-Sault pour être turbinée à nouveau dans l'usine de Nentilla. L'autre usine est située à côté d'Usson (commune de Rouze, en Ariège).
Agriculture
1988
2000
2010
Exploitations
9
7
6
Superficie agricole utilisée (ha)
417
335
613
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée «Pays de Sault»[55]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande[56]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 13] de 2010 (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 613ha[56].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église de l'Invention-Saint-Étienne. L'église datant du XVIIIesiècle a été remaniée au XIXesiècle et au XXesiècle. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1982[58].
Chapelle des Bains d'Escouloubre-les-Bains.
Une statue en marbre blanc de l'abbé d'Esperonnat, bienfaiteur du village qui de 1853 à 1866, reconstruisit l'église et fertilisa le pays en faisant creuser un canal pour irriguer les champs autour du village. La statue est peu expressive, l'abbé droit tient son bréviaire de la main gauche et le manche de sa pioche de la main droite, le fer reposant à terre.
Monument aux morts: un poilu bleu en fonte, présentant son fusil Lebel et foulant au pied l'aigle de l'empire allemand. Une quarantaine de noms sont gravés dans le marbre du piédestal. Vu le nombre actuel d'habitants, ce monument rappelle que le village fut beaucoup plus peuplé au temps où les mines de Soumairac fonctionnaient, où Escouloubre-les-Bains hameau du village sur la vallée de l'Aude, était une station thermale aux eaux sulfureuses et sodiques appréciées. Deux plaques de marbre blanc portent les noms des quelques hommes du village décédés lors de la Seconde Guerre mondiale.
La grotte de l'Aguzou: grotte classée et protégée, gérée par l'ONF. Le réseau est constitué de six kilomètres de galeries semi-aménagées, avec une diversité et une profusion de concrétions. Visites autorisées.
Le col des Moulis (1099 m) desservi par la RD 17 entre le village et l'Aude où se trouvent les anciennes stations thermales d'Escouloubre-les-Bains et de Carcanières.
Personnalités liées à la commune
Géraud de Niort, noble cathare mort à Escouloubre en 1256.
Louis Alexandre de Monston de Sauton, seigneur d'Escouloubre, homme d'armes de la compagnie d'Henri Ier de Savoie, duc de Nemours[59].
Delphine de Monston de Sauton sa fille[60], épouse de Raymond de Dax seigneur d'Axat et baron de Cessales, elle fit poser la cloche de l'église d'Axat construite par son époux en 1630. Une gravure en fait mémoire sur la cloche[61].
L'abbé d'Esperonnat, bienfaiteur de la commune.
L'abbé de Roquelaure, chroniqueur.
Michel Flanzy (1902-1992), œnologue né sur la commune.
Héraldique
Son blasonnement est: D'or à la fasce de gueules accompagnée de deux losanges du même.
Randonnée
Le sentier de grande randonnée 7 (sentier européen E4) passe par Escouloubre dans l'étape de Mirepoix à Andorre-la-Vielle..
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[41].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Poudou, Francis., Communauté de communes du canton d'Axat: Artigues, Axat, Bessede-de-Sault, Cailla, Counozouls, Escouloubre, Gincla..., Narbonne, Vilatges al país-Ciném'Aude 2000, , 344p. (ISBN2-9508178-6-6, OCLC469824870, lire en ligne)
Grau Torras, Sergi,, Berga Salomó, Eduard, et Cingolani, Stefano, 1949-, L'herètica pravitat a la Corona d'Aragó: documents sobre càtars, valdesos i altres heretges (1155-1324) (ISBN978-84-9975-699-8, OCLC939396339, lire en ligne)
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