Évry-Grégy-sur-Yerre[1], parfois écrit Évry-Grégy-sur-Yerres[2], est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
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Évry-Grégy-sur-Yerres redirige ici.
Évry-Grégy-sur-Yerre | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Melun |
Intercommunalité | Communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux |
Maire Mandat |
Daniel Poirier 2020-2026 |
Code postal | 77166 |
Code commune | 77175 |
Démographie | |
Gentilé | Évryciens |
Population municipale |
3 025 hab. (2019 ![]() |
Densité | 158 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 39′ 06″ nord, 2° 37′ 54″ est |
Altitude | 91 m Min. 50 m Max. 97 m |
Superficie | 19,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Évry-Grégy-sur-Yerre (ville isolée) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fontenay-Trésigny |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-evry-gregy.fr |
modifier ![]() |
Évry-Grégy-sur-Yerre est à environ 5,4 km par la route[3],[Note 1] au sud-est de Brie-Comte-Robert.
Brie-Comte-Robert | Grisy-Suisnes | |
Combs-la-Ville | ![]() |
Soignolles-en-Brie |
Moissy-Cramayel | Réau | Limoges-Fourches |
L'altitude de la commune varie de 50 mètres à 97 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 91 mètres d'altitude (mairie)[4]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[5].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 14,66 km[14].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[15].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[16]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[17].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,1 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[18].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[19]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[18]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[20]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orly-Athis-Mons, qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[21], où la température moyenne annuelle évolue de 11,3 °C pour la période 1971-2000[22], à 11,7 °C pour 1981-2010[23], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[24].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal d'Évry-Grégy-sur-Yerre comprend une ZNIEFF de type 2[Note 3],[25],[Carte 1], la « Basse vallée de l'Yerres » (669,56 ha), couvrant 15 communes dont 3 en Seine-et-Marne, 8 dans l'Essonne et 4 dans le Val-de-Marne[26].
Évry-Grégy-sur-Yerre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[27],[28],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Évry-Grégy-sur-Yerre, une unité urbaine monocommunale[30] de 3 025 habitants en 2019, constituant une ville isolée[31],[32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[33],[34].
La commune compte 115 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[35] (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,8% ), forêts (11,5% ), zones urbanisées (8,7 %)[36].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[37],[38],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[39]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 046 dont 95,3 % de maisons et 4,2 % d'appartements[Note 7].
Parmi ces logements, 94,1 % étaient des résidences principales, 2,1 % des résidences secondaires et 3,8 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 88 % contre 10 % de locataires[40] dont, 0,9 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 2 % logés gratuitement.
La commune résulte de la fusion, en 1972, entre Évry-les-Châteaux et Grégy-sur-Yerre[41].
Évry est mentionné sous les formes Everi en 1199[42] ; Everiacum en 1224[43] ; Esvriacum in Bria en 1242[44] ; Everiacum in Bria en 1259[45] ; Evri Castri en 1285 ; Evri au XIIIe siècle[46] ; Every en 1384[47] ; Every en Brie en 1385[48] ; Esviry en 1385[49] ; La seigneurie d'Evry les Chateaux en 1453[50] ; Averi au XVe siècle[51] ; Esvry en Brye en 1569[52] ; Evry la Montagne en 1793[53].
Grégy est mentionné sous les formes Gregi en 1204[54] ; Gragiacum en 1206[55] ; Gragi au XIIIe siècle[56] ; Grigiacum en 1258[57] ; Gragis en 1305[58] ; Ecclesia de Gregiaco en 1525[59] ; Gregy en Brie en 1668[60] ; Graigy en 1672[61] ; Greigy en 1673[61] ; Graigy en Brie en 1673[60],[62].
L'Yerres (prononcé [ jɛʁ]) est une rivière, affluent de la rive droite de la Seine, qui traverse la campagne et quelques villes.
Au cours de la Révolution française, la commune d'Évry-les-Châteaux porte le nom d'Évry-la-Montagne. Évry-les-Châteaux et Grégy-sur-Yerres fusionnèrent pour donner naissance à Évry-Grégy-sur-Yerre.
Évry-Grégy-sur-Yerre appartient au canton de Fontenay-Trésigny et à l'arrondissement de Melun. La commune appartenait auparavant au canton de Brie-Comte-Robert.
Depuis la fusion des communes d'Évry-les-Châteaux et de Grégy-sur-Yerres en 1972, cinq maires se sont succédé :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
février 1973 | mars 1989 | Louis Coire | ||
mars 1989 | mai 1991 | Alain Delamarre | ||
mai 1991 | mars 2001 | Anne-Marie Bricout | Institutrice puis directrice d'école Chevalier de la Légion d'honneur (2000) | |
mars 2001 | avril 2016 (démission) |
Pierre Pluton | UMP | Fonctionnaire Vice-président de la CC des Gués de l'Yerres |
juin 2016 | En cours | Daniel Poirier[64] | LR | Retraité 10e vice-président de la CC Brie des Rivières et Châteaux Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Le , au plus fort de la crue européenne de 2016, en tentant de traverser sur un cheval l'Yerres qui a débordé de son lit et inondé un champ sur la commune d'Évry-Grégy-sur-Yerre, un homme de 74 ans trouve la mort par noyade après une chute, alors que sa monture survit[65].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [66],[67].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune d'Évry-Grégy-sur-Yerre est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) pour la collecte, le transport et la dépollution[68],[69],[70].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[71]. La communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[68],[72].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [68],[73].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[75].
En 2019, la commune comptait 3 025 habitants[Note 9], en augmentation de 16,89 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
490 | 633 | 654 | 597 | 656 | 673 | 636 | 638 | 640 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
605 | 603 | 586 | 536 | 597 | 550 | 544 | 562 | 549 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
526 | 496 | 532 | 517 | 519 | 589 | 526 | 512 | 613 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
584 | 559 | 805 | 1 605 | 1 830 | 2 041 | 2 232 | 2 262 | 2 572 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 866 | 3 025 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2019, le nombre de ménages fiscaux[Note 10] de la commune était de 1 094 (dont 81 % imposés), représentant 3 233 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 580 euros[77], le 1er décile[Note 11] étant de 17 830 euros avec un rapport interdécile de 2,5[Note 12].
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 525, occupant 1 394 actifs résidants (dont 13,2 % dans la commune de résidence et 86,8 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 74,6 % contre un taux de chômage de 5 %. Les 20,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,8 % de retraités ou préretraités et 4 % pour les autres inactifs[78].
Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 197 dont 6 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 35 dans la construction, 57 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 5 dans l’Information et communication, 9 dans les activités financières et d'assurance, 7 dans les activités immobilières, 44 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 21 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 13 étaient relatifs aux autres activités de services[79].
La commune abrite le siège social de SAS Institute France, leader des solutions de data mining.
En 2020, 46 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 41 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[80].
Évry-Grégy-sur-Yerre est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 13] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[81].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[82]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 16 en 1988 à 6 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 64 ha en 1988 à 146 ha en 2010[81]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Évry-Grégy-sur-Yerre, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[81],[Note 14] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 16 | 9 | 6 |
Travail (UTA) | 31 | 16 | 10 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 019 | 1 188 | 874 |
Cultures[83] | |||
Terres labourables (ha) | 1 001 | 1 185 | 872 |
Céréales (ha) | 579 | 728 | 532 |
dont blé tendre (ha) | 384 | 587 | 406 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 150 | s | s |
Tournesol (ha) | s | s | |
Colza et navette (ha) | 92 | s | 109 |
Élevage[81] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 15]) | 192 | 30 | 0 |
La commune compte quatre monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[84] :
Le château[85] en brique et en pierre du XVIe siècle est entouré d'un parc ; il contient une église et un colombier. Le domaine est privé.
Les plus anciens monuments qui font mention d'Évry l'appellent Everiacum sans que l'on puisse donner une étymologie satisfaisante de ce nom. Il est écrit dans les actes publics du XVIe siècle Esury ou Esvry. On l'appelait encore en 1692 Esvry ou Esury ; en Brie, il ne porta pour la première fois le titre d'Évry-les-Châteaux qu'en 1701.
L'église d'Évry existait dès la fin du XIIe siècle ou au plus tard au commencement du XIIIe ; du moins certaines parties sont-elles de cette époque comme le chœur et la tour ; le reste est plus moderne.
Grégy, alias Gragy, Gratiacum, Graiacum, autrefois paroisse du doyenné du Vieux-Corbeil. On a fait venir le nom de Grégy de celui d'un romain nommé Gratus, d'où l'on prétend que l'on a fait Grajacum, puis Graji ; mais on ne doit point donner à ces étymologies forcées plus d'importance qu'elles n'en méritent. Il est mention de Grégy dans le pouillé du diocèse de Paris du XIIIe siècle, et une lettre de Thibault, évêque de Paris, de l'an 1150, confirme au prieuré de Saint-Martin la dîme de ce lieu.
Du temps de Philippe de Valois vivait un Jean, seigneur de Grégy.
Le village de Grégy est situé à l'extrémité occidentale d'une plaine, sur une sorte de promontoire formé par la rivière d'Yerres et par le petit ruisseau de Cornillot qui vient de Brie-Comte-Robert se jeter dans l'Yerres à cet endroit, à côté de la route royale de Paris à Genève par Melun, à trois lieues nord de cette dernière ville, à une petite lieue sud de Brie-Comte-Robert. Sa population est de cent-trente habitants ; son territoire est en terres labourables, en prairies et en vignes. Grégy est sur une petite éminence, dont le bas est arrosé d'un côté par la rivière d'Yerres, dans les saisons où elle coulait dessus terre comme par-dessous, et l'autre côté par le ruisseau de Cornillot, qui vient de Brie-Comte-Robert, et qui dans cet endroit se décharge dans le lit de la rivière d'Yerres ; c'est ce qui fait qu'il y a deux ponts au-dessous de ce village. Il y a beaucoup de vignes sur cette paroisse, à la faveur des coteaux différents. La pierre à bâtir n'y est pas rare. Saint-Pierre était le patron de l'église de ce lieu, laquelle pouvait avoir trois à quatre cents ans de bâtisse, et n'avait rien de remarquable que quelques inscriptions. Le portail était supporté vers le midi par une tour carrée qui subsiste encore. La plus ancienne tombe placée à l'entrée du chœur était gravée en lettres gothiques capitales ; elle venait sans doute de l'ancienne église, car, à la manière dont elle était taillée, étant plus étroite au pied que vers la tête, elle devait être de la fin du XIIIe siècle, ou du commencement du suivant.
Thomas Solivéres : comédien français[réf. nécessaire].
![]() |
Écartelé: au premier et au quatrième d'or au lévrier rampant de gueules et à la bordure crénelée de sable, au deuxième et au troisième d'argent à la tête de Maure tortillée du champ. |
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