La commune appartient à la ville nouvelle de Sénart.
Géographie
Localisation
Combs-la-Ville est une commune située dans le département de Seine-et-Marne faisant partie de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart. La ville est située à 28 km au sud-est de Paris et à un peu plus de 16 km au nord de Melun, préfecture du département. Limitrophe du département de l'Essonne, elle est localisée entre la forêt de Sénart à l'ouest, la rivière de l'Yerres au nord et le plateau de Brie à l'est et au sud. Elle est traversée dans sa partie sud par la nationale 104 appelée «la Francilienne».
le fossé 01 des Quincarnelles, 1,21 km[8], affluents du fossé 01 du Bois Labrune;
le canal 01 de la Commune de Soisy-sur-Seine, 4,32 km[9], qui conflue avec le fossé Daniel;
le canal 01 de la Commune de Quincy-sous-Sénart, 1,94 km[10].
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,46 km[11].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles: le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[12].
La commune fait partie du SAGE «Yerres», approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont: le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[13]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de «structure porteuse»[14].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000
- Moyenne annuelle de température: 11,3 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C: 2,7 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,2 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 1]: 15,5 °C
- Cumuls annuels de précipitation: 671 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier: 1,5 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet: 3,9 j
La commune bénéficie d’un «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[15]. Il est caractérisé par une pluviométrie répartie tout au long de l'année et des températures généralement modérées.[16]
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[15]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[17], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour 1981-2010[18] à 11,6°C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et biodiversité
Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Combs-la-Ville comprend deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[20]:
la «Basse vallée de l'Yerres» (669,56ha), couvrant 15 communes dont 3 en Seine-et-Marne, 8 dans l'Essonne et 4 dans le Val-de-Marne[21];
la «Forêt de Senart» (3 563,72ha), couvrant 11 communes dont 1 en Seine-et-Marne et 10 dans l'Essonne[22].
Urbanisme
Typologie
Combs-la-Ville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[23],[24],[25].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[26] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[27],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29],[30].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 81 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[31].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (46,3% ), zones urbanisées (29,8% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,1% ), forêts (7,9% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (3% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8%)[32].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[33],[34],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Sénartdont l'étude a été engagée en 2013, portée par le syndicat Mixte de Sénart Val de Seine (SYMSEVAS)[35].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[36]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 9 197 dont 54,4% de maisons et 44,6% d’appartements.
Parmi ces logements, 92,9% étaient des résidences principales, 0,6% des résidences secondaires et 6,6% des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 64,9% contre 34% de locataires[37], dont 17,4% de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et 1,2% logés gratuitement.
Voies de communication et transports
Voies routières
En venant de Paris:
autoroute A4 puis RN 104 (La Francilienne) direction Melun-Sénart, sortie no24 (Combs-la-Ville);
autoroute A6 jusqu'à Évry puis RN 104 (La Francilienne), sortie no25 (Lieusaint);
RN 6 puis autoroute A5, puis première sortie RN 104 (La Francilienne) direction Marne-la-Vallée, puis sortie no24 (Combs-la-Ville).
En venant de province:
autoroute A4 puis RN 104 (La Francilienne) direction Melun-Sénart, sortie no24 (Combs-la-Ville);
autoroute A6 jusqu'à Évry puis RN 104 (La Francilienne), sortie no25 (Lieusaint);
Le nom de la localité est mentionné sous la forme «Villa cognominata Cumbis in pago Parisiaco» en 576[38] et 655[39]; In Cumbis au IXesiècle[40]; «Villa Cumbis in territorio Briacensi sita» en 1061[41]; Villa que Cons vocatur en 1153[42]; Cuns en 1197[43]; Cons en 1198[44]; Parrochia de Comis[45] et Combs en 1216[46]; Consvilla en 1228[47]; Parrochia de Combisvilla en 1235[48]; G. de Cumbisvilla en 1237[49]; Coms en 1272[50]; Quons, Quoons la ville en 1319[51]; Cons la ville[52], Cuons la ville[53] et Coignevilla en 1331[54]; Conz la ville en 1340[55]; Conbisvilla en 1356[56]; Combz la ville en 1405[57]; Conlaville en 1409[47]; Camps la ville en Brye en 1673[58]; Comblaville en 1770[59],[60].
Combs-la-Ville est formé sur le radical celtique Cumba, passé au roman et au français dialectal, combe qui désigne une vallée[61].
Histoire
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En 636, le roi Dagobert lègue sa terre de Combs (cumbis) à l’abbaye de Saint-Vincent[réf.nécessaire], qui se nommera plus tard Saint-Germain-des-Prés.
En 1783, le comte de Provence, frère puîné du roi Louis XVI et futur roi Louis XVIII, est propriétaire de Combs-la-Ville[réf.nécessaire].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1793 à 1991 du canton de Brie-Comte-Robert, année où elle devient le chef-lieu du canton de Combs-la-Ville[62]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 4 à 5 communes.
Intercommunalité
Combs-la-Ville est l'une des communes qui composent la ville nouvelle de Melun-Sénart, administrée par deux «syndicats communautaires d'aménagement» (SCA) de la ville nouvelle de Sénart, le Grand-Melun et Sénart-Villeneuve.
Le le SAN prend l'appellation de syndicat d'agglomération nouvelle de Sénart-Ville Nouvelle en retirant Melun de son nom. Le , le SAN est transformée en communauté d'agglomération[63], dont était membre la ville.
Cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines afin de former, le , la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, dont est désormais membre Combs-la-Ville.
Tendances politiques et résultats
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Les élections municipales 2001 et 2008 ont vu les listes conduites par le candidat UMP Guy Geoffroy l'emporter de façon modérée au premier tour avec respectivement 54,57% et 51,13% des voix des votants[64]. Quant à l'élection de 2014, la victoire fut bien plus nette avec 69,85% des voix des votants, contre la liste de Philippe Sainsard (PS): 30,14%, avec un taux de participation de 54,65%[64]. Cette élection a donc suivi la tendance nationale de 2014 à voter plus à droite que précédemment, notamment du fait de l'impopularité du gouvernement PS mené par François Hollande auprès de la population française.
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne.
Liste des maires
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Proviseur de lycée Député de Seine-et-Marne (9ecirc.) (2002 → 2017) Conseiller général du canton de Combs-la-Ville (1992 → 1998) Vice-président du conseil général de Seine-et-Marne (1994 → 1998) Réélu en 2001, 2008, 2014 et 2020[68],[69]
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[70].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [73],[74].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Combs-la-Ville est assurée par le syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP) pour le transport et la dépollution[75],[76],[77].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[78]. La communauté d'agglomération Marne et Gondoire (CAMG) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[75],[79].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [75],[80],[81].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[82],[Note 7]
En 2019, la commune comptait 21 627 habitants[Note 8], en diminution de 2,08% par rapport à 2013 (Seine-et-Marne: +4,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
500
540
512
507
500
493
494
540
609
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
610
789
749
705
676
807
881
909
1 067
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 138
1 156
1 394
1 538
1 797
2 039
2 386
2 482
2 833
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
4 692
6 192
11 093
13 759
19 973
20 953
21 603
21 908
22 212
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
21 627
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[83].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Le , le Premier ministre français Dominique de Villepin est officiellement venu inaugurer la nouvelle mairie de Combs-la-Ville, en présence du député-maire de Combs-la-Ville Guy Geoffroy.
Économie
Commerce
La commune se retrouve confrontée à de nombreuses grosses structures commerciales tout autour. Le centre commercial Carré Sénart n'est pas loin au sud, et il concentre nombre de commerces (tels que Carrefour, Célio, Desigual ou encore Darty) qui auraient pu s'implanter en son absence dans le centre de Combs-la-Ville. Enfin, il existe une forte évasion commerciale vers le centre commercial Val d'Yerres 2 de Boussy-Saint-Antoine, dans l'Essonne, qui par sa situation sert de lieu d'achats pour nombre d'habitants des environs.
Enfin, l'explosion, quoique ralentie et en légère régression depuis 2007, du nombre d'administrés à Combs-la-Ville depuis les années 1990 explique le manque de commerces, car la ville n'a jamais été très commerçante auparavant étant trop petite en nombre d'habitants.
La municipalité tente de redonner vie à l'hypercentre avec la finalisation récente de la place de l'An 2000 qui devrait redorer légèrement le commerce de centre-ville de la commune.
Un restaurant McDonald's est implanté depuis le , vers la sortie sud de la commune.
Secteurs d'activité
Agriculture
Combs-la-Ville est dans la petite région agricole dénommée la «Brie française», (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[84].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30% du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[85]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 93ha en 1988 à 137ha en 2010[84].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Combs-la-Ville, observées sur une période de 22 ans:
Évolution de l’agriculture à Combs-la-Ville entre 1988 et 2010.
Église Saint-Vincent (reconstruite au début du XXesiècle avec conservation d'un clocher carrée ainsi que de bases et chapiteaux de piliers fin XIIesiècle/début XIIIesiècle[87].)
Maison communautaire des Musulmans.
Synagogue et centre communautaire de culture juifs.
Espaces verts
Parc Arthur-Chaussy.
Forêt de Sénart.
Promenades le long de la rivière l'Yerres.
Parc Central.
Bois l'évêque.
Site de la Couture
Patrimoine culturel
La Coupole, œuvre de l'architecte Jean Nouvel[88], est un lieu multiculturel qui inclut une médiathèque, un cinéma, une salle de musique, une salle de danse comme des espaces de réunion et de restauration.[89]
La Maison des Jeunes et de la Culture permet la pratique de la musique (tam-tam, rap, rock...), et accueille également un club d'aquariophilie.
Personnalités liées à la commune
Au XVIIIesiècle, quatre filles de Jean Jouvenet (1644-1717), peintre ordinaire du roi, séjournent régulièrement à Combs-la-Ville, dans une maison de campagne ayant appartenu à la famille Lordelot. L'une se marie dans cette paroisse, les trois autres y décèdent[90].
Elisabeth-Anne Jouvenet (1684[91]-?) épouse le 9 novembre 1712 en l'église paroissiale Saint-Vincent de Combs Bernard-Claude Lordelot (v. 1677-?), avocat au parlement, 35 ans, fils de Benigne Lordelot, également avocat au parlement. Jouvenet père, Mlles Marie-Anne, Marie-Magdelaine et Catherine Jouvenet, sœurs de l'épousée assistent à la cérémonie. Ces dernières, non mariées, sont régulièrement accueillies dans l'ancienne maison de campagne des parents Lordelot qui échoit successivement à leur fils Bernard-Claude Lordelot (en 1720) et à sa veuve (vers 1738?). Les trois sœurs de celle-ci y décèdent et sont inhumées à Combs-la-Ville dans la nef de l'église Saint-Vincent[90];
Marie-Anne Jouvenet (1681[91]-1740[90]), «fille majeure», inhumée le 22 octobre 1740 (morte la veille).
Marie-Magdelaine (1682[91]-1746[90]), «damoiselle», inhumée le 26 octobre 1746 (morte la veille).
Catherine Jouvenet (?-1750[90]), «fille de défunt Jean-Jouvenet», inhumée le 23 novembre 1750 (morte l'avant-veille). Jean II Restout[92] (1692-1768), leur cousin germain, peintre ordinaire du roi, assiste aux funérailles de Marie-Anne et de Marie-Magdelaine Jouvenet[90].
Victor Cherbuliez (1829-1899), romancier, auteur dramatique, essayiste et critique littéraire, mort dans la commune.
Adolphe Paban (1839-XXe), littérateur, est né dans la commune.
Gustave Caillebotte (1848-1894), peintre impressionniste, vient souvent à la propriété Caillebotte à Yerres, à partir de 1872 jusqu'en 1879, puiser son inspiration sur les bords de la rivière du même nom. Il peint plus de 80 tableaux avec des vues de la région.
Laurent Tailhade (1854-1919), polémiste et poète, mort dans la commune.
René Lalique (1860-1945), achète en 1913 une verrerie installée dans la commune.
Helena Rubinstein (1870-1965), industrielle et fondatrice de la société du même nom, transforme en 1936 le moulin du Breuil, lieu historique de la commune, en résidence secondaire[93].
Christiane Spoturno-Coty (1904-2005), mécène et fille du parfumeur François Coty, achète en 1963 le moulin du Breuil.
Edmonde Charles-Roux (1920-2016), femme de lettres, commence en 1961 l'écriture de son premier roman Oublier Palerme au Moulin du Breuil, dans une des maisons prêtée par son amie Helena Rubinstein. L'ouvrage sera couronné par le Prix Goncourt en 1966 et fera l'objet d'un film réalisé par Francesco Rosi en 1989.
Bernard Tapie (1943-2021), homme d'affaires, locataire depuis 1999 du moulin du Breuil comme résidence secondaire, achète cette propriété en 2010 à travers une société anglaise.
Laurent Fignon (1960-2010), cycliste, a pris sa première licence au club de la commune.
Patricia Girard (1968), athlète, entraîne une équipe dans la commune depuis 2009.
Erwan Baynaud (1983), acteur, né dans la commune.
Chris Mavinga (1991), footballeur, a joué dans la commune de 1999 à 2004.
Sheila (1945), chanteuse, a vécu dans la commune pendant son enfance.
Héraldique
Les armes de la ville se blasonnent ainsi:
d’azur aux trois fleurs de lys d’or accompagnées, en abîme, d’un écusson cousu de sable aux trois besants d’argent, chaussé aussi d’or, au chef cousu de gueules chargé d’une couronne à l’antique d’or.
Photos
Vue sur une des rues principales de Combs-la-Ville.
La mairie de Combs-la-Ville.
L'ancienne mairie de Combs-la-Ville.
Le stade Alain-Mimoun à Combs-la-Ville.
Le moulin Lalique à Combs-la-Ville.
Voir aussi
Bibliographie
Histoire de Combs-La-Ville des origines à la Révolution (1995) de Joseph Perret édité par la ville de Combs-la-Ville
Histoire de Combs-La-Ville de la Révolution à l'an 2000 (2000) de Joseph Perret édité par la ville de Combs-la-Ville.
Le Patrimoine des communes de Seine-et-Marne, Flohic Éditions.
Évolution de Combs-la-ville, du fond des âges à nos jours, Hiltenbrand, Jackie, éditions Amatteis.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
«M. Alain Vivien renonce à son mandat de maire de Combs-la-Ville», Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
«Après la démission de M. Alain Vivien M. Claude Sapin (PS) est élu maire de Combs-la-Ville (Seine-et-Marne)», Le Monde, (lire en ligne, consulté le )«M. Claude Sapin (PS) – premier adjoint de M. Vivien de 1977 à 1983, puis maire de 1983 à 1989, alors que M. Vivien était devenu conseiller municipal de Melun, évincé enfin lors du retour de son prédécesseur à Combs-la-Ville en 1989 – l'a emporté au troisième tour de scrutin par vingt voix contre sept à M. Geoffroy (RPR), une à M. Minguet (div. d.) et quatre bulletins blancs».
Marc Pivois, «A Combs-la-Ville, les élections municipales démarrent au tribunal», Libération, (lire en ligne, consulté le ).
Julie Olagnol, «Municipales à Combs-la-Ville: qui pour affronter Guy Geoffroy?: Le maire sortant Les Républicains, élu en 1995, a pris pour co-listier John Samingo, investi par La République en marche. Face à Guy Geoffroy, il pourrait y avoir deux, une ou... zéro listes déposées d’ici le 27 février.», Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
Sylvain Deleuze, «Combs-la-Ville: Guy Geoffroy rempile pour son 5e mandat: Guy Geoffroy (LR) a été réélu lundi soir à la tête de la mairie de Combs-la-Ville lors la séance d’installation du conseil municipal», Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )«La liste conduite par le maire sortant avait été réélue dès le premier tour de l'élection municipale le 15 mars dernier avec 53,61 des suffrages exprimés. Philippe Sainsard (DVG), avec la liste Agissons pour Combs était arrivé en 2 e position avec 28,94% des voix tandis que Daniel Rousseau (DVG), avec la liste Combs, à gauche, écologique et citoyenne, fermait la marche avec 17,44% des suffrages».
Olivier Boissière, Jean Nouvel: Jean Nouvel, Emmanuel Cattani et Associés, Zurich, Éditions Artemis Verlag, (ISBN9783760881379, lire en ligne).
Théophile Lhuillier, Note relative à Jean Jouvenet et à ses filles, In: Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des départements, Treizième session, Plon, Paris, 1889, pp.448-453 (en ligne).
Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, Paris, Plon, 1872, pp.709-711 (en ligne).
Jean II Restout (1692-1768), neveu et filleul de Jean Jouvenet, orphelin de sa mère Magdeleine Jouvenet vers l'âge de 6 ans et de son père à 10 ans, a des liens forts avec la famille Jouvenet, au sein de laquelle il a été recueilli, élevé et éduqué avec ses cousins et cousines et où il a notamment bénéficié d'une solide formation de peintre auprès de son oncle. Dans le registre des inhumations de Combs-la-Ville, il est qualifié de «peintre ordinaire du Roy, professeur de son académie royale» (1740), de «peintre ordinaire du Roy, adjoint recteur de l’accadémie Royalle de peinture» (1746), «de la paroisse St-Germain l'Auxerrois à Paris, dans le cloître St-Nicolas du Louvre, rue Fromenteau» (1740, 1746).
Catherine Jazdzewski, Helena Rubinstein, éd. Assouline, 1999, p. 78.
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