Faremoutiers est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Faremoutiers | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie |
Maire Mandat |
Nicolas Caux 2020-2026 |
Code postal | 77515 |
Code commune | 77176 |
Démographie | |
Gentilé | Faremontais |
Population municipale |
2 944 hab. (2019 ![]() |
Densité | 269 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 03″ nord, 2° 59′ 49″ est |
Altitude | Min. 89 m Max. 132 m |
Superficie | 10,93 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Coulommiers (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fontenay-Trésigny |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | faremoutiers.org |
modifier ![]() |
Faremoutiers est située dans le centre du département de Seine-et-Marne, à environ 50 km à l'est de Paris.
Pommeuse | ||
La Celle-sur-Morin | ![]() |
Saint-Augustin |
Hautefeuille | Pézarches, Touquin |
Saints |
L'altitude de la commune varie de 89 mètres à 132 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 126 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,3 km[6].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7]. La commune fait partie de deux SAGE : « Yerres » et « Petit et Grand Morin ».
Le SAGE « Yerres » a été approuvé le . Il correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[9].
Le SAGE « Petit et Grand Morin » a été approuvé le . Il comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[10]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[11].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,7 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[14]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 32 km à vol d'oiseau[15], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[16] à 11,6 °C pour 1991-2020[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Faremoutiers comprend une ZNIEFF de type 2[Note 2],[18],[Carte 1], la « Forêt de Malvoisine » (994,15 ha), couvrant 5 communes du département[19].
Faremoutiers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Coulommiers, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[23] et 27 561 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[24],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].
La commune compte 43 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[28] (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,1 %), terres arables (37,5 %), zones urbanisées (11 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[29].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[30],[31],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT du Bassin de vie de Coulommiers, approuvé le et porté par le syndicat intercommunal d’étude et de programmation (SIEP) de Coulommiers[32].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[33]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 175 dont 82,3 % de maisons et 17,6 % d'appartements[Note 6].
Parmi ces logements, 88,9 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 75,9 % contre 22 % de locataires[34] dont, 4,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et, 2,1 % logés gratuitement.
La gare de Faremoutiers - Pommeuse se trouve sur la branche sud de la ligne du Transilien P (Paris → Coulommiers), entre les gares de Guérard - La Celle-sur-Morin et de Mouroux.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Monasterium Eboriacum, Locum Eboriacum in pago Briegio en 632[35] ; Evoriacae vel sanctae Farae monasterium au VIIe siècle[36] ; Ex Feramonasterio quod consistit in comitatu Melciano en 840[37] ; Coenobium Sanctae Farae virginis en 999 (Clarius)[38] ; Quod antiquitus Eboriacus vocabatur, nunc vero Farae monasterium en 1145[39] ; Farense monasterium en 1168[40] ; Pharemonasterium en 1183[41] ; Monasterium Sanctae Farae in Brigeso au XIIe siècle (Clarius)[38] ; In pago Meldensi predium quod antiquitus Eboriacus vocabatur, nunc vero Faremonasterium en 1210[42] ; Pharemonasterii ecclesia en 1212[43] ; Pharenmoutier en 1285[44] ; Fares monasterium en 1299[45] ; Farremoustier en 1455[46].
Son nom vient de Fare, nom d'une abbesse qui a fondé l'abbaye de Faremoutiers au VIIe siècle[38] et de Moustier signifiant monastère.
Siège d'un monastère double fondé vers 620 par sainte Fare (voir abbaye de Faremoutiers), l'endroit se nommait alors floriacum en latin.
Fare était la fille de Hagueric, qui accueillit saint Colomban à son arrivée à la cour de Théodoric II, et l'emmena dans le diocèse de Soissons où il rencontra la famille de saint Ouen[47], chef du conseil de Thibert roi d'Austrasie[48]. Dispersée à la Révolution, la communauté religieuse se reforma en 1931.
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Mont-l'Égalité[49].
La commune se trouve depuis 1951 dans l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne.
Chef-lieu du canton de Faremoutiers de 1793 à 1801, la commune fait partie de 1801 à 1951 du canton de Rozay-en-Brie, année où elle intègre le canton de Coulommiers[49]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au Fontenay-Trésigny.
La commune était membre fondatrice de la petite communauté de communes de la Brie des moulins créée en 1997.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité fusionne le au sein de la communauté de communes du Pays de Coulommiers.
Toutefois, celle-ci souhaitant elle-même sa fusion avec la communauté de communes du Pays fertois afin d'augmenter les ressources de cette la nouvelle structure, qui prendrait le statut de communauté d'agglomération et bénéficierait à ce titre de dotations plus élevées de l'État, tout en ayant une possibilité de négociation plus équilibrée avec Val d'Europe Agglomération et la communauté d'agglomération du pays de Meaux[50],[51].
Cette fusion intervient le et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
octobre 1944 | ? | Kléber Massoul | Nommé maire par arrêté préfectoral | |
mai 1945 | mars 1959 | Ernest Blondel | ||
mars 1959 | mars 1965 | Kléber Massoul[52] | Inspecteur au service financier d'Air France | |
mars 1965 | 1973 | Robert Martin | ||
1973 | juillet 1998[53] (démission) |
Julien Morin | RPR | Chef de travaux retraité Conseiller général de Coulommiers (1982 → 1998) Vice-président du conseil général de Seine-et-Marne (1994 → 1998) |
juillet 1998[54] | mars 2014 | Michel Commanay | RPR puis UMP | Technicien DDE |
mars 2014 | En cours (au 23 février 2016[55]) |
Nicolas Caux[56] | UMP-LR[57] | Directeur d'usine Vice-président de la CC de la Brie des Moulins (2014 → 2016) Vice-président de la CC du Pays de Coulommiers (2017) Vice-président de la CA Coulommiers Pays de Brie (2017 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026 |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [58],[59].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Faremoutiers est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [60],[61],[62].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[63]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR[60],[64].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[60],[65],[66].
Les habitants sont appelés les Faremontais[67].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[69].
En 2019, la commune comptait 2 944 habitants[Note 8], en augmentation de 17,15 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 200 | 960 | 1 058 | 974 | 1 018 | 968 | 930 | 930 | 972 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
879 | 976 | 963 | 882 | 860 | 889 | 923 | 843 | 852 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
868 | 895 | 868 | 851 | 903 | 840 | 861 | 876 | 904 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 028 | 1 088 | 1 248 | 1 461 | 1 849 | 2 287 | 2 386 | 2 402 | 2 496 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 822 | 2 944 | - | - | - | - | - | - | - |
Faremoutiers dépend[Quand ?] de la brigade territoriale autonome de la gendarmerie nationale de Mortcerf.
Faremoutiers dépend[Quand ?] du centre d'intervention et de secours de Faremoutiers.
En 2019, le nombre de ménages fiscaux[Note 9] de la commune était de 1 140 (dont 67 % imposés), représentant 3 002 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 990 euros[72], le 1er décile[Note 10] étant de 15 120 euros avec un rapport interdécile de 2,4[Note 11].
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 590, occupant 1 351 actifs résidants (dont 13,9 % dans la commune de résidence et 86,1 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,3 % contre un taux de chômage de 7 %. Les 21,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6 % de retraités ou préretraités et 5,2 % pour les autres inactifs[73].
Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 221 dont 14 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 46 dans la construction, 56 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 4 dans l’Information et communication, 10 dans les activités financières et d'assurance, 7 dans les activités immobilières, 36 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 24 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 24 étaient relatifs aux autres activités de services[74].
En 2020, 40 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 25 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[75].
Faremoutiers est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 12] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[76].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[77]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 42 ha en 1988 à 86 ha en 2010[76]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Faremoutiers, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[76],[Note 13] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 7 | 7 | 7 |
Travail (UTA) | 20 | 35 | 52 |
Surface agricole utilisée (ha) | 294 | 420 | 602 |
Cultures[78] | |||
Terres labourables (ha) | 274 | 407 | 588 |
Céréales (ha) | 175 | 251 | 395 |
dont blé tendre (ha) | 123 | 176 | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 25 | 26 | 93 |
Tournesol (ha) | s | s | s |
Colza et navette (ha) | 18 | 48 | 59 |
Élevage[76] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 14]) | 53 | 2 | 3 |
La commune compte six monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[79] :
![]() |
Blason | De gueules à trois épis de blé d’argent posés en pal et sautoir, au chef d’azur chargé d’une fleur de lys d’or accostée de deux crosses affronté du même. |
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Détails |
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