Mouroux (prononcé [mu.ˈʁu]) Écouter est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
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Mouroux | |
![]() La mairie. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie |
Maire Mandat |
Michel Saint-Martin 2020-2026 |
Code postal | 77120 |
Code commune | 77320 |
Démographie | |
Gentilé | Mourousiens |
Population municipale |
5 654 hab. (2019 ![]() |
Densité | 337 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 49′ 20″ nord, 3° 02′ 17″ est |
Altitude | Min. 63 m Max. 156 m |
Superficie | 16,77 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Coulommiers (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Coulommiers |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-mouroux.fr |
modifier ![]() |
La commune est située dans la vallée du Grand Morin à 4 km à l'ouest de Coulommiers.
Giremoutiers | Aulnoy | |
Pommeuse | ![]() |
Coulommiers |
Saint-Augustin | Beautheil-Saints |
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 9,69 km[5].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[6].
La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[7]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[8].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,6 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[11]. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1996 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[12]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,9 | 1,7 | 3,4 | 5,6 | 9,4 | 11,9 | 13,4 | 13,5 | 10,5 | 7,9 | 4,1 | 1,4 | 7 |
Température moyenne (°C) | 3,3 | 4,7 | 7,4 | 10,3 | 14,3 | 17,1 | 18,9 | 19,1 | 15,7 | 11,8 | 6,8 | 3,6 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,7 | 7,7 | 11,3 | 15 | 19,2 | 22,4 | 24,5 | 24,7 | 20,9 | 15,6 | 9,4 | 5,8 | 15,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,4 07.01.09 |
−11,8 04.02.12 |
−10,1 13.03.13 |
−3,9 08.04.03 |
0,4 24.05.13 |
3,3 04.06.01 |
6,1 04.07.08 |
4,7 26.08.18 |
2,3 25.09.02 |
−3,7 29.10.1997 |
−9,4 24.11.1998 |
−11,4 31.12.1996 |
−14,4 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,5 05.01.1999 |
18,8 24.02.21 |
24,8 31.03.21 |
28,5 20.04.18 |
31,2 28.05.17 |
36 27.06.11 |
41,1 25.07.19 |
38,9 12.08.03 |
34,2 15.09.20 |
27,8 01.10.11 |
22,1 07.11.15 |
16,4 07.12.00 |
41,1 2019 |
Précipitations (mm) | 56 | 58,4 | 53,3 | 53,3 | 60,5 | 51,3 | 68,3 | 65,8 | 48,5 | 68,3 | 70,4 | 76 | 730,1 |
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].
Mouroux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Coulommiers, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[19] et 27 561 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
La commune compte 182 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[24] dont Voisins, Boussois, Bois la Ville, les Chicotets, la Belle Idée, Montblu, Mitheuil, Coubertin, les Courrois, les Parrichets, Mont-Martin, les Aisances, Bois Guyot.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,8% ), forêts (22,2% ), zones urbanisées (17% ), prairies (6,1% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4% ), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[25].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[26],[27],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT du Bassin de vie de Coulommiers, approuvé le et porté par le syndicat intercommunal d’étude et de programmation (SIEP) de Coulommiers[28].
La commune disposait en 2019 d'une carte communale approuvée[29].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 2 261 dont 90,2 % de maisons et 9,7 % d'appartements[Note 5].
Parmi ces logements, 89,7 % étaient des résidences principales, 1,9 % des résidences secondaires et 8,4 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 82 % contre 16,6 % de locataires[30] dont, 2,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 1,4 % logés gratuitement.
Mouroux est traversée par la RD 934 (de Paris à Esternay).
La commune est desservie par la gare de Mouroux sur la branche sud de la ligne P du Transilien et par la ligne No 03B (Coulommiers – Meaux) du réseau de bus Brie et 2 Morin.
L'aérodrome de Coulommiers - Voisins est situé en partie sur la commune.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Morou en 1145[31] et en 1154[32] ; Moro en 1190[33] ; Morout en 1249[34] ; Morotum en 1353[35] ; Parochia Moronis au xve siècle[36] ; Mourou en 1528[37] ; Morou en 1684[38] ; Moru en 1684[39].
Du celtique mora, de l'ancien français morée (marécage, marais)[40].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1971 | mars 1977 | Raymond Rousselot | ||
mars 1977 | juin 1995 | Serge Laurent | PS | Conducteur de rotative |
juin 1995 | mars 2008 | Nicole Charpentier | RPR puis UMP | |
mars 2008 | mars 2014 | Élisabeth Escuyer | PS | Retraitée de l'enseignement |
mars 2014 | 5 février 2018[41] (décès) |
Joseph Allèbe | UMP-LR | Retraité de la fonction publique |
17 février 2018[42] | 2020 | Sylvie Tournoux | DVD | Retraitée, ancienne adjointe chargée du logement |
2020 | En cours | Michel Saint-Martin | DVG | Cadre |
Les données manquantes sont à compléter. |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [43],[44].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Mouroux est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte et[45],[46],[47].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[48]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[45],[49].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [45],[50],[51].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[53].
En 2019, la commune comptait 5 654 habitants[Note 7], en augmentation de 9,32 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 800 | 1 726 | 1 784 | 1 672 | 1 924 | 2 010 | 2 066 | 1 722 | 1 703 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 672 | 1 824 | 1 680 | 1 824 | 1 616 | 1 595 | 1 567 | 1 527 | 1 582 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 616 | 1 690 | 1 740 | 1 643 | 1 811 | 1 938 | 1 831 | 1 630 | 1 840 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 841 | 1 829 | 2 246 | 2 834 | 3 594 | 4 201 | 4 609 | 4 671 | 5 104 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 491 | 5 654 | - | - | - | - | - | - | - |
La ville de Coulommiers et les communes environnantes (Mouroux, Boissy-le-Châtel, Aulnoy, Chailly-en-Brie, Chauffry, Faremoutiers, Pommeuse, Giremoutiers, Saint-Germain-sous-Doue) ont été choisies pour être les premières à passer au tout numérique pour la diffusion de la télévision hertzienne. Depuis le , l'émetteur de Mouroux, site des Parrichets, diffuse la TNT. L'extinction du signal analogique a eu lieu le [56].
Mouroux est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[57].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[58]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 11 en 1988 à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 64 ha en 1988 à 60 ha en 2010[57]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Mouroux, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[57],[Note 9] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 11 | 11 | 7 |
Travail (UTA) | 18 | 11 | 8 |
Surface agricole utilisée (ha) | 709 | 450 | 418 |
Cultures[59] | |||
Terres labourables (ha) | 652 | 395 | 402 |
Céréales (ha) | 523 | 249 | s |
dont blé tendre (ha) | 294 | 170 | 178 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 128 | s | 63 |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage[57] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 10]) | 77 | 120 | 70 |