La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
L'altitude varie de 89 mètres à 131 mètres pour le point le plus haut , le bourg se situant à environ 116 mètres d'altitude (mairie)
[2].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Carte des réseaux hydrographique et routier de Touquin.
Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés:
la rivière l’Yerres, longue de 98,23 km[3], affluent en rive droite de la Seine, prend sa source à proximité au nord et traverse la commune, ainsi que:
le fossé 01 de la Commonnerie ou ru de la Poix, 5,55 km[5], qui conflue avec l’Yerres.
le ru de l'Étang de Beuvron, long de 10,44 km[6], affluent de l’Yerres;
le fossé 01 du Griay de la Couture, long de 1,25 km[7], et;
le ru des Français, cours d'eau naturel et canal, chenal non navigable, long de 7,08 km[8], confluent avec le ru de l'Étang de Beuvron.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,61 km[9].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles: le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].
La commune fait partie du SAGE «Yerres», approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont: le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[11]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de «structure porteuse»[12].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000
- Moyenne annuelle de température: 10,8 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C: 3,2 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,9 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 1]: 15,3 °C
- Cumuls annuels de précipitation: 731 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier: -1,7 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet: -1,6 j
La commune bénéficie d’un «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[14]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[15]. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de à permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[16]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records TOUQUIN-SPC (77) - alt: 111 m 48° 43′ 36″ N, 3° 00′ 36″ EStatistiques établies sur la période 1982-2010 -
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
0,8
0,8
2,9
4,8
8,5
11,1
13
12,7
10,2
7,7
3,9
1,7
6,5
Température moyenne (°C)
3,4
4,2
7,3
10
13,9
16,8
19,3
19,1
15,7
12
7
4,2
11,1
Température maximale moyenne (°C)
6,1
7,5
11,6
15,2
19,4
22,5
25,6
25,5
21,2
16,3
10,2
6,7
15,7
Précipitations (mm)
59,4
53,3
52,6
55,5
65
49,7
67,4
52,9
55,9
66,9
59,2
67,4
705,2
Source: «Fiche 77469003» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la «directive Habitats»[18],[Carte 1]:
«L'Yerres de sa source a Chaumes-en-Brie», d'une superficie de 18ha, un tronçon de 40 km de l'Yerres qui héberge une faune piscicole et une végétation aquatique devenues rares en Ile-de-France[19],[20].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Touquin comprend une ZNIEFF de type 2[Note 2],[21],[Carte 2],
la «Forêt de Malvoisine» (994,15ha), couvrant 5 communes du département[22].
Urbanisme
Typologie
Touquin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[23],[24],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 70 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[28] (source: le fichier Fantoir) dont Courmereau, Grand-Fontaine, le Buisson, le Tau, Lureau, Villarceaux.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (71,9% ), forêts (12,4% ), zones agricoles hétérogènes (11,3% ), zones urbanisées (2,3% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1%)[29].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[30],[31],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT du Bassin de vie de Coulommiers, approuvé le et porté par le syndicat intercommunal d’étude et de programmation (SIEP) de Coulommiers[32].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration[33],[34].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 494 dont 91,5% de maisons et 8,5% d'appartements[Note 6].
Parmi ces logements, 89,4% étaient des résidences principales, 4,7% des résidences secondaires et 5,9% des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 84,5% contre 13% de locataires et 2,5% logés gratuitement[35].
Voies de communication et transports
On accède à la commune par l'autoroute A4, sortie no13 en direction de Provins.
Elle est desservie par la ligne d'autocars No50 (Provins – Chessy) du réseau de bus Seine-et-Marne Express.
Toponymie
Formes anciennes: Tulquinum (vers 1107); Toquinum (1216); Tuquinum (1218); Thosquin (vers 1222); Tosquinum (1222); Parrochia de Tousquino (1250); Touquins (1252); Tooquin (1265); Toquinum versus Rosetum in Bria (1269); Toquin (1339); Touquenum (1353); Tourquin (1535)[36].
Le nom de ce village signifie «réserve de bois entre des défrichements». Le Touquet-Paris-Plage dans le département du Pas-de-Calais a la même origine[37].
Histoire
De l’Antiquité au Moyen Âge
De nombreux vestiges gallo-romains ont été retrouvés sur la commune[38], notamment à Villarceaux. «Des travaux exécutés dans la cour de l'école au mois d'août 1965 ont mis au jour un sarcophage de calcaire en deux parties, d'époque mérovingienne, contenant un petit couteau, deux anneaux de fer, un petit disque de bronze orné d'un masque humain grimaçant, à la bouche entrouverte, au front ceint d'un diadème à pointes dont les cheveux tombants se relèvent de chaque
côté en trois boucles superposées. (...) Une sépulture gallo-romaine, relevée aussi par M. Garnier, gisait sous ce sarcophage[39]».
Les premiers documents sur Touquin remontent à 1107. À cette époque le territoire appartient au prieur de La Celle-en-Brie[40].
Touquin a été jusqu'en 1285 située dans une «marche séparante».
Du château, ruiné par la guerre de Cent Ans et démoli en 1775, il ne reste que le parc et une vieille tour, ancien moulin à vent.
Du Moyen Âge à la Révolution
Depuis le règne de Louis XII en 1504, le de chaque année une foire très importante avait lieu. Une halle s'élevait au milieu du village. Elle fut abandonnée et démontée en 1887[40].
Touquin a été un fief protestant au XVIesiècle[40]. Sur le blason de la commune une colombe fait référence à la période protestante[40].
Circonscriptions d'Ancien Régime
En 1789, Touquin faisait partie de l'élection de Rozay et de la généralité de Paris, et suivait la coutume de Melun[36].
Époque contemporaine
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Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune était intégrée depuis 1926 à l'arrondissement de Provins du département de Seine-et-Marne.
Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Meaux[41].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de Seine-et-Marne.
La commune avait adhéré à la communauté de communes Avenir et développement du secteur des Trois Rivières, créée fin 1993.
Celle-ci fusionne le avec la communauté de communes de la Brie des Templiers pour former la communauté de communes du Pays de Coulommiers, intercommunalité qui s'étend en 2017 en fusionnant avec la communauté de communes de la Brie des moulins.
Elle envisage dès sa constitution en 2017 de fusionner sous le statut de communauté d'agglomération avec la communauté de communes du Pays fertois afin d'augmenter leurs ressources en bénéficiant au titre du nouveau statut de dotations plus élevées de l'État, tout en ayant une possibilité de négociation plus équilibrée avec Val d'Europe Agglomération et la communauté d'agglomération du pays de Meaux[43],[44].
C'est ainsi qu'est créée le la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) le [45], pour une population de 75 000 habitants.
Formatrice, cheffe de projet Vice-présidente de la CC du Pays de Coulommiers (2013[49] → 2017) Vice-présidente de la CA Coulommiers Pays de Brie (2018 → ) Réélue pour le mandat 2020-2026[50],[51]
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [52],[53].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Touquin est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [54],[55],[56].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[57]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB)La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[54],[58].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de la région de Touquin qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [54],[59],[60].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[62].
En 2019, la commune comptait 1 221 habitants[Note 7], en augmentation de 4,81% par rapport à 2013 (Seine-et-Marne: +4,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
677
798
838
522
850
868
874
856
880
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
819
845
870
779
771
737
676
685
699
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
691
700
680
522
514
553
562
555
514
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
500
505
592
779
872
950
1 070
1 104
1 095
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 200
1 221
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Créteil. Pour le calendrier des vacances scolaires, Touquin est en zone C.
Touquin dispose en 2018:
d'une école maternelle publique, située 14 rue de Provins et qui comprend 64 élèves (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale)[64] en 2018;
d'une école élémentaire publique (Saint Étienne), située 2 rue du Pressoir et qui comprend 48 élèves (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale)[65] en 2018.
Autres services publics
La commune dispose d'un bureau de poste, rouvert en 2018 après rénovation[66] ainsi que d'un centre de première intervention des pompiers (CPIA)[37].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 461, représentant 1 241 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 660 euros[67].
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 88, occupant 607 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,5% contre un taux de chômage de 7,4%.
Les 20% d’inactifs se répartissent de la façon suivante: 9% d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,3% de retraités ou préretraités et 5,8% pour les autres inactifs[68].
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 81 dont 9 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 12 dans la construction, 29 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 1 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 14 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 6 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 7 étaient relatifs aux autres activités de services[69].
En 2020, 20 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 14 individuelles.
Au , la commune ne possédait aucun hôtel mais un terrain de camping disposant de 192 emplacements[70].
Le village compte en 2017 une boulangerie[71], une épicerie[72] et un café-tabac-presse, ainsi qu'un cabinet d'infirmières[37].
Agriculture
Touquin est dans la petite région agricole dénommée la «Brie boisée», une partie de la Brie autour de Tournan-en-Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[73].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30% du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[74]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 14 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 54ha en 1988 à 111ha en 2010[73].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Touquin, observées sur une période de 22 ans:
Évolution de l’agriculture à Touquin entre 1988 et 2010.
la mairie, construite à l'emplacement de la ferme du château et achevée en 1887[37];
les lavoirs. Celui de la route du Tau a été réhabilité en 2017 avec l'aide de la Fondation du Patrimoine. Celle du second, situé rue Fontaine-la-Reine, devrait suivre[76];
l'église, en grès et meulière, date du XIIe ou XIIIesiècle, et est sous le vocable de saint Étienne. À l'intérieur, on peut voir un fauteuil d'époque Empire, classé Monuments Historiques[77].
Dans une châsse est conservée une relique: un humérus de sainte Restitute[37]. On rend un culte particulier à cette sainte dans la commune d'Arcy-Sainte-Restitue dans le département de l'Aisne. Suivant la légende, elle y aurait fait jaillir une fontaine et ressuscité un enfant mort.
Les armes de la ville se blasonnent ainsi: d’azur au sautoir d’or cantonné, en chef, d’une colombe fondante d’argent et aux flancs et en pointe d’un boulet du même.
Le blason, créé en 1996, comporte une colombe, qui fait référence à la période protestante, une croix symbolise le moulin à vent et les trois besants évoquent les pierres du martyre de Saint Étienne, patron de la paroisse[40].
Voir aussi
Bibliographie
Patrick Georges.Touquin: Histoire générale . Archives départementales de Seine-et-Marne. Réf.100 J 1042
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100%.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
David Leduc, «De l’archéologie à Touquin pour les Journées du Patrimoine: La société archéologique de Touquin organise ce week-end dans le cadre des journées du patrimoine des visites sur un site archéologique gallo-romain», Le Pays briard, (lire en ligne, consulté le )«Contrairement à ce que l’on peut entendre parfois, ce n’est pas le Pompéi de la Brie, plaisante Fabrice Rigault, responsable scientifique de l’association. Pour autant, il s’agit de vestiges parfaitement conservés, de l’Antiquité tardive. Ils datent du IVe siècle».
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Sébastien Roselé, «Pays de Coulommiers. Franck Riester veut fusionner avec le Pays fertois», Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (www.leparisien.fr/coulommiers-77120/pays-de-coulommiers-franck-riester-veut-fusionner-avec-le-pays-fertois-28-03-2017-6803919.php, consulté le ).
«La Ferté-sous-Jouarre: le Pays fertois dit «oui» au Pays de Coulommiers», Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (www.leparisien.fr/la-ferte-sous-jouarre-77260/la-ferte-sous-jouarre-le-pays-fertois-dit-oui-au-pays-de-coulommiers-04-04-2017-6823560.php, consulté le ).
Sébastien Roselé, «Pays de Coulommiers et Pays fertois ne feront qu’un au 1er janvier 2018: La préfecture a donné son accord. Les communautés de communes de Coulommiers et de La Ferté-sous-Jouarre fusionneront le », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
«Nouveaux maires à Pomponne et Touquin», Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )«A Touquin, Thierry Vogt, 37 ans, a été élu maire sans surprise vendredi soir, avec neuf voix sur quinze».
«Le maire démissionne», Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne)«Elle est le dénouement de discordes qui couvent au conseil municipal depuis, quasiment, les élections de mars 2008».
Gaël Arcuset, «Coulommiers: la nouvelle intercommunalité est née: A peine créée, la communauté de communes du Pays de Coulommiers se met en place. Voici les premiers éléments…», Le Pays Briard, (lire en ligne).
David Leduc, «Touquin. Nicolas Masson a repris la boulangerie artisanale: Nicolas Masson a repris la boulangerie du village de Touquin il y a plusieurs mois. Le Pays Briard est allé à la rencontre de ce nouvel artisan plein d'ambitions», Le Pays briard, (lire en ligne, consulté le ).
«La reprise de l’épicerie rendue en partie possible par un prêt d’honneur: Le repreneur de l'épicerie de Touquin a bénéficié d'un prêt d'honneur, en partie financé par le Pays de Coulommiers, pour diriger le commerce de Touquin», Le Pays briard, (lire en ligne, consulté le ).
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