Propriano est une petite ville et commune française située dans le département de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Viggiano.
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Propriano | |
![]() Vue de Propriano depuis un drone | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Corse-du-Sud |
Arrondissement | Sartène |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sartenais-Valinco |
Maire Mandat |
Paul-Marie Bartoli 2020-2026 |
Code postal | 20110 |
Code commune | 2A249 |
Démographie | |
Gentilé | Proprianais |
Population municipale |
3 699 hab. (2019 ![]() |
Densité | 197 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 40′ 34″ nord, 8° 54′ 18″ est |
Altitude | 12 m Min. 0 m Max. 609 m |
Superficie | 18,73 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | Propriano (ville-centre) |
Aire d'attraction | Propriano (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Sartenais-Valinco |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-propriano.com |
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Propriano est une petite ville portuaire située sur la rive sud du golfe éponyme, sur la côte sud-ouest de la Corse et au nord de l'embouchure du Rizzanese.
Propriano est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].Elle appartient à l'unité urbaine de Propriano, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 4 561 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Propriano, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43,6 %), forêts (15,6 %), zones urbanisées (12,7 %), terres arables (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), prairies (2 %), zones humides intérieures (1,6 %), eaux maritimes (0,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
En corse la commune se nomme Prupià (prononcé [pru.ˈpja]).
Sur l'actuel territoire de la commune, des communautés grecques, romaines, pisanes et turques se sont développées. L'existence du village a été troublée par plusieurs vagues d'invasions, Vandales au Ve siècle et Sarrasins au VIIIe siècle.
La découverte, en creusant les fondations d'un lotissement, des vestiges de deux églises (églises gigognes) (la plus ancienne datant du VIe ou du VIIe siècle) constitue l'un des témoignages les plus précoces de la christianisation de la Corse[14]. La plus ancienne est également la plus vaste (16 mètres sur 8,50 mètres), laissant envisager la présence d'un évêché. Les abords de ces deux églises (imbriquées l'une dans l'autre, la seconde, plus petite, et plus récente est une chapelle médiévale, édifiée sur les ruines de l'église plus ancienne) ont révélé la présence d'une nécropole de 72 sépultures remontant au IVe siècle[15]. Les traces d'un troisième lieu de culte ont été retrouvées à proximité[16].
Propriano doit son développement, au XIXe siècle, à la construction de la route reliant Ajaccio à Bonifacio, tracée en 1873. Le premier bâtiment fut construit avec un entrepôt à Fozzano. Le port devient à la même période le débouché maritime de Sartène, au détriment de Tizzano.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1965 | 1971 | Amédée-Napoléon Brancaleoni (1906-?) |
Ancien agent des compagnies françaises de navigation Ancien consul de Yougoslavie à Ajaccio Ancien membre de la Commission administrative départementale (1941-1943)[17] Président de la Chambre de commerce d'Ajaccio | |
1971 | 2001 | Emile Mocchi | RPR | |
2001 | mars 2014 | Paul-Marie Bartoli | PRG | Conseiller général de 2004 à 2010, membre du Conseil exécutif de la Corse depuis 2010 |
mars 2014 | mai 2014 (démission) |
Caroline Bartoli[18] | DVG | |
juin 2014 | En cours | Paul-Marie Bartoli | PRG | Conseiller général de 2004 à 2010, membre du Conseil exécutif de la Corse depuis 2010 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 3 699 habitants[Note 3], en diminution de 0,94 % par rapport à 2013 (Corse-du-Sud : +6,21 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 |
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300 | 467 | 338 | 501 | 633 | 806 | 894 | 1 135 | 1 515 |
1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 860 | 1 809 | 1 959 | 2 105 | 1 862 | 1 959 | 1 946 | 2 011 | 1 554 |
1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 |
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1 722 | 1 530 | 1 846 | 2 950 | 3 098 | 3 217 | 3 166 | 3 232 | 3 254 |
2013 | 2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - |
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3 734 | 3 706 | 3 699 | - | - | - | - | - | - |
Jacques-Martin CAPPONI : peintre né à Ajaccio le , mais dont la famille est originaire de Propriano et c'est dans cette commune qu'il décédera. Le père du peintre (Verano Capponi, né en 1830), agent voyer ainsi que son grand-père (Giuseppe Maria Capponi, né vers 1800) vivent tous deux dans la maison familiale de Tivolaggio (Propriano). Jacques-Martin Capponi poursuit un premier cycle d’études artistiques à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, grâce à une bourse du département qui lui est octroyée en 1886. Il y suit d’abord les cours de dessins, puis de peinture. Appelé sous les drapeaux pour effectuer son service militaire, il est contraint d’arrêter sa formation. En 1888, une fois libéré de ses obligations, il postule auprès de la municipalité de Bastia pour l’obtention de la bourse d’étude du legs Sisco qui lui aurait permis de partir étudier la peinture à Rome durant cinq ans. Le Conseil municipal de Bastia reconnaît la valeur du postulant, qui lors de ses études à Paris était notoirement classé au nombre des élèves méritants du peintre Jean-Léon Gérôme. Toutefois, n’étant pas né à Bastia et des candidats natifs de la ville s’étant fait connaître, on ne put lui donner satisfaction. C’est une seconde bourse d’étude décernée par le département de la Corse, obtenue en 1892, qui lui permet d’achever ses études à Paris. Ses premiers résultats sont rapidement prometteurs puisqu’une année il fait partie des dix candidats sélectionnés, admis à présenter le concours du prix de Rome. Le , à Marseille, Capponi épouse Marie Lantieri. En 1911, le peintre Novellini mentionne dans ses écrits avoir vu trois portraits de la main de Capponi, conservés dans la collection de la veuve du Sénateur Muraccioli, à Ajaccio (Portrait du Président Casanelli ; Portrait de Madame Muraccioli ; Portrait du sénateur Muraccioli). Novellini les estime d’une peinture ferme, vigoureuse et d’un grand effet. Le musée d’Ajaccio conserve diverses œuvres de cet artiste : Portrait du peintre François Corbellini ; Idylle (Salon de 1900) ; Anankè (Salon de 1901), Scène biblique. On note qu’une de ses sœurs, peintre elle aussi, ouvre un atelier de peinture à Bastia où elle acquiert une certaine notoriété. Jacques-Martin Capponi est mort à Propriano en 1936.
Le blason de la ville : « Au premier d'argent à la tour soudée d'or, au second d'azur au poisson d'argent renversé en pal ; à la vergette de gueules brochant sur la partition. »
Le maire Paul-Marie Bartoli (PRG) a été jugé par le tribunal correctionnel de Bastia en avec un promoteur, une élue municipale et un notaire, pour une vente soupçonnée frauduleuse d'un terrain municipal en bord de mer en 2013[24].
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