Localisation de la commune de Réau dans le département de Seine-et-Marne.
La commune est située à environ 10,5 kilomètres au nord de Melun[Carte 1]. Réau fait partie de la 11ecirconscription de Seine-et-Marne. Ses habitants sont les Réaltais.
L'altitude de la commune varie de 82 mètres à 94 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 90 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Hydrographie
Carte des réseaux hydrographique et routier de Réau.
Le système hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés:
le ru de Balory, long de 12,19 km[4], affluent de la Seine;
le fossé 01 de la Justice aux Chiennes, 2,17 km[5], affluent du ru de Balory;
le ruisseau des Hauldres, 17,14 km[6], affluent de la Seine, y prend sa source;
le cours d'eau 01 de Saint-Julien, 1,00 km[7], et;
le fossé 01 des Pièces de Galande, 2,41 km[8], affluents du ruisseau des Hauldres.
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 6,11 km[9].
Climat
Réau, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[10],[11],[12].
Urbanisme
Typologie
Réau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 51 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[18] dont Villaroche, le Plessis-Picard, Ourdy, Galande (ferme), Eprunes (ferme). Source: le fichier Fantoir.
Occupation des sols
En 2018[19], le territoire de la commune se répartit[Note 4] en 77,3% de terres arables, 15,4% de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 4% de zones urbanisées, 2,7% de forêts et 0,6% de zones agricoles hétérogènes[Note 5],[9],[20].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 547 dont 76,8% de maisons et 18,6% d’appartements.
Parmi ces logements, 82% étaient des résidences principales, 2,4% des résidences secondaires et 15,5% des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 74,4% contre 23,2% de locataires[21] -[Note 6], dont 3,6% de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et, 2,4% logés gratuitement.
Voies de communication et transports
Voies de communication
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Transports
La gare la plus proche est celle de Savigny-le-Temple - Nandy, Elle est située sur la ligne D du RER.
Plusieurs lignes d’autobus desservent la commune:
les lignes 27, 51, 54, 55, 61B, 62C et CPSF du réseau de bus de Sénart.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Rodolium vers 1350 (Pouillé)[22]; Ruel en 1369[23]; La ville de Réau en 1384[24]; Riau en Brie en 1384[25]; Rayau en Brie en 1385[26]; Ruau en Brix au XIVesiècle[27]; La parroisse de Ruiau en 1416[28]; Réau en Brie en 1536[22]; Le fief de Réau en Gastinois en 1602[29]; Réaul en 1662[28]; Réaux en 1670[30]; Réau en Gâtinais en 1737[31]; Réau en Brie en 1791[32];
Réau: serait issu du latin regalis qui signifie «royal», avec le sens de «domaine royal», présentant une ancienne dépendance ayant fait partie du domaine royal. Une autre variante fait remonter les origines de Réau à un substrat gaulois généralement associé au toponyme Roto + Ialo «le passage de la plaine»[33].
Un vote est posé en 2009 au sein du conseil municipal pour choisir le gentilé des habitants de la commune, il est décidé qu'ils s'appelleront les Réaltais et les Réaltaises. Un tel vote n'a toutefois pas de valeur légale et un usage différent peut perdurer.
Histoire
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Réau était déjà mentionné au XIVesiècle sous le nom de Rodolium[1]. Au XIXesiècle, il existait encore des pièces de monnaie ou même des statuettes remontant à l'époque romaine.
Un météore qui avait été observé dans une grande partie de l'Angleterre et de la France éclata le entre Éprunes, lieu-dit de Réau, et Montereau-sur-le-Jard[34].
Directeur commercial Réélu pour le mandat 2020-2026
Jumelages
La commune est jumelée avec Dar El Barka (Mauritanie) depuis le [36].
Justice
Le centre pénitentiaire du sud-francilien (de 615 places) est ouvert depuis .
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2019, la commune comptait 1 919 habitants[Note 8], en augmentation de 8,11% par rapport à 2013 (Seine-et-Marne: +4,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
500
383
389
406
339
345
309
328
346
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
358
410
406
392
449
454
381
449
423
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
422
437
437
408
446
489
507
402
413
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
418
497
525
509
663
705
972
1 046
1 775
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 855
1 919
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 463, représentant 1 160 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 720 euros[41].
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 3 066, occupant 601 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 42,3% contre un taux de chômage de 3,9%.
Les 53,8% d’inactifs se répartissent de la façon suivante: 4,9% d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 2,4% de retraités ou préretraités et 46,5% pour les autres inactifs[42].
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 74 dont 5 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 15 dans la construction, 21 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 1 dans les activités financières et d'assurance, 3 dans les activités immobilières, 16 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 7 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 4 étaient relatifs aux autres activités de services[43].
En 2020, 18 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 13 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[44].
La Snecma, aujourd'hui Safran Aircraft Engines, et Hispano-Suiza se sont installés dans la commune dans les années 1950 (à cheval sur la commune de Montereau-sur-le-Jard); le musée Safran raconte l'histoire de cette société.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Julien et son clocher en bâtière.
Château du Plessis-Picard.
Église Saint-Julien: l'édifice est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Datant du XIIIesiècle, l'église abrite un bénitier carré frappé aux quatre coins d'une des lettres du nom du village, ainsi qu'une Vierge à l'Enfant très ancienne. La cloche est exceptionnelle dans le département: fondue en 1537, elle est ornée d'une série de médaillons rectangulaires très fins représentant, entre autres, le Christ, la Vierge et l'Enfant, saint Michel, saint Pierre et saint Nicolas.
Personnalités liées à la commune
George Sand, romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française[Note 9].
Voir aussi
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100%.
Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Le château du Plessis-Picard à Réau doit sa notoriété aux séjours qu'y fit l'écrivain George Sand
En 1822, à l’âge de 17 ans, alors que sa grand-mère vient de mourir et que sa mère souffre de graves troubles mentaux, la jeune Aurore Dupin est confiée à la garde de lointains amis de la famille, Angèle et Jacques Roëttiers, propriétaires du château du Plessis-Picard, qui abrite aujourd’hui une maison de retraite.
Elle y séjournera plusieurs mois et y rencontrera Casimir Dudevant, qu’elle épousera le . Jusqu’à leur séparation en 1836, les Dudevant continueront d’entretenir des relations régulières avec les Roëttiers. Ces derniers sont en quelque sorte devenus les parents adoptifs de la jeune femme. L’écrivain évoque longuement cet épisode de jeunesse dans Histoire de ma vie, 4epartie, in Œuvres autobiographiques, tome 2, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade: «Je croyais n’aimer que Nohant. Le Plessis s’empara de moi comme un Eden».
Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p.414.
Pouillés de Sens, p. 87.
Archives nationales, P 131, fol. 8 v°.
Archives nationales, P 131, fol. 13 v°.
Archives nationales, P 131, fol. 35 v°.
Obit. prov. Sens, I, p. 548.
Archives nationales, S 410.
Archives nationales, Q1 1404.
Archives nationales, Q1 1405.
Archives de la Seine-et-Marne, B 446.
Archives nationales, D xiv10, n° 72.
René Lepelley, «Les toponymes gaulois du passage de l'eau en Normandie: Rouen et les autres», Annales de Normandie, vol.56, no4, , p.451–461 (DOI10.3406/annor.2006.1591, lire en ligne, consulté le ).
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