Ozouer-le-Voulgis[1], ou Ozouër-le-Voulgis [ozwɛʁ.lə.vulʒi] Écouter selon certaines appellations locales, est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Ozouër-le-Voulgis redirige ici.
Ozouer-le-Voulgis | |
![]() Vue sur Ozouer-le-Voulgis. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Melun |
Intercommunalité | Communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux |
Maire Mandat |
Nicolas Guillen 2020-2026 |
Code postal | 77390 |
Code commune | 77352 |
Démographie | |
Gentilé | Ozoueriens |
Population municipale |
1 921 hab. (2019 ![]() |
Densité | 170 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 39′ 37″ nord, 2° 46′ 29″ est |
Altitude | Min. 62 m Max. 104 m |
Superficie | 11,30 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fontenay-Trésigny |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.village-ozouer-le-voulgis.fr |
modifier ![]() |
La commune est située à environ 18,4 kilomètres au nord-est de Melun[Carte 1].
Courquetaine | Liverdy-en-Brie ; Châtres | |
Solers | ![]() |
Chaumes-en-Brie |
Yèbles |
La commune s'étend sur le plateau de la Brie, dans la partie orientale du bassin parisien, (approximativement entre les vallées de la Marne au nord, de la Seine au sud et la côte d'Île-de-France à l'est), et plus précisément, sur une colline légère (l'altitude varie de 62 à 104 mètres).
Ozouer-le-Voulgis est encadré de nombreuses barrières naturelles : à son est coule la Marsange derrière laquelle se trouve le Bois communal d'Ozouer-le-Voulgis ; à son sud-est, ce cours d'eau vient se jeter dans la rivière de l'Yerres qui borde le front sud-est du village et de l'autre rive de laquelle est situé le Bois de Vitry. La commune est d'autre part entourée de surfaces agricoles.
La commune se situe en zone de climat océanique dégradée de par son éloignement des côtes, ainsi, la station météorologique de Melun-Villaroche (la plus proche d'Ozouer-le-Voulgis) a relevé entre 1961 et 1990 les températures, voir les moyennes par mois ci-dessous données en degré Celsius[2].
Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre |
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3 | 4,2 | 6,7 | 9,6 | 13,3 | 16,4 | 18,5 | 18,2 | 15,6 | 11,7 | 6,6 | 3,8 |
Le système hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 13,99 km[10].
Les deux grands axes routiers sur la commune sont la route nationale 36 et la route départementale 319, les axes secondaires sont la route départementale 48 et les routes communales reliant les communes de proximité entre elles[11].
Transport routier
Les axes Ozouer-le-Voulgis – Rozay-en-Brie et Ozouer-le-Voulgis – Melun sont resectivement gérés par les lignes 34 et 37 de la compagnie Darche Gros.
Transport ferroviaire
Les gares les plus proches sont, par ordre croissant de distance : la gare de Verneuil-l'Étang, celle de Gretz-Armainvilliers et enfin celle de Tournan-en-Brie[7].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].
Ozouer-le-Voulgis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].
La commune compte 79 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[20] (source : le fichier Fantoir).
Les hameaux rattachés à la commune au nombre de quatre, la liste suivante les représente par ordre de distance à vol d'oiseau, croissante et approximative : Jamard (1,1 km), les Étards (1,9 km), la Goularderie (2,6 km), ainsi que la Chalotterie (3,5 km).
En 2018[21], le territoire de la commune se répartit[Note 4] en 57,2 % de terres arables, 31,8 % de forêts , 8,3 % de zones urbanisées et 2,7 % de milieux à végétation arbusive et/ou herbacée[Note 5],[10].
Occupation des sols d'Ozouer-le-Voulgis, mesures approximatives
La commune, par sa situation géographique rurale et son faible nombre d'habitants, est considérée comme un village. Ainsi, son territoire administratif est marqué par une très forte proportion de surfaces agricoles ou forestières, voir le diagramme ci-contre.
La surface construite se compose quasiment uniquement de pavillons individuels (presque aucun immeuble) et d'une zone industrielle. On n'y distingue aucune rue principale comme dans bon nombre de communes, bien que l'on puisse considérer comme centre-ville les places de la mairie et de l'église Saint-Martin.
En 2012, le nombre de logements dans la commune était de 711, ce nombre a augmenté de 53 depuis 2007 où il ne s'élevait qu'à 658. Parmi ces logements, on dénombre 92,6 % de maisons individuelles et 5,9 % seulement d'appartements. L'occupation des logements en 2012 est la suivante : on compte 91 % de résidences principales, 3,3 % de secondaires et 5,7 % de logements vacants. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement en 2012 s'éleve à 86,9 % , celle de locataires à 11 % et celle de logés gratuitement à 2,1 % .
Le style architectural général de la commune est traditionnel, on y observe des pavillons individuels accolés en centre-ville et entourés par un jardin dans la périphérie, de forme rectangulaire munis d'un toit à deux pentes en tuiles.
À l'origine, selon des sources locales, le bourg portait le nom d'Oratoire du chevalier du Voulgis. Celui-ci a évolué en deux parties :
L'appellation a donc traversé les états suivants : " Oratoire du chevalier du Voulgis " , puis " Oratoire du Voulgis " , par la suite " Oroir du Voulgis " , " Osoir-le-Voulgis "[22] , " Osouer-le-Voulgis " et enfin " Ozouer-le-Voulgis " , forme actuelle dont les premières écrits l'usant remontent au début du XIXe siècle[23].
Plusieurs seigneuries co-existaient ou se sont succédé à Ozouer-le-Voulgis. Par exemple les Célestins, dits les seigneurs temporels d'Ozouer[24] : le prieuré des Célestins, fondé en 1406 par le Grand-maître Jean de Montaigu de Marcoussis (comme dépendance du couvent des Célestins qu'il avait fondé en 1404 à Marcoussis ; le Grand-maître finit tragiquement, exécuté en ), devint le domaine des Marcoussis qu'acheta et habita le peintre David (voir plus bas : Personnalités liées à la commune) ; les Braque, puis les de L'Hospital depuis l'ancêtre Giani/Jean de Gallucio, du chef de sa femme Jeanne Braque de Soisy-aux-Loges (2e moitié du XIVe siècle) : cette famille avait aussi à proximité Vitry-Coubert à Guignes, dont le maréchal de Vitry prit le nom ; Jean de Longueil, conseiller au Parlement et commissaire aux enquêtes du Palais dans la 2e moitié du XVIIe siècle, au fief de la Grange-Neuve[25].
Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem étaient aussi propriétaire d'une seigneurie à Ozouer-le-Voulgis. Une grange avec les terres avait pour origine leur domaine. C'est Rely d'Ozouer, qui écuyer, cède, en , à Ithier de Nanteuil, prieur de France, son domaine[26]. À la suite de multiples améliorations, cette grange devient une ferme qui comptait une centaine d'arpents de terre[27].
Le commandeur avait les droits de haute, moyenne et basse justice sur la seigneurie ainsi qu'un droit de pêche dans la rivière[27].
La Compagnie des chemins de fer de l'Est met en service la station d'Ozouer lors de l'ouverture au service commercial, le [28], de la section de Nogent - Le Perreux à Nangis.
La date de fermeture de la gare au service ferroviaire de voyageurs reste inconnue, mais on peut situer celle-ci entre 1937 et 1975[29].
Le , Ozouer-le-Voulgis fusionne avec la commune de Courquetaine, voisines mais séparées physiquement : il en résulte Ozouer-Courquetaine. Cependant, la situation initiale est rétablie le .
Si Ozouer-Courquetaine avait perduré jusqu'à aujourd'hui, elle cumulerait 2 028 habitants, sur une surface de 19,12 km2[30]
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Fontenay-Trésigny est devenu le chef-lieu du canton de Fontenay-Trésigny[31] qui regroupe 33 communes et 49 804 habitants[32]. Le canton de Fontenay-Trésigny comprend les communes suivantes : Bernay-Vilbert, La Chapelle-Iger, Les Chapelles-Bourbon, Châtres, Chaumes-en-Brie, Coubert, Courpalay, Courquetaine, Crèvecœur-en-Brie, Dammartin-sur-Tigeaux, Évry-Grégy-sur-Yerre, Faremoutiers, Fontenay-Trésigny, Grisy-Suisnes, Guérard, La Houssaye-en-Brie, Limoges-Fourches, Lissy, Liverdy-en-Brie, Lumigny-Nesles-Ormeaux, Marles-en-Brie, Mortcerf, Neufmoutiers-en-Brie, Ozouer-le-Voulgis, Pécy, Le Plessis-Feu-Aussoux, Pommeuse, Presles-en-Brie, Rozay-en-Brie, Soignolles-en-Brie, Solers, Vaudoy-en-Brie, Voinsles. Le redécoupage a pris effet en , lors du renouvellement général des assemblées départementales.
Le canton de Fontenay-Trésigny se situe dans le département de Seine-et-Marne qui a pour commune chef-lieu la ville de Melun. Le canton de Fontenay-Trésigny est composé de communes appartenant aux arrondissements de Provins (17 communes), Melun (13 communes) et Meaux (3 communes). Ozouer-le-Voulgis appartient à l'arrondissement de Melun. Cet arrondissement de 10 anciens cantons et 91 communes comptait 349 580 habitants en 2012[33].
Ozouer-le-Voulgis appartenait jusqu'alors au canton de Tournan-en-Brie, qui comprenait 9 communes et comptait 26 830 habitants en 2012[34].
Longtemps marquée par les rapports sociaux découlant de la propriété foncière, la Seine-et-Marne est, de manière générale, un département de tradition plutôt conservatrice, même si elle a été rapidement, sous la Troisième République, gagnée aux idées républicaines. Cette tradition conservatrice se manifeste notamment dans les arrondissements ruraux de Seine-et-Marne, où sont régulièrement élus des candidats issus des partis de droite.
Lors des élections départementales de 2015, Jean-Jacques Barbaux (maire de Neufmoutiers-en-Brie et conseiller général sortant du canton de Rozay-en-Brie) et Daisy Luczak (maire de Courquetaine), binôme UMP, ont été élus conseillers départementaux au second tour pour le canton de Fontenay-Trésigny[35]. Jean-Jacques Barbaux a été ensuite élu président du conseil départemental de Seine-et-Marne[36].
Le député de la neuvième circonscription de Seine-et-Marne est Guy Geoffroy, UMP, depuis 2012.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
/1879 | Jules-Victor Courtaud | Huissier en retraite | ||
1953 | ? | Guy Beaufils | DVD | Industriel |
1989 | mars 2014 | Guy Bossard | SE | Cadre informatique |
mars 2014 | En cours | Nicolas Guillen | SE | Directeur technique |
Ozouer-le-Voulgis relève du tribunal d'instance de Melun, du tribunal de grande instance de Melun, de la cour d'appel de Paris, du tribunal pour enfants de Melun, du conseil de prud'hommes de Melun, du tribunal de commerce de Melun, du tribunal administratif de Melun et de la cour administrative d'appel de Paris
Ozouer-le-Voulgis fait partie depuis le de la communauté de communes des Gués de l'Yerres, qui comprend les 9 communes de Coubert, Courquetaine, Évry-Grégy-sur-Yerre, Limoges-Fourches, Lissy, Soignolles-en-Brie, Solers, Ozouer-le-Voulgis et Grisy-Suisnes, ville où la mairie joue le rôle de siège pour l'intercommunalité et dont le maire, Jean-Marc Chanussot est également l'actuel président de la communauté.
La commune d'Ozouer-le-Voulgis n'entretient aucune relation de jumelage, ni avec un autre village, ni avec une ville.
Les déchets sont gérés par l'entreprise SIETOM, qui impose des consignes de tri sélectif : chaque foyer dispose ainsi d'une poubelle de couleur jaune réservée aux bouteilles et flaconnages en plastique et d'une autre verte prévue pour les bouteilles, pots, bocaux en verre. La commune et le hameau des Étards disposent de containers accueillant les papiers, journaux et magazines.
La mairie encourage les Ozoueriens à prendre des mesures individuelles de développement durable, tel l'utilisation d'un composteur pour valoriser les déchets verts ou l'achat de poule dans le but de consommer les restes alimentaires.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2019, la commune comptait 1 921 habitants[Note 6], en augmentation de 4,57 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
750 | 851 | 800 | 820 | 889 | 845 | 872 | 910 | 823 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
856 | 882 | 835 | 794 | 874 | 943 | 939 | 967 | 861 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
867 | 784 | 804 | 767 | 803 | 839 | 892 | 884 | 962 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
999 | 887 | 1 013 | 1 112 | 1 286 | 1 544 | 1 602 | 1 644 | 1 816 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 848 | 1 921 | - | - | - | - | - | - | - |
Ozouer-le-Voulgis dispose d'une école publique maternelle et élémentaire. Les élèves souhaitant poursuivre leurs études à proximité pourront rejoindre le collège public Charles-Peguy de Verneuil-l'Étang, puis le lycée Simone-Signoret à Vaux-le-Pénil.
L'établissement de santé public le plus proche est le centre hospitalier Marc-Jacquet, 2 rue Fréteau-de-Peny 77000 Melun, 01 64 71 60 00.
Les établissements privés à proximité sont les suivants, par ordre croissant de distance : la clinique de Tournan, à Tournan-en-Brie, l'hôpital privé Claude-Galien à Quincy-sous-Sénart et enfin la clinique Saint-Jean-l’Ermitage à Melun[41].
En 2011, pour les 649 ménages de la commune, le revenu fiscal médian annuel par ménage s'élevait à 48 456 €[30].
Parmi la population, on compte 79,9 d'actifs (entre 15 et 64 ans) dont 7,4 % de chômeurs[30]
La commune compte 110 établissements actifs à la date du les découpages suivants exposés dans le diagramme ci-dessous.
Découpage des entreprises d'Ozouer-le-Voulgis par secteur d'activité
On peut trouver de plus amples renseignements au sujet du nom des entreprises en question sur le site de la mairie.
Le centre-ville d'Ozouer-le-Voulgis comprend, disposés en arc de cercle devant l'église Saint-Martin, une supérette indépendante, une boulangerie artisanale et un café-brasserie (fermé), mais dont un projet de réouverture est en cours de réalisation. Plus loin, à proximité de la mairie se situe un salon de coiffure mixte[7].
Il se tient dans la commune un marché hebdomadaire, sur la place de l'Église : le vendredi matin, un marchand de fruits et légumes, un charcutier-traiteur[41].
Église Saint Martin - période : 1530-1540 ; site protégé et classé monument historique[41]. L'édifice de style Renaissance a été édifié vers 1530-1540 et restauré vers 1727. Matériaux : grès local et meulière, chênes de la forêt voisine. Buffet d'orgue XVIIIe s, retable du maître autel avec toile de Dumesnil. Très beaux fonts baptismaux de 1731. Deux chapelles latérales avec retables et tableaux.
L'actuel lavoir d'Ozouer-le-Voulgis fut construit aux environs des années 1848. Un plan d'architecte présenté par MF BUVAL, daté du , a été approuvé par le conseil municipal du [41]. De nos jours ce lavoir est quasiment à l'identique à ce qu'il était lors de son édification : il se présente en un bâtiment adossé à un mur, ouvert sur trois faces par des arcades de brique sur pilier de pierre et couvert d'un toit en charpente à trois pentes douces[42].
La commune possède une bibliothèque municipale entièrement animée par des bénévoles ; celle-ci contient 5 000 ouvrages dont la moitié est prêtée par la médiathèque départementale, elle-même riche de 400 000 ouvrages. La bibliothèque sert par extension de lieu d'animations culturelles telles des expositions, lectures de contes ou ateliers à thèmes[41].
Le village a séduit au XIXe siècle, le peintre néoclassique Jacques-Louis David[41]. David à qui l'on doit Marat assassiné ou encore Le Serment du Jeu de Paume connaissait bien le canton. Il séjournait fréquemment dans la propriété de son beau-frère Pierre Sériziat (dont la femme Emilie Pécoul était la sœur de l'épouse de David, Marguerite-Charlotte Pécoul), à la ferme de Saint-Ouen, à Favières, au nord de Tournan.
Il s'y était retiré après sa première incarcération en 1794 après la chute de Robespierre. C'est de Favières qu'il écrit une lettre dans laquelle il confie « Je mène une vie qui me plaît beaucoup, je suis au milieu de la nature, employé aux travaux de la campagne et de mon art ». C'est à Favières encore qu'il est arrêté pour la deuxième fois au printemps 1795. Amnistié en automne, il reprend ses pinceaux et entreprend l'élaboration des Sabines. Avec les 65 000 francs que lui rapporte l'exposition de cette œuvre, il achète la ferme des Marcoussis, ancien prieuré des Célestins à Ozouer-le-Voulgis (voir plus haut : Histoire). Il y a fréquemment séjourné sous l'Empire.
C'est là qu'il aurait conçu Le Sacre de Napoléon. La chute de l'Empire le contraint à s'exiler à Bruxelles et il ne reverra jamais sa propriété d'Ozouer qui reviendra en héritage à sa fille, Émilie Meunier.
La rue Jacques-Louis-David porte aujourd'hui le nom de cet artiste-peintre ayant résidé dans la commune.
La dame Jude de Cresne, dans son testament, aurait offert en 1206 au village l'actuel bois communal d'Ozouer-le-Voulgis, qui s'étend au nord-est sur une surface d'environ 2,3 km2.
Ce don fit polémique en 1600 lorsque les seigneurs de Maurevert (de la famille de Louviers, à laquelle appartenait Charles de Louviers) revendiquèrent la propriété du bois et attaquèrent la commune en justice à plusieurs reprises.
La rue Jude-de-Cresne à Ozouer-le-Voulgis porte aujourd'hui le nom de cette bienfaitrice pour la commune[43].
À la suite d'un concours lancé par la mairie d'Ozouer-le-Vougis elle-même, le , un jury a délibéré et tiré trois logotypes parmi les quatorze présentés, pour les soumettre au vote des ozoueriens jusqu'au . Le logo suivant a été choisi et adopté pour figurer sur les courriers et autres documents de la mairie
La commune a adopté la devise " Redynamisons notre village " exposée sur son site internet. Ces mots font référence à la récente reprise d'activité de la boulangerie, au projet de réouverture du café-brasserie et à la recrudescence d'activités proposées par la mairie, dans l'objectif d'éviter une " mort " de la commune, c'est-à-dire un avenir de simple zone résidentielle sans intérêt.
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