Porto-Vecchio (en corse : Portivechju) est une commune française située dans le département de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Porto-Vecchio dont elle était le chef-lieu.
Pour les articles homonymes, voir Porto-Vecchio (homonymie).
Porto-Vecchio | |
![]() Vue de Porto-Vecchio. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Corse-du-Sud |
Arrondissement | Sartène |
Intercommunalité | Sud Corse |
Maire Mandat |
Jean-Christophe Angelini 2020-2026 |
Code postal | 20137 |
Code commune | 2A247 |
Démographie | |
Gentilé | Porto-Vecchiais |
Population municipale |
11 132 hab. (2019 ![]() |
Densité | 66 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 35′ 30″ nord, 9° 16′ 49″ est |
Altitude | 40 m Min. 0 m Max. 1 316 m |
Superficie | 168,65 km2 |
Type | Commune urbaine et littorale |
Unité urbaine | Porto-Vecchio (ville isolée) |
Aire d'attraction | Porto-Vecchio (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Bavella Grand Sud |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.porto-vecchio.fr |
modifier ![]() |
La « cité du sel » est la troisième commune la plus peuplée de l'île après Ajaccio et Bastia.
Troisième commune de Corse en nombre d'habitants, Porto-Vecchio est une station balnéaire sur la côte sud-est de la Corse. Elle est dominée à l'ouest par les reliefs de l'Ospedale (Punta di a Vacca Morta - 1 312 m) et de la Cagna, qui sont le prolongement méridional extrême du massif du Monte Incudine. La ville est bordée à l'est par la mer Tyrrhénienne. Par sa superficie, Porto-Vecchio est la 3e plus grande commune de Corse (après Sartène et Calenzana).
Porto-Vecchio est aujourd'hui la plus grande agglomération de l'Extrême Sud de la Corse, bien que la capitale historique en soit Bonifacio, ancien chef-lieu de la province du même nom qui couvrait toute la région.
Hautement réputée pour les plages qui l'environnent (Cala Rossa, Palombaggia, Santa Giulia...), la cité corse possède des marais salants d'une dizaine d'hectares aujourd'hui à l'abandon, qui produisaient environ 1 000 tonnes de sel par an.
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Carbini | San-Gavino-di-Carbini | Lecci | ![]() |
Levie | N | Mer tyrrhénienne | ||
O Porto-Vecchio E | ||||
S | ||||
Sotta | Bonifacio | Mer tyrrhénienne |
Son territoire s'étend vers la mer Tyrrhénienne au sud-est, depuis une ligne de crête au nord-ouest, -partie terminaison méridionale de ridements parallèles du chaînon principal de l'île, passant par le massif du Monte Incudine et déclinant jusqu'à la mer à Monacia-d'Aullène via la Montagne de Cagna.
Le territoire de la commune est parcouru par les fleuves Cavo, Oso et Stabiacciu (ainsi qu'un de ses affluents le Bala).
Porto-Vecchio bénéficie d'un climat méditerranéen avec été chaud, classé Csa selon la classification de Köppen. Les précipitations, modérées sur l'ensemble de l'année, sont concentrées en automne alors que les étés sont plutôt secs. Les températures minimales sont particulièrement élevées, aussi bien en hiver qu'en été, en raison de la proximité de la mer. La station Météo-France de la Chiappa est celle relevant la température moyenne annuelle la plus élevée en France métropolitaine avec 17,2 °C sur la période 1981-2010.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1928 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[1]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 7,6 | 7,3 | 8,8 | 10,7 | 14,2 | 17,8 | 20,7 | 21,2 | 18,6 | 15,5 | 11,6 | 8,8 | 13,6 |
Température moyenne (°C) | 10,6 | 10,5 | 12,2 | 14,3 | 18,1 | 22 | 25,2 | 25,6 | 22,4 | 18,8 | 14,6 | 11,7 | 17,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 13,6 | 13,8 | 15,7 | 17,9 | 22 | 26,3 | 29,7 | 30 | 26,3 | 22,1 | 17,5 | 14,5 | 20,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−2 17.01.17 |
−2,9 10.02.1986 |
−0,2 06.03.1993 |
3,3 07.04.1979 |
1,1 09.05.1940 |
9,6 03.06.1935 |
12,2 17.07.1938 |
12 26.08.1939 |
10,8 03.09.1934 |
5,4 31.10.1974 |
1,2 16.11.1939 |
0 17.12.10 |
−2,9 1986 |
Record de chaleur (°C) date du record |
23,4 08.01.1937 |
25,8 09.02.1937 |
27 22.03.01 |
27,6 20.04.1992 |
31,4 29.05.06 |
38,4 29.06.1935 |
41 11.07.1968 |
40,7 15.08.21 |
36 17.09.15 |
31,5 03.10.03 |
26,2 10.11.1985 |
25 27.12.1936 |
41 1968 |
Précipitations (mm) | 56,3 | 51,2 | 51,9 | 64,8 | 39,4 | 16 | 5,9 | 16,1 | 43,1 | 78 | 74,6 | 82,7 | 580 |
Porto-Vecchio est accessible par :
La ville est distante, par route[2], de :
Porto-Vecchio est dotée d'un port de commerce et d'une gare maritime, située au quai de Syracuse et gérée par la Chambre de commerce et d'industrie d'Ajaccio et de la Corse-du-Sud. La ville est reliée au port de Marseille par des rotations régulières assurées par la compagnie Corsica Linea (ex-SNCM) tous les mardis, jeudis et samedis. Entre et , les traversées vers Marseille étaient assurées par La Méridionale à une fréquence quasi identique. Des liaisons vers Toulon, Nice, Savone et Piombino existent également, assurées par Corsica Ferries de manière plus irrégulière. Cette même compagnie propose un service saisonnier à destination de la Sardaigne vers les ports de Porto Torres et Golfo Aranci.
L'aéroport de Figari Sud Corse, le plus proche, est distant de 23 km.
Tout comme le reste du sud de l'île, la ville n'est plus desservie par le rail depuis 1943, année où la liaison ferroviaire avec le reste du réseau a été fermée. Les gares les plus proches sont[Note 1] :
En corse le nom de la commune est Portivechju, prononcé [pɔrtiˈβɛcu], et signifie « port vieux ». Porto-Vecchio est la traduction en italien de ce toponyme, prononcé ['pɔrto 'vɛkkjo] dans cette langue. En français les deux formes se rencontrent à l'écrit[3],[4], le nom italianisé étant plus fréquent. À l'oral en français, localement la prononciation corse est utilisée à divers degrés de francisation ([pɔrtiˈβɛcu], [pɔrtoˈβɛcu], [pɔrtoˈvɛkjo], etc.)[5],[6] ; ailleurs qu'en Corse la prononciation [pɔʁto vekjo], imitation de la prononciation italienne, domine[réf. nécessaire].
Le nom de la ville est attesté sous la forme Porto Vei en 1283[7].
De Mgr Giustiniani évêque de Nebbio au début du XVIe siècle :
« [...] On arrive enfin au port renommé de Portovecchio, dans lequel se jette une rivière peu considérable. Ce port a, à son entrée, deux bas-fonds, ou pour mieux dire, deux écueils, deux petites îles ; son circuit est de huit à dix milles. Au fond se trouve une petite île appelée le Giglio, qui forme avec la côte un canal ou, si l'on veut, un étang. Les fustes des corsaires trouvaient dans ce canal un endroit excellent pour se cacher. C'est pour leur fermer cet asile que l'Office de Saint Georges fit bâtir là un village qu'il peupla lui-même. Le nom primitif fut conservé, et le village s'appela Portovecchio. »
— Agostino Giustiniani in Description de la Corse, traduction de l'Abbé Letteron tome 1 p. 62
Porto-Vecchio est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].Elle appartient à l'unité urbaine de Porto-Vecchio, une unité urbaine monocommunale[11] de 12 042 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Porto-Vecchio, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37 %), forêts (25,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), zones urbanisées (8,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,8 %), prairies (4,2 %), terres arables (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), eaux maritimes (0,6 %), cultures permanentes (0,5 %), zones humides côtières (0,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %), eaux continentales[Note 4] (0,2 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le centre-ville de Porto-Vecchio occupe une courte arête rocheuse autrefois fortifiée. À son pied s'étend la marine de Porto-Vecchio.
L'arrière-pays de Porto-Vecchio comporte de nombreux villages et hameaux de plaine ou d'altitude à prédominance agricole. Ainsi, les villages de Precojo, de Ceccia, d'Arca-Pianelli, de Muratello ou encore de l'Ospedale, pour la plupart autrefois peuplés de manière saisonnière par des bergers de Quenza, sont englobés dans la commune.
La commune compte aussi de nombreux lotissements épars principalement dédiés au tourisme et parfois décriés par les locaux pour leur participation à l'étalement urbain.
Porto-Vecchio possède une station de sauvetage de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) avec deux vedettes.
C'est le siège principal de la civilisation dite torréenne (IIIe et IIe millénaires av. J.-C.) dont subsistent à Porto-Vecchio les principaux vestiges, au lieu-dit éponyme, Torre. Le port actuel est sans doute fondé ou repris par les Grecs de Syracuse au VIe siècle av. J.-C. et se situe à l'emplacement du « Portus Syracusanus » romain.
La région, pourtant fertile, est désertée au haut Moyen Âge en raison de la malaria qui l'infeste ainsi que des persécutions des colons génois installés dans la cité de Bonifacio. Du XIIIe au XVIe siècle, les seigneurs de la Rocca conservent cette contrée sous leur autorité, et les populations autochtones résidant à la montagne continuent à y mener leur bétail durant l'hiver.
Au début du XVIe siècle, Mgr Giustiniani évêque de Nebbio, a écrit :
« [...] nous trouvons la piève de Carbini, la seule du Delà des Monts qui soit soumise à la juridiction de l'évêque d'Aléria. Cette piève n'avait que cinq villages, dont le plus connu est Levie, parce qu'il y résidait des gentilshommes. L'église titulaire de la piève est celle de S. Giovanni de Carbini, qui a un très beau clocher ; elle possède un troupeau considérable de juments, mais leur taille est petite. Ce pays a eu beaucoup à souffrir des incursions des corsaires avant que Portovecchio fut habité. Quoique situé à une distance de vingt bons milles, Portovecchio fait partie de cette même piève. C'est de nos jours que l'Office a colonisé cet endroit, et le pays s'est ainsi trouvé admirablement défendu. - Agostino Giustiniani in Description de la Corse, traduction de l'Abbé Letteron tome1 p. 62) »
Après le passage de la seigneurie de la Rocca sous l'administration directe de la banque de Saint-Georges, les Génois y fondent une colonie et font construire une forteresse dont demeurent de nombreux bastions (1539) afin de se protéger des Barbaresques. Destinée à être un chef-lieu de juridiction et à permettre la mise en valeur de la plaine, la colonie génoise de Porto-Vecchio se révèle être un échec : du fait de la malaria, de la menace permanente des corsaires turcs mouillant à proximité et des agressions des Corses, la cité est plusieurs fois abandonnée. Après diverses tentatives de peuplement, la république de Gênes décide de favoriser l'installation dans la citadelle des familles insulaires originaires de la montagne, Quenza essentiellement.
Dans le courant du XVIIe siècle, Porto-Vecchio est de fait peuplée par les populations montagnardes. Cependant la très grande majorité des habitants continuèrent durant des générations à regagner la montagne durant l'été, fuyant le paludisme et empêchant de ce fait un développement réel du lieu. Au cours du XIXe siècle, les marécages furent asséchés.
Restée longtemps une petite bourgade par rapport à d'autres villes du sud de la Corse, comme Sartène ou Bonifacio, elle bénéficie de l'assainissement des marécages après la Seconde Guerre mondiale, et connaît un développement significatif durant l'administration de Jean-Paul de Rocca Serra, pour devenir un centre touristique majeur depuis les années 1980, avec la construction de l'aéroport de Figari notamment.
De nos jours, Porto-Vecchio abrite les résidences secondaires de nombreuses personnalités, telles Laetitia Casta, Mylène Farmer, Paris Hilton, Nicolas Sarkozy, Carla Bruni ou Fabrice Giaretta
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1799 | 1801 | Ettore Pippinu Ettori | ||
1802 | - | Giovan Paolo Candeli | Intérimaire | |
1803 | 1814 | Vincente Maria Rocca Serra | - | |
1815 | 1821 | Pompeo Pietri | - | |
1821 | 1826 | Anton « Camillo » Rocca Serra | - | Avocat |
1826 | 1832 | Caius Colonna Cesari | - | Capitaine honoraire |
1832 | 1839(+) | Rocco Francesco Quenza | - | Capitaine honoraire |
1839 | 1845(+) | Leopoldo Rocca Serra | - | |
1846 | 1848 | Orazio Guerino Ettori | - | |
1848 | 1854 | Giulio Maria Rocca Serra | - | |
1854 | 1855 | Pietro Paolo Colonna Cesari | - | Comte |
1855 | 1862 | Giabicorso Pietri | - | Conseiller d'arrondissement (1855-1864) |
1862 | 1863 | Paul Duroselle | - | Directeur de l'usine forestière de Georgeville |
1864 | 1870 | Marc-Matthieu « Frédéric » Quenza | - | |
1870 | 1872 | Maires intérimaires : J.J. Grimaldi, Léopold Ettori, Camille Quenza... | - | |
1872 | 1876 | Horace de Rocca Serra | - | |
1876 | 1877 | Jean-Paul de Rocca Serra | - | |
1878 | 1881 | Hector Orlandi | - | |
1881 | 1888 | Don Georges Filippi | - | Médecin |
1888 | - | Horace de Rocca Serra | - | |
1889 | 1892 | Antoine « Camille » Quenza | - | |
1892 | 1911(+) | Joseph Balesi | Républicains radicaux-socialistes | Médecin. Député de Sartène. Président du Conseil-général de la Corse. |
1911 | 1919 | François Balesi | - | |
1919 | 1922 | Horace « Gaston » Quenza | - | Commandant en retraite |
1922 | 1943 | Camille de Rocca Serra | - | Docteur en médecine. Député de Sartène. Président du Conseil général de la Corse. |
1943 | 1945 | Jean-Baptiste Marcellesi (président de la délégation spéciale puis maire) |
- | |
1945 | - | Paulin Terrazzoni | - | |
1946 | - | Fabrice Pietri | - | |
1947 | 1950 | Jean-Paul Pietri | - | |
1950 | 1997 | Jean-Paul de Rocca Serra | RPR | Docteur en médecine. Sénateur. Député de Sartène. Président du Conseil général de la Corse-du-Sud. Président de l'Assemblée de Corse. |
1997 | 2004 | Camille de Rocca Serra | UMP | Conseiller général. Député de Sartène. Président de l'Assemblée de Corse. |
2005 | 2020 | Georges Mela | UMP-LR | - |
2020 | En cours | Jean-Christophe Angelini | PNC | - |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21],[Note 5]
En 2019, la commune comptait 11 132 habitants[Note 6], en diminution de 1,96 % par rapport à 2013 (Corse-du-Sud : +6,21 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 241 | 1 438 | 1 298 | 1 738 | 2 007 | 2 015 | 2 071 | 1 971 | 2 117 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 290 | 2 203 | 1 811 | 2 636 | 2 655 | 2 844 | 3 018 | 3 195 | 3 353 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 512 | 3 929 | 4 242 | 4 743 | 4 746 | 5 304 | 3 339 | 5 091 | 4 494 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 148 | 7 510 | 8 095 | 9 307 | 10 326 | 9 484 | 10 957 | 11 813 | 11 132 |
Les habitants de la commune sont appelés les Portovecchiais. En corse, les habitants sont appelés Purtivichjacci[24].
Porto-Vecchio possède un hôpital, appelé Clinique de l'Ospédale, qui comprend un service de maternité de niveau 1. Des liaisons par hélicoptère sont assurées avec Ajaccio ou Bastia pour les opérations importantes de chirurgie. Par ailleurs la ville compte plusieurs cabinets médicaux de généralistes et de spécialistes ainsi qu'une clinique vétérinaire.
L'économie est essentiellement tournée vers le tourisme. Les salines de Porto-Vecchio, actives depuis le XVIIIe siècle et longtemps les seules de l'Île, ont fermé dans les années 2000. Avec l'explosion des résidences secondaires, Porto-Vecchio est devenue le pôle régional des fournitures en amont et en aval de l'industrie du bâtiment.
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Blasonnement : De gueules à la tour d'argent posée sur un mont de sinople et surmontée d'une balance d'or.
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